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Emergence et développement de l'archéologie préhistorique en Midi Toulousain entre 19e et 20e siècle / Emergence and development of prehistoric archelogy in southern France between XIXth and XXth century

Dubois, Sébastien 12 December 2011 (has links)
Dès le milieu du XIXe siècle, Toulouse apparaît comme un pôle dynamique du développement des études en archéologie préhistorique. « Laboratoire » d'expériences institutionnelles de la jeune discipline, enseignements universitaires, revues, sociétés savantes et musées toulousains favorisent en effet l'implantation d'une communauté scientifique dont l'examen sociologique révèle l'ampleur des réseaux à différentes échelles, notamment à travers l'étude des correspondances et archives personnelles de ces premiers préhistoriens.Parmi les nombreuses personnalités scientifiques ayant participé à ce développement et favorisé l'essor des recherches en ce domaine, la figure d'Emile Cartailhac (1845-1921) apparaît comme emblématique de cette communauté savante. La longue et prolifique carrière de ce scientifique provincial, son engagement dans la structuration de la communauté locale, ses relations avec les savants français et étrangers ainsi que son implication active dans les grands débats de son époque le placent au cœur d'une problématique visant à redéfinir le rôle de ces érudits locaux dans la constitution des savoirs entre XIXe et XXe siècle. Ce travail propose donc à travers l'étude de la pensée et de la production de ce préhistorien toulousain, notamment par l’examen de ses archives personnelles, une lecture de l'histoire de la discipline et des apports de ces savants d'envergure « secondaire ». / Emergence and development of prehistoric archelogy in southern France (Toulouse) between XIXth and XXth century
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Les fibules émaillées en Gaule Belgique et Germanie Inférieure :chronologie, production et consommation

