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Les sarcophages en plomb en Gaule romaine / The lead sarcophaguses in Roman Gaul

Gillet, Pierre-Emmanuel 15 December 2011 (has links)
L’étude d’une documentation largement inédite permet de comptabiliser six cent trente-deux sarcophages en plomb mis au jour en Gaule romaine, dont deux cent vingt en Gaule Belgique et Germaniques. C’est la base de ce travail qui entend affiner la vision que nous pouvons avoir de ce mode d’inhumation. La définition et les usages que l’on peut faire d’un sarcophage ; le plomb, de la mine à l’atelier, en passant par son acheminement ; l’atelier de production, de sa composition à son outillage ; la fabrication, des étapes successives à la typologie des cuves et des couvercles ; les décors, de la présence ou de l’absence aux différentes formes qu’ils peuvent prendre. Toutes ces propositions d’analyse ont pour seul objectif de tenter de définir la société qui conçoit et utilise ces sarcophages en plomb. Elle est urbaine, proche du lieu de production et plus aisée qu’une certaine frange de la société. Elle utilise des motifs qui restent des poncifs porteurs d’un sens général adaptable à toutes les croyances. Les ateliers qui confectionnent ces sarcophages en plomb sont liés à celui du commerce des lingots de plomb qui circulent le long des voies romaines et qui fixe la production au sein du monde urbain. Les nombreuses influences venues de la production orientale autant d’un point de vue de la fabrication que de la décoration des sarcophages permettent de supposer que les artisans gaulois sont au fait des réalisations qui sont confectionnés dans cette province même si parfois le procédé utilisé est différent. Les modes de fabrication d’un sarcophage s’étendent à plusieurs provinces prouvant que les artisans gaulois sont au fait des méthodes de fabrication utilisées parfois dans des régions très éloignées. Cette grande part d’imitation et d’échanges s’explique par l’existence d’un commerce de cartons-modèles voire de plaques-modèles, entre l’Orient et l’Occident mais aussi à l’échelle de la Gaule. Ces références devaient circuler le long des voies romaines pour être proposées aux fondeurs des ateliers. Le plombier créait donc une certaine homogénéité dans la production et les différences étaient les reflets des décisions des clients. / The study of a mainly unpublished documentation revealed the existence of six hundred and thirty-two lead sarcophagi which were discovered in Roman Gaul. Two hundred and twenty of them were discovered in Belgian and German Gaul. On this basis, this work tried to sharpen the vision we had of this type of burial. It tackles different angles of analysis: the definition and uses of a sarcophagus; lead, from mine to workshops through its dispatching; the workshop itself, the composition and tools; the different stages of manufacturing, a typology of tanks and lids; the presence or absence of decoration and their different forms. All of these proposals of analysis share the only purpose of defining the society which conceived and used these lead sarcophagi. It was an urban society who lived comfortably. These people settled near places of production. They used patterns which still are clichés of a common sense adaptable to all religious beliefs. The workshops which made these lead sarcophagi depended on the lead ingot trade. This trade took place along the Roman ways and regulated the production within the urban world. Many influences came from the oriental production as much as the manufacture or the decoration of sarcophagi. This allows us to think that Gallic craftsmen were informed of what was produced there, even though the technique was far different. The ways of manufacturing a sarcophagus stretched out onto several provinces. This proved that Gallic craftsmen were informed of the ways of manufacturing used in regions that could be distant. This large part of imitation and exchange finds an explanation in the existence of a trade of pattern cardboard if not pattern plate between Eastern and Western countries as well as in Gaul. These references travelled along the Roman ways and were proposed to the casters in workshops. Thus, there was a kind of homogeneity in production. The differences only depended on clients demands.
