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Marx jeune hégélien, 1841-1844 / The Young Hegelian Marx, 1841-44

Clochec, Pauline 07 May 2018 (has links)
L’appellation « jeune Marx » désigne les écrits marxiens, souvent publiés à titre posthume, allant de la Dissertation doctorale de 1841 tout au moins jusqu’aux articles des Annales franco-allemandes. Elle recouvre ainsi la période où Marx se réclame de la philosophie. Cette première période théorique a jusqu’à aujourd’hui fait l’objet d’une double et presque totale mise à l’écart théorique. D’une part, ces travaux de jeunesse ont été assimilés aux symptômes d’une formation intellectuelle encore incomplète, dont l’idéalisme aurait été dépassé par le matérialisme de la maturité. Cette approche était représentée en France d’une manière paradigmatique par Althusser. Elle a cependant aussi caractérisé, d’Engels à Cornu, presque toutes les traditions de lecture marxiste. Si des lectures symétriquement opposées, comme celle de Rubel, identifiant dans les théories du jeune Marx le fondement de son matérialisme à venir, ont inversé le diagnostic, elles n’en ont pas moins rejeté aussi l’approche immanente pour interroger les écrits du jeune Marx seulement dans leur intégration à l’évolution marxienne d’ensemble. D’autre part, c’est le contexte et l’intertexte théoriques de développement du jeune Marx, en l’occurrence sa participation au mouvement jeune hégélien, qui ont été mis de côté. Ils n’ont été mobilisés que négativement, servant à la mise en relief de l’originalité théorique et politique de Marx. Or, cette période dite de jeunesse est pour Marx une période d’exploration théorique et politique qui demande à être interrogée pour elle-même. De plus, le travail théorique, voire parfois rédactionnel, de Marx dans cette période passe par la collaboration et la discussion avec des auteurs Jeunes hégéliens. On retient généralement de ces collaborations seulement celle avec Engels – dont on oublie qu’il fut un Jeune hégélien – en masquant celles qui la précédèrent ou furent simultanées, avec Bruno Bauer notamment jusqu’en 1842, avec Arnold Ruge à Paris, puis avec Moses Hess. Dans cette succession de collaborations et de polémiques, construire une théorie, pour le Marx de cette époque, implique toujours, d’une part, de se situer par rapport à Hegel, et d’autre part, de se situer par rapport aux autres Jeunes hégéliens. Notre projet consiste par conséquent, non à opposer Marx à l’ensemble des autres Jeunes hégéliens dont l’unanimité serait postulée, pour en valoriser l’originalité isolée, mais à retracer les évolutions théoriques de Marx en les situant à l’intérieur des débats qui constituent le jeune hégélianisme. Cette approche doit être appliquée, non seulement à la dimension philosophique des textes de « jeunesse » de Marx, mais aussi à ses travaux sur l’histoire, la religion, l’économie, la société et la politique. La « découverte » même de ces trois derniers domaines, généralement identifiée à un congé donné par Marx à la philosophie et à l’idéalisme qu’il laisserait aux Jeunes hégéliens, est à expliquer, du moins partiellement, selon une médiation jeune hégélienne. Comprendre le jeune Marx passe par une lecture génétique, contextuelle et intertextuelle de ses positions à l’intérieur du contexte jeune hégélien dans lequel les propositions de Marx prennent alors leur sens. / The term "young Marx" refers to Marxian writings, often published posthumously, ranging from the doctoral dissertation of 1841 to at least the articles of the Annales franco-allemandes. It thus covers the period when Marx claims to be a philosopher. This first theoretical period has suffered a double and almost total theoretical exclusion. On the one hand, these early writings have been considered as symptoms of an intellectual formation that was not yet complete, whose idealism would have been surpassed by the materialist position of the “mature” Marx. This approach was represented in France in a paradigmatic way by Althusser. However, it has also characterized, from Engels to Cornu, almost all Marxist reading traditions. If symmetrically opposed readings, such as Rubel's, identifying in the theories of the young Marx the foundation of his future materialism, reversed the diagnosis, they nonetheless rejected the immanent approach to question the writings of the young Marx only in their integration with the overall Marxian evolution. On the other hand, it is the theoretical context and intertext of the young Marx's development, in this case his participation in the young Hegelian movement, which have been put aside. They have been mobilized only negatively, in order to highlight the theoretical and political originality of Marx. Now, this so-called youth period is for Marx a period of theoretical