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Collaboration interprofessionnelle entre l'orthophoniste et l'orthopédagogue : une exploration en milieu scolaire primaire québécoisGamache, V. (Véronique) 13 December 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 29 juin 2023) / Les élèves avec un trouble ou des difficultés langagières sont hautement à risque de développer des difficultés d'apprentissage en cours de scolarité, notamment en raison du fort lien documenté entre les habiletés langagières et les apprentissages. Conséquemment, ils sont susceptibles de bénéficier de services spécialisés, en l'occurrence d'orthophonie et d'orthopédagogie. La nécessité de combiner ces services et les expertises respectives de l'orthophoniste et de l'orthopédagogue appelle à la mise en place d'une collaboration interprofessionnelle (CIP). Peu d'informations sont toutefois disponibles pour décrire la CIP entre ces deux professionnels scolaires (PS) de sorte qu'il est ardu d'y proposer des améliorations sur le terrain. Ce mémoire vise à explorer la collaboration interprofessionnelle entre les orthophonistes et les orthopédagogues dans le milieu scolaire primaire québécois. Ses objectifs sont de décrire les pratiques collaboratives déployées (1), d'identifier les obstacles et facilitateurs (2) et de dégager des recommandations pour améliorer une prise en charge collaborative des élèves (3). Pour ce faire, une étude qualitative descriptive exploratoire par devis de cas a été conduite. Le cadre intégratif « Processus de collaboration interprofessionnelle en milieu scolaire » a servi d'assise conceptuelle. Neuf PS (5 orthophonistes et 4 orthopédagogues) œuvrant dans trois Centres de services scolaires (CSS) de milieux ruraux et urbains ont participé à une entrevue virtuelle individuelle et répondu à un questionnaire. Les transcriptions ont été analysées via une analyse thématique de contenu déductive. Les résultats indiquent que les orthophonistes et les orthopédagogues sont hautement complémentaires dans leur travail, interdépendants et ont des clientèles qui se chevauchent fortement. Les interactions dans la CIP entre les deux PS sont surtout l'échange d'informations et la concertation, particulièrement dans le cadre de l'évaluation orthophonique. L'importance de l'enseignant dans la CIP, tout comme la quasi-absence des élèves et leurs familles dans le processus collaboratif, émerge également. Les différents facilitateurs et obstacles identifiés soutiennent sept recommandations.
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L'extension syntaxique chez l'enfant ayant un trouble primaire du langage : déploiement d'une approche développementale à partir de la littérature d'enfanceCollin Lam, Marise 10 February 2024 (has links)
En cherchant à comprendre le monde qui l’entoure et en s’appuyant sur le développement de son langage, l’enfant élabore sa pensée et construit ses connaissances, ce qui viendra un jour servir ses apprentissages scolaires au regard de la lecture et de l’écriture. Or, l’enfant ayant un trouble primaire du langage, n’ayant pas un discours syntaxique suffisamment complexe, éprouvera très souvent des difficultés en compréhension de lecture et en écriture, deux prédicteurs de la réussite scolaire chez les élèves. Dès lors, si en plus du développement de la représentation du système alphabétique et de la structuration du récit, la production d’une syntaxe complexe est essentielle aux apprentissages, il convient de mettre en relief la question suivante : quels sont les contextes pédagogiques permettant de propulser l’extension syntaxique des élèves ayant un trouble primaire du langage? À l’école, l’enfant se retrouve dans plusieurs contextes d’apprentissage différents au cours de sa journée où l’expression orale est mise à contribution. Dans le cadre de cette étude, des interventions prônant la discussion ont été déployées dans une approche développementale à partir de la littérature d’enfance auprès d’une enfant d’âge préscolaire ayant un trouble primaire du langage. Quatre contextes ont été réalisés au quotidien sur 12 semaines : lecture interactive, jeu de règles, jeu symbolique et dictée à l’adulte. Parmi un total de 160 vidéoscopies tirées de ces interventions, une vidéo de chacun de ces contextes a été sélectionnée. Après la transcription intégrale de ces vidéos, une sélection de 841 énoncés spontanés et naturels de l’enfant a été tirée des verbatims. Le but de cette démarche était d’identifier les contextes pédagogiques favorisant la complexification syntaxique chez l’enfant ayant un trouble primaire du langage. C’est par l’analyse de la complexité syntaxique orale d’un enfant ayant un trouble primaire du langage, en considérant à la fois la structuration spontanée et les méprises syntaxiques, qu’une comparaison des productions syntaxiques en fonction des divers contextes pédagogiques a été faite. Les résultats obtenus démontrent que c’est lors de la lecture interactive et de la dictée à l’adulte que l’enfant a le plus complexifié sa syntaxe, ce qui tend à prouver que la narration décontextualisée est l’un des meilleurs contextes pour permettre l’extension et la complexification syntaxique chez l’enfant présentant un trouble primaire du langage. Les