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La réorganisation spatiale de cinquante-cinq villes de Gaule remparées au Bas-Empire / The spatial reorganization of fifty-five cities of Gaul fortified during the Later Empire

Boudeau, Jasmine 04 December 2009 (has links)
La construction au Bas-Empire d’un rempart dans de nombreuses villes ouvertes de Gaule fut un événement important dans l’évolution spatiale de ces villes. Pour autant, l’impact de l’érection de ces murailles dans le tissu urbain préexistant fut jusqu’à aujourd’hui rarement étudié. Les découvertes récentes permettent aujourd’hui de dresser un tableau, certes parfois incomplet, des transformations apportées aux villes au moment et peu après la mise en place de l’enceinte. L’étude de ces villes permet-elle de dégager un schéma commun de réaménagement du territoire urbain durant l’Antiquité tardive ? L’analyse de cinquante-trois villes de Gaule a donné l’occasion d’étudier la datation, l’architecture et le fonctionnement de cinquante-quatre systèmes défensifs. Le choix du lieu d’implantation du castrum dans la ville a également été abordé du point de vue de la topographie et des structures urbaines du Haut-Empire (édifices publics, bâtiments privés, voirie). L’évolution chronologique des monuments publics, des structures privées (habitat, artisanat, commerce,…), des axes de circulation et des nécropoles a ensuite été analysé dans les différentes zones de la ville de l’Antiquité tardive (intra muros, sur le tracé du rempart, extra muros) afin d’étudier les transformations effectuées dans le tissu urbain. / During the Later Empire, the construction of an enclosing wall in many Gaulish cities was an important event in their spatial development. Despite this, the impact of the erection of these ramparts on the pre-existent urban framework has hitherto rarely been studied. Recent discoveries however now allow us to draw up a picture, albeit incomplete, of the transformations brought about in the cities during and shortly following the building of the wall. Does the study of these cities enable us to put forward a general model for redevelopments of urban territory during the Later Empire? Analysis of fifty-three cities in Gaul has provided the opportunity to study the dating, the architecture and how each of the fifty-four ramparts worked. The choice of the location of the castrum within the city has been approached both from a topographical point of view, and by taking into account the urban structures of the Early Empire (public and private buildings, public highways). Following this, the chronological evolution of public monuments, private structures (houses, craftsman’s trade, commerce,…), roads and necropolese have been analysed in the different quarters of the Later Empire city (intra muros, on the line of the rampart, extra muros) in order to study the transformations made in the urban framework.
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Les fibules émaillées en Gaule Belgique et Germanie Inférieure :chronologie, production et consommation

Callewaert, Maxime 05 March 2016 (has links)
Les fibules émaillées semblent être singulièrement caractéristiques d’un territoire relativement restreint de l’Empire romain, à savoir les provinces de Gaule Belgique, de Germanie et de Bretagne romaines. Il s’agit d’une production qui aurait vraisemblablement débuter à la fin du Ier s. PCN, et qui a connu un tel succès qu’elle semble supplanter totalement les fibules non émaillées au IIème s. PCN. Malgré le développement important des études typologiques des fibules romaines durant les années 1970 et 1980, les formes émaillées s’avèrent être le parent pauvre de la discipline, notamment pour l’établissement de chronologies. Le but de la recherche vise à identifier les facteurs technologiques et socio-économiques qui ont influencé la production et la consommation des fibules émaillées tout au long de leur existence. Il est donc question de comprendre les choix des producteurs de fibules pour répondre aux attentes diverses des utilisateurs. Cette démarche implique d’abord de comprendre les évolutions majeures des formes de ces objets dans le monde romain. Un corpus d’étude rassemblant les fibules émaillées découvertes dans les civitates Menapiorum, Nerviorum, Treverorum et Tungrorum a donc été constitué en intégrant non seulement du matériel de musées et de centres de recherches archéologiques mais également celui de plusieurs collections privées. Afin de compléter cet ensemble, les fibules mentionnées dans la littérature archéologique ont également été ajoutées aux objets récolés. Malgré l’existence de plusieurs