This is a story about Lao Pako. Lao Pako is located on a small hill on the southern bank of the river Nam Ngum in central Laos. Four seasons of archaeological fieldwork have yielded considerable amounts of pottery, metallurgical remains, glass beads, stone artefacts, spindle whorls as well as other material and structural information that have created a foundation for interpretation. The archaeological interpretation presents Lao Pako as a place where people came to perform rituals c. 1500 years ago. In these rituals, sophisticated combinations of pottery depositions, infant burials and iron production produced a narrative about what it means to be in the world. Things in and on the ground created, and continue to create, non-verbal sentences about life and death, fertility, decay and worldly reproduction. The archaeological interpretation is, however, not the only valid story about Lao Pako. This is a place where spirits are; it is also a tourist resort and a national treasure. These other stories all work to create Lao Pako as a place of interest and are used in this thesis to define the archaeological story, and to visualize the aims and agendas inherent in the production of archaeological knowledge. Using the conceptual apparatus of postcolonial and other critical theory, the thesis aims to critically deconstruct the archaeology performed by the author and others. It entails an explicit critique of the deterministic temporal unilinearity that is inherent in the archaeological narrative of the evolution of humankind, as well as against essentialist notions of culture and the dissociation of the past as exotic otherness. Thus, the stories about Lao Pako demonstrate the need to critically revise the role of archaeology in a postcolonial world, and create archaeological stories by which we are touched, moved and disturbed, without resorting to imperialist notions of time and progress.