résultats de la présente étude confirment aussi que la zone proximale de développement au regard des capacités d’extension syntaxique de l’enfant est extrêmement large, les phrases complexes s’amorçant sous une multitude de formes alors que les phrases simples ne sont ni encore stabilisées, ni exemptes de méprises. Le pédagogue est donc invité à prendre en compte cette zone pour offrir des interventions complexes et adaptées qui viendront soutenir l’enfant dans sa propre structuration du langage. Enfin, cette recherche a permis de corroborer une évolution développementale dans la complexification des structures de phrases complexes. / By trying to understand the world around them, children develop their thinking and build their knowledge based on the development of their language; which will one day serve their reading and writing acquisition. However, a child with a primary language disorder, who does not have a sufficiently complex syntax, will very often experience difficulties in reading and writing comprehension, two predictors of academic success. In addition to the development of the representation of the alphabetical system and the structuring of the narrative, the production of a complex syntax is essential for school learning, the following question should be highlighted: what are the learning contexts promoting syntactic extension of children with a primary language disorder? At school, children undergo several different learning everyday contexts where oral expression is used. In this study, interventions with complex discussions were realized in a developmental approach promoting children’s literature with a preschooler who has a primary language disorder. Four contexts were carried out on a daily basis over 12 weeks: interactive reading, gameboard, symbolic play and invented storytelling dictated to an adult. Among a total of 160 videos taken from these interventions, a video of each of these contexts was selected. After the integral transcription of these videos, a selection of 841 spontaneous and natural phrases uttered by the child was taken from the verbatims. The goal was to identify the educational contexts promoting syntactic complexity in children with a primary language disorder. It is through the analysis of the oral syntactic complexity of a child with a primary language disorder across different educational contexts that a comparison of syntactic productions according to the various educational contexts was drawn. The results show that it is during interactive reading that the child has complexified the most of his syntactic structures, which demonstrates that decontextualized narration is one of the best contexts to allow syntactic extension and complexity in children with a primary language disorder. The results of the present study also confirm that the child demonstrates a large zone of proximal development with regard to his syntactic capacities. Teachers are thus invited to offer complex and adapted interventions that will support the child in his language structure. Finally, this research has corroborated a developmental evolution in the complexity of complex sentence structures.
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Syntaxe et dialogue : les configurations syntaxiques impliquant "il y a" / Syntax and conversation : syntactic configurations with "il y a"Jullien, Stéphane 16 June 2014 (has links)
Cette recherche se propose d’étudier les configurations syntaxiques impliquant le présentatif il y a. Une de ces constructions, la construction présentative clivée en il y a (il y a un cygne qu’a mordu les fesses à mon grand papa) est bien documentée (Lambrecht, 1988, 2002). Le segment [il y a SN] peut faire partie d’un large éventail de configurations syntaxiques, abordées principalement du point de vue de la syntaxe, de la sémantique ou de la structure informationnelle (Cappeau, Deulofeu, 2001, Berrendonner, 2003). Très peu de recherches rendent compte de ces configurations en interaction. Selon la Linguistique Interactionnelle (Ochs et al., 1996, Ono, Thompson, 1996, Helasvuo, 2004), les productions langagières et la syntaxe sont configurées pas à pas au fil de l’alternance des tours de parole et des activités réalisées par les participants au cours de l’échange. Dans le même temps, dans cette perspective, les unités linguistiques détiennent un rôle dans l’accomplissement de ces activités. Une analyse séquentielle de ces configurations syntaxiques illustre comment, à la suite du segment [il y a SN] et en fonction des activités en cours, les participants de l’échange s’orientent vers la poursuite du tour de parole du locuteur avec une proposition relative, comme pour la présentative clivée, ou en entrant dans une séquence conversationnelle plus large, comme la construction d’une liste. La fin du segment [il y a SN] se révèle être un emplacement séquentiel dans lequel les autres participants de l’échange peuvent commenter le discours en cours, proposer des ajouts – des expansions ou des complétions – ou un simple continuateur, montrant ainsi qu’ils s’orientent eux aussi vers la réalisation de cette séquence conversationnelle. Tout en permettant au locuteur de prolonger son tour de parole en projetant la réalisation d’une unité de construction