typologies, un nouveau système de classement a été développé afin de répondre aux objectifs de la recherche. Cette typologie, dont le but principal est de définir les périodes d’utilisation et de production ainsi que de préciser la diffusion de chacune des formes, constitue l’outil de base pour mettre en évidence les principales mutations formelles des fibules émaillées tout au long de leur existence. Il est ensuite question d’étudier les modes de production de ces objets et l’organisation de celle-ci pour identifier les choix stratégiques qu’ont fait les producteurs de fibules en fonction de l’environnement social, économique et politique. Cette approche nécessite que les matériaux et les techniques de fabrication soient identifiés. Par conséquent, une sélection d’objets a été réalisée à partir du matériel d’étude afin de constituer un corpus analytique. Des observations techniques ainsi que plusieurs types d’analyses physico-chimiques ont été pratiquées sur les fibules de ce corpus grâce à une collaboration avec l’Institut Royal du Patrimoine Artistique (KIK-IRPA). Il s’agissait de caractériser non seulement les alliages des objets par XRF mais aussi leurs émaux par SEM-EDX. Parallèlement à cette approche archéométrique, les modalités d’organisation de la production sont abordées d’une part, grâce à l’étude des traces archéologiques (infrastructures, objets inachevés, etc.) témoignant de la fabrication des fibules émaillées, et d’autre part, par l’étude des phénomènes d’ateliers observés à partir des objets eux-mêmes. Enfin, le dernier aspect vise à identifier les différents lieux dans lesquels les fibules émaillées étaient consommées ainsi que leurs utilisateurs afin de définir les principales caractéristiques de ces objets en tant que biens de consommation. Alors que les fibules sont omniprésentes dans la société gallo-romaine, rares sont les études approfondies qui étudient les modalités de leur consommation en fonction des contextes et des utilisateurs. Il est dès lors question de déterminer si les fibules émaillées étaient des produits urbains et/ou ruraux et si elles étaient consommées de la même manière par les populations des différents territoires (provinces, cités romaines, etc.). L’individu, en tant que consommateur, ne pouvant être abordé qu’à travers les sépultures, une étude systématique du mobilier funéraire des tombes de plusieurs nécropoles a été conduite pour préciser le statut des fibules émaillées dans la société gallo-romaine. Ainsi, la présence des fibules émaillées dans les sépultures a été statistiquement étudiée en fonction des territoires, du sexe et de l’âge des individus et des chronologies des tombes. Les résultats de la recherche indiquent que ces accessoires vestimentaires étaient avant tout fabriqués pour remplir une fonction utilitaire, celle de maintenir des pans de vêtements ensemble. Leur forme arquée est d’ailleurs l’élément caractéristique de cette utilité car c’est dans le creux de l’arc que l’amas de tissu était maintenu. Néanmoins, à partir de la fin du Ier s. PCN, les fibules romaines, et principalement les exemplaires émaillés, ont commencé à s’aplatir, amorçant de facto un glissement de leur fonction principale, en devenant des bijoux dotés d’une utilité davantage esthétique. Les morphologies et les décors émaillés, de plus en plus riches et complexes, témoignent de cette profonde mutation, probablement induite par un changement de la mode vestimentaire. Alors qu’au début de la production, les alliages cuivreux utilisés pour ces objets témoignent d’un certain niveau de qualité (bronze et laiton « purs »), les fibules du IIème s. PCN sont principalement fabriquées à partir de métaux recyclés. Ce phénomène, témoignant d’une stratégie opportuniste, est probablement lié à la nécessité de produire plus, résultant de l’explosion de la demande. Les analyses physico-chimiques des émaux indiquent qu’il s’agissait majoritairement de verres translucides d’origine orientale qui avaient probablement été opacifiés et/ou colorés dans des ateliers secondaires. Les artisans émailleurs ne semblent avoir joué un rôle que très limité dans la production des émaux bien qu’il soit possible qu’ils aient modifié les propriétés physico-chimiques du verre en fonction des motifs émaillés.Des analogies morphologiques, stylistiques et technologiques ont montré que des liens devaient être faits entre les fibules et d’autres objets (boîtes à sceau, appliques, etc.), dont certains montrent l’existence d’infrastructures produisant plusieurs types d’objets. Bien que non exhaustives, les données semblent indiquer que la fabrication de fibules émaillées constituait