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Lehen Mundu Gerra ‘Eskualduna’ astekarian / La Première Guerre Mondiale dans l'hebdomadaire 'EskualdunaBidegain, Eneko 05 June 2012 (has links)
L’hebdomadaire en langue basque Eskualduna fut fondé par l’homme politique bonapartisteLouis Etcheverry, dans un climat de tensions politiques entre les blancs et les rouges. Ils’agissait d’un hebdomadaire proche de l’Eglise, contre la République et politiquement lié àla droite française. Il avait des milliers de lecteurs, en Pays Basque nord. C’est dans cecontexte que prenait corps la conscience nationale française. Et le bras-de-fer entre les états-nations européens éclata en 1914, avec la Première Guerre Mondiale. Eskualdunadonna un grand écho à la guerre; ses rédacteurs, étant mobilisés, écrivaient des articlesdirectement du front. En plus des problèmes logistiques, le journal devait subir la censure,même s’il la justifiait. Sur le déroulement de la guerre, il affirmait sans cesse que la Francese trouvait dans une bonne situation, il minimisait les revers et insistait sur les bonnesnouvelles pour la France. Même si le caractère basque avait une grande présence dans lescolonnes du journal, il ne fallait pas interprêter cela comme une manifestation d’uneconscience nationale basque; au contraire, le journal s’identifiait totalement à la France, etpour les rédacteurs, le fait d’être basque faisait parti de l’identité française. Le caractèrecatholique était le troisième axe de l’identité du journal. Ils avait accordé une grandeimportance au fait de souligner que les soldats étaient de bons chrétiens et que Dieu étaitaux côtés de la France. Ainsi, Eskualduna essayait de démontrer que les conséquences de laloi de séparation de l’Eglise et de l’Etat étaient injustes, et de revendiquer que la Franceétait bel et bien un pays chrétien. / The Basque language weekly Eskualduna was founded by Louis Etcheverry the Bonapartistpolitician, in a climate of political tension between the white and red. It was a weekly thatwas close to the Church, opposed the Republic and was politically linked to the FrenchRight. The publication had thousands of readers in the Continental Basque Country. It wasin this context that the French national consciousness was being constructed, and the tugof-war between European nation-states in 1914 broke out with the First World War.Eskualduna gave a major coverage of the war. Its editors and reporters were mobilized andthe weekly published articles written directly from the war front. In addition to logisticalproblems, the newspaper had to undergo censorship, even if publication accepted theofficial warrant. During the war, the weekly asserted that France was in a good situation; itminimized the lapels and emphasized the good news for France. Although the Basquecharacter had a great presence in the newspaper, this should not be interpreted as amanifestation of a Basque national consciousness. On the contrary, the newspaper, and its6editors, identified with France. Basque identity was understood as forming part of Frenchidentity. The Catholic nature was the third axis of the of the publication’s characteristics.The weekly emphasized the fact that soldiers were good Christians and that God was withFrance. Hence, Eskualduna tried to demonstrate that the consequences of the lawseparating Church and State were unfair and it claimed that France was indeed a Christiancountry. / Eskualduna euskarazko astekaria zurien eta gorrien arteko lehia politikoaren erdian sortuzuen Louis Etcheverry politikari bonapartistak. Elizarengandik hurbil, eta Errepublikarenkontra, Frantziako eskuinaren ildo politikoko astekaria zen, eta Ipar Euskal Herriko milakaetxetara heltzen zen. Giro hartan gorpuzten ari zen frantses nazioaren kontzientzia, etaEuropako estatu-nazioen arteko lehia 1914ean lehertu zen, Lehen Gerla Mundialean.Eskualduna-k oihartzun handia eman zion gerla hari; bere idazle batzuek gerlako lekuetatikberriak igortzen zituzten. Azpiegitura arazoez gain, zentsuraren arauak ere jasan behar izanzituen, nahiz eta horrekin bat egin. Gerlaz eman zituen berriekin Frantzia egoera oneanzegoela erakutsi nahi izan zuen, gerlaren alde gogorrak gutxietsiz, eta ahal zen guztietanberriak berri on gisa aurkeztuz, alegia, Frantziaren aldeko gisa. Nahiz eta euskal izaerak lekuhandia zuen astekariko artikuluetan, soldaduen gutunetan nabaritu zitekeen herriminarengibelean ez zegoen euskal kontzientzia nazionalik; alderantziz, osoki identifikatzen zirenFrantziarekin, eta euskaldun izatea frantses izatearen parte zen. Giristino izaera, Eskualdunaegiten zutenen nortasunaren hirugarren zutabea zen. Garrantzia eman zioten soldaduakgiristino onak zirela eta Jainkoa Frantziaren alde zela azpimarratzeari. Gisa horretan,Elizaren eta Estatuaren bereizte legearen ondorioz elizgizonen baztertzea zuzen-kontrakoazela erakutsi nahi izan zuten, eta Frantzia herri giristinoa zela aldarrikatu.
