Spelling suggestions: "subject:"laïc"" "subject:"hbaïc""
1 |
Robert de Boron et l’invention du Saint Graal / Robert de Boron and the invention of the Holy GrailBougie, Karine 09 July 2014 (has links)
L’étude des romans attribués à Robert de Boron s’inscrit dans le sillage des travaux sur l’autoréflexivité romanesque et auctoriale, ainsi que sur le développement et la diffusion du mythe du Saint-Graal. Robert de Boron apparaît comme le fondateur d’une importante tradition graalienne, explicitement associée à la figure du Christ et promise à un avenir littéraire considérable. Nous croyons que l’approche mythopoétique, qui permet à la littérature de créer des mythes, s’accorde avec les enjeux socio-historiques des laïcs, ce qui explique pourquoi le projet de Robert s’est étendu jusqu’au cycle du Lancelot -Graal où il a servi de fondation à la chevalerie célestiele. Dans la première partie de ce travail, nous examinons le Saint-Graal et la tradition incarnée par Robert (occurrences, scènes, senefiance et Hauts Livres). Dans la deuxième partie, nous étudions la figure de Robert (éléments de biographie, figure auctoriale, autorité). La dernière partie nous donne l’occasion de remettre les mythes littéraires dans leur contexte afin de montrer qu’ils sont transformés en mythes socio-historiques grâce au savant mélange du discours laïque et du discours clérical. / The study of the French romances attributed to Robert de Boron lies within the recent works on self reflexivity in medieval literature and on the rise and spreading of the Holy Grail myth. Robert de Boron has become known as the founder of a new Grail tradition, explicitly related to Jesus Christ and destined to a great popularity. We think that mythopoétique approach, which allows literature to create myths, is consistent with the socio-historical issues of the laity, which is why Robert’s undertaking has spread to the Lancelot-Grail cycle where it served as the foundation of celestial chivalry. This dissertation consists of three main parts. In the first one, we examine the occurrences of the « Holy Grail » expression in the selected books. Furthermore, we go deeper in our analysis of the Grail tradition embodied by Robert de Boron. In the second part of the thesis, we focus of the figure of Robert, by studying some biographical information, his status as a writer and the nature of medieval authority and authorship. The last section of our work gives us the opportunity to set the literary myths in context to show that they are transformed into socio-historical myths through both secular and clerical discourses in the Arthurian romances.
|
2 |
Saint Vincent de Paul, Promoteur de la Vocation de la Femme dans l'Église et dans la Société de XVIIe siècle / Saint Vincent de Paul, promoteur of the vocation of women in the church and in the society of the seventeenth centuryKochuparambil, Mathew 19 January 2018 (has links)
La promotion et la responsabilisation de la femme est un thème assez récurent à notre époque. L’histoire de l’Église Catholique, depuis ses humbles origines, a montré son indifférence vis-à-vis de la femme en vertu de la forte représentation masculine dans ses institutions. En effet, la question de la promotion de la femme restait insignifiante ou du moins très susceptible à l’intérieur de l’Église. Le clergé très « misogyne », de par son attitude s’opposait à toutes les possibilités du libre-service de la femme dans l’Église et dans la société où il avait un pouvoir considérable. Le sommet de cette opposition, à notre avis, s’amplifie vers la fin du XVIe siècle et le début du XVIIe siècle avec l’imposition stricte des clôtures pour les femmes qui désiraient intégrer le service extérieur sous le régime de la vie religieuse. Parallèlement, dans une société dominée par le système patriarcal, l’existence de la femme passait presque inaperçue. Étonnamment, l’intervention de Vincent de Paul et sa collaboration avec la femme ouvre des possibilités non seulement pour leur promotion mais aussi suscite un changement de l’attitude de l’Église et de la société envers la femme. Avec ses interprétations intelligentes des lois de l’Église, Vincent réussira à faire sortir la femme de l’enfermement entre quatre murs pour le service des pauvres à domicile, dans les hôpitaux et dans la rue. La Confrérie de la Charité fondé en 1617, la Compagnie des Filles de la Charité fondé en 1633 et la Confrérie des Dames de la Charité d’Hôtel-Dieu fondé en 1634 restent comme un signe à la fois vivant et visible d’une histoire de cette réussite de la promotion de la femme par Vincent de Paul. / The promotion and empowerment of women is a recurrent theme in the society today. The history of the Catholic Church, from its very inception, has shown its indifference towards women due to the strong male representation in its institutions. In fact, the question of the promotion of women remained insignificant or rather a sensitive issue within the Church. The clergymen, anti-women by their attitude and with considerable power in the local administration, opposed all possible services by women in the church and in the society. The peak of this opposition, in our opinion, is situated towards the end of the 16th century and the beginning of the 17th century with the stringent imposition of cloister for women who tried to engage in social service together with their spiritual life. In the same way, in a society predominantly patriarchal, the woman's existence went almost unnoticed. Surprisingly, the intervention of Vincent de Paul and his collaboration with women opened up possibilities not only for their promotion but also for a change of attitude towards them in the Church and the society. With his clever interpretations of the laws of the Church, Vincent would succeed in bringing the woman out of cloister for the service of the poor at home, in hospitals and in the streets. The Confraternity of Charity founded in 1617, the Daughters of Charity founded in 1633 and the Confraternity of the Ladies of Charity at Hôtel-Dieu founded in 1634 remain as a visible and living history of the success of the promotion of woman by Vincent de Paul.