une activité développée par des producteurs affranchis de toute autorité et qui évoluaient librement sur les marchés. On peut distinguer deux types d’organisation de la production avec, d’une part, des producteurs dispersés qui répondent à une demande exclusivement locale, et, d’autre part, des producteurs nucléés en quelques endroits qui inondent un marché provincial. La présente recherche a, par ailleurs, révélé que les fibules émaillées étaient consommées dans la plupart des sphères de la société gallo-romaine. Elles sont attestées dans les habitats ruraux et urbains, dans les lieux publics (fora, thermes, théâtres, etc.) et de culte (sanctuaires, temples, etc.), dans les nécropoles (ustrina, sépultures, etc.) ainsi que dans les zones artisanales et commerciales. L’étude de la consommation a révélé que plusieurs territoires n’utilisaient pas ces objets. Ainsi, la Civitas Menapiorum et le nord de la Civitas Tungrorum témoignent de cette absence qu’il est tentant d’assimiler à un rejet des fibules émaillées, et ce malgré la très grande proximité avec d’autres territoires qui en sont richement pourvus. Il est d’autant plus frappant que la diffusion des fibules émaillées dans cet espace coïncide avec le faciès géographique de la culture matérielle du « villa landscape ». Il semblerait donc que ces objets doivent être vus comme des productions caractéristiques de cette culture matérielle. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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INELVCTABILE FATVM. Mourir en Gaule Mosellane : (Ier s. av. J.-C. - IVe s. ap. J.-C.) / INELVCTABILE FATVM. Death in Gallia Mosellana : (Ist c. BC. - IVth c. AD.)

Castorio, Jean-Noël 04 December 2008 (has links)
Cette thèse traite des données funéraires (fouilles archéologiques, monuments funéraires) recueillies sur le territoire des trois cités de l'axe mosellan, à savoir celles des Leuques, des Médiomatriques et des Trévires. Le premier chapitre est en large partie consacré à l'historiographie du sujet, ainsi qu'aux orientations actuelles de la recherche sur la mort durant l'Antiquité : il consiste notamment en une présentation critique des principales grilles de lecture habituellement employées pour interpréter les données funéraires. Il y est également question des principaux problèmes que posent ces données, en particulier celui de leur datation. Les trois chapitres suivants s'inscrivent dans une perspective diachronique ; ils traitent de l'évolution de la sépulture mosellane depuis la veille de la conquête césarienne de la Gaule au règne de Claude (chap. 2), depuis le milieu du Ier s. jusqu'au milieu du IIIe s. (chap. 3) et enfin durant l'Antiquité tardive (chap. 4). Les deux chapitres suivants constituent des études de cas, centrées sur la question de la « romanisation » : il s'agit essentiellement de s'interroger sur la validité de ce concept. Le cinquième chapitre a ainsi pour sujet les nécropoles des communautés du piémont du massif vosgien ; le sixième chapitre aborde quant à lui la question du traitement funéraire des enfants décédés en bas âge. Enfin, le dernier chapitre est consacré aux nombreux monumenta antiques inscrits et/ou sculptés exhumés dans les pays de Moselle. / This thesis deals with the funerary data (archeological digs, funerary monuments) that were collected in the territory of the three cities of the Moselle valley, i.e. the city of the Leuci, that of the Mediomatrici and that of the Treveri. The first chapter is mostly concerned with the relevant historiography as well as the latest orientations of research on death in antiquity : it includes in particular a critical review of the main approaches that have been used to interpret funerary data. It also examines the main problem posed by such data, especially when it comes to matters of dating. The next three chapters look at things from a diachronic point of view : they deal with the evolution of burial places in the Moselle region, from the eve of Caesar's conquest of Gaul to Claudius's reign (chapter 2), from the middle of the 1st century to the middle of the 3rd century (chapter 3), and during the latter period of antiquity. The next two chapters are case-studies and concentrate on the problem of «romanisation » : the main point is to try and determine just how valid the concept is. Chapter 5 focuses on the metropoles of the communities that used to live in the foothills of the Vosges, while chapter 6 is concerned with the funeral treatment of children who died in infancy. The last chapter is about the numerous ancient monumenta bearing inscriptions or sculptures that were excavated in the Moselle region.