and political exploration that requires to be interrogated for itself. In addition, Marx's theoretical and sometimes editorial work in this period involves collaboration and discussion with Young Hegelian writers. What is usually highlighted in this period are the collaborations with Engels – who had been a Young Hegelian, even if this is often forgotten – putting aside other anterior and simultaneous collaborations ; like the one with Bruno Bauer (until 1842), with Arnold Ruge (in Paris) and with Moses Hess. In this succession of collaborations and polemics, Marx’s construction of theories at that time always implies, on the one hand, to situate himself in relation to Hegel, and on the other hand, to situate himself in relation to other Young Hegelians. My project, therefore, is not to oppose Marx to all the other Young Hegelians whose unanimity would be postulated, in order to value its isolated originality, but to trace Marx's theoretical evolutions by situating them within the debates which constitute the young Hegelianism. This approach must be applied not only to the philosophical dimension of Marx's "youth" texts, but also to his work on history, religion, economics, society and politics. Marx’s so-called discovery of the last three domains - usually considered as an evidence for him leaving philosophy and idealism to Young Hegelians - must be explained, at least partially, in reference to Marx’s participation to Youn Hegelianism. Understanding the young Marx involves a genetic, contextual and intertextual reading of his positions within the young Hegelian context in which Marx's propositions make sense.
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L'anthropologie feuerbachienne : philosophie et praxis / Feuerbachian anthropology : philosophy and social praxis

Durand, Anne 26 November 2014 (has links)
La critique feuerbachienne de la philosophie idéaliste de Hegel a beaucoup influencé ses contemporains et les matérialistes et humanistes du 19eme siècle. Cependant, les études françaises ne rendent pas compte de sa contribution à l'histoire de la philosophie autant qu'elles le devraient. Le but de ce travail est de présenter l'évolution de la pensée de Feuerbach de sa jeunesse hégélienne jusqu'à son matérialisme anthropologique et humaniste. Cette évolution est le résultat de la remise en cause progressive puis du renversement de la philosophie spéculative. Sa critique de la religion diffère profondément de celle des Lumières françaises dans le sens où loin de ne voir dans la religion qu'erreur, tromperie et fanatisme, il reconnaît que le religion exprime un trait anthropologique essentiel: l'essence de l'homme. La pensée de Feuerbach réside essentiellement alors dans une nouvelle interprétation du phénomène religieux en lui donnant une explication anthropologique. L'être humain est un mélange de rationalité et de sensibilité, d'affectivité et de passivité, qui doit être considéré en même temps en tant qu'individu et qu'être social. En opposition à l'interprétation de Marx, j'étudie plus particulièrement dans cette thèse, le rôle de la praxis sociale dans l'anthropologie feuerbachienne. Enfin, méthodologiquement, en plus d'une lecture attentive de l'ensemble du corpus feuerbachien, je re-contextualise sa pensée au sein du mouvement jeune-hégélien, et après la révolution de 1848. / Feuerbach's anthropological critique of Hegel's idealism has strongly influenced German materialists and humanists in the nineteenth-century as well as the following generations of thinkers. Even so particularly French scholars may still not recognize his contribution as central in the history of thought. The aim of my work is to present the development of Feuerbach's thought in particular how Feuerbach's early Hegelianism evolved into professing an empirical realism and materialist humanism, resulting in what was considered by Feuerbach himself as the negation of speculative German idealism. His critique of religion is fundamentally different from that of the French Enlightenment since according to him religion is not only fraudulent and deceptive, but also an essential anthropological feature. Essentially the thought of Feuerbach consists in a new interpretation of religion's phenomena, giving an anthropological explanation. For Feuerbach, the human subject was a complex weave of rationality and sensuality, affectivity and passivity, sociality and individualism. Contrasting with Marx's interpretation of Feuerbach, in this work 1 will study the role of the social praxis in Feuerbach's anthropology. Besides including a thorough reading of Feuerbach's work, my thesis will present a re-contextualisation of it in the Left Hegelian mouvement and after the March Revolution, as an additional rnaterial for my interpretation.
