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L'impact d'une nouvelle offre de jeu : le bingo électronique

Sorel, Virginie 06 March 2024 (has links)
Au Québec, les jeux de hasard et d’argent se sont modernisés et automatisés au fil des années. En octobre 2018, le bingo a vécu un grand changement par l’implantation pilote de la tablette électronique dans cinq salles de bingo du Québec. La tablette électronique a soulevé plusieurs interrogations quant au risque de problèmes de jeu en raison de la vulnérabilité de la clientèle du bingo et des risques associés aux caractéristiques structurelles d’un jeu automatisé. L’étude vise à vérifier le changement sur les comportements de jeu suite à l’implantation du bingo électronique (Bingo +), soit l’argent dépensé, le temps de jeu, les limites fixées, l’alcool consommé et le jeu problématique tel qu’évalué par le Problem Gambling Severity Index [PGSI] et une version adaptée au bingo [PGSI-bingo]. Il a été postulé qu’en post-implantation de la tablette électronique, les joueurs de Bingo + présenteront plus de comportements de jeu problématiques que les joueurs de bingo traditionnel. Les joueurs de Bingo + (n = 87) et de bingo traditionnel (n = 207) ont été interrogés à l’aide d’entrevues téléphoniques semi-structurées en pré et post-implantation de neuf mois. Contrairement à ce qui était postulé, les joueurs de Bingo + se distinguent des joueurs de bingo traditionnel seulement sur la durée des séances de jeu et sur le PGSIbingo. Entre les temps de mesure, les joueurs de Bingo + présentent une augmentation au score PGSI-bingo, alors que les joueurs de bingo traditionnel présentent une réduction de la durée des séances de jeu, et rapportent en plus grande proportion se fixer et respecter leur limite, ainsi que des scores PGSI plus bas. Des études qualitatives pourraient documenter l’expérience face à la tablette électronique et l’ambiance de jeu résultante dans les salles pilotes. Des recommandations cliniques soulignent aussi l’important investissement des joueurs dans la pratique de bingo. / In Quebec, gambling games have been modernized and computerized over the years. In October 2018, the game of bingo was reinvented with the pilot implementation of the electronic tablet in five bingo halls in Quebec. The electronic tablet has raised several questions about the risk of gambling problems due to the vulnerability of the bingo clientele and the risks associated with the structural characteristics of an automated game. The study aims to verify the change in gambling behavior following the introduction of electronic bingo (Bingo +), among money spent, playing time, limits set, alcohol consumed and problem gambling as assessed by the Problem Gambling Severity Index [PGSI] and an adapted version for bingo [PGSI-bingo]. It has been postulated that in post-implementation of the tablet, Bingo + players will exhibit more problematic gambling behaviors than traditional bingo players. Bingo + (n = 87) and traditional bingo (n = 207) players were interviewed using semi-structured telephone interviews in pre and post implementation of nine months. Contrary to what was postulated, Bingo + players only differ from traditional bingo players on the length of the game sessions and on PGSI-bingo score. Between the times of measurement, Bingo + players show an increase on the PGSI-bingo score, while traditional bingo players show a reduction in the length of the game sessions, and report, in greater proportion, setting and respecting their limit, as well as lower PGSI scores. Qualitative studies could document the experience with the tablet and the resulting gaming atmosphere in pilot bingo halls. Clinical recommendations also highlight the important investment of players in the practice of bingo.
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L'exposition pour le traitement du jeu d'argent pathologique