Callewaert, Maxime 05 March 2016 (has links)
Les fibules émaillées semblent être singulièrement caractéristiques d’un territoire relativement restreint de l’Empire romain, à savoir les provinces de Gaule Belgique, de Germanie et de Bretagne romaines. Il s’agit d’une production qui aurait vraisemblablement débuter à la fin du Ier s. PCN, et qui a connu un tel succès qu’elle semble supplanter totalement les fibules non émaillées au IIème s. PCN. Malgré le développement important des études typologiques des fibules romaines durant les années 1970 et 1980, les formes émaillées s’avèrent être le parent pauvre de la discipline, notamment pour l’établissement de chronologies. Le but de la recherche vise à identifier les facteurs technologiques et socio-économiques qui ont influencé la production et la consommation des fibules émaillées tout au long de leur existence. Il est donc question de comprendre les choix des producteurs de fibules pour répondre aux attentes diverses des utilisateurs. Cette démarche implique d’abord de comprendre les évolutions majeures des formes de ces objets dans le monde romain. Un corpus d’étude rassemblant les fibules émaillées découvertes dans les civitates Menapiorum, Nerviorum, Treverorum et Tungrorum a donc été constitué en intégrant non seulement du matériel de musées et de centres de recherches archéologiques mais également celui de plusieurs collections privées. Afin de compléter cet ensemble, les fibules mentionnées dans la littérature archéologique ont également été ajoutées aux objets récolés. Malgré l’existence de plusieurs typologies, un nouveau système de classement a été développé afin de répondre aux objectifs de la recherche. Cette typologie, dont le but principal est de définir les périodes d’utilisation et de production ainsi que de préciser la diffusion de chacune des formes, constitue l’outil de base pour mettre en évidence les principales mutations formelles des fibules émaillées tout au long de leur existence. Il est ensuite question d’étudier les modes de production de ces objets et l’organisation de celle-ci pour identifier les choix stratégiques qu’ont fait les producteurs de fibules en fonction de l’environnement social, économique et politique. Cette approche nécessite que les matériaux et les techniques de fabrication soient identifiés. Par conséquent, une sélection d’objets a été réalisée à partir du matériel d’étude afin de constituer un corpus analytique. Des observations techniques ainsi que plusieurs types d’analyses physico-chimiques ont été pratiquées sur les fibules de ce corpus grâce à une collaboration avec l’Institut Royal du Patrimoine Artistique (KIK-IRPA). Il s’agissait de caractériser non seulement les alliages des objets par XRF mais aussi leurs émaux par SEM-EDX. Parallèlement à cette approche archéométrique, les modalités d’organisation de la production sont abordées d’une part, grâce à l’étude des traces archéologiques (infrastructures, objets inachevés, etc.) témoignant de la fabrication des fibules émaillées, et d’autre part, par l’étude des phénomènes d’ateliers observés à partir des objets eux-mêmes. Enfin, le dernier aspect vise à identifier les différents lieux dans lesquels les fibules émaillées étaient consommées ainsi que leurs utilisateurs afin de définir les principales caractéristiques de ces objets en tant que biens de consommation. Alors que les fibules sont omniprésentes dans la société gallo-romaine, rares sont les études approfondies qui étudient les modalités de leur consommation en fonction des contextes et des utilisateurs. Il est dès lors question de déterminer si les fibules émaillées étaient des produits urbains et/ou ruraux et si elles étaient consommées de la même manière par les populations des différents territoires (provinces, cités romaines, etc.). L’individu, en tant que consommateur, ne pouvant être abordé qu’à travers les sépultures, une étude systématique du mobilier funéraire des tombes de plusieurs nécropoles a été conduite pour préciser le statut des fibules émaillées dans la société gallo-romaine. Ainsi, la présence des fibules émaillées dans les sépultures a été statistiquement étudiée en fonction des territoires, du sexe et de l’âge des individus et des chronologies des tombes. Les résultats de la recherche indiquent que ces accessoires vestimentaires étaient avant tout fabriqués pour remplir une fonction utilitaire, celle de maintenir des pans de vêtements ensemble. Leur forme arquée est d’ailleurs l’élément caractéristique de cette utilité car c’est dans le creux de l’arc que l’amas de tissu était maintenu. Néanmoins, à partir de la fin du Ier s. PCN, les fibules romaines, et principalement les exemplaires émaillés, ont commencé à s’aplatir, amorçant de facto un glissement de leur fonction principale, en devenant des bijoux dotés d’une utilité davantage esthétique. Les morphologies et les décors émaillés, de plus en plus riches et complexes, témoignent de cette profonde mutation, probablement induite par un changement de la mode vestimentaire. Alors qu’au début de la production, les alliages cuivreux utilisés pour ces objets témoignent d’un certain niveau de qualité (bronze et laiton « purs »), les fibules du IIème s. PCN sont principalement fabriquées à partir de métaux recyclés. Ce phénomène, témoignant d’une stratégie opportuniste, est probablement lié à la nécessité de produire plus, résultant de l’explosion de la demande. Les analyses physico-chimiques des émaux indiquent qu’il s’agissait majoritairement de verres translucides d’origine orientale qui avaient probablement été opacifiés et/ou colorés dans des ateliers secondaires. Les artisans émailleurs ne semblent avoir joué un rôle que très limité dans la production des émaux bien qu’il soit possible qu’ils aient modifié les propriétés physico-chimiques du verre en fonction des motifs émaillés.Des analogies morphologiques, stylistiques et technologiques ont montré que des liens devaient être faits entre les fibules et d’autres objets (boîtes à sceau, appliques, etc.), dont certains montrent l’existence d’infrastructures produisant plusieurs types d’objets. Bien que non exhaustives, les données semblent indiquer que la fabrication de fibules émaillées constituait une activité développée par des producteurs affranchis de toute autorité et qui évoluaient librement sur les marchés. On peut distinguer deux types d’organisation de la production avec, d’une part, des producteurs dispersés qui répondent à une demande exclusivement locale, et, d’autre part, des producteurs nucléés en quelques endroits qui inondent un marché provincial. La présente recherche a, par ailleurs, révélé que les fibules émaillées étaient consommées dans la plupart des sphères de la société gallo-romaine. Elles sont attestées dans les habitats ruraux et urbains, dans les lieux publics (fora, thermes, théâtres, etc.) et de culte (sanctuaires, temples, etc.), dans les nécropoles (ustrina, sépultures, etc.) ainsi que dans les zones artisanales et commerciales. L’étude de la consommation a révélé que plusieurs territoires n’utilisaient pas ces objets. Ainsi, la Civitas Menapiorum et le nord de la Civitas Tungrorum témoignent de cette absence qu’il est tentant d’assimiler à un rejet des fibules émaillées, et ce malgré la très grande proximité avec d’autres territoires qui en sont richement pourvus. Il est d’autant plus frappant que la diffusion des fibules émaillées dans cet espace coïncide avec le faciès géographique de la culture matérielle du « villa landscape ». Il semblerait donc que ces objets doivent être vus comme des productions caractéristiques de cette culture matérielle. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Reconstitution paléoécologique des perturbations naturelles dans la tourbière du Lac des Îlets (Saguenay) depuis 2500 ans