Le statut de la monnaie est paradoxal dans la théorie économique. La monnaie occupe une place à priori centrale, mais très limitée dans les faits. Elle est supposée apparaître dans une économie de troc pour régler les problèmes de double coïncidence par exemple et, une fois instituée, elle n'est qu'un voile qui lubrifie les mécanismes de l'échange. Cette analyse résulte d'une longue genèse conceptuelle au cours de laquelle les auteurs imaginent souvent les économies de troc et leurs contraintes pour établir des propositions théoriques sur la nature d'une économie monétaire. L'exemple singulier d'une province isolée au nord de la République Populaire du Laos nous permet de confronter ces propositions à une configuration particulièrement intéressante dans la mesure où des évolutions généralement étendues sur de longues périodes ailleurs se concentrent en quelques décennies. Ce terrain met en relief l'influence d'une dynamique monétaire, où interviennent plusieurs monnaies, sur le développement des échanges marchands. Le premier chapitre de la thèse présente, d'une part la méthodologie adoptée pour collecter les données sur le volume des échanges marchands, de telles données n'étaient pas disponibles, et d'autre part, les adaptations faites au cadre comptable traditionnel pour traiter ces informations. Notre outil comptable redéfinit les secteurs institutionnels pour comprendre les flux d'une société rurale en pleine mutation et il permet de distinguer les moyens d'échanges associés aux transactions. Les TEE et les comptes d'agents, établis pour 6 années, proviennent de cette première étape et toutes les statistiques utilisées lors des différentes démonstrations sont issues de ce travail préalable. Le second chapitre pose les bases conceptuelles indispensables à l'étude d'un environnement où troc, bien monétaire et monnaie coexistent. Les différences entre ces concepts sont parfois ténues et il est important de biens les distinguer pour identifier les logiques qu'ils sous-tendent. Un bien monétaire et une relation de troc se confondent facilement par exemple et distinguer ou assimiler ces deux concepts n'est absolument pas équivalent. Ce travail théorique sur le troc et la monnaie conduit aux résultats suivants : d'une part, le troc est une relation bilatérale et la thèse soutient qu'il ne permet pas l'émergence d'une économie de troc. Cette dernière n'a jamais existé et ses limites n'expliquent pas la genèse de la monnaie. D'autre part, la monnaie est un médium de reproduction sociale dont le contour dépasse largement les trois fonctions canoniques. Plus qu'un instrument elle permet un mode d'organisation de la société, qu'elle soit organisée sur des principes marchands ou non. Ainsi, l'évolution du mode d'organisation, d'une économie de production domestique à une économie marchande par exemple, est conditionnée par l'apparition d'une nouvelle monnaie adaptée à la mise en place du second système. L'exemple de Phongsaly (chapitre 3), corrobore les résultats de l'analyse théorique du second chapitre, les marchés n'ayant pas imposé la monnaie. En revanche, par le truchement de la fiscalité et des transferts aux zones défavorisées, l'Etat a imposé sa monnaie. La fiscalité rend le kip incontournable et le marché devient l'élément par lequel les paysans accèdent à cette monnaie pour se libérer de la dette fiscale. Simultanément, à travers la consommation des fonctionnaires désormais payés en kip (grâce aux transferts), une demande en biens agricoles apparaît et l'autarcie laisse place aux échanges. La présence du kip (chapitre 4) remet en cause le mode d'organisation traditionnel des échanges, de la production et la société de Phongsaly se transforme progressivement. Sous certaines conditions, jugeant l'échange durable les unités de productions recourent progressivement aux marchés pour s'approvisionner. Ainsi, elles commencent à produire pour les marchés et l'autoproduction n'est plus le seul moyen pour satisfaire leurs besoins. Toutefois, les moyens d'échanges traditionnels (chapitre 5) ne sont pas exclus de la dynamique monétaire. Ils conservent leur statut auprès des unités de production les moins insérées dans le système marchand, c'est-à-dire les paysans les plus pauvres en général. Pour les autres paysans, ils permettent également de tisser les liens de solidarité indispensables pour affronter l'insécurité marchande. L'arrivée du kip n'élimine pas les moyens d'échanges traditionnels et induit parallèlement l'apparition de nouvelles monnaies. En effet, au sein de l'espace marchand, le kip ne couvre pas l'ensemble des besoins de médiation monétaire et les devises, inconnues auparavant, apparaissent. Le yuan domine largement l'espace des devises (chapitre 6) et, contrairement au bath et au dollar, il sort d'un cercle d'acteurs initiés. Les paysans, dont les villages se trouvent plus ou moins contigus à la frontière chinoise, recourent largement au yuan pour des transactions régulières. Par ailleurs, quel que soit le type d'acteur, pour certaines transactions spécifiques le yuan est l'unité de compte reconnue et, plus généralement, il est l'une des réserves de valeur de certains paysans et de quelques commerçants. En revanche, le bath et le dollar restent aux mains des commerçants et la majorité de la population n'y accède pas. L'évolution du champ monétaire de Phongsaly traduit une recomposition des pratiques monétaires. Selon leur appartenance sociale, le type d'échanges qu'ils effectuent et leurs besoins d'épargne les acteurs recourent à des monnaies différentes. Le champ monétaire de la province (chapitre 7) est fractionné et à la lumière des arguments que l'on développe, une cohérence interne à l'organisation de la province articule les éléments du champ. Les articulations entre moyens de paiement construisent des "passerelles" entre ceux-ci et, si un moyen ne suffit pas pour remplir les trois fonctions traditionnellement attribuées à la monnaie, les acteurs recourent à plusieurs moyens. Deux éléments expliquent le fonctionnement de ce système articulé : le kip et les commerçants. Le kip est la seule monnaie commune à tous, ou presque. Cette omniprésence met en relation les différents espaces et elle constitue un lien social sans lequel les transactions marchandes se développeraient difficilement. Les commerçants mettent en place l'organisation nécessaire aux transferts physiques et ainsi ils connectent, par les transactions de biens, des acteurs qui s'ignorent à priori. Par ailleurs, les transferts de biens avec les pays étrangers créent des excédents de devises pour certains et des déficits pour d'autres. Par exemple, les ventes effectuées en Chine par les paysans ne leur procurent pas la monnaie reconnue sur les marchés locaux, pour les achats domestiques. Les commerçants assurent le change et recyclent ces devises pour importer les biens qu'ils revendront aux paysans. Ces transferts, effectués par les commerçants, offrent aux acteurs la monnaie adéquate à leurs besoins et ainsi ils transactent. Le tandem kip/commerçant permet la mise en relation de l'offre et de la demande. Le kip constitue le pivot autour duquel, d'une part le prix des biens se définit et d'autre part le change de devises se structure. Grâce à ces articulations, les commerçants organisent les transferts de biens et rééquilibrent les flux monétaires. Ainsi, les marchandises circulent entre producteurs et consommateurs et la division sociale du travail s'amorce.

