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Hégémonie néo-libérale et champ de production politique : du thatchérisme au néo-travaillisme

Fraser, Pier-Olivier 05 1900 (has links) (PDF)
Le présent mémoire pose la question de l'évolution du débat politique dans les démocraties occidentales depuis la révolution néo-libérale des années 1980, laquelle rompt avec la période sociale-démocrate keynésienne d'après-guerre. Il vise en cela à démontrer comment le néo-libéralisme s'inscrit dans le débat politique actuel. Pour ce faire, le cadre théorique d'analyse mis à profit repose sur trois piliers conceptuels. D'une part, le néo-libéralisme est pensé comme une clé conceptuelle de compréhension par le rejet des approches le réduisant à une simple Doxa politique marchande et anti-étatiste. À ce titre, il est ici réfléchi comme courant idéologique plural à la fois traversé par des lignes de convergence et de divergences. D'autre part, comme il s'agit d'étudier l'évolution du débat politique principal, lequel se pose à l'intérieur des institutions démocratiques, le concept de champ de production politique développé par Bourdieu est ici utilisé dans l'analyse. Il représente l'espace où se jouent les rapports de concurrence entre les grands partis politiques et leurs protagonistes. Enfin, notre approche revisite le concept d'hégémonie tel que formulé par Gramsci, l'hégémonie ne pouvant être complètement moniste, mais impliquant toujours la présence de tensions internes. Ne prétendant pas étudier d'un même mouvement l'ensemble des champs de production politique de l'Occident, l'analyse porte essentiellement sur le cas britannique. Ce champ de production politique, à travers l'émergence du thatchérisme, est le premier à voir naître la révolution néo-libérale. En parallèle, durant les années 1980-1990, les réformes du parti travailliste, puis l'affirmation du néo-travaillisme déplacent la cadre idéologico-politique de ce parti historiquement à gauche. Par le survol rapide de la période d'après-guerre, par la comparaison idéologique et politique du thatchérisme au néo-travaillisme, puis par la conjonction analytique de ces derniers au néo-libéralisme, il est possible de déterminer l'état du débat politique contemporain tel qu'il se présente au sein du champ de production politique britannique. Il semble qu'à une hégémonie sociale-démocrate keynésienne se soit substituée une hégémonie néo-libérale et que ce soit cette dernière qui puisse définir le mieux l'état du débat démocratique contemporain. Alors que le thatchérisme semble apparenté à une forme d'ultralibéralisme hayekien, le néo-travaillisme synthétise involontairement les pensées de deux auteurs néo-libéraux à la fois distincts et liés à des écoles différentes du néo-libéralisme : l'ordo-libéralisme de Wilhelm Ropke et le libéralisme constructif de Walter Lippmann. Ainsi, les lignes de convergences et de tensions qui rapprochent et séparent le thatchérisme et le néo-travaillisme trouvent leurs pareilles au sein du courant néo-libéral. De la sorte, le débat démocratique au sein du champ de production politique serait implicite à l'hégémonie du néo-libéralisme, car il se déploierait le long de ses frictions internes et autour de son noyau idéologique consensuel. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Grande-Bretagne, thatchérisme, néo-travaillisme, néolibéralisme, champ de production politique, hégémonie, ordo-libéralisme, ultralibéralisme et libéralisme constructif.
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Contraintes institutionnelles, leadership et sélection des objectifs partisans au sein des partis politiques : les cas du Parti québécois et du Labour britannique