Castro, Andres Gerardo January 2009 (has links) (PDF)
Dans le présent travail, nous présentons une reconstitution paléoécologique détaillée des perturbations naturelles à partir de l'analyse de six échantillons pris dans la tourbière ombrotrophe du lac des îlets (Saguenay, Québec) couvrant les 2500 dernières années. Les assemblages des macro-restes végétaux nous indiquent la présence d'un couvert forestier typique des milieux ombrotrophes, dominé en grande partie par l'épinette noire, des sphaignes et quelques éricacées. Les indicateurs pour retracer l'activité dans le temps de la tordeuse des bourgeons de l'épinette (TBÉ) (Choristoneura fumiferana, Clems) sont concentrés principalement en surface, correspondant à environ 400 années calendrier (an. cal.) Avant cette période, l'abondance de ces indicateurs est très faible. Par contre, une grande abondance des charbons de bois et des feuilles carbonisés est perçue entre 400 an. cal. et 2500 an. cal. Ces dates estimées à partir du taux d'accumulation de la tourbe, ont été calculées en utilisant un faible nombre des datations, ce qui pourrait amener des impressions temporales. Nos résultats soutiennent l'hypothèse que les périodes de grande activité de la TBÉ sont des événements plutôt rares dans une échelle élargie du temps. De plus, ils suggèrent que l'activité des feux sur la forêt pourrait expliquer ce changement en favorisant le développement d'une structure forestière jeune moins favorable à l'activité de la TBÉ. Cette recherche s'avère importante dans un contexte d'aménagement écosystémique basé sur une meilleure connaissance des perturbations naturelles à une échelle temporelle et afin de comprendre la variabilité naturelle des ces perturbations face aux changements climatiques en forêt boréale.
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Aux origines de la ville européenne. Technologie, typologie et fonction de l’architecture en bois dans l’habitat urbain des oppida celtiques (IIe-Ier s. av. J.-C.). Le cas de Bibracte, mont Beuvray (France)

Fochesato, Andrea 28 February 2020 (has links) (PDF)
L’objectif de cette thèse est d’éclaircir les connaissances actuelles sur l’architecture des oppida de l'Europe tempérée au cours des deux derniers siècles avant notre ère à partir d’un site, l’oppidum de Bibracte (mont Beuvray, Bourgogne), qui compte parmi les contextes de référence pour la période à l’échelle européenne. La recherche s’est focalisée principalement sur l'étude des techniques de construction impliquant l'utilisation majoritaire du bois, qui constitue le matériau principal dans l’architecture de ces agglomérations issue de la tradition protohistorique européenne. L’analyse a nécessité la prise en compte du processus global du travail du bois, de l’approvisionnement en forêt aux différentes étapes de la mise en œuvre des bâtiments. Les aspects techniques liés à la fondation et à l’élévation des ossatures, au choix et à la mise en forme de leurs éléments constitutifs, en passant par les modes de cloisonnement des parois et d’édification des toitures, ont été appréhendés à travers l’analyse des traces archéologiques – souvent fragmentaires et difficilement lisibles – laissées par ces édifices, ainsi que par l’étude des rares bois d’œuvre conservés sur le site en conditions taphonomiques particulières. Le recoupement de l’abondante documentation disponible issue des 75 ans de recherches menées sur le mont Beuvray au XIXe siècle (1864-1907) et à partir de 1984 jusqu’à nos jours, a permis de reconnaître 151 structures d’habitat aux plans suffisamment complets. Parmi celles-ci, 74 bâtiments en ossature en bois peuvent être considérés comme caractéristiques d’une tradition architecturale indigène, tandis que 77 édifices employant la maçonnerie présentent des influences plus ou moins marquées liées aux nouvelles techniques et modèles architecturaux italiques introduits progressivement dans l’habitat de l’oppidum durant les deux dernières décennies du Ier siècle av. n. è. L’architecture en bois de Bibracte renvoie l’image d’un savoir-faire maitrisé et particulièrement bien adapté aux caractéristiques morphologiques très contraignantes du terrain du mont Beuvray. Le corpus des bâtiments étudiés se compose de 13 catégories architecturales (dont 6 qui concernent les édifices à ossature en bois). Dans les secteurs aux versants plus abrupts, on retrouve des édifices composés d’une ou plusieurs pièces semi-enterrées qui forment un habitat organisé en terrasses. Le volume habitable de ces bâtiments se développe plutôt à la verticale, avec des emprises au sol limitées (les portées excédant rarement 5 m, les structures ne nécessitent aucun système porteur interne), mais dotées d’ossatures massives. Ces dernières sont construites au moyen de poteaux équarris à entraxe serrée, installés dans des tranchées comblées de pierres sèches ou reliés par des poutres sablières de fondation, ce qui donne aux ossatures une portance remarquable, capable de soutenir le poids d’un étage. Dans les secteurs moins pentus, les bâtiments se développent davantage à l’horizontale, avec de plans composés de plusieurs pièces et souvent dotés de caves à ossature en bois ou des édifices publics au caractère monumental. Bien qu’elles présentent des organisations diverses, plusieurs structures affichent une certaine uniformité dans leurs dimensions, ce qui suggère l’emploi de modules de construction constants et d’un véritable système de mesure, au sein d’une activité de construction au caractère standardisé. Comme pour l’habitat, l’existence de paramètres de construction bien définis a pu être également observée pour les remparts à armature en bois (murus gallicus) de l’oppidum, ainsi que pour le bois d’œuvre conservé sur le site. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Espace social, matérialité et expansion capitaliste dans le Nord du Chili : les camps miniers du soufre, Ollagüe, XXe siècle