Diss. (sammanfattning) Stockholm : Karolinska institutet, 2007. / Härtill 4 uppsatser.

Univ., Diss.--Göteborg, 2008.

Cette thèse étudie le chant "khap" de l’ethnie des Tai Dam du Laos à partir de la notion de modèle musical. Abordé au travers du concept de la pertinence, son principal objectif est la mise en lumière des compétences liées au chant, c’est-à-dire des connaissances abstraites nécessaires à l’interprétation et la catégorisation du chant. Fil rouge de ce travail, c’est au départ de la notion de modèle que sont construits les différents chapitres. Partant d’une considération d’ordre musical, sont mis au jour les mécanismes de transmission du chant, les rapports entre tons parlés et chantés, ainsi que les différents mécanismes de catégorisation musicale et identitaire. La thèse montre l’imbrication de chacun de ces aspects et la pertinence de la mobilisation de plusieurs disciplines dans la réalisation de cette recherche :musicologie, anthropologie et linguistique. C’est dans une perspective intégrant les points de vue étiques et émiques et par le développement d’une méthodologie adaptée aux particularités du sujet que sont discutés les différents axes de la recherche. / This research studies the singing named "khap" of Tai Dam ethnic group in Laos, through the notion of musical model. Its main objective, approached with the concept of relevance, is to highlight the competences linked to the singing, that is to say the abstract knowledge needed for the interpretation and the categorisation of "khap Tai Dam". The principle of musical model is the common theme of this research, and is the starting point of every chapter. Starting from musical considerations, this PhD highlights the mechanisms of musical transmission, the relationships between spoken and musical tones, as well as the different mechanisms of musical categorisation and identity categorisation. This work shows the interweaving of every of those aspects and the relevance of using different disciplines: musicology, anthropology and linguistic. The different lines of this work are approached with a perspective mobilizing etic and emic perspectives, and follow a methodology adapted to the specificities of the topic. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished

This thesis deals with an analysis and comparison of tourism within Thailand and Lao PDR. The paper discusses global tourism trends with a special interest dedicated to southeast Asia. Based on studies of history, geography and government programmes of each individual country, conditions for conducting tourism activities were defined. History of tourism as well as develompent of individual destinations were concerned, too. The conclusion summarising present and future possibilities of travel industry in Thailand and Lao PDR also involves information about knowledge and personal approach of Czech public to both countries. The data were collected through an exploratory questionnaire. The next part offers a list of destinations provided by Czech and German travel agencies. Based on the list, an overview of available destinations provided by major Czech and German official mediators was created. One of the chapters also deals with legal conditions governing the rights for setting up a travel agency by non-residents.

博士（学術） / 甲第534号 / 184p / Hitotsubashi University(一橋大学)

Univerzita Karlova v Praze Pedagogická fakulta Mystifikace ve výtvarné výchově/Skutečnost a fikce Anna Daňhelková Katedra výtvarné výchovy Pedf UK Vedoucí diplomové práce: doc. ak. mal. Ivan Špirk Studijní program: Učitelství pro základní školy, I. ST 2019 ABSTRACT: The diploma thesis is focused on mystification in literary and visual arts, and on the use of this topic in art education at primary school. At the same time, the thesis deals with the concept of art and also with interdisciplinary relations. The aim of the thesis is to create an art work composed of fictitious artefacts that make a record of a foreign trip. Furthermore, the work of art is linked to the lessons of art education. To achieve this goal, it is necessary to introduce a theory that examines the subject of mystification and the diary. Furthermore, it is necessary to create artefacts and test the art lessons in practice. The contribution of the thesis is the creation of artistic work, which can be used within the motivational part of individual art lessons and thus to link the areas of education. The thesis is divided into three parts. First, the theoretical part which explains the concept of mystification and introduces authors related to this topic. It also deals with the conceptual art and its influences on the further development of...