Bergeron, Pierre-Yves 13 February 2024 (has links)
Le traitement de prédilection pour le jeu d'argent pathologique est la thérapie cognitive comportementale. Plusieurs défis persistent en lien avec cette intervention, notamment de hauts taux d'abandons de traitement et de multiples rechutes. La restructuration cognitive, considérée comme l'ingrédient actif du traitement, représente parfois un défi pour les intervenants et pour leurs clients. L'utilisation d'une technique comportementale pourrait complémenter les stratégies thérapeutiques dans une telle situation. La thérapie par exposition pour le jeu d'argent pathologique est une thérapie comportementale ciblant la réduction des comportements de jeu par la réduction du désir de jouer. Elle s'effectue par la confrontation de situations de jeu sans jouer. Aucune mise en commun des données de la littérature n'a été effectuée à ce jour pour documenter l'efficacité de l'exposition pour le traitement du jeu d'argent pathologique. Le présent mémoire est constitué d'une recension systématique et méta-analyse visant à décrire l'utilisation de l'exposition et son efficacité clinique pour la diminution du désir de jouer, des résultats obtenus aux instruments documentant la sévérité du jeu d'argent pathologique, de temps de jeu, des pensées erronées ainsi que l'amélioration de la perception d'efficacité personnelle. La stratégie de recherche d'article est composée des mots clés portant sur l'exposition et les jeux de hasard et d'argent et a permis l'identification de 3406 articles dont 13 ont été sélectionnés pour l'analyse. L'analyse quantitative des études par la combinaison statistique en g de Hedges révèle une grande diminution du désir de jouer, des résultats aux instruments de dépistage de jeu d'argent pathologique et de temps de jeu à la suite de l'intervention. À la dernière mesure de suivi (6 ou 12 mois), une grande diminution est observable au niveau du désir de jouer, des résultats aux instruments de dépistage de jeu d'argent pathologique et du nombre de pensées erronées. Ces résultats sont à interpréter avec prudence étant donné le risque de biais élevé dans les études sélectionnées. L'analyse descriptive montre pour sa part que la thérapie par exposition s'effectue principalement en rencontre individuelle, par l'exposition en imagination, en personne, ou d'un mélange de ces modalités et que le cadre théorique soutenant son utilisation est principalement l'habituation. Les résultats soutiennent l'exposition comme étant une technique qui permet des améliorations significatives sur des variables comportementales et cognitives problématiques chez les joueurs pathologiques. Néanmoins, il demeure nécessaire d'effectuer plus d'études avec des devis de recherche rigoureux afin de mieux documenter son efficacité et de pouvoir la comparer à d'autres approches thérapeutiques. En conclusion, le présent mémoire permet une mise en commun des études portant sur l'exposition pour le jeu d'argent pathologique, propose différentes hypothèses explicatives par rapport aux mécanismes pouvant expliquer les résultats obtenus et soulève la nécessité de mieux étudier cette approche de traitement. Une proposition quant à la manière possible d'inclure l'exposition dans le traitement cognitif-comportemental québécois se retrouve en conclusion du document.
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Neurocognitive exploration of pathological gambling

Brevers, Damien January 2012 (has links)
Doctorat en Sciences psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Modification cognitive et résolution de problèmes chez des joueurs pathologiques au poker-video

Bujold, Annie 07 October 2021 (has links)
Pour la plupart des gens, les jeux de hasard et d'argent constituent un simple divertissement. Toutefois, pour d'autres, le jeu peut devenir pathologique. Cette étude évalue l'effet d'un traitement psychologique pour joueurs pathologiques et inclut 3 composantes principales: une modification cognitive, un entraînement à la résolution de problèmes et de la prévention de rechutes. Il est postulé que la perception de contrôle du joueur sur son problème augmentera, que la perception de sévérité de son problème ainsi que la fréquence de jeu diminueront suite à l'intervention. Un protocole expérimental à cas unique à niveaux de base multiples en fonction des individus est utilisé avec 3 joueurs pathologiques. Les résultats obtenus confirment les 3 hypothèses. La discussion soulève le rôle des facteurs cognitifs et de l'entraînement à la résolution de problèmes dans le traitement des joueurs pathologiques.
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Problèmes de jeu chez les aînés : l'influence perçue des évènements de vie