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Les édifices de spectacle dans le nord-ouest des Gaules du Ier au IVe s. ap.J.-C. / Roman theatres of north-western Gauls, Ist-IVth century

Ferreira, Filipe 09 December 2017 (has links)
Le « théâtre gallo-romain » a toujours été un sujet sensible parmi les archéologues. Depuis la théorie du « théâtre-amphithéâtre » jusqu’au renouveau de l’étude de ces édifices de spectacle par Françoise Dumasy, les théâtres de Gaule romaine ont toujours été étudiés en fonction du modèle « latin » proposé par Vitruve dans le de Architectura. Plusieurs raisons ont souvent été évoquées pour expliquer les formes particulières des théâtres dits « gallo-romains ». L’objectif de cette thèse n’est pas de proposer une définition définitive de ce qu’était le théâtre en Gaule romaine, de fait trop peu sont encore fouillés pour proposer une synthèse générale. Toutefois, à travers l’étude régionale des théâtres du nord-ouest des Gaules, il est possible d’entrevoir l’un des instants les plus intéressants de l’adaptation du théâtre romain dans ce qui a souvent été considéré comme une région éloignée de l’Empire. / The « Gallo-roman theatre » has always been a sensitive subject among french archaeologists. Since Albert Grenier’s theory on the « theatre-amphitheatre » to Françoise Dumasy and the renewal of studies about roman entertainement buildings, roman theatres in Gaul have always been considered as different buildings compared to the classical theater pattern suggested by Vitruvius in his de Architectura. Many different reasons were frequently mentioned to explain the particular forms of « Gallo-roman theatres ». The intended purpose of this PhD is not to give a definitive definition of what roman theatres in Gaul could be -in fact, too few of them were excavated. Nevertheless, it is possible trought a regional study of roman theatres in north-western Gaul to have a glimpse of one of the most interesting moments of the adaptation of a roman theater in what has been considered as a remote region of the roman empire.
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L’instrumentum fundi : l’équipement des activités domaniales des établissements ruraux du nord de la Gaule (Ier-IVe ap. J.-C.) / The instrumentum fundi : the equipment of state-owned activities of rural settlements of Roman Gaul (Ie-IVth AD)

Huitorel, Guillaume 27 November 2017 (has links)
Le développement de l’archéologie agraire et de l’exploration des parties économiques des établissements ruraux de Gaule romaine permet aujourd’hui de proposer une synthèse sur l’instrumentum fundi ; l’équipement des domaines.À partir de 140 sites archéologiques fouillés dans le nord de la Gaule, 1600 équipements mobiliers (outils) et immobiliers (infrastructure et bâtiments) ont été inventoriés.L’identification récurrente de greniers, granges ou encore sonnailles, faucilles et faux offre l’image d’une économie d’abord tournée vers les activités agropastorales. Toutefois, les activités qualifiées généralement d’artisanales sont également bien présentes à travers des équipements comme les fours de tuiliers, les marteaux, les ciseaux, etc. Ces activités participent à l’entretien et au fonctionnement du domaine mais dépasse parfois ce cadre, pour envisager alors de véritables productions.L’étude de certains équipements tel que les fosses à fumier, les moulins hydrauliques ou encore le vallus permet de démontrer un investissement des domaines dans des installations et des outils performants que l’on peut dans certains cas qualifier d’innovations. Ces observations permettent de s’éloigner un peu plus de certains poncifs parfois encore en vigueur concernant une économie autarcique et stagnante, freinée par un certain retard technique et par l’esclavage.L’identification et la caractérisation des équipements renvoient à l’inverse l’image d’une économie plus ouverte, associant des acteurs différents mais qui emploient à leur échelle des infrastructures et outils efficaces. / The development of agrarian archaeology and the exploration of the economic parts of the rural settlements in Roman Gaul allows today to propose a synthesis on the instrumentum fundi ; the equipment of agricutltural field.From 140 archeological sites of Roman Gaul, 1600 tools and economic buildings were inventoried.The recurring identification of granaries, barns or cowbells, sickles and hammer offers the image of an economy at first turned to the agropastorales activities. However, the craft activities are also present through equipments as tile makers' ovens, hammers, scissors, etc. These activities participate in the maintenance and in the functioning of the domain but sometimes exceed this frame, to envisage a real economic productions.The study of equipments such as manure pits, water mills or the vallus allows to demonstrate an investment of domains in installations and successful tools which we can qualify in certain cases as innovations. These observations allow to go away a little more certain pouncing patterns still current concerning an autarkic and stagnant economy, slowed down by a certain technical delay and by a slavery.The identification and the characterization of equipments send back on the contrary the image of a more open economy, associating different actors who use on their scale of infrastructures and effective tools.