Placing coffee at the centre of its analysis, this dissertation reveals the intersections between consumption, culture, and the German Democratic Republic (GDR)’s involvement in the developing world. State planners took steps to promote coffee as a good consumed not only for its value as a stimulant but also for enjoyment. Enjoying a warm cup of coffee represented East Germans’ participation in socialist society, and in a global coffee culture. Moreover, by adopting and weaving the older ideals and traditions associated with coffee into its messages of a bright socialist future based on modernity, progress and culture, the ruling Socialist Unity Party (SED) used coffee as part of its long-term goals of reforming society along socialist lines. When a major frost destroyed two thirds of Brazil’s coffee trees in July 1975, causing world prices to quadruple by 1977, GDR planners faced a genuine ‘Coffee Crisis’ that challenged the state’s political well-being. The regime replaced the most affordable brand ‘Kosta’ with ‘Kaffee-Mix,’ a blend of 51 per cent coffee and 49 per cent surrogate. Vehement public rejection of the replacement necessitated the hasty conclusion of new trade deals to solve the supply problem, deals which brought the GDR into contact with the developing world in ways it had not anticipated. This project considers four case studies – the GDR’s coffee deals with Angola, Ethiopia, Laos and Vietnam, and I argue that these coffee deals reveal as much about the GDR’s engagements with the global south as they do about its own self-image as a modern state in a divided, yet globalizing world. The GDR consciously approached these relationships as an industrially developed nation needing to ‘guide’ these newly independent states toward (a socialist) modernisation. Furthermore, these trade agreements reveal the balance between pragmatism and ideology which characterized the GDR’s pursuit of coffee; ideology often informed state representatives and framed the negotiations, but pragmatic concerns generally found primacy throughout the process. The GDR invested heavily in these developing countries’ coffee industries, sending technical equipment, along with agricultural and technical experts to help these countries meet East Germans’ import needs. In Angola and Ethiopia, the GDR provided weapons for coffee, while contracts with Laos and Vietnam led to lengthy development projects to ‘modernize’ each country’s coffee industry. This investment in turn helped change the balance of the world coffee trade; the most striking example of this process was the explosion of the Vietnamese coffee industry through the 1980s, which ultimately made Vietnam the world’s second largest producer of coffee next to Brazil. The need for coffee in the GDR, then, sparked a specific expansion of its involvement in the Global South, a process that complicates scholars’ positioning of the GDR within international relations. The example of coffee and the trade agreements it spurred suggests the need to move beyond questions about the degree to which the GDR could overcome its diplomatic isolation, or the extent of East German autonomy from the Soviets, toward questions about the nature of East Germany’s own foreign policy agenda, how it saw itself in the world, and how it contributed to the processes of globalization. / Thesis / Doctor of Philosophy (PhD) / This investigation contributes to studies of post 1945-Europe and the Cold War by examining the culture, economics and politics surrounding the consumption of a single commodity in East Germany, coffee, from 1945-1989. Coffee was associated with many cultural virtues and traditions which became tied to the GDR’s official image of Socialism. When the regime’s ability to supply this good was jeopardized in 1975-77, the government sought out new sources of coffee in the developing, so-called ‘Third World.’ East Germany entered into long-term trade and development projects with countries like Angola, Ethiopia, Laos and Vietnam, to secure sufficient beans to supply its own population. These trade deals connected East Germany to a much broader, globalizing economy, and led to some lasting effects on the world coffee trade.