Rivera Amaro, Francisco 09 1900 (has links)
Au Chili, le processus de modernisation qui, au début du XXe siècle, s'est traduit par l'expansion du capitalisme et de l'industrialisation a eu des répercussions économiques et sociales profondes. La culture matérielle associée aux industries minières modernes et leur influence sur les sociétés autochtones ont cependant fait l’objet de très peu d’études archéologiques. Cette thèse s’intéresse à l’exploitation du soufre dans la communauté autochtone quechua d’Ollagüe, située dans la région d’Antofagasta, au Nord du Chili. À partir de la fin du XIXe siècle, après la guerre chilienne contre le Pérou et la Bolivie (1879-1883), la région entama un long processus d'expansion capitaliste lié à diverses activités minières extractives. Les camps miniers, en tant que nouveaux centres de travail, ont fait appel à de nombreux produits, services et travailleurs, entraînant un vaste processus de migration et une augmentation de la population. Dispersées dans le paysage andin d'Ollagüe, à 4000 mètres d'altitude, les ruines de l'extraction minière du soufre témoignent des impacts de l'industrialisation et de l'expansion capitaliste dans la région. L’étude des transformations socioculturelles générées par l'exploitation minière industrielle dans la communauté locale est fondée, dans cette thèse, sur la documentation de trois camps miniers de soufre abandonnés – Buenaventura, Station Puquios et Santa Cecilia. J'explore leur histoire à travers l'étude de l'espace social et de la culture matérielle pour examiner l'identité des travailleurs miniers et de leurs familles, ainsi que leurs conditions de vie et de travail sur les hauteurs des volcans. Soulignant les spécificités de la modernisation et de l'expansion capitaliste du Chili, cette thèse aborde la culture matérielle industrielle en termes de continuités, de fragmentation et de ruptures. Elle vise à rendre visible et à valoriser la culture matérielle moderne associée aux industries minières du XXe siècle. Je soutiens que le processus de modernisation, les ruines industrielles et la culture matérielle du passé récent ont généré des espaces de mémoire qui sont aujourd’hui entrelacés avec les préoccupations contemporaines de la communauté autochtone locale. / In Chile, the modernization process, which led to the expansion of capitalism and industrialization at the beginning of the twentieth century, had profound economic and social repercussions. However, the material culture associated with modern mining industries and their influence on indigenous societies suffers from a lack of archaeological studies. This dissertation focuses on twentieth century sulphur mining in the Quechua indigenous community of Ollagüe, located in the Antofagasta region of northern Chile. From the end of the nineteenth century, after the Chilean war against Peru and Bolivia (1879-1883), the region began a long process of capitalist expansion linked to various extractive mining activities. The mining camps, as new centers of work, generated a significant demand for products, services and labor, leading to a vast migration process and an increase in population. Studding the Andean landscape of Ollagüe, at 4,000 meters of altitude, the ruins of sulphur mining bear witness to the impacts of industrialization and capitalist expansion in the region. This dissertation examines the socio-cultural transformations generated by industrial mining in the local community through the study of three abandoned sulphur mining camps, Buenaventura, Station Puquios and Santa Cecilia. The vestiges of social spaces and material culture allow me to explore the identity of the mining workers and their families, as well as their living and working conditions on the heights of the volcanoes. Highlighting the specificities of Chile's modernization and capitalist expansion, this dissertation addresses industrial materiality in terms of continuity, fragmentation, and rupture. It aims to make visible and to valorize the modern material culture associated with the mining industries of the twentieth century. I argue that the process of modernization, industrial ruins and materiality of the recent past have generated spaces of memory that today are intertwined with the contemporary concerns of the local indigenous community. / En Chile, el proceso de modernización que se tradujo en la expansión del capitalismo y la industrialización a principios del siglo XX tuvo profundas repercusiones económicas y sociales. Sin embargo, la cultura material asociada a las industrias mineras modernas y su influencia en las sociedades indígenas adolece de estudios arqueológicos. Esta tesis se centra en la minería de azufre del siglo XX en la comunidad quechua de Ollagüe, situada en la región de Antofagasta, norte de Chile. A una altitud de 4.000 metros y dispersas en el paisaje andino de Ollagüe, las ruinas de la minería de azufre son testigos de los efectos de la industrialización y de la expansión capitalista. A partir de finales del siglo XIX, y después de la guerra del Pacífico que enfrentó a Chile, Perú y Bolivia (1879-1883), la región inició un largo proceso de expansión capitalista impulsado por diversas actividades mineras extractivas, siendo escenario de un vasto proceso migratorio. Los campamentos mineros, como nuevos centros de trabajo, dieron lugar a un aumento de la población y generaron una importante demanda de productos, servicios y mano de obra. Junto con el resto de la región, Ollagüe ha participado en este proceso de cambio demográfico y socioeconómico. Esta tesis explora tres campamentos mineros de azufre abandonados – Buenaventura, Estación Puquios y Santa Cecilia – examinando las transformaciones socioculturales que la irrupción de la minería industrial generó en la comunidad local. Exploro esta historia a través del estudio del espacio social y de la cultura material para examinar la identidad de los mineros y familias, sus condiciones de vida y trabajo en las alturas de los volcanes. Destacando las peculiaridades de la modernización y de la expansión capitalista en el norte de Chile, este trabajo aborda la materialidad industrial en términos de continuidad, fragmentación y ruptura. El objetivo es visibilizar y valorar la cultura material moderna asociada a las industrias mineras del siglo XX. Sostengo que el proceso de modernización, las ruinas industriales y la materialidad del pasado reciente han generado hoy en día espacios de memoria que se entrelazan con las preocupaciones contemporáneas de la comunidad indígena local.
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Étude sur l'exploitation des ressources ichtyennes dans la vallée du Saint-Laurent au Sylvicole et au Régime français

