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Les troubles du contrôle des impulsions en droit pénal canadien

Vincent, Julie 03 1900 (has links)
Un kleptomane, pris d’impulsions irrésistibles, peut-il être responsable pénalement de ses actes ? Voilà la question à l’origine de cette recherche. Les troubles du contrôle des impulsions sont des troubles mentaux caractérisés par l’impossibilité de résister à une impulsion. Comment peut-on concilier ceux-ci avec le droit pénal canadien sachant que la responsabilité criminelle repose sur le postulat voulant que seul un acte volontaire justifie une déclaration de culpabilité ? Afin d’avoir une étude exhaustive sur le sujet, nous avons choisi trois troubles du contrôle des impulsions, soit la kleptomanie, la pyromanie et le jeu pathologique. Cette sélection permet d’étudier à la fois l’imputabilité criminelle et l’imposition d’une sentence en droit pénal canadien. Cette étude propose un retour aux principes fondamentaux de la responsabilité criminelle et l’analyse du droit pénal canadien afin de démontrer que certains troubles du contrôle des impulsions (kleptomanie et pyromanie) entraînent chez le sujet atteint une incapacité criminelle, le rendant non criminellement responsable au sens de l’article 16 du Code criminel. Au surplus, cette recherche porte sur les principes entourant l’imposition d’une sentence en droit pénal canadien et étudie l’impact de ces maladies mentales au point de vue de la peine. Cette analyse démontre que les caractéristiques diagnostiques des troubles du contrôle des impulsions sont utilisées afin d’alourdir la peine imposée aux contrevenants. Nous considérons que celles-ci ne devraient pas être employées comme facteurs aggravants (particulièrement en matière de jeu pathologique), mais devraient plutôt être utilisées afin d’imposer une peine plus appropriée pour remédier à la problématique entraînant la commission des délits. / A kleptomaniac, taken by overpowering impulses, can he be criminally responsible for his actions? That is the question behind this research. The impulse control disorders are mental disorders characterized by the inability to resist an impulse. How can we reconcile this with the Canadian criminal law, knowing that criminal liability based on the assumption that only a voluntary act warrants a conviction? To gain a comprehensive study on the subject, we chose three impulse control disorders, kleptomania, pyromania and pathological gambling. This selection allows us to study both the criminal accountability and the imposition of a sentence in Canadian criminal law. This study proposes a return to fundamental principles of criminal responsibility and the analysis of Canadian criminal law to demonstrate that some impulse control disorders (kleptomania and pyromania) result in the subject reaching a criminal incapacity, making it not criminally responsible within the meaning of article 16 of the Criminal Code. Furthermore, this research focuses on the principles surrounding the imposition of a sentence in Canadian criminal law and explores the impact of mental illness in terms of the sentence. This analysis shows that the diagnostic features of impulse control disorders are used to increase the punishment imposed on offenders. We consider that these characteristic should not be used as aggravating factors (especially in pathological gambling), but should be used to impose a sentence more appropriate to remedy to the problem causing the commission of crimes.
