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Le Conseil de sécurité à l'ombre de l'hégémonie américaine

Foul, Wassila Amel January 2007 (has links) (PDF)
Cette recherche tente de démontrer d'une part, l'incidence négative de la désertion des États-Unis dans son rôle de leader parmi « la communauté internationale » sur l'efficacité du régime de sécurité collective de l'ONU et, d'autre part, sur la manière dont les décisions unilatéralistes de politique étrangère américaine nuisent à la crédibilité et l'action du Conseil de sécurité. Elle se base sur la théorie de la stabilité hégémonique de Charles Kindleberger qui affirme qu'en absence de soutien fort de la puissance hégémonique le régime international s'affaiblit. Notre hypothèse de recherche qui se rapporte à cette théorie est que la faiblesse du Conseil de sécurité dans l'après-guerre froide est imputable à la démission des États-Unis de la fonction de leadership bienveillant. Cette défection se traduit dans la pratique par une politique étrangère de plus en plus unilatéraliste, axée sur la sécurité nationale des États-Unis aux dépens du régime de la sécurité collective et de son institution. La recherche abordera la genèse du Conseil de sécurité en soulignant le rôle central des Etats-Unis dans la création et le maintien du régime de sécurité. Elle soulignera leur réticence, dans l'après-guerre froide, à concéder au Conseil de sécurité la prérogative du maintien de la paix et la sécurité. Une position qui se radicalisera suite aux attentats du 11 septembre 2001. À cet égard, l'évolution des orientations de la politique étrangère américaine et leur perception du multilatéralisme sont exploitées pour démontrer leur incidence sur l'efficacité, voire, la crédibilité du Conseil de sécurité d'une part et la stabilité du système international, d'autre part. Les répercussions de la politique étrangère américaine sur la pertinence du Conseil de sécurité dans le domaine du maintien de la paix sont illustrées à travers trois études de cas : la crise de Yougoslavie (1991), l'invasion de l'Irak (2003) et les positions américaines vis-à-vis de la réforme de l'ONU. Au terme de cet exercice, il apparaît qu'en l'absence de soutien effectif de la part des États-Unis au régime de sécurité collective de l'ONU, le Conseil de sécurité ne peut prétendre jouer un rôle important dans le maintien de la paix et de la sécurité internationale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Conseil de sécurité, États-Unis, Leadership, Sécurité collective, Stabilité hégémonique.
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L'élargissement de l'OTAN et l'encerclement de la Russie : une deuxième Guerre Froide?

Gobeil, Nathalie January 2010 (has links) (PDF)
En 1994, le président Russe, Boris Eltsine, avançait que l'élargissement de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) pourrait faire sombrer l'Europe « dans une Paix Froide ». Aujourd'hui encore, ces paroles résonnent lorsque l'on constate l'entêtement avec lequel la Russie s'oppose à l'élargissement de l'OTAN, qui s'étend de plus en plus près de son territoire. En effet, la croissance de l'OTAN vers ce qui a constitué pendant au moins cinquante ans la sphère d'influence de l'URSS, et même une partie de celle-ci, ne semble toujours pas terminée. Aux yeux de la Russie, cette expansion semble souvent guidée par les ambitions des États-Unis. Cette courte mise en contexte soulève la question suivante: comment expliquer la réaction de la Russie face à l'élargissement de l'OTAN sous l'influence de l'hégémonie américaine? En analysant cette relation plutôt complexe, nous argumenterons que cet élargissement de l'OTAN, sous influence américaine, est le principal facteur qui a motivé la Russie à promouvoir la multipolarité du système international et à multiplier ces alliances dans le but de contrer l'hégémonie américaine, et par le fait même contrer l'expansion de l'OTAN qui se rapporte de plus en plus du territoire russe. Tant que la question de l'élargissement de l'OTAN n'est pas réglée, il y a de fortes chances que la prédiction de Boris Eltsine se concrétise. Le cadre théorique utilisé dans cette thèse nous permettra d'avoir une meilleure idée quant aux perspectives d'avenir du comportement russe. Dans un premier temps, nous utiliserons le néoréalisme de Waltz, selon qui la Russie peut être considérée comme une grande puissance au sein du système international, étant donné ses intérêts et les enjeux sécuritaires auxquels elle fait face. Dans un second temps, nous utiliserons une approche constructiviste qui explique les actions de la Russie sur la base de l'identité nationale véhiculée au sein de la société par l'élite dirigeante, et non pas en termes de puissance relative. L'application de ces deux théories des relations internationales nous permettra ainsi d'identifier des tendances plus générales en ce qui concerne différents aspects de la relation entre la Russie et les États-Unis par rapport à l'OTAN.
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Le triangle stratégique Chine - Russie - Inde : possible contrepoids à l'hégémonie américaine?