Otis, Simon January 2002 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La production d'adobes dans l'ancienne capitale de l'état Moche, société précolombienne de la côte nord du Pérou

Moubarac, Jean-Claude January 2002 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Modes de vie et pratiques domestiques des Yupiit du sud-ouest de l'Alaska : analyse archéoentomologique de l'habitation semi-souterraine de Nunalleq

Terrier, Thiéfaine 02 November 2020 (has links)
Ce mémoire de maîtrise porte sur l’habitation yup’ik semi-souterraine du site de Nunalleq (GDN-248). Il se situe dans le sud-ouest de l’Alaska, sur le vaste delta des fleuves Yukon et Kuskokwim. L’objectif de cette étude est de préciser les modes et les conditions de vie des Yupiit qui ont occupé cette structure entre 1570 et 1630 de notre ère. La méthode employée pour y parvenir est l’archéoentomologie. Treize échantillons qui proviennent des niveaux de sols de la maison ont ainsi été analysés, dans lesquels plusieurs centaines de restes de coléoptères et d’ectoparasites ont été identifiés. Leur répartition dans l’espace a permis de mieux comprendre certains aspects des modes de vie des Yupiit, notamment des pratiques culturelles liées à la gestion des poux humains et la présence du chien dans leur habitation. Les conditions environnementales à l’intérieur de la maison ont aussi été investiguées à partir des restes des coléoptères. L’exploitation des ressources naturelles, particulièrement les plantes, est également un élément qu’il a été possible de saisir. Enfin, l’impact d’un établissement de chasseurs-cueilleurs sur son environnement est discuté dans les interprétations. / This master’s thesis examines a Yup’ik semi-subterranean dwelling at Nunalleq (GDN-248), located on the delta of the Yukon and Kuskokwim Rivers in southwestern Alaska. The main objective of this study is to assess past lifeways of the Yupiit people wholived in this village site between 1570 and 1670 AD. Archaeoentomology is the research methodology used to address the research questions. Thirteen samples taken from the housefloor were analysed and found to contain hundreds of beetles (Coleoptera), lice and fleasremains. Their spatial distribution provides an understanding of some aspects of Yup’ikdaily life at Nunalleq, including practices such as delousing and the presence of dogs inside the dwelling. Environmental conditions in the house were also provided by beetle remains. Local resource exploitation, including that of plants is also documented. Finally, the impact of this hunter-gatherer settlement on the environment is discussed.
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De la classification des objets de la quincaillerie architecturale