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Représentation cérébrale des récompenses selon leur nature : une approche par neuroimagerie fonctionnelle chez le sujet sain et le joueur pathologique / Cerebral representation of reward according to reward type : a functional neuroimaging investigation in healthy subjects and pathological gamblers

Sescousse, Guillaume 02 February 2011 (has links)
Les récompenses possèdent plusieurs fonctions importantes, liées au plaisir, à la motivation et à l’apprentissage, qui façonnent notre comportement au quotidien. Il est aujourd’hui bien établi que ces fonctions sont prises en charge par un ensemble de régions cérébrales appelé « système de récompense », dont la perturbation peut générer des comportements inadaptés tels que l’addiction. Néanmoins, toutes les récompenses ne sont pas équivalentes, et il n’y a pas lieu de penser que le cerveau répond de façon identique à chacune d’entre elles. Nous avons testé cette hypothèse à l’aide de l’Imagerie par Résonance Magnétique fonctionnelle (IRMf), en adoptant trois angles d’approche différents. Une première expérience s’est concentrée sur la distinction entre récompenses primaires (i.e. ancestrales et concrètes) et secondaires (i.e. évoluées et abstraites), étudiée ici à travers l’exemple des images érotiques et de l’argent. En plus d’un réseau cérébral activé en commun par ces récompenses, nos résultats ont montré une dissociation au sein du cortex orbitofrontal (OFC), recruté spécifiquement dans sa partie postérieure par les récompenses primaires, et spécifiquement dans sa partie antérieure par les récompenses secondaires. Ce résultat soutient l’idée générale d’un gradient de complexité croissante le long de l’axe postéro-antérieur de l’OFC. Dans la deuxième étude, nous avons comparé, au moyen d’une approche méta-analytique quantitative, les activités cérébrales rapportées dans la littérature en réponse à des gains monétaires, des goûts plaisants et des stimuli érotiques visuels. Les résultats obtenus étayent les conclusions de la première étude, et confirment parallèlement l’existence de réponses cérébrales spécifiques à chaque type de récompense. Enfin, dans la troisième étude, nous nous sommes intéressés au jeu pathologique, en formulant l’hypothèse d’un déséquilibre de la sensibilité aux récompenses monétaires versus non-monétaires. Les résultats obtenus confortent cette prédiction, en suggérant principalement une perturbation du traitement des récompenses non-monétaires dans le striatum ventral des joueurs. Dans l’ensemble, ces résultats apportent un éclairage nouveau sur l’architecture fonctionnelle du système de récompense, à la fois chez des individus sains et des individus joueurs pathologiques / Rewards serve several important behavioural functions related to motivation, pleasure and learning. At the cerebral level, reward processing is thought to rely on a well-defined set of brain regions known as the “reward system”, whose disruption has been linked to maladaptive behaviours such as addiction. However, a wide variety of rewards exists, and there is no reason to think that the brain responds equivalently to all of them. In order to test this assumption, we used functional Magnetic Resonance Imaging (fMRI), with three different perspectives. In a first experiment, we investigated the distinction existing between so-called primary (i.e. primitive and concrete) rewards and secondary (i.e. evolved and abstract) rewards, studied here through the examples of erotic pictures and monetary gains. In addition to a common brain network recruited regardless of reward type, our results revealed a functional dissociation within the orbitofrontal cortex (OFC), whose posterior part responded specifically to primary rewards, while its anterior part responded specifically to secondary rewards. Interestingly, this finding supports the idea of a complexity gradient along the postero-anterior axis of the OFC. In a second study, we used a quantitative meta-analytic approach to compare the brain activations reported in the literature in response to monetary gains, pleasant tastes and erotic pictures. The results are in line with the conclusions drawn from the first experiment, and confirm the existence of reward-type-specific responses in the brain. Finally, we conducted a third study focusing on pathological gambling, and aiming to test the hypothesis of an imbalance in the sensitivity to monetary versus non-monetary rewards. The results bring evidence supporting this view, and essentially demonstrate an impaired processing of non-monetary rewards in the ventral striatum of gamblers. Overall, this work sheds new light on the functional architecture of the reward system, both in healthy subjects and pathological gamblers
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Version française modifiée de l'Addiction Severity Index : rationnel, description et validation des sections Tabac et Jeu / Jeu d'argent et de Hasard

Denis, Cécile 08 December 2009 (has links)
Pour appréhender l'ensemble du problème addictif et proposer une prise en charge appropriée, une évaluation multifactorielle est nécessaire. Les données récentes soulignent que le champ des addictions aux substances doit être étendu au champ des addictions comportementales. Une des lacunes dans la compréhension des troubles addictifs et de leur prise en charge pourrait être due à un manque d'outils d'évaluation standardisés qui évaluent l'ensemble des composantes de l'addiction et leurs répercussions dans différents domaines de la vie du sujet. Dans le champ des addictions aux substances, l'Addiction Severity Index (ASI) est l'outil le plus utilisé mondialement. L'ASI est un instrument qui évaluent les sujets pour la clinique ou la recherche. En France, notre groupe de recherche utilise l'ASI depuis 1992 pour la clinique et la recherche. Nous avons décidé de modifier l'ASI en y ajoutant de nouvelles sections. Depuis 2006, la version française modifiée de l'ASI présente donc des items évaluant l'usage de tabac (Section Tabac) et également des items permettant l'évaluation des comportements addictifs sans substance comme le jeu, le jeu d'argent et de hasard et les troubles du comportement alimentaire. L'objectif général de cette thèse était d'étudier la