• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 4
  • Tagged with
  • 4
  • 4
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

Achille Urbain (1884-1957), de la gloire à l'oubli : un vétérinaire pasteurien au Muséum national d'Histoire naturelle / Achille Urbain (1884-1957), from glory to oblivion : a veterinarian of the Pasteur Institute at the National museum of natural history

Borrel, Thierry 22 October 2014 (has links)
D'origine modeste, Achille Joseph Urbain (1884-1957) devient vétérinaire militaire en 1906. Il soutient une thèse de botanique en 1920, puis travaille à l'Institut Pasteur de Paris dans le laboratoire de Besredka. En 1931, Urbain entre au Muséum national d'Histoire naturelle de Paris où il devient, en 1934, le premier titulaire de la chaire d' « Éthologie des animaux sauvages ». Cofondateur du Parc zoologique de Vincennes et préoccupé de protection de la nature dans un cadre national et international, le savant remplit les fonctions de directeur du Muséum de 1942 à 1949. Notre problématique consiste à élucider les mécanismes d'acquisition de sa popularité auprès des scientifiques et du grand public, puis de sa chute dans l'oubli. L'analyse des travaux scientifiques qu'Urbain réalise avec plus de 80 collaborateurs - vétérinaires, pastoriens, médecins des hôpitaux, pharmaciens, zoologistes -, montre que le savant s'est d'abord fait connaître par ses travaux d'immunologie appliquée. Cependant, la qualité de ses travaux scientifiques n'a pas été le seul modus operandi de sa célébrité. Celle-ci s'est construite grâce à la mise en oeuvre de différents réseaux - scientifiques, politiques, médiatiques, mondains -, jusqu'à l'accession d'Urbain à l'Académie nationale de Médecine (1941) et au poste de directeur du Muséum (1942). La fonction de directeur du Parc zoologique de Vincennes et ses voyages - largement médiatisés - dans l'Empire colonial français, expliquent la notoriété d'Urbain auprès du grand public. Quelques éléments permettent d'expliquer pourquoi le savant est aujourd'hui tombé dans l'oubli. Cette absence de notoriété actuelle tient en premier lieu à ses travaux scientifiques sans grande originalité, mais aussi à un moindre degré à la subversion des thèmes scientifiques liés à sa chaire professorale. Il faut aussi chercher du côté de la caution morale qu'Urbain donne finalement aux pratiques coloniales de l'époque. À ses différents facteurs, il faut sans doute ajouter un désintérêt général pour l'histoire naturelle dans les années 1960, des problèmes financiers qui empêchent le Muséum d'investir dans la rénovation du Zoo de Vincennes et une prévention nouvelle du public vis-à-vis de la captivité animale / From a humble background, Achille Joseph Urbain (1884-1957) became a military veterinarian in 1906. He submitted his botany dissertation in 1920, and then worked in Besredka’s laboratory at the Pasteur Institute of Paris. In 1931, Urbain joined the National Museum of Natural History of Paris, in which, he became the first holder of the chair of “ Ethology of wild animals ” in 1934. Cofounder of the zoological park of Vincennes and concerned with protection of nature in the national and international environment, the scientist carried out his functions as Director of the Museum from 1942 to 1949. Our subject consists in clearing up the mechanisms by which Urbain acquired his fame among the scientists and the general public, and which accounted for his fall into oblivion. The analysis of the scientific studies which Urbain carried out with more than 80 collaborators –veterinarians, scientists of the Pasteur Institute, medical doctors, pharmacists, zoologists – shows that the scientist first made himself known for his studies on applied immunology. However, the high standard of his scientific studies is not the only modus operandi of his fame. It was built with the implementation of different networks – scientists, politicians, journalists, colonial residents, High society people –until Urbain was elected to the National Academy of Medicine (1941) and appointed to the position of Director of the Museum (1942). His function as Director of the zoological park of Vincennes and his travels – widely publicized – in the French colonial Empire explain Urbain’s fame among the general public. A few elements can explain why the scientist has nowadays fallen into oblivion. His current lack of fame is due first to the fact that his scientific studies had with no great originality, but also in a lesser degree to the subversion of the scientific themes linked to his teaching chair. We should also look for some reasons to the moral support that Urbain gave to the colonial practices of the time. To these different factors, we should add the general lack of interest in natural science in the 1960s, the financial issues which prevented the Museum from investing in the renovation of the Zoo de Vincennes and the emerging dislike of the general public towards the captivity of animals
2