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Les bois ouvragés en Gaule romaine : approches croisées archéologiques, anthraco-xylologiques et entomologiques / Timber in roman gaul : interdisciplinary project in archaeology, anthraco-xylology and entomology

Toriti, Magali 04 December 2018 (has links)
Le bois est l’une des matières premières les plus utilisées dans la construction romaine, ce qui en faitun élément clé de l’économie et de l’environnement. Mais contrairement à la pierre, ce matériau nelaisse que peu de traces sur le terrain, rendant ainsi son interprétation parfois complexe.Cette thèse tente d’aborder le bois de construction gallo-romain sous différents aspects (choix et transportdu bois, chaîne opératoire technique du travail et état sanitaire) à partir d’une approche interdisciplinairealliant Sciences de l’Homme et Sciences biologiques.Le point novateur de ce travail réside dans la réalisation d’une clé de détermination des traces (galerieset vermoulures) que les insectes xylophages laissent dans le bois archéologique. Savoir identifier ces traces conduit à de nouvelles pistes interprétatives : déterminer le moment où s’est produitl’infestation (bois sur pied, lors d’une phase de stockage, après sa mise en place dans l’architectureou après l’abandon du site et l’enfouissement des vestiges) ; estimer la durée et localiser la source del’infestation ; obtenir des indications sur les choix et les gestes des constructeurs et mieux appréhenderla conservation du patrimoine ligneux. / Wood is one of the most used raw materials in Roman construction. So timber is a key element of theeconomy and of the environment. If stone is easely discovered during excavations timber leaves a fewremains on archaeological excavations. So interpreting resultsis diffi cult.This PhD attempts to approach the Gallo-Roman timber in various aspects (choice and transport ofwood, technical chain of work and wood condition) from an interdisciplinary approach combininghuman and biological sciences.The innovative part of this work is the realization of an atlas to determine the xylophagous’s traces(galleries and frass) into the archaeological wood. Knowing how to identify these traces is importantto develop new archaeological interpretations: Is it an infestation of alive tree? Is it an infestation duringa storage phase, the use of the building or after the abandonment of the site and during the taphonomicalprocess ? To estimate the duration of the infestation and locate its origin; to document choicesand actions of the builders; and to have a better understanding of the conservation of wood heritage.