validité de la version française modifiée de l'Addiction Severity Index (ASI) chez des sujets pris en charge pour au moins une addiction dans des centres de soins spécialisés en addictologie. Les résultats montraient une très bonne validité des données de consommations de substances rapportées par les sujets. Les sections Tabac et Jeu / Jeu d'argent et de hasard avaient été montrées comme valides. La version modifiée de l'ASI semble être un bon outil permettant l'évaluation de la sévérité de l'ensemble des comportements addictifs. Cette adaptation fait de l'ASI modifié le premier outil qui permet d'évaluer l'ensemble des troubles addictifs et qui ne mesure pas uniquement la quantité, la durée et l'intensité de ces troubles. Elle va permettre d'aider le clinicien à mettre en place une prise en charge la plus adaptée et aux chercheurs de caractériser et de comparer les différentes addictions afin de dégager des différences et des similitudes. / A multidimensional assessment is key to understand the addiction problem and to develop an appropriate treatment plan. Recent findings support the scope that addictive disorders should include non-substance use disorders. A significant problem in understanding and managing the addictive disorders may be related to the lack of standardized instruments for assessing problems or other aspects of life that are affected by these pathologies. For the assessment of substance users exists a widely used instrument, the Addiction Severity Index (ASI). The ASI is an instrument that assesses subjects for both clinical and research purposes. In France, our research group used the ASI since 1992 for both clinical and research purposes. We decided to modify the French translation of the ASI and added some new items. Since 2006, the French modified ASI includes items to assess tobacco use but also non-substance addictive behaviors including gaming, gambling and eating disorders. The overall objective of this dissertation was to assess the validity of the French modified ASI in several samples of clients who sought treatment in outpatient addiction clinics. The findings showed a good validity of the self-reported substance use. The validity of the Tobacco section as well as the Gaming/Gambling section have been shown. The French modified ASI is a suitable instrument for assessing any type of addiction-related disorders. This adaptation makes the modified ASI the first instrument that assesses all possible addictive behaviors regardless of the type of the addiction and that measures more than just the quantity, duration, and intensity of addictive behaviors. ASI may be helpful for clinicians in helping them to design the best treatment plans for a patient, for policy makers to objectively understand the need in treatment, care centers or other institutions but also for researchers to measure contemporary issues in addiction treatment and to find similarities and differences between type of addiction.
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Jeu de hasard : prise de risque, représentation sociale et addiction / Gambling games : risk-taking, social representation and disorder

Lemoine, Jérémy 05 December 2014 (has links)
Les prises de décision ainsi que l'addiction sont influencées par une combinaison de trois types de facteurs: la situation, l'objet et les différences individuelles (Appelt, Milch, Handgraaf, & Weber, 2011; Bonnaire, 2009; Einhorn, 1970; Griffiths, 2003). Chacun de ces facteurs correspond à un chapitre de cette thèse. Dans le Chapitre 1, l'influence de la situation est examinée à travers l'influence du Contexte Social. L'influence du Contexte Social est étudiée à travers la Simple Présence d'une Audience ainsi qu'avec la présence d'un Climat de Compétition. Dans le Chapitre 2, l'influence de l'objet est examinée à travers l'effet de la connaissance de l'objet : les comportements de prise de risque sont étudiés quand les participants sont confrontés à un jeu qu'ils connaissent et quand ils sont confrontés à un jeu qu'ils ne connaissent pas. Dans le Chapitre 3, l'influence de différences individuelles est examinée à travers l'effet de l'estime de soi sur la prise de risque. Deux mesures d'estime de soi sont utilisées : la première est une mesure générale d'Estime de Soi alors que la seconde est une mesure composée de deux dimensions : la dimension Valeur et la dimension Compétence. La théorie des Représentations sociales sous-tend qu'il y a une relation entre les Représentations Sociales et les comportements. Le Chapitre 4 examine la Représentation Sociale du risque dans un contexte de jeu à l'aide de deux études. La première étude est réalisée via la procédure de l'association libre et la seconde étude est composée d'entretiens auprès de joueurs sains et de joueurs pathologiques. / Decision-making, as well as addiction, are influence by a combination of three sets of factors: the situation, the object and individual differences (Appelt, Milch, Handgraaf, & Weber, 2011; Bonnaire, 2009; Einhorn, 1970; Griffiths, 2003). Each of these factors corresponds to a chapter of this thesis. In Chapter 1, the influence of the situation is investigated through the effect of Social Context. The influence of the Social Context is studied through, the Mere Presence of an Audience and through the presence of a Competitive Climate. In Chapter 2, the influence of the object is investigated through the effect of the knowledge of the object: risk-taking behavior is studied when participants are confronted to a known game and when they are confronted to an unknown game. In Chapter 3, the influence of individual differences is investigated through the effect of Self-Esteem on risk-taking behaviors. Two measures of Self-Esteem are used: the first one is a general measure of Self-Esteem while the second one is composed of two dimensions distinguishing Self-Liking and Self-Competence. The Social Representation Theory describes a relation between Social Representation and behavior. In this line, Chapter 4 investigates the Social Representation of risk in a gambling context with two studies. The first study is done via free association tasks and the second study is based on interviews with both gamblers who have gambling disorders and gamblers who do not have gambling disorder.