En captivité: politiques humaines et vies animales dans les jardins zoologiques du XIXe siècle à nos jours :ménagerie du Jardin des Plantes, Zoos de Londres et Anvers / In captivity: human policies and animal lives in zoological gardens from the nineteenth century to the present time :Jardin des Plantes Menagerie, London Zoo, Antwerp Zoo

Pouillard, Violette 03 March 2015 (has links)
Suivant les récents développements historiographiques dans le champ de l’histoire des animaux, cette thèse aborde l’histoire des jardins zoologiques du côté des bêtes elles-mêmes. Elle examine donc non seulement les politiques humaines de gestion des animaux de zoo, mais aussi leurs influences sur les corps et les comportements des animaux, et leurs évolutions mutuelles. <p>L’examen débute à la fondation du jardin zoologique, c’est-à-dire au moment de la création de la ménagerie parisienne du Jardin des Plantes en 1793, et se centre, outre sur cette institution originelle, sur le jardin zoologique de Londres, créé en 1828, et celui d’Anvers, fondé en 1843. <p>Pour écrire l’histoire des animaux de zoo, la thèse mobilise une méthodologie qui mêle des indicateurs descriptifs – témoignages sur les corps et comportements animaux, sur les infrastructures de captivité, sur les soins et l’alimentation dont bénéficient les bêtes, – et quantitatifs – étude sérielle sur la longue durée des entrées et sorties d’animaux ainsi que des longévités des primates et des grands félins. L’évolution de ces différents indices est examinée au sein d’un cadre chronologique régi par les politiques des gestionnaires de zoos. Ainsi, après une première partie débutant à la fondation des institutions étudiées, une seconde s’ouvre au début du XXe siècle, alors que le marchand allemand Carl Hagenbeck ouvre en 1907 un zoo privé à Stellingen, près de Hambourg, qui popularise un nouveau type de présentation des bêtes, par lequel celles-ci sont exposées durant la journée en plein air et séparées du public par des fossés. Enfin, une troisième partie s’amorce à partir des années 1950, lorsque les zoos s’attellent à la mise en œuvre d’une nouvelle fonction, celle de protection des espèces ex situ, s’ajoutant aux trois autres traditionnellement endossées (récréative, éducative, scientifique).<p>L’examen des vies des bêtes sous l’influence des politiques humaines aboutit à élaborer une nouvelle chronologie des zoos, qui distingue un long XIXe siècle, dévoreur de vies animales ;une seconde phase, hygiéniste, à partir de l’entre-deux-guerres, caractérisée par les volontés des gestionnaires de rationaliser les conditions de captivité, mais dont les incidences sur les vies animales sont toutefois réduites ;enfin une troisième, attentive aux animaux, du milieu des années 1970 à nos jours, qui permet la naissance d’une nouvelle économie animale des zoos, qui voit l’atténuation des ponctions en milieu naturel pour la plupart des taxons (spécifiquement les mammifères et les oiseaux).