Billette, Marc-André January 2008 (has links) (PDF)
En 1998, Evgeni Primakov, Premier Ministre russe de l'époque, évoque lors d'une visite en Inde, l'idée d'une relation triangulaire entre la Russie, l'Inde et la Chine. Pour lui un tel partenariat triangulaire stratégique représenterait une force pour une plus grande stabilité régionale et internationale. Aussi, ce triangle stratégique devrait servir à contrebalancer les États-Unis au niveau international. Quelques articles publiés dans des périodiques spécialisés ont traité de ce sujet, mais aucune recherche d'envergure n'a été produite à ce jour. Les articles cherchent à savoir si ce triangle a réellement pris forme. Ce texte s'inscrit donc la lignée des travaux effectués, mais à une échelle plus grande, et cherchera à son tour à répondre à la question que les auteurs se sont posée à propos du triangle Chine-Russie-Inde. Ce texte cherche à savoir, en premier lieu, si, depuis l'annonce de Primakov en 1998, le partenariat stratégique triangulaire entre New Delhi, Moscou et Beijing est bel et bien devenu une réalité. La typologie des triangles de Lowell Dittmer nous permettra d'établir la conformité ou non du triangle stratégique. Pour arriver à démontrer la validité de la relation triangulaire, une analyse des relations bilatérales nous aidera à démontrer s'il y a ou non partenariat stratégique entre les trois pays. En plus, l'implication des États-Unis dans chaque relation bilatérale viendra enrichir l'évaluation faite des relations. Par la suite, une analyse des relations de la Chine, de la Russie et de l'Inde, à travers l'Organisation de Coopération de Shanghai, permettra de démontrer dans quelles mesures l'OCS peut contrebalancer les États-Unis en Asie centrale. Aussi, l'analyse des relations bilatérales qu'entretiennent la Chine, la Russie et l'Inde avec l'Iran, rehaussera l'analyse des capacités du triangle dans leur stratégie de contrepoids vis-à-vis de Washington. Le texte conclut en affirmant que la positivité des relations bilatérales entre Beijing, Moscou et New Delhi, en plus des rencontres bilatérales qui sont organisé entre les trois capitales, permet de conclure qu'il y a bel et bien un partenariat stratégique triangulaire. Le concept de Soft Power, quant-à-Iui, nous permet de comprendre dans quelle mesure le triangle peut faire contrepoids à Washington. Le triangle, principalement à l'aide de l'OCS, peut contrebalancer les États-Unis dans la gestion des relations internationales en limitant les options disponibles et en obligeant la Maison Blanche à tenir compte des intérêts des ses partenaires. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Politique étrangère, Chine, Russie, Inde, États-Unis, Partenariat stratégique, Triangle stratégique, Soft power, Organisation de Coopération de Shanghai.
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Le développement durable : une stratégie pour la stabilisation et la reproduction de la domination hégémonique occidentale

Aouimri, Amel January 2009 (has links) (PDF)
Le développement durable s'inscrit dans la perspective de la coopération internationale, où ce concept a été inséré depuis son apparition. Tandis que sa version officielle, teintée des couleurs libérale et néolibérale et adoptée par les organisations internationales, le présente comme l'orientation à prendre pour l'activité humaine face à la finitude et la vulnérabilité de l'environnement, des voix critiques mettent en doute ses fondements et sa capacité à atteindre les objectifs escomptés, et trouvent en lui le prolongement d'une entreprise hégémonique faisant du développement du capitalisme et de l'expansion du modèle occidentale de société sa raison d'être. Notre appréhension de cette stratégie de développement se fait alors sous l'angle de l'économie politique internationale. L'objectif de cette entreprise est de montrer que, par-delà le souci environnemental, d'ailleurs réel et justifié, il existe une volonté de domination hégémonique. Cette volonté se manifeste et se déploie au travers des fondements sous-tendant la conception officielle du développement et du développement durable, qui s'inspirent, à juste titre, des idéaux de la modernité, porte étendard de la civilisation occidentale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Développement, Développement durable, Pays développés, Pays sous-développés, Colonialisme, Domination, Hégémonie.
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Franchiser l'hégémonie : éléments de rupture et de continuité dans l'ordre social post-guerre civile du Liban des années 1990