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Habiter dans les agglomérations du nord de la Gaule (I-IIIè siècle) : Analyse architecturale de la maison romaine / Living in the agglomerations of northern Gaul (I-IIIth century) : architechtural analayse of the Roman house

Auvertin, Remi 17 May 2018 (has links)
Cette thèse propose une étude systématique des modes d’habitat dans les agglomérations du nord de la Gaule, aussi bien d’un point de vue architectural que culturel. La maison romaine septentrionale se démarque considérablement de son homologue méditerranéen : il s’agit d’insister sur les particularismes régionaux, notamment à propos de l’organisation de l’espace et de son usage, mais aussi de passer outre certains paradigmes, tel celui de la Streifenhaus/Strip house. Le cadre proposé est compris entre Seine et Rhin, du Ier au IIIe siècle. Ainsi cette thèse, bien que répondant aux problématiques de l’archéologie régionale repose sur un cadre euro-régional et intègre à l’aire d’étude l’Allemagne (Rhénanie), la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg. La thèse rend ainsi accessible une documentation éparse et inédite : environ cinq-cents maisons sont analysées et redessinées ; soixante-dix d'entre elles, jugées représentatives, font l'objet d'un catalogue qualitatif.Le fil conducteur de cette étude est la diversité. L'archéologue fait face à une hétérogénéité marquée à tout niveau d'analyse, du statut hiérarchique et fonctionnel des agglomérations aux techniques et matériaux employés dans les maisons, jusqu'aux répertoires typologiques. Mettre en ordre cette diversité permet d'observer des phénomènes macro-régionaux, mais également de mettre en valeur le rôle de chaque communauté locale dans la définition de la forme de la maison. Le premier volume propose l'analyse architecturale, typologique et fonctionnelle de l'habitat. Il aborde également des points moins conventionnels, comme l'étude du confort ou de la durabilité des constructions, en s'appuyant sur la comparaison ethnographique et l'archéologie expérimentale. Le deuxième volume comprend l'inventaire des sites étudiés, le catalogue qualitatif, ainsi que l'ensemble des plans des maisons. / This thesis proposes a systematic study of the ways of housing in the urban areas of northern Gaul, from both an architectural and a cultural point of view. The northern Roman house stands out considerably from its Mediterranean counterpart: it emphasizes regional particularities, especially with regard to the organization of space and its use, but also to bypass certain paradigms, such as the Streifenhaus/strip house. The considered setting covers the area between the Seine and the Rhine, from the 1st to the 3rd century. Thus this dissertation, although responding to the problems of regional archaeology, is based on a Euro-regional framework and includes the Northern France, Germany (Rhineland), Belgium, the Netherlands and Luxembourg in the study area. The thesis therefore makes a sparse and unpublished documentation available: about five hundred houses are analysed and redrawn; seventy of them, considered to be representative, are the subject of a qualitative catalogue.The common thread of this study is diversity. Archaeologists face significant heterogeneity at all levels of analysis, from the hierarchical and functional status of urban areas to the techniques and materials used in houses, to typological repertoires. Bringing this diversity into order makes it possible to observe macro-regional phenomena, but also to highlight the role of each local community in defining the shape of the house. The first volume presents the architectural, typological and functional analysis of houses. It also addresses less conventional issues, such as the study of the comfort or durability of buildings, based on ethnographic comparison and experimental archaeology. The second volume includes the inventory of the sites studied, the qualitative catalogue, as well as all the plans of the houses. / Diese Arbeit bietet eine systematische Untersuchung der Wohnverhältnisse in den Städten von Nord-Gallien in römischer Zeit, sowohl aus architektonischer als auch aus kultureller Sicht. Die nördlichen Typen des Römerhauses heben sich deutlich von ihren mediterranen Pendants ab: Es geht in dieser Arbeit darum, diese regionalen Besonderheiten hervorzuheben, insbesondere in Bezug auf die Raumgestaltung und -nutzung, aber auch bestimmte Paradigmen wie das Streifenhaus zu überschreiten. Der untersuchte Raum liegt zwischen Seine und Rhein; die untersuchte Zeitspanne reicht vom 1. bis zum 3. Jahrhundert. Diese Arbeit basiert also, trotz ihrer Beschäftigung mit lokalen archäologischen Fragen, auf einem euro-regionalen Rahmen und umfasst Nordfrankreich, Deutschland (Rheinland), Belgien, die Niederlande und Luxemburg als Untersuchungsbereich. Die Arbeit macht damit eine verstreute beziehungsweise bislang unveröffentlichte Dokumentation zugänglich: Etwa fünfhundert Häuser werden analysiert und neu gezeichnet; siebzig von ihnen, die als repräsentativ gelten, sind in einem Katalog erfasst.Der rote Faden dieser Studie ist die Diversität. Archäologen sehen sich mit einer ausgeprägten Heterogenität auf allen Ebenen der Analyse konfrontiert, vom hierarchischen und funktionalen Zustand der städtischen Gebiete über die Techniken und Materialien, die in Häusern verwendet werden, bis zu typologischen Repertoires. Eine Systematisierung dieser Vielfalt erlaubt es, makroregionale Phänomene zu beobachten, aber auch die Rolle jeder lokalen Gemeinschaft bei der Definition der Hausform hervorzuheben. Der erste Band stellt die architektonische, typologische und funktionale Analyse des Wohnens vor. Es geht dabei auch um weniger konventionelle Themen wie die Untersuchung des Komforts oder der Langlebigkeit von Gebäuden, die auf ethnographischen Vergleichen und experimenteller basiert.Der zweite Band enthält eine Bestandsaufnahme der untersuchten Standorte, einen Katalog sowie alle Pläne der Häuser.