<p>Ce faisant, l’étude met aussi en évidence, à rebours des discours finalistes de l’historiographie officielle, des permanences, immanentes à la captivité des animaux dans le contexte des zoos. Il s’agit d’une part de l’expression par les bêtes de comportements anormaux dans des proportions qui dépassent le niveau anecdotique ;il s’agit d’autre part de l’approvisionnement en milieu naturel, qui, bien qu’en déclin dans le contexte du bouleversement de l’économie animale, persiste jusqu’à nos jours en nombre important pour les taxons moins considérés, soit les poissons et les invertébrés, et se réincarne en de nouveaux avatars pour les autres (ponctions dans le cadre des programmes de protection, captures scientifiques, )./<p><p>Following in the footsteps of recent developments in the French historiography, this dissertation aims at balancing the attention given to humans and animals. The research therefore focuses on human policies concerning the management of animals kept in zoological gardens, as well as on their consequences on the bodies and behaviors of animals, and on mutual influences between humans and animals.<p>The study begins with the birth of the zoological garden, i.e. the creation of the Jardin des Plantes Menagerie in 1793, and focuses on this institution as well as on the London Zoo, created in 1828, and the Antwerp Zoo (1843). <p>In order to write the history of zoo animals, the method uses both descriptive indicators – testimonies on animals bodies and behaviors, on captive environments, on animal cares, handling and food, – and quantitative indicators – long-term study of the arrivals and departures, births and deaths of animals and of the longevity of Primates and Pantherinae in captivity. The evolution of these indicators takes place in a chronological framework based on the policies designed to manage zoo animals. The first part begins with the foundation of the zoological gardens. The second one starts at the beginning of the 20th century, when German dealer Carl Hagenbeck opened a zoo in Stellingen, near Hamburg (1907) which popularized a new way to display the animals, in open-air enclosures separated from the public by ditches. The third part starts in the 1950’s, when zoos implemented a new function, one of ex situ conservation, in addition to their other traditional recreative, educative and scientific missions.<p>This study of animal lives under human influence results in a new chronology of zoological gardens, discerning a long 19th century, that consumed animal lives, a second phase, hygienist, from the interwar period, marked by the managers’ willingness to rationalize the conditions of captivity, without much influence on animals lives and longevity, and a third one, from the mid-1970’s to the present time, characterized by increased attention to zoo animals and their well-being, allowing the birth of a new animal economy of zoological gardens, by which in situ captures decline for most taxa (specifically mammals and birds).<p>The dissertation also shows, in opposition with the finalist discourses of the official historiography, somes continuities, immanent to animal captivity in the context of zoological gardens. Abnormal behaviors in animals especially appear in proportions exceeding the anecdotal level. Another important phenomenon pointing to continuities is the collecting in the wild which, although it declined at the same rhythm that the new animal economy developed, has persisted to this day, profusely for the least considered taxa (fishes and invertebrates), and resurfacing in new iterations for mammals, birds, reptiles and amphibians (capture for purposes of conservation, for scientific collecting, ). / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
3