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La comorbidité chez les joueurs pathologiques en traitement

González-Sicilia Fernández, Daniela 07 1900 (has links)
Plusieurs études telles que le NESARC ont démontré la comorbidité chez les joueurs pathologiques dans la population générale et dans des échantillons cliniques. Le jeu pathologique se présente souvent avec des troubles comorbides tels que les toxicomanies, les troubles de l’humeur, les troubles anxieux et les troubles de la personnalité. Cette étude a été réalisée auprès de 40 joueurs pathologiques admis en traitement au Centre Dollard-Cormier, Institut universitaire sur les dépendances à Montréal. Les objectifs étaient d’évaluer : la consommation d’alcool et de drogues, la présence d’une détresse psychologique caractérisée par des symptômes et des syndromes cliniques ainsi que par des troubles de la personnalité et la prévalence du trouble de l’ÉSPT dans l’échantillon. L’ICJE a été utilisé pour évaluer la gravité du jeu. Les autres troubles ont été mesurés à travers l’IGT, l’AUDIT, le MCMI-III, le QÉT et l’ÉMST. Les résultats montrent que 65 % des participants présentent une consommation problématique d’alcool (25 % actuellement, 40 % dans le passé), 27,5 % une consommation problématique de drogues; 52,5 %, un diagnostic probable d’au moins un syndrome clinique (surtout anxiété et dépression), 55 %, un diagnostic probable d’au moins un trouble de la personnalité; 30 %, des symptômes du trouble d’ÉSPT et 17,5 %, un diagnostic probable du trouble. Alors, la comorbidité est présente chez les joueurs pathologiques de l’échantillon. Il est essentiel de l’identifier pour mieux répondre aux besoins particuliers de l’individu et l’aider avec les symptômes qui aggravent le problème de jeu et augmentent le risque de récidive. / Several studies such as the NESARC have demonstrated the comorbidity in pathological gamblers in the general population and in clinical samples. Pathological gambling often occurs with other comorbid disorders, such as addictions, mood disorders, anxiety disorders, and personality disorders. This study was conducted among 40 pathological gamblers admitted in treatment at Centre Dollard-Cormier, Institut universitaire sur les dépendances, in Montreal. The objectives were to assess the use of alcohol and drugs, the presence of psychological distress characterized by clinical symptoms and syndromes as well as by personality disorders, and the prevalence of PTSD in the gamblers of the sample. The CPGI was used to assess the severity of gambling. The other disorders were measured through the ASI, the AUDIT, the MCMI-III, the QÉT and the ÉMST. The results show that 65% of participants had a problem with alcohol (25% currently, 40% in the past), 27.5% presented a problematic drug use, 52.5% had a potential diagnosis of at least one clinical syndrome (mainly anxiety and depression), 55% had a potential diagnosis of at least one personality disorder, 30% presented symptoms of PTSD and 17.5% had a potential diagnosis of PTSD. In conclusion, comorbidity exists in the pathological gamblers of the sample. It is essential to identify it in order to better address the needs of the individual and to help him with the symptoms that worsen the gambling problem and increase the risk of recurrence.