Poupard, Maude 19 April 2018 (has links)
Les problèmes de jeu pathologique chez les aînés sont préoccupants et, considérant la croissance de leur participation récréative au jeu et l'augmentation massive de l'offre de jeu des dernières années, il devient primordial de s'intéresser aux facteurs influençant les habitudes de jeu de cette population. Les événements éprouvants impliqués dans le processus du vieillissement peuvent jouer un rôle en affectant sérieusement les aînés plus vulnérables et en les incitant à utiliser le jeu comme une échappatoire aux émotions douloureuses. La présente étude vise donc à identifier et à décrire les événements de vie marquants qui contribuent à l'évolution des comportements problématiques de jeu chez les aînés. Elle a aussi pour but d'explorer s'il existe une différence entre ces événements en fonction du groupe d'âges d'appartenance ainsi qu'à regrouper les joueurs en fonction de leurs caractéristiques. Pour ce faire, 18 participants présentant des scores problématiques à l'Indice de gravité du jeu excessif ont été recrutés de façon à obtenir une répartition égale du groupe d'âges (55-64 ans, 65-74 ans et 75 ans et plus) et du genre. Au cours d'une entrevue semi-structurée, ils ont eu à décrire en détail les différents événements ayant créé un impact sur leurs habitudes de jeu. Suite à une procédure d'inter-juge, l'analyse qualitative de type inductive a permis de traiter les données. Les résultats indiquent que les participants pouvaient clairement établir un lien entre les fluctuations de leurs habitudes de jeu et certains événements, tels que l'héritage d'un montant important ou la retraite, sans qu'un type d'événement de vie ne soit davantage répertorié. Peu de particularités liées à l'âge ont été identifiées, mais une variation importante quant au vécu, au niveau d'adversité rencontré, à l'âge du début des habitudes de jeu et à l'utilisation de ressources d'aide a été observée. Ces particularités ont permis de dégager quatre profils distincts de joueurs, soit les (1) multi-dépendants avec apparition précoce du jeu, (2) les dépendants successifs avec apparition tardive du jeu, (3) les fortuits et (4) les accompagnateurs, ainsi que de proposer des recommandations cliniques adaptées selon chaque profil.
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Prévention de la rechute en réalité virtuelle : stratégies pour faire face aux situations à risque

Gilbert Baril, Chanelle 10 February 2024 (has links)
Les joueurs pathologiques en traitement doivent être préparés à faire face aux situations à risque de leur quotidien. Ainsi, il est d’usage, au cours du traitement, de les aider à développer et mettre en pratique différentes stratégies pour prévenir les rechutes. Toutefois, peu d’études se sont intéressées aux types de stratégies proposées par les joueurs lors d’une thérapie. Le traitement du jeu pathologique a connu des avancées dans les dernières années en utilisant la réalité virtuelle pour exposer les joueurs à leur désir de jouer. Comment cette modalité de traitement influence les stratégies de prévention de rechute reste à évaluer. La présente étude vise donc à identifier et classifier les stratégies proposées par les joueurs pour gérer leur désir de jouer lorsqu’ils sont confrontés à des situations à risque d’une exposition en réalité virtuelle. Des enregistrements de dix joueurs pathologiques ayant pris part à une séance de prévention de la rechute en réalité virtuelle ont été transcrits en verbatim. Des analyses qualitatives de type déductif et inductif ainsi qu’une procédure d’accord interjuges ont été utilisées pour analyser les discours des joueurs. L’analyse thématique a permis d’identifier six stratégies comportementales et sept stratégies cognitives. Les résultats montrent une diversité de stratégies comportementales et cognitives habituellement retrouvée dans les thérapies cognitives-comportementales, telle que d’adopter un discours réaliste, s’abstenir de jouer, penser aux conséquences du jeu ou faire une activité alternative. En étant directement confrontés à une situation à risque d’un environnement de bar, le recours à l’évitement semble être l’une des solutions clés pour les participants. Finalement, l’interaction avec l’intervenant et les sessions précédentes de restructuration cognitive modulent potentiellement les stratégies abordées pendant la séance. Des études supplémentaires incluant un suivi à plus long terme sont nécessaires afin de déterminer si ces stratégies sont utilisées et efficaces une fois la thérapie terminée.
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Prévention du jeu pathologique chez les adolescents : correction de la notion de hasard