de tour composée (Lerner, 1991, 1996), le segment [il y a SN], en fonction de l’activité en cours et de son contour prosodique, peut participe à des initiations de clôture de séquence. Notre analyse porte sur des interactions entre adultes et entre adultes et enfants présentant ou non un trouble spécifique du développement du langage (Leonard, 2000). L’étude de ces interactions souligne la nature collaborative du langage au travers de l’étayage que peut proposer l’adulte à l’enfant (Bruner, 1983) et apporte un autre regard sur le déploiement de ces configurations syntaxiques dans l’alternance des tours de parole. / The purpose of this research is to study syntactic configurations implying the presentational il y a ‘there is’. One of these configurations, the presentational ya-cleft construction (il y a un cygne qu'a mordu les fesses à mon grand papa\ literally 'there's a swan which bit my grandfather in the buttock\') is well documented (Lambrecht, 1988, 2001a). The ya-clause can nevertheless be embedded in a broad range of configurations. Most of their descriptions rely on syntax, semantics or information structure (Cappeau, Deulofeu, 2001, Berrendonner, 2003) but little has been said about them in interaction. Interactional Linguistics (Ochs et al., 1996; Ono & Thompson, 1996; Helasvuo, 2004) views grammar and linguistic structures as shaped step-by-step throughout the turn exchange and the actions interactants are accomplishing. In the same manner, this approach considers syntactic constructions as a resource for the accomplishment of these actions through interaction. A sequential analysis of these configurations illustrates how interactants, depending on the ongoing activities they accomplish, orient themselves toward the realization of a one ya-clause construction, a list-construction, a presentational ya-cleft construction or a broader sequence. The end of the ya-clause is a sequential location in which other interactants can collaboratively participate to the shaping of these configurations producing continuers, completions or expansions. The ya-clause, with a specific prosodic marking, allows for the expansion of the speaker's turn at talk, projecting the final part of a compound TCU (cf. Lerner, 1991, 1996) or it may initiate a closing sequence.Our analyses focuses on interactions between adults and between adults and children, with or without SLI (Leonard, 2000). The study of children's data underlines the collaborative nature of language production through the scaffolding (Bruner, 1983) adults propose to children and brings a distinct look to these syntactic configurations. In the same time, this type of analysis unables the observation of how children with impaired language deploy their productions through interaction.
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Le développement des représentations phonologiques chez l'enfant sourd: étude comparative du langage parlé complété avec d'autres outils de communicationCharlier, Brigitte January 1994 (has links)
Doctorat en sciences psychologiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La contribution de la sensibilité maternelle au développement langagier selon le temps de gestation et l'état de santé de l'enfant à la naissanceChouinard, Andrée-Anne 18 April 2018 (has links)
Le présent mémoire a pour objectif d'examiner la contribution de la sensibilité maternelle au développement langagier chez des jumeaux qui présentent une grande variabilité quant au temps de gestation et quant à leur état de santé à la naissance. La présente étude porte plus spécifiquement sur un sous-échantillon de l'ÉJNQ, soit les familles qui ont été vues en laboratoire alors que les bébés avaient 5 mois et pour lesquelles un indice de sensibilité maternelle a été dérivé, ainsi que les enfants avec au moins une mesure de langage disponible entre 18 mois et 60 mois. La sensibilité maternelle a été évaluée auprès de 400 dyades mère-enfant à l'aide d'interactions enregistrées sur magnétoscope au cours une visite en laboratoire à 5 mois. Le vocabulaire expressif et réceptif de l'enfant a été évalué chez 344 enfants à 18 mois et à 30 mois à l'aide du MCDI et 60 mois à l'aide du EVIP. Les différentes variables périnatales utilisées afin d'évaluer le niveau de risque de l'enfant ont été recensées à l'aide des dossiers médicaux des enfants. Une série d'analyse de régressions hiérarchiques révèle des associations positives entre la sensibilité maternelle et le développement du langage pendant toute la période préscolaire. Un examen longitudinal a permis de constater que les effets de la sensibilité sur le développement du langage perdurent au cours de la période préscolaire. Les résultats démontrent que cette relation dépend du niveau général de risque que présente l'enfant à la naissance. Les enfants les plus à risque semblent profiter le plus d'un niveau plus élevé de sensibilité en bas âge. Finalement, les analyses montrent que cette contribution ne semble pas varier en fonction du temps de gestation de l'enfant et du risque lorsque ces variables sont considérées comme des variables continues. Les résultats indiquent plutôt que les variables doivent être considérées de manières dichotomiques pour que l'interaction soit significative.
