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L'impasse des sens uniques essai sur la dualité dans "L'envers et l'endroit" et "L'exil et le royaume" d'Albert Camus

Delbecchi, Cécile January 2009 (has links)
La notion d'équilibre est, pourrait-on dire, quasi intrinsèque à la pensée de Camus; dans son univers, Némésis en est la gardienne. Or, cette idée d'équilibre me semble faire cruellement défaut à l'époque qui est la nôtre, au sens d'écart entre différents statuts sociaux, mais aussi au sens d'inconséquence, d'inadéquation entre, par exemple, croyances et faits, entre dires et gestes, pensées et actions. Nos sociétés occidentales, trop souvent fondées sur des rapports de force, constituent un théâtre tout indiqué pour les faux-semblants, les trompe-l'oeil et autres attitudes ostentatoires. Évidemment de tels clivages ne constituent pas une nouveauté historique. Or, j'ai compris à travers Camus que ces maux de société sont exacerbés par les séparations qu'entraîne un mode de vie déséquilibré, c'est-à-dire tenté par la perfection ou obnubilé par le pouvoir, que cette vie soit régie par le réel ou gouvernée par l'idéel. Car, et c'est ce que je comprends dans L'envers et l'endroit et L'exil et le royaume, idéel et réel sont deux absolus qui poussent ceux et celles qui y obéissent à délimiter les espaces, à ériger des murs, réels ou imaginaires, pour éloigner, rejeter, voire nier, ce qui ne leur semble pas désirable. Pour que la vie prenne forme, il faut donc rompre avec ces tentations d'absolu, réunir l'idéel et le réel, en essayant non pas de les fusionner, mais bien de les équilibrer, sans quoi on se condamne à la facilité, à l'illusion, à ce que Camus appelle une vie par procuration. C'est en tout cas ce que me donnent à lire les deux textes de Camus que j'ai retenus, sorte de plaidoyers en faveur de cette irréductible dualité unissant l'un et l'autre, relation certes désespérante par les conflits qu'elle suscite, mais seule garante de véritable progrès.
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« La pierre décomposée » : une réécriture de « La pierre qui pousse » d’Albert Camus

Cremer, Antoine 29 March 2018 (has links)
Toute prise de parole implique un risque, celui de répéter un mot, une idée ou un concept qui existe déjà dans un autre discours. L’écriture n’échappe pas à cette réalité, au contraire. Dans certains cas, elle la renforce. La présente thèse de création porte sur les réseaux de sens qu’il est possible de tisser grâce au lien omniprésent qui existe entre les œuvres. Elle s’intéresse à un type de lien particulier : l’hypertextualité. Telle que définie par Gérard Genette, la relation hypertextuelle est la plus forte et la plus ouverte qui soit. Elle permet de tracer des parallèles tantôt sur le plan de la forme, tantôt sur le plan du style, et peut s’effectuer de manière sérieuse, satirique ou tout simplement ludique. Mais dans mon travail de réécriture, il est uniquement question d’une transformation sérieuse touchant la forme. En prenant « La pierre qui pousse » d’Albert Camus comme point de départ, j’ai mis à l’épreuve différents outils hypertextuels pour composer un nouveau texte : « La pierre décomposée ». L’ingénieur dépressif qui joue le rôle principal dans la nouvelle de Camus devient ainsi un meurtrier sans scrupules. D’une certaine manière, les deux protagonistes cherchent la même chose. Ils cherchent le bonheur. Mais ce bonheur prend deux formes très différentes et le chemin pour l’atteindre n’est évidemment pas le même. Alors que le personnage de Camus trouve ce qu’il cherche un peu par hasard, le mien échoue dans sa quête malgré des efforts répétés. Plus qu’un simple coup du destin, cette conclusion se veut surtout le reflet d’un bonheur volatile.

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