Roy, Caroline 19 February 2022 (has links)
Les perceptions erronées qu'entretient le joueur envers la notion de hasard constituait un facteur crucial dans le développement et le maintien des habitudes de jeu. L'individu tente de maîtriser le hasard en créant des liens erronés entre des événements indépendants. La présente étude évalue l'efficacité de trois méthodes de prévention pour corriger les perceptions erronées des adolescents. Les élèves (N=520) sont répartis aléatoirement dans l'une des trois conditions expérimentales suivantes : un professeur administre le programme « Moi, je passe », créé par le Groupe Jeunesse ; un spécialiste du jeu administre le programme « Moi, je passe » ; un spécialiste du jeu administre un programme créé par des spécialistes du jeu. Les résultats indiquent une efficacité significative des trois méthodes pour corriger les perceptions erronées des adolescents. Toutefois, la méthode créée par des spécialistes obtient une efficacité supérieure auprès des élèves à risque de développer un problème de jeu. L'implication pratique de ces résultats fait l'objet d'une discussion.
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Traitement cognitif et comportemental des joueurs pathologiques adultes

Sylvain, Caroline 23 March 2022 (has links)
Malgré le taux de prévalence important du jeu pathologique, il existe peu d'études contrôlées démontrant l'efficacité d'un traitement pour ce trouble. La présente étude évalue l'impact d'un traitement basé sur l'approche cognitive behaviorale auprès de 29 joueurs pathologiques. Les sujets, répartis en deux groupes (traitement et contrôle/liste d'attente), bénéficient d'un traitement basé sur quatre composantes à savoir la correction des cognitions erronées à l'égard du jeu, l'entraînement à la résolution de problèmes, l'entraînement aux habiletés sociales et la prévention de rechute. Les résultats démontrent des gains thérapeutiques cliniquement et statistiquement significatifs pour les sujets traités comparativement à ceux du groupe contrôle. Cette étude confirme la possibilité de traiter efficacement les problèmes de jeu et met en évidence les composantes thérapeutiques utilisées. La discussion soulève les implications théoriques et cliniques de ces résultats.
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Exploration de l'effet de la privation de sommeil sur les comportements de jeu chez les joueurs de poker en ligne

Hamel, Alexandre 27 January 2024 (has links)
Le poker en ligne (PEL) est un jeu de hasard et d'argent avec des caractéristiques structurelles et contextuelles uniques. Contrairement à certains jeux plus connus (p.ex., appareils de loterie vidéo), le PEL permet à certains joueurs de retirer un bénéfice financier de cette pratique au long cours. Le PEL est accessible 24/7, cette accessibilité entraine certains joueurs à jouer durant leurs heures habituelles de sommeil et en privation de sommeil. Bien que la pratique du PEL en privation de sommeil n'ait pas encore été spécifiquement étudiée, la privation de sommeil favorise des comportements à risque dans plusieurs contextes et est associée à des altérations dans la capacité de prise de décision et de régulation des émotions. La capacité de prise de décision et de régulation émotionnelle constitue des facteurs importants pour le joueur de PEL, notamment afin de prévenir le tilt. Le tilt est un phénomène de perte de contrôle transitoire au PEL, caractérisé notamment par de la colère, un style de jeu plus agressif et l'apparition de l'illusion de contrôle. D'autre part, le PEL avant le coucher pourrait affecter le sommeil de la nuit subséquente. L'utilisation d'un appareil électronique avant le coucher et l'activation émotionnelle sont des circonstances ayant des effets délétères sur le sommeil. De plus, les conséquences du jeu comme la rumination en lien avec les pertes pourraient également affecter le sommeil du joueur. L'objectif premier de ce mémoire est d'explorer les effets de la privation de sommeil sur les symptômes de tilt et les comportements de jeu (gains et pertes nettes et nombre demains jouées). L'objectif secondaire de ce mémoire est d'explorer les effets du PEL sur le sommeil de la nuit subséquente. L'heure de coucher, la latence d'endormissement, l'efficacité de sommeil, le temps total de sommeil et le sentiment de repos au matin sont mesurés. Un devis expérimental sur 28 jours permet de récolter des informations quotidiennes sur les habitudes de sommeil, les comportements de jeu et les symptômes du tilt de 23 joueurs de PEL réguliers. Ces joueurs sont âgés entre 20 et 52 ans et possèdent des niveaux d'expérience au PEL variés, la grande majorité jouent depuis plus d'un an. Des analyses mixtes permettent de comparer les séances de jeu selon l'heure où elles ont été jouées sur le tilt, les gains et les pertes nettes, le nombre de mains jouées et les mesures de sommeil. Les résultats révèlent un plus haut niveau de tilt émotionnel et comportemental, davantage de mains jouées et des résultats financiers inférieurs lorsque les séances sont jouées en privation de sommeil, comparativement aux séances jouées au repos. Davantage de tilt émotionnel et comportemental est également observé lorsque de l'alcool est consommé durant la soirée. Les résultats révèlent également une latence d'endormissement inférieure lorsqu'une séance est jouée moins de deux heures avant le coucher comparativement à l'absence de séance jouée durant cette période. Des analyses Post-Hoc révèlent que le tilt émotionnel et comportemental est associé à des heures de coucher plus tardives, un temps total de sommeil réduit et de plus grandes latences au sommeil rapportés, tandis que le tilt cognitif est associé à une efficacité de sommeil moindre. Les résultats de cette étude appuient l'idée que la pratique du PEL en privation de sommeil constitue une pratique pouvant comporter des risques pour les joueurs, du moins à court terme. Les risques de cette pratique résident dans les symptômes de tilt émotionnel et comportemental pouvant en résulter, qui eux peuvent entrainer des effets délétères sur le sommeil. Les résultats indiquent également que le jeu en privation de sommeil peut favoriser davantage de pertes pour le joueur. Ce mémoire permet d'explorer des facteurs de risque spécifiques au PEL. La dernière section de ce mémoire offre une discussion sur les résultats de l'étude en prenant en compte les caractéristiques uniques du PEL et de ses joueurs. Des recommandations sont faites en ce sens pour les études futures, les mesures préventives en jeu responsable et pour les professionnels cliniques pouvant intervenir auprès des joueurs de PEL.
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Family involvement in problem gambling treatment