Montigny, Éric 17 April 2018 (has links)
À l'aide du cadre conceptuel conçu par Mulier et Strom (1999), cette thèse analyse à la fois l'impact des contraintes institutionnelles sur l'évolution d'une formation politique et sur la sélection des objectifs partisans (policy-seeking,vote-seeking, office-seeking ) et le rôle joué par les chefs sur la sélection de l'objectif partisan priorisé, tout en tenant compte de l'impact des contraintes institutionnelles sur leur leadership. À cette fin, nous avons étudié les cas de deux formations politiques évoluant au sein d'institutions parlementaires de type Westminster, soit le Parti québécois et le Labour britannique pendant la période qui s'étend de 1993 à 2005. S'appuyant notamment sur des indicateurs identifiés par Wolinetz (2002), notre cadre opératoire repose sur huit propositions associées à des contraintes institutionnelles (nature du débat interne, imputabilité du chef, motivation des militants, existence de factions, stratégies électorales utilisées, nouvelles techniques électorales, prévisibilité du système partisan, niveau du financement étatique). En comparaison, les objectifs partisans ciblés par le Labour se révèlent plus stables dans le temps que ceux établis par le Parti québécois, d'autant plus que le Labour s'avère être un parti plus centralisé que ne l'est le Parti québécois. Par ailleurs, l'objectif policy seeking dispose d'un poids plus important au PQ qu'au Labour. Ce dernier étant devenu un parti de pouvoir et le PQ évoluant dans cette direction, nous avons cependant observé deux processus de « dédémocratisation » (Lawson, 2007) distincts. Cela permet notamment d'identifier certaines conditions de succès associées aux réformes institutionnelles visant à réduire le niveau de contraintes internes. De plus, nos travaux indiquent que même si le rôle du chef est central dans la sélection de l'objectif partisan sélectionné, notamment par son poids dans une campagne électorale, un niveau élevé de contraintes minera à plus ou moins long terme son leadership. Nos résultats confirment également la pertinence du concept de mécanisme de compensation pour expliquer la configuration interne d'une formation politique et révèlent l'existence d'une certaine proximité entre les objectifs partisans priorisés et les qualités attribuées à un chef départi.
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Pourquoi et comment désarmer? : le discours public de la SFIO et du Labour sur le désarmement (1925-1932) : étude d'histoire comparée

Huntzinger, Damien 24 April 2018 (has links)
Pour les partis politiques attachés à des idéaux pacifiques et internationalistes, comme les partis socialistes, la période de préparation à la Conférence mondiale du désarmement, soit entre 1925 et 1932, put paraître pleine de possibilités pour la réduction des armements nationaux. Bien que ces partis aient partagé un lien transnational, par leur adhésion à l’Internationale ouvrière socialiste, ils étaient avant tout des organisations évoluant dans des cadres nationaux différents. Ainsi, les positions qu’ils mirent de l’avant afin de convaincre leur électorat respectif ne purent être totalement semblables. Dans ce mémoire, le discours public, ainsi que les arguments le sous-tendant, de la SFIO et du Labour concernant le désarmement entre le 12 décembre 1925 et le 3 février 1932 est décrit, analysé et comparé. Les raisons du désarmement, les appréciations des développements sur la question autant dans le contexte de la SDN que dans les autres réunions internationales ainsi qu’au niveau strictement national pour les deux partis sont l’objet de cette étude. Il apparaît que la SFIO et le Labour ont présenté des arguments similaires afin de justifier le désarmement. De plus, bien qu’ils aient tous deux appuyé un potentiel rôle d’arbitrage pour la SDN, alors que les socialistes ont insisté sur leur rôle de lobbyistes, les travaillistes tablèrent plutôt sur les responsabilités des chefs d’État et des « grands hommes » dans le processus, tout particulièrement lorsque leur parti fut au pouvoir. Les travaillistes démontrèrent également une ouverture pour toute avancée du désarmement, même minime, alors que les socialistes préférèrent manifestement les ententes globales. Finalement, des approches nationales aux implications différentes furent promues : l’organisation de la nation en temps de guerre en France et la promotion d’un esprit de paix en Grande-Bretagne. / For political parties which held pacifist and internationalist ideals, particularly socialist parties, the period leading to the World Disarmament Conference of Geneva, between 1925 and 1932, might have appeared as full of possibilities for national arms control and reduction. While these parties shared a transnational link, through their membership in the Labour and Socialist International, they were, first and foremost, organisations active at the national level. As such, the policies that they advocated in order to convince voters could not be totally similar. In this master’s thesis, the public discourse, as well as the underlying arguments, advocated by the French Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO) and the British Labour party on the disarmament process between December 12, 1925 and February 3, 1932 are described, analysed and compared. The reasons to disarm, the opinions on the disarmament process at the League of Nations and on other international stages as well as at the national level for both parties, are the subjects of this study. It appears that the SFIO and the Labour employed similar arguments in order to explain the importance of disarmament. Moreover, even though they both supported a potential arbitration role for the League, while the French Socialists considered themselves principally as lobbyists, the British Labourites insisted on the responsibilities of heads of states and other “great figures” in the process, particularly when their party held power in the United Kingdom. The Labour party also demonstrated openness towards any progress on disarmament, even small developments, while the SFIO favoured a more general approach. Finally, the two parties promoted national endeavours with very different implications: the organisation of the nation during wartime in France and the promotion of a global, if somewhat vague, peace spirit in the United Kingdom.

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