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Des jeux de hasard et d'argent en détention? L'état de la situation dans les pénitenciers fédéraux du Québec

Beauregard, Valérie 04 1900 (has links)
À la base, les jeux de hasard et d’argent (JHA) se révèlent pour la grande majorité des gens une activité ludique agréable. On les associe effectivement aux loisirs, puisqu’ils répondent pratiquement aux mêmes besoins, dont la curiosité, le divertissement, la détente, la socialisation et la reconnaissance (Chevalier, 2003; Chevalier & Papineau, 2007; Paradis & Courteau, 2003). En contrepartie, ils constituent tout de même un risque d’excès. Bien que personne ne soit vraiment à l’abri de la dépendance, les écrits scientifiques montrent que certains groupes se révèlent particulièrement à risque. Avec les personnes qui souffrent de troubles mentaux et toxicomaniaques (Walters, 1997), la population correctionnelle se trouve parmi les individus les plus susceptibles de présenter des problèmes liés au jeu pathologique (Abbott, McKenna, & Giles, 2005; Ashcroft, Daniels, & Hart, 2004; Lahn, 2005). Or, si plusieurs études informent sur les habitudes de jeu précarcérales des hommes condamnés à l’emprisonnement, peu renseignent sur ce qu’il advient de cette pratique à l’intérieur des établissements de détention. Malgré une interdiction formelle des services correctionnels, on reconnaît pourtant la présence des JHA en prison (Abbott et al., 2005; Lahn & Grabosky, 2003; Nixon, Leigh, & Grabosky, 2006; Williams, Royston, & Hagen, 2005; Lahn, 2005). Cependant, la plupart des études se contentent trop souvent de dresser un portrait purement descriptif des types de jeux et des formes de mises. Une meilleure compréhension de cette pratique intra-muros se révèle essentielle, ne serait-ce que si l’on tient compte de la proportion non négligeable de détenus aux prises avec une telle dépendance. Cette thèse entend donc améliorer la compréhension de cette pratique dans les établissements de détention fédéraux du Québec, en se basant sur l’opinion et l’expérience de 51 hommes qui y sont incarcérés. Des entrevues qualitatives en français ont été effectuées avec des détenus québécois de plus de 18 ans, purgeant une peine d’emprisonnement minimale de vingt-quatre mois. Les résultats obtenus suite à des analyses thématiques sont répartis dans trois articles scientifiques. Le premier article décrit le déroulement des JHA intra-muros et analyse l’influence du milieu carcéral sur l’accès à ces activités et leur signification. Contrairement à nos attentes, le règlement interdisant les paris ne s’avère pas un obstacle central à leur pratique. Des éléments liés au contexte correctionnel et à la sentence en restreignent davantage la participation. La disponibilité et les bienfaits habituellement retirés des JHA, comme le plaisir et l’excitation, s’avèrent beaucoup plus limités que ce que ces activités offrent habituellement dans la société libre. Le second article étudie les conséquences potentielles des JHA, de même que la façon dont les détenus y réagissent. À la base, le seul fait que ces activités impliquent obligatoirement un échange d’argent, de biens de valeur ou de services rendus engendre pour tous les joueurs un risque de contracter des dettes. Une analyse dynamique montre que certaines frictions se développent autour des JHA, qui s’expliquent toutefois mieux par les caractéristiques du milieu carcéral. Le dernier article aborde les motifs qui justifient la participation ou non de la population correctionnelle à des JHA durant leur incarcération. Il tient compte des habitudes de jeu au cours des douze mois qui ont précédé la détention, soit des non-joueurs, des joueurs récréatifs et des joueurs problématiques. Pour la plupart des détenus, les JHA servent d’alternative ludique à l’ennui, mais certains les utilisent également dans le but de s’intégrer, voire indirectement de se protéger. Fait encore plus intéressant, malgré la présence de joueurs dépendants parmi les hommes interviewés, aucune des motivations généralement associées au jeu pathologique n’a été rapportée pour justifier la pratique des JHA en prison. En somme, les JHA demeurent généralement sans conséquence dans les établissements de détention québécois, puisque très peu de détenus semblent dépasser leurs limites et s’endetter. Les conflits entourant ces activités apparaissent surtout sous forme de querelles, suite à des doutes sur l’intégrité d’un joueur ou une défaite non assumée. Les événements violents, comme des règlements de compte, faisant suite à des dettes