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Lehen Mundu Gerra 'Eskualduna' astekarianVidegain, Eneko 05 June 2012 (has links) (PDF)
L'hebdomadaire en langue basque Eskualduna fut fondé par l'homme politique bonapartisteLouis Etcheverry, dans un climat de tensions politiques entre les blancs et les rouges. Ils'agissait d'un hebdomadaire proche de l'Eglise, contre la République et politiquement lié àla droite française. Il avait des milliers de lecteurs, en Pays Basque nord. C'est dans cecontexte que prenait corps la conscience nationale française. Et le bras-de-fer entre les états-nations européens éclata en 1914, avec la Première Guerre Mondiale. Eskualdunadonna un grand écho à la guerre; ses rédacteurs, étant mobilisés, écrivaient des articlesdirectement du front. En plus des problèmes logistiques, le journal devait subir la censure,même s'il la justifiait. Sur le déroulement de la guerre, il affirmait sans cesse que la Francese trouvait dans une bonne situation, il minimisait les revers et insistait sur les bonnesnouvelles pour la France. Même si le caractère basque avait une grande présence dans lescolonnes du journal, il ne fallait pas interprêter cela comme une manifestation d'uneconscience nationale basque; au contraire, le journal s'identifiait totalement à la France, etpour les rédacteurs, le fait d'être basque faisait parti de l'identité française. Le caractèrecatholique était le troisième axe de l'identité du journal. Ils avait accordé une grandeimportance au fait de souligner que les soldats étaient de bons chrétiens et que Dieu étaitaux côtés de la France. Ainsi, Eskualduna essayait de démontrer que les conséquences de laloi de séparation de l'Eglise et de l'Etat étaient injustes, et de revendiquer que la Franceétait bel et bien un pays chrétien.
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Jean Etxepareren "Beribilez" (1931) : bidaia eta ideologia / "Beribilez" (En voiture) (1931) de Jean Etchepare : voyage et idéologie / "Beribilez" (By car) (1931) de Jean Etxepare : travel and ideologyOrtiz de Pinedo, Aitor 05 July 2018 (has links)
Dans cette thèse est analysé le deuxième et dernier livre Beribilez (En voiture) de Jean Etchepare (1877-1935). Le but de la recherche est d’établir l'idéologie de l'auteur à l’âge adulte et l’image qu’il donne tout au long de ce récit de voyage, fait en voiture à travers le Pays Basque. On a utilisé deux méthodologies principalement : la sémiotique (Philippe Hamon) et l´imagologie (Daniel-Henri Pageaux). On a relu les critiques portant sur l´œuvre de cet auteur pour les comparer avec nos intuitions. Nous avons sondé la formation intellectuelle de Jean Etchepare, et nous avons vu qu'au Pays Basque du Nord, il était confronté à la pensée traditionnelle, dominante à cette époque. Durant la confrontation entre l'État et l'Église autour de la laïcisation, Etchepare a choisi une voie indépendante inspirée souvent par la philosophie allemande. Dans le domaine de la pensée esthétique, la vision du paysage basque est plutôt économiciste, l'appréciation des terres rurales se combine avec un mysticisme poétique. Au sein des beaux-arts, il critique l'enthousiasme théâtral du luxe religieux baroque qu'il voit dans le Sanctuaire de Loyola; dans l´aspect du savoir-vivre il s'éloigne modérément de l'ascétisme confessionnel traditionnel, donnant dans le texte une place inhabituelle jusqu’alors, aux petits plaisirs des sens (gastronomie, danse…). Dans le domaine de l'éthique, il critique la croissance urbaine de Saint-Sébastien : il proclame la spiritualité laïque contre le matérialisme et la dégénérescence de la haute bourgeoisie. Il prophétisa la Seconde Guerre mondiale qui s´approchait, parce qu'il voyait les êtres humains sans respect mutuel. En tant que positiviste, il critique aussi toute croyance irrationnelle. Enfin, il indique qu'à l'âge adulte il s'est aligné sur la philosophie grecque de la mesure. A propos du Pays Basque, il entend promouvoir la solidarité entre les deux versants basques des Pyrénées, en réinterprétant les avatars de l'Histoire de manière diplomatique. L'attitude envers le Sud-est de filia (Pageaux). En conclusion, on peut dire que l'écrivain dans ce livre a modélisé soigneusement l´expression de sa pensée, car il ne voulait pas que l´ouvrage soit rejeté, comme ce fut le cas avec le premier (Glanes, 1910). / The second book ((original Basque title) Beribilez; (engl.) By car) by Jean Etxepare (1877-1935) is analysed in this doctoral thesis. The aim of this research is to define the author’s ideology/ in his intellectual maturity and his image of the Basque Country, along the journey made by car through the Southern Provinces. Semiotic Methodology (Philippe Hamon) and Imagology (Daniel-Henri Pageaux) have been used as a study method. We have looked at the academic training of Jean Etxepare, and we have seen that in the Northern Basque Country he was confronted with the hegemonic traditional catholic way of thinking. During the years of dissent between the State and the Church, Etxepare chose the free-thinking path, inspired by German philosophy. In the area of aesthetics, his view of the Basque landscape is mostly economicist. His perspective of the appreciation of rural lands combines with a poetic mysticism. He considers the display of Baroque religious luxury that he sees in the Sanctuary of Loyola, spiritually deficient; we can see that, on the one hand, we are dealing with an intellectual author of petit bourgeois standing and sound artistic judgement... On the other hand, even if he proves to be a knowledgeable person, he is very capable of enjoying the small pleasures of life as gastronomy, wines, dances and eroticism in a harmonious and measured way. He moves moderately away from traditional confessional asceticism, giving in his book to the pleasures of the body an unusual and enlightening place unknown to the catholic dominant literature. In the field of ethics, he criticizes the urban growth of San Sebastian: he proclaims secular spirituality against the materialism and degeneration of the high bourgeoisie. He prophesied that there would be the Second World War, because he saw the human beings lacking mutual respect. As a positivist, he criticizes any irrational belief. Finally, he indicates that in adulthood he has been aligned with the Greek philosophy of measure, in spite of his non-conformist youth. About the Basque Country, he intends to promote solidarity between the two sides of the frontier, reinterpreting the history passages in a diplomatic way. His attitude towards the South is of a philia one (Pageaux). As a conclusion, we can say that the writer measured the expression of his dissident way of thinking, because he did not want his second book to be rejected as had been the case with the first one (Buruxkak, 1910).
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