Kourgiantakis, Toula 13 December 2024 (has links)
Les problèmes de jeu (PJ) sont un enjeu de santé publique qui ont une influence sur les individus qui en souffrent ainsi que sur leurs familles (Afifi, Cox, Martens, Sareen & Enns, 2011). Plusieurs études ont illustré les impacts des PJ sur les familles (Hodgson et al., 2007; Mathews & Volberg, 2013). Malgré que les conséquences des problèmes de jeu aient un impact négatif sur la famille, le traitement de cette dépendance se concentre encore principalement sur l’individu (Orford, Velleman, Natera, Templeton & Copello, 2013). La recherche sur l’implication de la famille dans le traitement des PJ est limitée, mais les études réalisées montrent que l’implication familiale peut améliorer les résultats du traitement (Ingle et al., 2008), réduire la détresse individuelle et améliorer le fonctionnement familial (Rychtarik & McGillicuddy, 2006). Dans le cadre de cette recherche s’appuyant sur une approche méthodologique mixte, nous examinons l’impact de l’implication de la famille dans le traitement des PJ en utilisant le modèle du Stress-Strain-Coping-Support (Orford et al., 2010) et le cadre théorique systémique familial (Whitchurch & Constantine, 2009). Cette recherche a une question de recherche générale : 1) Quels sont les impacts de l’implication familiale dans le traitement des PJ? Trois questions spécifiques sont utilisées : a) Quels sont les impacts de l’implication familiale dans le traitement et les comportements de jeu problématique? b) Comment les membres de la famille décrivent-ils l’implication familiale dans le traitement des PJ? c) Comment est-ce que l’implication familiale dans le traitement des PJ influence le fonctionnement individuel et familial? Cette étude de recherche doctorale utilise un devis à cas unique et examine l’expérience de 11 dyades (chacune contenant un individu avec des PJ et un membre de sa famille) qui cherchaient un traitement pour des PJ dans un centre de traitement de toxicomanie et de santé mentale du Canada. Les dyades ont été assignées aléatoirement au traitement ou au groupe contrôle. Les membres de la famille dans le groupe contrôle ont été mis sur une liste d'attente. Les membres de la famille qui étaient dans le groupe traitement ainsi que les individus avec des PJ en provenance des deux groupes recevaient des services immédiatement. Tous les participants ont rempli un questionnaire standardisé durant les trois phases de l’étude – temps de base, traitement et post-traitement. À la fin de la phase de post-traitement, des entrevues semi-dirigées étaient réalisées avec les individus souffrant de PJ et les membres de leurs familles. Les résultats n’ont pas démontré de différence significative entre le traitement et le groupe contrôle. Les taux d’attrition et d’achèvement des groupes étaient similaires, tout comme la réduction des comportements de jeu problématique, la diminution de la sévérité des PJ et de l’envie de jouer. Une baisse de la détresse individuelle était présente dans les deux groupes et à la fin de l’étude, les membres de la famille présentaient le taux de détresse le plus élevé, et ce, pour les deux groupes. La majorité des dyades démontraient des améliorations dans le fonctionnement familial, mais une différence était présente entre les deux groupes. Les membres de la famille qui étaient dans le groupe contrôle éprouvaient plus de difficultés quant au fonctionnement familial lors de la phase post-traitement. L’étude a démontré que l’implication de la famille était complexe puisqu’elle est influencée par des facteurs qui ne sont pas liés à l’assignation au groupe ou bien à la participation au traitement pour les membres de la famille. Les familles ont décrit des facteurs facilitants et des obstacles qui peuvent avoir un impact sur l’implication familiale dans le traitement des PJ. La communication, le support et les habiletés de coping étaient des