Le jardin botanique de Bruxelles (1826-1912) Miroir d'une jeune nation.

Diagre, Denis 20 April 2006 (has links)
L’histoire du Jardin botanique de Bruxelles offre l’opportunité de prendre le pouls de la capitale et de ses développements successifs ; de la bourgeoisie du XIXème siècle, de ses passions et de ses fantasmes ; de la science nationale et internationale ; des rêves coloniaux qui habitèrent les souverains belges ; bref de la société belge dans ses multiples composants… quand elle n’entrouvrait pas la porte de l’intimité psychologique de certains intervenants majeurs du passé scientifique national. En effet, le Jardin botanique fut d’abord l’expression d’une société anonyme créée sous le régime hollandais (1826) : la Société Royale d’Horticulture des Pays-Bas. Cette dernière devait enfin doter la capitale méridionale du pays d’un indispensable marqueur de sa modernité, à moindres frais pour la couronne. Dans ce modus operandi se lisaient la passion bourgeoise pour la nature (surtout exotique), certes, mais aussi son utopie, laquelle faisait dépendre le bien être de la société de l’esprit d’entrepreprise d’une classe. Il s’agissait d’une des premières sociétés anonymes belges, et l’immaturité de cet outil se paierait bien vite. Alors qu’il avait été inspiré par le Jardin des Plantes du Muséum d’Histoire Naturelle de Paris – archétype de l’institution scientifique nationale totalement soutenue par l’état – le jardin de Bruxelles revêtit une forme commerciale qui devait bien le servir, lorsque la crise qui suivit la Révolution de 1830 frappa les finances publiques du nouvel état belge. Dès ce moment, le Jardin botanique se lança dans une recherche effrénée de revenus, laquelle ne cesserait qu’avec le rachat du site par l’état belge, en 1870. Unanimement considéré comme magnifique, il n’avait survécu jusque là que grâce à l’écrin qu’il offrait aux réjouissances bourgeoises de la capitale, grâce à la vente d’une partie de sa surface à la faveur de la construction de la Gare du Nord, et à des augmentations successives des subsides versés par le gouvernement et par la capitale. En réalité, la science n’avait alors jamais vraiment élu domicile à la Porte de Schaerbeek… tout au plus avait-on tenté de la singer pour feindre de mériter les subventions nationales que les Chambres devaient approuver. La beauté remarquable de la propriété, sa fonction sociale d’écrin pour la vie événementielle bruxelloise, et sa fonction symbolique de révélateur d’état de civilisation, avaient été les clefs de sa longévité. Le site fut donc racheté en 1870, à la suite d’une entreprise de persuasion, tenant parfois du lobbying, menée par Barthélémy Dumortier (1797-1878), célèbre homme politique catholique, et botaniste de renom. Il avait pour objectif de monter un équivalent belge des Royal Botanic Gardens de Kew, sur les ruines de ce jardin que la bourgeoisie avait abandonné à l’Etat, contre une somme ridicule et en sacrifiant les bénéfices de ses actionnaires. Dumortier voulait donc créer un grand centre voué à la taxonomie, et avait fait acheter le célèbre herbier brésilien de F. von Martius à cette fin. Après des années d’incertitude, marquées par des querelles internes, parfois fort menaçantes, le Jardin botanique de l’Etat échut à François Crépin, l’auteur de la fameuse Flore de Belgique. Le Rochefortois ne cesserait de tenter de déployer son institution, parfois avec succès, mais elle pâtissait d’un handicap de taille : des liens trop étroits avec la Ville de Bruxelles et son université, bastions libéraux et maçonniques. Il en découla, dans une série de ministères uniformément catholiques, une intrumentalisation du Jardin botanique, teintée de mépris, à des fins politiques, et un sous- financement chronique peu propice à la modernisation scientifique de l’institution. Le secours vint du besoin d’expertise scientifique et agronomique dont le Congo léopoldien avait cruellement besoin. Sous le bouclier du souverain de cet état indépendant, une institution scientifique belge trouva protection contre la malveillance des ministres belges, des milliers de feuilles d’herbier qui lui permirent de pratiquer légitimement une discipline bien essoufflée (la taxonomie), de s’y faire une niche et de devenir un des plus grands centres mondiaux en matière de botanique africaine. Ainsi, la colonisation donna-t-elle une base de replis à de grands fonds scientifiques, alors que les universités s’étaient emparées de la physiologie, et des nouvelles disciplines prometteuses. Ces bases de données sont aujourd’hui impliquées, en première ligne, dans les recherches suscitées par la grande inquiétude écologique contemporaine. Miroir de la Belgique, le Jardin botanique de Bruxelles refléta beaucoup de ses gloires et de ses tourments, de ses querelles politiques et philosophiques, et même de ceux qui eurent le Congo pour cadre. Son rayonnement, jadis comme aujourd’hui, doit beaucoup à ce continent. Ainsi peut-on légitimement affirmer que le Jardin botanique fut et reste un enfant de l’Afrique.
4

Le jardin botanique de Bruxelles (1826-1912): miroir d'une jeune nation

Diagre, Denis 20 April 2006 (has links)
\ / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire / info:eu-repo/semantics/nonPublished

Page generated in 0.0818 seconds