impayées se révèlent exceptionnels. Les résultats de cette thèse montrent également que certains joueurs pathologiques, malgré l’opportunité de s’adonner à des JHA, s’abstiennent ou cessent de miser au cours de leur incarcération. Ces dernières données permettent de réfléchir sur le concept de dépendance et sur les éléments prometteurs pour le traitement des joueurs problématiques incarcérés. / Basically, gambling is a pleasant pastime for the vast majority of people. It is indeed associated with leisure, since it fills almost the same needs, including curiosity, entertainment, relaxation, socialization and recognition (Chevalier, 2003; Chevalier & Papineau, 2007; Paradis & Courteau, 2003). However, it still involves a risk of excess. Although no one is truly immune to addiction, scientific papers show that certain groups have been found to be particularly at risk. In addition to people with mental disorders and addictions (Walters, 1997), members of the correctional population are among those most likely to present pathological gambling problems (Abbott, McKenna, & Giles, 2005; Ashcroft, Daniels, & Hart, 2004; Lahn, 2005). And yet, while several studies examine pre-incarceration gambling habits of men sentenced to prison, few report on what happens to this practice in detention facilities. Although gambling is formally prohibited by correctional services, its presence in prison is nevertheless acknowledged (Abbott et al., 2005; Lahn & Grabosky, 2003; Nixon, Leigh, & Grabosky, 2006; Williams, Royston, & Hagen, 2005; Lahn, 2005). However, studies too often content themselves with drawing a purely descriptive portrait of the types of games and bets. A better understanding of gambling in prison is essential, if we consider the non negligible proportion of inmates struggling with such an addiction. The objective of this thesis is therefore to improve our understanding of gambling in Quebec’s federal detention facilities, based on the opinions and experience of 51 male inmates. Qualitative interviews were conducted in French with male inmates over 18 years of age from Quebec, serving a minimum prison sentence of 24 months. The thematic analysis results were divided into three scientific articles. The first article describes the conduct of gambling within the walls and analyzes the influence of prison settings on access to these activities and their significance. Contrary to our expectations, the regulation prohibiting betting is not a central obstacle to this practice. Participation is restricted more by factors related to the correctional context and the sentence. The availability of gambling and the usual benefits derived, such as pleasure and excitement, are far more limited than those generally provided by this activity in free society. The second article examines the potential consequences of gambling, as well as the inmates’ reactions to them. Basically, the fact alone that this activity necessarily involves an exchange of money, valuable items or services rendered puts all players at risk of incurring debts. However, a dynamic analysis shows that some frictions related to gambling are better explained by characteristics of the prison environment. The last article addresses the reasons why members of the correctional population do or do not gamble during their incarceration. It takes into account the gambling habits of non-gamblers, recreational gamblers and problem gamblers over the 12 months prior to detention. For most inmates, gambling serves as a recreational alternative to boredom, but some use it also for the purpose of integrating, or even protecting themselves indirectly. Even more interesting is the fact that, despite the presence of gambling addicts among the men interviewed, none of the motivations generally associated with pathological gambling was given as a reason for gambling in prison. In summary, gambling generally remains without consequence in Quebec’s detention facilities, since very few inmates appear to exceed their limits and incur debts. Conflicts related to this activity consist mostly in arguments stemming from doubts concerning a player’s integrity or an unaccepted defeat. Violent events, such as settlings of accounts due to unpaid debts, were found to be the exception. The results of this thesis show also that, despite having the opportunity to gamble, some pathological gamblers quit or abstain from betting during their incarceration. This new information enables us to reflect on the concept of addiction and on promising avenues for treating incarcerated problem gamblers.