éléments facilitateurs à l’implication familiale tandis que les conflits, l’isolement et les troubles de santé mentale/abus de substance étaient des obstacles à l’implication familiale dans le traitement des PJ. Les familles dans cette étude ont également décrit différents types d’implication (élevé, modéré, faible). Ces types étaient influencés par la présence ou l’absence de facilitateurs ou obstacles à l’implication familiale. / Problem gambling (PG) is a public health concern affecting problem gambling individuals (PGIs) and their families (Afifi, Cox, Martens, Sareen & Enns, 2011). There has been ample research demonstrating that families are adversely affected by PG (Hodgins, Shead & Makarchuk, 2007; Mathews & Volberg, 2013). Although the consequences of PG negatively impact the entire family, the treatment of this behavioural addiction continues to have an individual focus (Orford, Velleman, Natera, Templeton & Copello, 2013). Research on family involvement in PG treatment has been limited, but the studies that have been conducted show that involving families can improve gambling treatment outcomes (Ingle, Marotta, McMillan & Wisdom, 2008), reduce individual distress and improve family functioning (Rychtarik & McGillicuddy, 2006). In this mixed methods study we examined the impact of family involvement in PG treatment using a Stress-Strain-Coping-Support Model (Orford et al., 2010) and Family Systems Theoretical framework (Whitchurch & Constantine, 2009). The study had one general research question: 1) What is the impact of family involvement in PG treatment? There were also three specific research questions: a) What is the impact of family involvement on PG treatment and behaviour? b) How do family members describe family involvement in PG treatment? c) How does family involvement in PG treatment affect individual and family functioning? This doctoral research study used a multiple case study method and examined the experiences of 11 dyads (each consisting of one PG individual and one family member), seeking PG treatment at an addiction and mental health centre in Canada. Dyads were randomly assigned to a treatment or control group and family members in the control group were waitlisted, while the family members in the treatment group and the PG individuals in both groups, received services immediately. All participants completed standardised questionnaires during three study phases – baseline, treatment and post-treatment. At the end of the post-treatment phase there were semi-structured interviews with PG individuals and family members. The results did not show substantive differences between the treatment and control groups. The groups had similar PG treatment attrition and completion rates, reductions in gambling behaviour, decreases in gambling severity and gambling urges. Both groups had decreases in individual distress levels and at the end of the study the highest distress levels for both groups were among family members. Most dyads had improvement in family functioning, but there was a difference between the two groups, with more difficulties in family functioning at post-treatment among families in the control group. The study showed that family involvement was complex as it was influenced by other factors that were unrelated to group assignment and treatment attendance for family members. Families described facilitators and barriers impacting family involvement in PG treatment. Communication, support and coping skills were facilitators to family involvement, while conflict, isolation and mental health and/or substance use concerns were barriers to family involvement in PG treatment. The families in this study also described different types of involvement (high, moderate and low) and this was influenced by the presence or absence of facilitators or barriers to family involvement.

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