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Le retard de langage précoce : difficultés développementales concomitantes et à l'âge scolaire selon sa persistanceMatte-Landry, Alexandra 12 December 2024 (has links)
Cette thèse porte sur les enfants d’une cohorte populationnelle longitudinale qui présentaient un retard de langage (RL) à 18 mois et sur leurs difficultés concomitantes et à l’âge scolaire selon la persistance de leur RL. En premier lieu, une approche rétrodictive a été utilisée pour documenter leur développement moteur, leur sommeil et leur développement psychosocial pour identifier si des difficultés spécifiques et/ou leur cumul permettent de prédire la persistance d’un RL précoce expressif au-delà de la nature et de la sévérité de celuici. Les résultats indiquent que les enfants avec un RL persistant (RLP) cumulaient les difficultés à 18 mois alors que ceux avec un RL transitoire (RLT) avaient seulement plus de difficultés d’opposition que les enfants avec un RLP et les enfants sans RL précoce. Ces difficultés semblent avoir une contribution dans la persistance du RL précoce, mais elles ne prédisaient pas la persistance au-delà du vocabulaire expressif et réceptif à 18 mois. Le seul prédicteur unique de la persistance du RL à 5 ans était le vocabulaire réceptif à 18 mois. En second lieu, les difficultés langagières, académiques et psychosociales au primaire des enfants avec un RL précoce ont été documentées selon la persistance du RL. Il s’agissait notamment de vérifier s’il était possible d’appuyer empiriquement l’hypothèse selon laquelle les enfants avec un RLT présentent des difficultés résiduelles à long terme. Les résultats révèlent que les enfants avec un RLP cumulaient les difficultés langagières, académiques et psychosociales tout au long du primaire. Les enfants avec un RLT présentaient néanmoins quelques difficultés psychosociales au début du primaire. Ainsi, l’hypothèse du rétablissement illusoire est appuyée empiriquement au plan psychosocial, mais pas aux plans langagier et académique. En somme, les résultats de la thèse mettent en évidence que les enfants avec un RL présentent davantage de difficultés développementales concomitantes et à l’âge scolaire que les enfants dont le langage se développe typiquement. Les difficultés sont plus sévères ou touchent plus de sphères de développement chez les enfants dont le RL persiste en comparaison avec ceux dont le RL a été transitoire. De plus, les difficultés développementales concomitantes pourraient contribuer à prédire la persistance du RL. Ces résultats suggèrent que les enfants avec un RLP et ceux avec un RLT appartiennent à deux trajectoires développementales distinctes sous-tendues par des mécanismes développementaux et étiologiques distincts. Les implications de ces résultats pour la recherche et la clinique sont discutées en conclusion. / The present thesis focuses on children with early language delay (LD) at 18 months of age from a populationbased longitudinal study. It focuses on their co-occurring and school-age developmental difficulties according to LD persistence. First, a retrodictive approach was used to document motor development, sleep and psychosocial development in late-talkers to identify whether specific difficulties and/or their accumulation predict expressive LD persistence over and above initial language levels. Results showed that children with persistent LD accumulated developmental difficulties at 18 months of age whereas those with transient LD only had more oppositional behaviors than children with persistent LD and controls. These developmental difficulties seem to have a contribution to the development of expressive language but they do not predict LD persistence over and above the nature and the severity of early LD. The only unique predictor of persistence at 5 years of age was 18-month receptive vocabulary. Second, school-age language, academic and psychosocial outcomes of children with early LD were investigated according to LD persistence. We wanted to test empirically the hypothesis that children with transient LD had residual difficulties at school-age. Results showed that children with persistent LD accumulated language, academic and psychosocial difficulties up to Grade 6. Children with transient LD however had some psychosocial difficulties in the early school years. Thus, the hypothesis of an illusory recovery in children with transient LD was empirically supported only for psychosocial development. In sum, the results of this thesis showed that children with persistent LD have more co-occurring and schoolage developmental difficulties than those with typical language development. Difficulties were more severe or affected more developmental domains in children with persistent LD in comparison with children with transient LD. Moreover, early co-occurring developmental difficulties could help predict LD persistence at age 5. These results may suggest that children with persistent and transient LD belong to two distinct developmental trajectories underpinned by distinct developmental and etiological mechanisms. The implications of these results for the advancement of scientific knowledge and clinical practice are discussed in the conclusion.