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Les troubles du contrôle des impulsions en droit pénal canadien

Vincent, Julie 03 1900 (has links)
Un kleptomane, pris d’impulsions irrésistibles, peut-il être responsable pénalement de ses actes ? Voilà la question à l’origine de cette recherche. Les troubles du contrôle des impulsions sont des troubles mentaux caractérisés par l’impossibilité de résister à une impulsion. Comment peut-on concilier ceux-ci avec le droit pénal canadien sachant que la responsabilité criminelle repose sur le postulat voulant que seul un acte volontaire justifie une déclaration de culpabilité ? Afin d’avoir une étude exhaustive sur le sujet, nous avons choisi trois troubles du contrôle des impulsions, soit la kleptomanie, la pyromanie et le jeu pathologique. Cette sélection permet d’étudier à la fois l’imputabilité criminelle et l’imposition d’une sentence en droit pénal canadien. Cette étude propose un retour aux principes fondamentaux de la responsabilité criminelle et l’analyse du droit pénal canadien afin de démontrer que certains troubles du contrôle des impulsions (kleptomanie et pyromanie) entraînent chez le sujet atteint une incapacité criminelle, le rendant non criminellement responsable au sens de l’article 16 du Code criminel. Au surplus, cette recherche porte sur les principes entourant l’imposition d’une sentence en droit pénal canadien et étudie l’impact de ces maladies mentales au point de vue de la peine. Cette analyse démontre que les caractéristiques diagnostiques des troubles du contrôle des impulsions sont utilisées afin d’alourdir la peine imposée aux contrevenants. Nous considérons que celles-ci ne devraient pas être employées comme facteurs aggravants (particulièrement en matière de jeu pathologique), mais devraient plutôt être utilisées afin d’imposer une peine plus appropriée pour remédier à la problématique entraînant la commission des délits. / A kleptomaniac, taken by overpowering impulses, can he be criminally responsible for his actions? That is the question behind this research. The impulse control disorders are mental disorders characterized by the inability to resist an impulse. How can we reconcile this with the Canadian criminal law, knowing that criminal liability based on the assumption that only a voluntary act warrants a conviction? To gain a comprehensive study on the subject, we chose three impulse control disorders, kleptomania, pyromania and pathological gambling. This selection allows us to study both the criminal accountability and the imposition of a sentence in Canadian criminal law. This study proposes a return to fundamental principles of criminal responsibility and the analysis of Canadian criminal law to demonstrate that some impulse control disorders (kleptomania and pyromania) result in the subject reaching a criminal incapacity, making it not criminally responsible within the meaning of article 16 of the Criminal Code. Furthermore, this research focuses on the principles surrounding the imposition of a sentence in Canadian criminal law and explores the impact of mental illness in terms of the sentence. This analysis shows that the diagnostic features of impulse control disorders are used to increase the punishment imposed on offenders. We consider that these characteristic should not be used as aggravating factors (especially in pathological gambling), but should be used to impose a sentence more appropriate to remedy to the problem causing the commission of crimes.
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Déterminants, circonstances et hasards du passage à l’acte délinquant chez les joueurs pathologiques

Queloz, Balthazar 12 1900 (has links)
Depuis une vingtaine d’années, les études dénotent une augmentation de la part de joueurs pathologiques au sein de la population, entrainant avec elle une augmentation des problèmes associés au jeu. Au fil des ans, la littérature s’est ainsi étoffée d’une multitude de recherches portant sur le lien entre jeu pathologique et différents comportements déviants. Sa relation avec la délinquance reste toutefois largement inexplorée. D’autre part, la rareté des études rendant compte de l’aspect dynamique des trajectoires de jeu laisse de nombreuses questions sans réponses. Afin d’améliorer l’état des connaissances sur le jeu pathologique et son lien avec la délinquance, nous analysons les données issues d’un projet de recherche (2006-2008), à l’aide d’un modèle multiniveaux longitudinal tenant compte autant des facteurs dynamiques que statiques. Premièrement, il s’agit de déterminer les facteurs permettant de discriminer les joueurs pathologiques délinquants des non-délinquants (différences en termes de nature ou d’expression du comportement). Deuxièmement, partant du principe que les facteurs antécédents ne peuvent à eux seuls rendre compte des changements au cours du temps dans les trajectoires de jeu et de délinquance, nous évaluons l’incidence des circonstances de vie conventionnelles et déviantes sur le passage à l’acte criminel. De plus, dans une logique séquentielle, nous soulevons une partie du voile qui s’étend sur la préséance d’un comportement sur l’autre. Les résultats révèlent une forte association entre les paramètres liés au jeu et la commission de crime chez les joueurs pathologiques, autant en ce qui concerne les facteurs stables que les circonstances variant dans le temps. L’analyse conjointe des facteurs dynamiques et statiques liés aux trajectoires de jeu et de délinquance met en évidence la grande influence des circonstances de la vie déviante sur le moment du passage à l’acte. / For two decades, research has shown a rise in the population of pathological gamblers population, followed by an increase of gambling related problems. In recent years, a growing number of studies have demonstrated a link between pathological gambling and several deviant behaviors. However, its relationship with criminal offending is still largely unraveled, despite the fact that a significant number of gamblers do commit crimes during their career. Furthermore, the dynamic aspect surrounding gambling trajectories is still understudied, leaving numerous questions unanswered. We analyze retrospective data from 100 gamblers recruited in Montreal, Canada, between 2006 and 2008. Using a multilevel longitudinal model, we assess the impact of dynamic as well as static factors. Firstly, we aim to establish which factors distinguish criminal offending from non-criminal offending within pathological gamblers. Secondly, assuming that shared antecedent factors aren’t sufficient enough to explain all variations in the adherence to one or both observed trajectories over time, we assess the impact of conventional and deviant lifestyle circumstances on criminal offending. Moreover, we seek to uncover the sequential logic linking pathological gambling and criminal offending in order to determine which behavior precedes the other. Results reveal that gambling parameters are strongly associated with crime, at the static as well as at the dynamic level. Joint analysis of both static and dynamic factors related to gambling trajectories shows the impact of deviant lifestyle circumstances on criminal offending.