|
3 |
De "Qu'est-ce que l'Homme ?" au "Citoyen du monde" : le rapport entre la philosophie et l'anthropologie chez Kant / From “What is Man?” to “the Citizen of the World” : The Relationship between Philosophy and Anthropology in KantChiang, Wen-Pin 22 January 2011 (has links)
Dans la Logique, Kant expose clairement le rapport entre sa philosophie et l’anthropologie. Si les trois premières questions (à savoir « Que puis-je savoir ? », « Que dois-je faire ? » et « Que m’est-il permis d’espérer ? ») peuvent toutes être ramenées à la question « Qu’est ce que l’homme ? », alors quelle anthropologie qui donne la réponse à cette dernière question ? S’agissant du rapport entre l’anthropologie et la philosophie, il existe beaucoup de débats parmi les commentateurs kantiens. Ils tentent d’éclaircir ce rapport soit selon un point de vue de l’anthropologie philosophique, soit selon un point de vue de l’ontologie fondamentale. Mais en tant qu’oeuvre kantienne unique relative à l’anthropologie, l’Anthropologie du point de vue pragmatique est absente dans ce débat dans lequel on peut dire qu’elle a été négligée. La raison qui cause cette situation réside dans la caractéristique empirique présentée par l’Anthropologie du point de vue pragmatique. Cependant, dans la lettre du 4 mai 1793 à Karl Friedrich Stäudlin, Kant lui-même a mentionné qu’il avait fait un cours pendant plus de 20 ans sur cette question anthropologique de « Qu’est ce que l’homme ? ». D’après cela, il nous semble que l’Anthropologie du point de vue pragmatique, provenant des notes de ce cours, doit être considérée comme une oeuvre kantienne portant sur « Qu’est ce que l’homme ? ». Comment pouvons-nous résoudre cette difficulté existante dans la saisie du rapport entre la philosophie et l’anthropologie chez Kant ? Peut-on la résoudre ? Si la réponse est «oui », quel sera un tel rapport ? En effet, dans l’étude du rapport entre la philosophie et l’anthropologie chez Kant, on néglige souvent le rôle clef joué par le concept cosmopolitique. Les trois premières questions sont ramenées à l’anthropologie dans le domaine de la philosophie en son sens cosmopolitique. Que signifie alors la philosophie en son sens cosmopolitique ? Quel rapport cette philosophie a-t-elle avec la philosophie selon son concept cosmique qui a été considérée comme la recherche de la doctrine de la sagesse (à savoir le souverain bien). Si l’Anthropologie du point de vue pragmatique peut être conçue comme une oeuvre kantienne portant sur la question « Qu’est ce que l’homme ? », comment devons-nous saisir son rapport avec les trois premières questions ?Cette étude cherche à clarifier ce rapport entre la philosophie et l’anthropologie chez Kant et le rôle joué par l’Anthropologie du point de vue pragmatique dans ce rapport selon les « concept cosmique », « concept cosmopolitique » et le « souverain bien ». / Kant articulates the relationship between philosophy and anthropology in his Logic. When the three questions (i.e., What can I know? What should I do? What may I hope for?) are reduced to “ What is Man?”, what answer should anthropology give to the question? Concerning the relationship between anthropology and philosophy, therehas been much debate among Kant’s commentators. They attempt to clarify this relationship either from a point of view of philosophical anthropology or according to a perspective of fundamental ontology. Nevertheless, Kant's only work on anthropology, Anthropology from a Pragmatic Point of View, was absent from this debate due to its empirical characteristics. In a letter to Karl Friedrich Stäudlin dated May 4, 1793, Kant himself said that he had done a course for over 20 years on this question of anthropology, “What is man?” Therefore, it seems that the Anthropology from Pragmatic Point of View (from notes of this course) can be seen as the work of Kant on “What is man?” How can we resolve the apprehension about the relationship between philosophy and anthropology in Kant? Can it be resolved? If the answer is “yes,” then what will such a relationship be? Indeed, in the study of the relationship between philosophy and anthropology in Kant, we often overlook the key role played by the concept of cosmopolitanism. The first three questions are brought to anthropology in the field of philosophy in its cosmopolitan sense. What does the philosophy mean in its cosmopolitan sense? What relationship did this philosophy with the philosophy according to its cosmic concept that has been considered as the search of the doctrine of wisdom (namely, of the highest Good)? If the Anthropology from Pragmatic Point of View can be perceived as Kant’s work on the question of "What is man?” then how should we comprehend its relationship with the first three questions?This study aims at clarifying the relationship between philosophy and anthropology in Kant and the role played by the Anthropology from Pragmatic Point of View in this relationship according to the “cosmic concept,” “cosmopolitan concept,” and the “highest good.”
|
Page generated in 0.0443 seconds