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La relation entre le trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité et le développement du langageOuellet, Emmanuel 17 April 2018 (has links)
L'objectif général de cette thèse consistait à étudier la relation entre le trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (TDAH) et le développement du langage. Deux objectifs spécifiques ont été abordés dans la thèse: 1) comparer le développement langagier entre 18 mois et 7 ans d'enfants identifiés à l'âge scolaire comme étant à risque de TDAH à ceux qui ne le sont pas, et 2) étudier l'étiologie et le cours développemental de l'association entre les symptômes d'hyperactivité et d'inattention et les habiletés langagières entre 30 mois et 7 ans dans un contexte génétiquement informatif. Les deux études constituant le corps de la thèse ont été menées auprès d'un échantillon populationnel de 1118 jumeaux. Les résultats du premier volet de la thèse indiquent que les enfants avec un TDAH avaient des habiletés langagières expressives et réceptives plus faibles que les enfants du groupe contrôle, et ce dès l'âge de 18 mois. Ce retard langagier s'est maintenu à 30 mois, à 5 ans ainsi qu'à 7 ans chez les enfants TDAH. De plus, leurs habiletés langagières se sont développées plus lentement entre 18 mois et 7 ans comparativement aux enfants du groupe contrôle. Finalement, les résultats du premier volet de la thèse montrent que les habiletés langagières en bas âge permettent de prédire l'appartenance au groupe TDAH, et ce au-delà des comportements précoces liés au TDAH. Dans le deuxième volet de la thèse, les résultats indiquent une association modérée entre les symptômes d'hyperactivité et d'inattention et les habiletés langagières entre 30 mois et 7 ans qui seraient en grande partie attribuables à des influences génétiques partagées. Au-delà de ces influences partagées, la présence de symptômes d'hyperactivité et d'inattention à 30 mois contribue négativement aux habiletés langagières à 5 ans, alors que ces dernières contribuent négativement aux symptômes d'hyperactivité et d'inattention à 7 ans. Les résultats de cette thèse ajoutent un apport considérable à notre compréhension des causes de la cooccurrence élevée de TDAH et de déficits langagiers observé à l'âge scolaire. / The overall objective of this thesis was to study the association between Attention-Deficit/Hyperactivity Disorder (ADHD) and language development. Two specific objectives were addressed in the thesis: 1) comparing the language development between 18 months and 7 years of children identified at school age as being at risk for ADHD to the language development of those who are not at risk, and; 2) study the etiology and the developmental course of the association between symptoms of hyperactivity and inattention and language skills between the ages of 30 months and 7 years in a genetically informative context. The two studies comprising the body of the thesis were conducted with a population-based sample of 1118 twins. The results of the first study indicate that, as early as 18 months, children at risk of ADHD have poorer receptive and expressive language skills than children from the control group. This language delay was maintained at 30 months, at 5 years and at 7 years in children at risk of ADHD. Moreover, the language skills of the ADHD group developed more slowly than those of children in the control group between the ages of 18 months and 7 years. Finally, the results of the first part of the thesis indicate that early language skills contribute to the prediction of ADHD status at school age beyond the presence of early ADHD symptoms and other risk factors associated with ADHD. In the second part of the thesis, the results indicate that the moderate association of hyperactivity and inattention symptoms with language skills between the ages of 30 months and 7 years is largely due to shared genetic influences. Moreover, the presence of hyperactivity and inattention symptoms at 30 months had a negative impact on language skills at age 5 years, while these in turn negatively influenced hyperactivity and inattention symptoms at age 7 years. The findings of this thesis shed considerable light on our understanding of the high co-occurrence of ADHD and language deficits observed at school age and its' causes.
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