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Mesure clinique des conduites addictives

Cloutier, Richard 04 1900 (has links)
Objectifs : Ce mémoire propose de répertorier par une revue systématique les instruments de mesure clinique des conduites addictives établies et émergentes; de les comparer au moyen d’une grille d’analyse afin de de déterminer si ces conduites sont cohésives au plan conceptuel. Méthode : La stratégie analytique employée s’est déroulée en trois étapes : 1) Via les moteurs de recherche Pubmed, Psychinfo, HAPI et Embase, nous avons cherché, pour l’ensemble des conduites addictives, les questionnaires ayant fait l’objet d’une étude de validation interne au plan psychométrique. 2) Une grille d’analyse a été développée et validée, couvrant 21 paramètres tirés de 4 catégories conceptuelles : les critères diagnostiques de dépendance (DSM-IVTR), le tempérament (Cloninger et Zuckerman), le processus de production du handicap social (Fougeyrollas) et une grille d’analyse cognitivo-comportementale (Beck). 3) tous les instruments ont été analysés et comparés au moyen de cette grille qui a été développée est validée par un accord inter-juge élevé. Résultats : Nous avons répertorié 191 questionnaires répartis sur 21 conduites addictives. On constate que les conduites les plus prévalentes sont également celles pour lesquelles on retrouve le plus grand nombre de questionnaires. Les catégories que les questionnaires évaluent le plus sont celles des critères de la dépendance et l’analyse cognitivo-comportementale, les catégories beaucoup moins bien représentées étant celles du tempérament et du processus de production du handicap social. On note des tendances semblables pour les paramètres entre les questionnaires portant sur la toxicomanie et ceux portant sur les addictions sans drogues. Conclusion : Ce mémoire confirme une cohésion clinique dans la mesure des addictions, tel que déterminé par une grille validée appliquée sur un ensemble exhaustif de questionnaires répertoriés par une revue systématique. / Aims: To conduct a systematic review of instruments for the clinical measurement of established and emerging addictions; and to determine whether these addictive behaviours are similarly conceptualised in clinical research. Methods: The analytic strategy employed comprised three steps: 1) major search engines were used to do an inventory of available psychometrically validated clinical instruments for assessing addictions; 2) an analytical grid was developed and validated, covering 21-parameters related to four conceptual categories: dependence (DSM-IV-TR), temperament (Cloninger and Zuckerman), social handicap (Fougeyrollas), and cognitive behaviour analysis (Beck); 3) all instruments were analysed and compared through the grid. Results: The method yielded 191 questionnaires covering 21 addictive behaviours. The most prevalent behaviours were those best represented in terms of number of questionnaires. The criteria categories most evaluated by the questionnaires were dependence and cognitive behaviour; temperament and social handicap were much less often considered. Patterns were generally similar in terms of parameters, whether questionnaires concerned substance or non-substance addictions. Conclusions: The measurement of addictions appears clinically cohesive, as determined by a validated analysis grid applied to an exhaustive set of questionnaires identified via a systematic literature review.
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Mesure clinique des conduites addictives

Cloutier, Richard 04 1900 (has links)
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