Miville-Deschênes, François, Miville-Deschênes, François 17 April 2024 (has links)
Située dans le cadre de l'archéologie historique, cette thèse se veut un essai sur la classification des objets appartenant à la classe dite quincaillerie architecturale. L'essentiel de l'argumentation est présenté en trois volets qui tentent de répondre à plusieurs questions précises. En premier lieu, les classifications sont intégrées dans le contexte du discours archéologique afin d'en percevoir la place qu'y occupent les différents genres indentifiés. Cette partie se termine sur une description de l'élément qui nous permet de bâtir des classifications, soit l'attribut. La nature des classifications étant expliquée, les deux principales études, classant des objets de quincaillerie trouvés lors de fouilles archéologiques historiques, sont analysées du point de vue de leur méthodologie. On découvre alors qu'elles ne correspondent pas vraiment aux classifications explicatives visant à interpréter un aspect de la vie de nos prédécesseurs, en l'occurence les occupants des sites fouillés, et qui plus est, qu'elles ne tiennent pas toujours compte de la nature particulière de la quincaillerie architecturale. Sans mener nécessairement à une impasse, car elles recèlent plusieurs éléments positifs, elles représentent des tentatives qui devraient toutefois être repensées. C'est pourquoi, en troisième partie, sont introduits des éléments susceptibles de permettre des classifications de la quincaillerie architecturale mieux appropriées à une conception plus large du sujet. Divers thèmes sont abordés puisque plusieurs aspects sont concernés. La notion de choix, qui devrait sous-tendre la nature des questions a. poser aux objets archéologiques, est explicitée. La définition d'un corpus d'objets cerne un ensemble représentant une notion plus large de la quincaillerie architecturale. Un corpus d'attributs est proposé afin, d'une part, de constituer un réservoir où l'on puisera pour classer les objets selon différents objectifs et d'autre part, de déterminer les caractéristiques inhérentes à la nature propre de la quincaillerie architecturale. Le tout ne propose pas de nouvelle classification, ni d'explication globale, mais pose des bases destinées à l'élaboration de constructions archéologiques mieux adaptées au sujet.
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Hygiène et considérations hygiéniques des Inughuits du nord-ouest du Groenland : étude archéoentomologique des sites d'lita, Cap Grinnell et Qaqaitsut au Groenland / Étude archéoentomologique des sites d'Iita, Cap Grinnell et Qaqaitsut au Groenland

Dussault, Frédéric 18 April 2018 (has links)
Au cours du XIXe siècle et au début du XXe siècle, de nombreux explorateurs se sont rendus dans le nord-ouest du Groenland. Les Inughuits vivant dans cette région de l'Arctique se sont retrouvés au coeur même, durant cette période, d'une série de rencontres et de relations : dans un premier temps, les explorateurs ont établi un premier contact et, par la suite, les anthropologues et les ethnologues se sont intéressés à eux. Au cours de ces têtes à têtes, une grande quantité d'écrits ont été produits. Toutefois, ces documents peignent un portrait fort contradictoire de ce peuple : d'une part, les récits des explorateurs sont souvent très peu flatteurs, surtout sur le plan des pratiques hygiéniques des habitants de cette région, tandis que les ouvrages des anthropologues apportent une vision plus nuancée de l'hygiène des Inughuits. Cette contradiction que l'on relève dans la littérature, en ce qui touche à la perception des pratiques hygiéniques des Inughuits, n'a jamais été étudiée. Afin d'éclaircir la situation et apporter une réponse à cette contradiction, il est proposé d'adopter une approche multidisciplinaire visant l'étude des ectoparasites d'humains sur les sites d'Iita, Cap Grinnell et Qaqaitsut. En combinant les résultats archéoentomologiques à l'analyse de la tradition orale des Inughuits, il est possible d'apporter un éclairage nouveau sur les conditions de vie des humains du passé de ces sites.

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