Lapierre, Patrick January 2010 (has links) (PDF)
Le but du présent mémoire est de s'interroger sur la nature de l'ordre social s'étant implanté au Liban à la suite de la guerre civile (1975-1990), sur ses éléments de rupture et de continuité vis-à-vis des périodes historiques précédentes, ainsi que sur les moyens et les mécanismes ayant permis sa consolidation. Dans la perspective des approches néogramsciennes, nous nous penchons sur la construction d'un bloc historique coercitif et hégémonique, issu des structures historiques antérieures, et influencé à la fois par le contexte de l'ordre mondial, de la forme de l'État et des relations sociales de production. Suivant les développements des auteurs préconisant le « tournant culturel », une attention particulière est portée sur la spécificité locale des structures de pouvoir et d'autorité. Ainsi, l'ordre social apparaît comme une hybridation de l'hégémonie néolibérale -propagée à travers l'ordre mondial, promue à travers des institutions, soutenue par des forces transnationales, incitant à des relations sociales de production particulières et favorisant une certaine forme d'État et l'ordre social local, -issu de relations sociales de production typiques, se dotant d'institutions spécifiques et reflétant des structures de pouvoir et d'autorité culturellement ancrées. C'est pourquoi nous considérons que l'ordre social établi au Liban au sortant de la guerre civile en 1990, consistait à une franchise de l'hégémonie de l'ordre social mondial, adaptée aux saveurs locales. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Liban, Ordre social, Guerre civile, Taëf, Néogramscien, Hégémonie, Culturel, Pouvoir, Pax syriana, Néolibanisme, Néopatrimonialisme, Clientélisme, Gramsci.
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L'impact des relations asymétriques canado-américaines sur la gestion migratoire au Canada après le 11 septembre

Elhak, Dalila January 2010 (has links) (PDF)
Le changement de la politique d'immigration au Canada après les attentats du 11 septembre 2001 répond aux pressions exercées par les États-Unis sur le gouvernement du Canada afin de sécuriser les frontières américaines. Pour comprendre les raisons qui ont poussé le Canada à adopter des mesures restrictives à l'égard des immigrants et à harmoniser sa politique migratoire avec les États-Unis, il est nécessaire d'étudier la profondeur de l'intégration entre le Canada et les États-Unis. Ce mémoire se penche sur deux questions principales: en premier lieu, nous nous intéressons à la relation d'intégration entre le Canada et les États-Unis en matière de sécurité et de défense continentale. Pour cela, nous avons réalisé une revue des principaux accords bilatéraux et des plus importants moments de l'histoire de l'intégration des deux pays avant et après le 11 septembre 2001. Ce travail met l'accent sur la suprématie américaine et la création des rapports asymétriques désavantageant le Canada. En deuxième lieu, ce mémoire aborde le lien entre sécurité et échanges économiques établi au niveau de la relation entre les deux pays; il met ainsi en exergue la concentration du commerce international du Canada sur le marché américain et la dépendance économique du Canada à l'égard des États-Unis. Ces facteurs sont importants pour étudier le dilemme canadien et le choix du Canada entre ses intérêts sécuritaires et sa prospérité économique -choix qui déterminera les priorités de la politique migratoire canadienne et remettra en cause son autonomie. Les circonstances qui ont suivi le 11 septembre 2001 sont marquées par les pressions de la Maison-Blanche sur le Canada en usant de sa suprématie sécuritaire et économique en Amérique du Nord pour que le gouvernement canadien adopte une politique d'immigration plus restrictive. Cette situation nous rappelle un cas de crise semblable entre le Canada et les États-Unis, soit pendant les années 1930 quand le Canada a voulu mettre fin à l'interventionnisme américaine dans sa politique interne en acceptant de répondre à leurs attentes tout en gardant une souveraineté relative face à la puissance hégémonique américaine. Le concept de Defense Against Help est utilisé par Nils Orvik pour comprendre la stratégie adoptée par Ottawa pour gérer la suprématie de son voisin du sud. La tension qui a marqué ces deux périodes reflète les relations asymétriques canado-américaines qui se manifestent par la création d'institutions bilatérales asymétriques qui favorisent les États-Unis et obligent le Canada à opter pour l'harmonisation législative et procédurale de sa politique avec celle américaine. De là découle pour nous le débat opposant la nécessité d'une collaboration canado-américaine étroite d'une part, et la nécessité de confirmer la souveraineté canadienne en se distinguant de la politique américaine d'autre part -débat qui sera constamment présent dans cette recherche pour nous éclairer sur l'efficacité des mesures adoptées par le Canada après le 11 septembre 2001 en matière d'immigration. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Asymétrie, Souveraineté, Harmonisation, Sécurité, Intégration, Dépendance, Hégémonie, Immigration, Politique, Relations internationales.
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La généalogie de l'espace comme "champ de bataille" dans le discours astropolitique américain : la stratégie de construction identitaire des États-Unis comme puissance stratégique globale