Die weltweit steigende Nachfrage nach land-basierten Rohstoffen erhöht stetig den Druck auf Land und Landnutzung, vor allem in ressourcenreichen Frontierregionen. Eine gegenwärtige Erscheinungsform dessen stellen Transnationale Landnahmen dar, die den Landnutzungswandel vorantreiben und die landbasierte Lebensgrundlage insbesondere der ländlichen Bevölkerung in vielen Teilen der Welt massiv bedroht. Ziel dieser Doktorarbeit ist es, ein besseres Verständnis der komplexen Prozesse zu schaffen, die Landnahmen befördern. Erstens untersucht sie die rezente Konjunktur des Bananenanbaus in der Provinz Luang Namtha, Laos, die von Chinesischen Investoren getrieben wird. Zweitens zieht die Arbeit das telecoupling Konzept heran und unterzieht es einer kritischen Diskussion in Bezug auf seinen Mehrwert für die Analyse räumlich entkoppelter sozioökonomischer und ökologischer Wechselwirkungen. Eine mehrmonatige ethnographische Feldforschung und deren qualitative Analyse stellen die Grundlage dieser Arbeit dar. Ausgehend von zwei Bananenplantagen in einer kleinen ländlichen Gemeinde fokussiert die Arbeit die Mechanismen und Prozesse, die die Bananenexpansion befördern. Das telecoupling Konzept dient als Instrument, um zu analysieren, welchen Einfluss die multiplen und ko-konstitutiven Interaktionen auf den Vorstoß des Bananenanbaus haben. Darüber hinaus verdeutlichen die tiefgehenden lokalitätsbezogenen Analysen die verschiedenen Kontexte auf, die dieses Wechselspiel spezifisch lokal verorten und gestalten. Die Fallstudie zeigt auf, wie die räumlich entkoppelten Beziehungen durch ein grenzüberspannendes Netzwerk chinesischer Investoren mit sozialen Verbindungen in die Provinz hinein, sowie auf den (chinesischen) Obstmarkt vermittelt werden. Außerdem stellt die Studie heraus, dass die Strategien der Investoren zur Landgewinnung und der daraus resultierende verheerende Landnutzungswandel einer Entfremdung der Dorfbewohner_innen ‘vom Boden’ gleichkommen. Durch die empirische, methodologische sowie konzeptuelle Auseinandersetzung mit dem telecoupling Konzept verweist die Arbeit letztlich auf den Wert qualitativer Analysen für die schwer greifbaren, ‚immateriellen’ Interaktionen sowie mögliche Feedbackmechanismen, welche Landnutzungswandel in einer globalisierten Welt bestimmen. / The global demand for land resources has increased the pressures on land, especially in resource-rich frontier regions. Transnational land acquisitions constitute one of these pressures that currently shape land use change and threaten land access and land-based livelihoods in rural areas. This thesis contributes to create a better understanding of the complex processes involved in such land acquisitions in two ways. First, it examines a recent boom in banana cultivation in Luang Namtha Province, Lao PDR driven by Chinese investors leasing land from Lao farmers and exporting the bananas to China. Second, it critically engages with the emerging telecoupling framework proposed in Land System Science as an analytical framework for dealing with distal causal interactions. Based on ethnographic fieldwork and using qualitative analyses, the thesis examines two plantations in a small village and traces the actors, mechanisms and processes driving the banana expansion. Using the telecoupling framework as a heuristic device, the study illuminates how multiple and co-constitutive economic, environmental, political and discursive interactions influence the banana expansion. Furthermore, the in-depth place-based analyses reveal how different contextual factors ground and shape these interactions in this particular location. In this case, the distal interactions are mediated through a cross-border network of Chinese investors with social ties in the local area, as well as in the fruit market in China. The study shows that the investors’ strategies to obtain access to the land combined with the resulting destructive land use conversion amount to an alienation of land from the villagers. By engaging empirically, methodologically and conceptually with the telecoupling framework, the thesis advances the discussion on telecoupling by demonstrating the value of qualitative analysis for capturing some of the more elusive and immaterial interactions, as well as potential feedbacks influencing land use change in a globalised world.