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Le sort de la philosophie : Michel Bakounine, Friedrich Engels, Karl Marx, Max Stirner : quatre itinéraires jeunes-hégéliens (1842-1843) / The fate of philosophy : Mikhail Bakunin, Friedrich Engels, Karl Marx and Max Stirner : four paths through young Hegelianism (1842–1843)

García, Vivien 10 December 2015 (has links)
Ce n’est guère le mouvement jeune-hégélien qui vient immédiatement à l’espritlorsque sont évoqués les noms de Bakounine, d'Engels, de Marx ou même deStirner. Le premier et le dernier sont généralement associés à l’anarchisme,les deux autres, plus indubitablement encore, au marxisme. L'histoire de cespersonnages et le devenir de leurs œuvres n'ont pu que faire de l'ombre à leurappartenance commune et concomitante, trente ans avant que ne se cristallisentlesdits courants politiques, à ce qui a parfois été apparenté à une écolephilosophiqueLa présente thèse propose une lecture immanente, laquelle ne s'efforce pasmoins de restituer un contexte, des principaux écrits rédigés par ces auteursentre 1842 et 1843. La pensée de chacun d'entre eux est présentée dans sesinterrogations et ses enjeux propres, en s'intéressant aux emprunts et auxinnovations conceptuelles réalisées pour y répondre et tout en maintenantd’incessants aller-retours avec le champ problématique relatif au mouvementdans lequel elle prend corps et s’introduit.Il ne s'agit pas, par là, de procéder à une simple mise au point en matièred'histoire des idées. L'un des intérêts majeurs des textes abordés réside dansce qu'ils nous disent, dans une perspective post-hégélienne, de la philosophie.Les descriptions du présent que l'on trouve dans ces textes concordent, eneffet, quant à l'impossibilité d'établir l'unité du rationnel et de l'effectif.Tout reste encore à faire pour qui ne renonce pas à la réalisation de laliberté dans l'histoire. À suivre Hegel, pourtant, la philosophie doit secontenter de décrire ledit procès ou ses résultats. Doit-on se résoudre à ceque la philosophie ne puisse concourir à un destin dont elle a donné la clé ?N'est-il pas possible de la renouveler ? Et comment ? S'agit-il plutôt d'ensortir et d'imaginer d'autres formes d'intervention théoriques et pratiques ?Et qu'en est-il alors de ce qui reste de philosophique ? / The names of Bakunin, Engels, Marx, or Stirner are hardly ever associated withthe Young Hegelian movement. Bakunin and Stirner are generally associated withanarchism and Marx and Engels with marxism. Their lives and the fate of theirworks could do no more than obliterate the mutual and concomitant contributionsof these authors to what has sometimes been described as a philosophicalschool. This participation, in any case, occured thirty years before thecristallisation of the aforesaid political movements.This research proposes an immanent, and at the same time contextual, reading ofthe main texts written by these authors between 1842 and 1843. The theories ofeach of them are presented in accordance with their own questions and issues,focusing on the conceptual borrowings and innovations realised as aconsequence. They are expounded through a perpetual to and fro between theproblematic field related to the movement from which they were born and inwhich they participated.Nevertheless this study cannot be reduced to a mere contribution to the historyof ideas. One of the key interests of the analysed texts lies in what they tellus, from a post-hegelian perspective, about philosophy. When they describetheir epoch, they all conclude that there is no identity of the rational andthe real. There is still much to do for those who do not abandon the idea of therealisation of freedom in history. However, according to Hegel, philosophy canonly describe the process or the results of this realisation. Cannot philosophycontribute to the destiny it revealed? And if not, is it possible to renewphilosophy? How? Would an exit from philosophy be preferable? Other forms oftheoretical and practical intervention could be invented. But then, what aboutthe "philosophical" that remains?

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