Grondin, David January 2008 (has links) (PDF)
Cette thèse cherche à comprendre comment, à partir d'un schème interprétatif basé sur le contexte constitutif culturel du national security state américain, cela est possible d'avoir pensé et de penser la possibilité de la guerre spatiale et l'arsenalisation de l'Espace. Elle soutiendra que les éléments de réponse se trouvent, d'une part, dans la mentalité du national security state lui-même, c'est pourquoi elle s'intéressera ainsi au « complexe militaro-intellectuel » de la sécurité nationale et notamment aux institutions universitaires des forces armées américaines -qui renferment les professionnels de la Défense. D'autre partt, en voulant associer ces développements aux (r)évolutions stratégiques de la pensée de sécurité nationale américaine en ce qui a trait à la compréhension, la projection et la territorialisation de la puissance globale américaine, nous allons faire ressortir les influences néoconservatrices cruciales dans la popularisation d'une nouvelle politique de suprématie globale bienveillante proposée avec force dans l'après-11 septembre 2001, qu'on articulera à l'intérieur du cas de l'arsenalisation de l'Espace et de la préparation à la guerre spatiale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : National security state, Discours/culture de sécurité nationale, Arsenalisation de l'Espace, Guerre spatiale, Puissance américaine.
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La réorganisation de l'hégémonie néolibérale : une analyse néogramscienne des discours adressés par les directeurs généraux de l'UNESCO à la conférence internationale des ONG de 1977 à 2007

Gheller, Frantz January 2009 (has links) (PDF)
« Les hommes font leur propre histoire, mais ils ne la font pas arbitrairement, ils la font dans des conditions héritées du passé. » Il y a près de deux siècles, c'est la conviction qu'exprimait Marx en prenant part à l'organisation politique des travailleurs de son époque. Le développement capitaliste avait alors engendré la séparation d'une sphère d'exploitation économique distincte de l'État, celle de la société civile. Aujourd'hui, les approches sociologiques sont nombreuses à célébrer l'accroissement de la participation des acteurs de cette sphère à l'élaboration de la politique internationale. Peu réussissent toutefois à lever le flou théorique qui persiste dans la littérature quant à la nature de leur pouvoir. Notre mémoire a pour objectif de contribuer à dissiper ce flou en prenant pour objet les discours prononcés par les directeurs généraux de l'UNESCO devant la Conférence internationale des ONG au cours des trente dernières années. L'analyse de ces discours sera l'occasion d'éclairer d'un nouvel angle le rôle qu'a joué cette organisation à vocation culturelle dans la mise en oeuvre des politiques néolibérales à l'échelle planétaire. La démarche utilisée combine de manière originale le cadre théorique développé au début du siècle passé par le théoricien italien Antonio Gramsci avec la méthode d'analyse du discours politique assistée par ordinateur développée par les sociologues québécois Gilles Bourque et Jules Duchastel. Insistant sur le fait que, dans les sociétés modernes, les luttes sociales reposent davantage sur l'affrontement de différentes visions du monde que sur l'usage de la force, l'analyse du discours livrée dans notre mémoire se conclut en relevant une transformation majeure du discours de l'UNESCO dans les dernières décennies. L'UNESCO demandait auparavant l'aide des représentants de la société civile pour défendre l'ordre mondial providentialiste. Il les enjoint aujourd'hui à ne pas remettre en cause l'ordre néolibéral qui a succédé à l'ordre providentialiste. Tel est le prix demandé aux éléments modérés de la société civile en échange de leur participation à la gouvernance mondiale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Discours politique, Gouvernance mondiale, Gramsci, Hégémonie, Néolibéralisme, Organisations internationales, Providentialisme, Société civile, UNESCO.
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Hégémonie néo-libérale et champ de production politique : du thatchérisme au néo-travaillisme