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Les portes de l'enceinte antique d'Autun et leurs modèles (Gaule, Italie, provinces occidentales de l'Empire romain) / City gates of Augustodunum and their architectural models (Gaul, Italy, Western Provinces of the Roman Empire)

Barriere, Vivien 07 December 2012 (has links)
Augustodunum, civitas Aeduorum, fondée à l’époque augustéenne, fut dotée de quatre portes urbaines : la porte d’Arroux et la porte Saint-André qui sont les mieux conservées, la porte Saint-Andoche dont il ne reste qu’une tour de flanquement et la porte de Rome, depuis longtemps disparue. L’étude stratigraphique du bâti des portes et la réflexion sur le fonctionnement du chantier de construction des portes urbaines d’Autun constituent le cœur de ce travail. Par ailleurs, antiquaires, voyageurs et artistes ont laissé depuis le XVIème siècle de nombreux témoignages de leur visite des portes romaines d’Autun. Ce fonds documentaire considérable, constitué de sources écrites et iconographiques, n’avait jusqu’alors pas été étudié de manière globale. Il a fallu mettre en série les sources textuelles afin de comprendre la part des emprunts aux travaux antérieurs. Un travail semblable de critique des représentations iconographiques des portes urbaines a également été effectué. Complément indispensable de l’étude stratigraphique des élévations conservées, l’étude de cette documentation ancienne a permis de proposer une hypothèse de restitution de l’histoire longue des portes d’Augustodunum de leur construction à nos jours. Le dernier volet de ce travail a consisté à replacer les portes d’Autun dans la série des portes urbaines monumentales de l’Occident romain construites entre le IIème siècle av. J.-C. et le IIème siècle ap. J.-C. mais aussi à présenter de nouvelles propositions de restitution du projet architectural, du plan des portes et de l’organisation interne de leurs tours de flanquement. / Augustodunum, civitas Aeduorum, roman city founded under the reign of Augustus, was equipped with four roman city gates : the gate of Arroux and the gate of Saint André, both well preserved, the gate of Saint Andoche which sole remaining part is a flanking tower, and the gate of Rome, destroyed long ago.The heart of this study lies in the stratigraphic reading of those gates structure and in thoughts about the building site of Autun’s city gates operating process. Moreover, since the 16th century, antiquaries, travelers and artists have described in many ways their visits to the roman city gates of Autun. These accounts constitute a major documentary collection of written and iconographical sources that had never been studied as a whole before. A classification of written sources was necessary in order to understand the borrowings from previous works. A similar work of critical study has been realized for the iconographical representations of the gates. As an essential complement of the stratigraphic reading of remaining elevations of the gates, the ancient archeological documentation study was indispensable to propose a restoration hypothesis of Augustodunum’s city gates long term history from their construction time to nowadays. The last section of this study aims to locate Autun’s city gates in the series of monumental city gates built in Western Roman Empire between the 2nd century BC and the 2nd century AD. Furthermore, that section presents new propositions for the restoration of the architectural project, of the gates plan and of the inner organization of these gates flanking towers.

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