Fraser, Pier-Olivier 05 1900 (has links) (PDF)
Le présent mémoire pose la question de l'évolution du débat politique dans les démocraties occidentales depuis la révolution néo-libérale des années 1980, laquelle rompt avec la période sociale-démocrate keynésienne d'après-guerre. Il vise en cela à démontrer comment le néo-libéralisme s'inscrit dans le débat politique actuel. Pour ce faire, le cadre théorique d'analyse mis à profit repose sur trois piliers conceptuels. D'une part, le néo-libéralisme est pensé comme une clé conceptuelle de compréhension par le rejet des approches le réduisant à une simple Doxa politique marchande et anti-étatiste. À ce titre, il est ici réfléchi comme courant idéologique plural à la fois traversé par des lignes de convergence et de divergences. D'autre part, comme il s'agit d'étudier l'évolution du débat politique principal, lequel se pose à l'intérieur des institutions démocratiques, le concept de champ de production politique développé par Bourdieu est ici utilisé dans l'analyse. Il représente l'espace où se jouent les rapports de concurrence entre les grands partis politiques et leurs protagonistes. Enfin, notre approche revisite le concept d'hégémonie tel que formulé par Gramsci, l'hégémonie ne pouvant être complètement moniste, mais impliquant toujours la présence de tensions internes. Ne prétendant pas étudier d'un même mouvement l'ensemble des champs de production politique de l'Occident, l'analyse porte essentiellement sur le cas britannique. Ce champ de production politique, à travers l'émergence du thatchérisme, est le premier à voir naître la révolution néo-libérale. En parallèle, durant les années 1980-1990, les réformes du parti travailliste, puis l'affirmation du néo-travaillisme déplacent la cadre idéologico-politique de ce parti historiquement à gauche. Par le survol rapide de la période d'après-guerre, par la comparaison idéologique et politique du thatchérisme au néo-travaillisme, puis par la conjonction analytique de ces derniers au néo-libéralisme, il est possible de déterminer l'état du débat politique contemporain tel qu'il se présente au sein du champ de production politique britannique. Il semble qu'à une hégémonie sociale-démocrate keynésienne se soit substituée une hégémonie néo-libérale et que ce soit cette dernière qui puisse définir le mieux l'état du débat démocratique contemporain. Alors que le thatchérisme semble apparenté à une forme d'ultralibéralisme hayekien, le néo-travaillisme synthétise involontairement les pensées de deux auteurs néo-libéraux à la fois distincts et liés à des écoles différentes du néo-libéralisme : l'ordo-libéralisme de Wilhelm Ropke et le libéralisme constructif de Walter Lippmann. Ainsi, les lignes de convergences et de tensions qui rapprochent et séparent le thatchérisme et le néo-travaillisme trouvent leurs pareilles au sein du courant néo-libéral. De la sorte, le débat démocratique au sein du champ de production politique serait implicite à l'hégémonie du néo-libéralisme, car il se déploierait le long de ses frictions internes et autour de son noyau idéologique consensuel. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Grande-Bretagne, thatchérisme, néo-travaillisme, néolibéralisme, champ de production politique, hégémonie, ordo-libéralisme, ultralibéralisme et libéralisme constructif.

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