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L’écrivain catalan et le problème de la langue informelle (XXè-XXIè siècles) / Catalan Writers and the Problem of Colloquial Language (20th – 21st c.)Niubo, François 08 December 2008 (has links)
La langue catalane est confrontée, sur son propre territoire, à la concurrence du castillan. Ses défenseurs, tout particulièrement les écrivains, ont longtemps lutté pour préserver une langue écrite à la fois viable et « authentique », c'est-à-dire sans influences du castillan. Mais cette préoccupation d’authenticité s’oppose au principe de vraisemblance dans certains genres où il est nécessaire, ou simplement utile, d’employer la langue parlée informelle. Or celle-ci est de plus en plus parsemée de castillanismes, tant dans le lexique que dans la syntaxe. Nous avons donc cherché, à travers quelques œuvres contemporaines (publiées entre 1979 et 2005), à comprendre comment certains auteurs, qui écrivent du roman « noir », du théâtre ou du roman « réaliste », s’efforcent de résoudre – ou d’assumer – cette contradiction. / The Catalan language has long had to deal with the competing presence of Castilian on its own territory. Defenders of Catalan, writers in particular, have striven to preserve a written language that would be both viable and “authentic”, that is to say free from Castilian influences. However, their concern about authenticity clashes with the constraint of plausibility in certain genres, where the use of informal spoken language is either required or simply useful, just as informal spoken Catalan is being pervaded with more and more lexical or syntactic castilianisms. The purpose of this thesis is to explore, through several contemporary texts published from 1979 to 2005, how writers of crime fiction, playwrights and realist novelists have dealt with this contradiction – either working against it, around it, or with it.
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L'instituteur Louis Pastre (1863-1927) : le catalan et l'école en Roussillon de 1881 à 1907Bonet, Luc 18 December 2012 (has links) (PDF)
Né en 1863 dans l'Hérault, Louis Pastre effectue toute sa carrière d'instituteur laïque dans les Pyrénées-Orientales. Deux siècles et demi après l'annexion du Roussillon à la France, le catalan demeure la langue véhiculaire, surtout pour les classes populaires. Dès la fin du XIXe siècle, et avec des signes avant-coureurs redevables entre autres à l'instituteur public Côme Rouffia (1790-1874), la langue régionale s'inscrit aussi dans la dynamique des renaissances félibréenne et surtout catalane qui irradie depuis Barcelone. Une élite intellectuelle s'organise alors pour préserver le patrimoine régional, dans le cadre de la " grande patrie " soutenue par l'école de la Troisième République. Instituteur public en activité, républicain radical et syndicaliste, pédagogue solidariste et didacticien novateur du français, Louis Pastre fut un efficace membre fondateur de la Société d'Études Catalanes, la première organisation régionaliste de la Catalogne du nord des Pyrénées. On étudie sa trajectoire et ses productions pédagogiques, dans le contexte de son activité professionnelle et militante et de ses relations avec les catalanistes barcelonais, jusqu'à ce qu'il formalise, en 1907, une " méthode mixte ". Cette dernière fut un compromis inédit entre les méthodes directe et de traduction, en faveur de l'apprentissage du français par, et pour, le catalan à l'école primaire. Après avoir remis en question les propositions antérieures de pédagogie régionaliste, face à l'hostilité de l'administration et la tiédeur des instituteurs roussillonnais, Louis Pastre se consacrera, jusqu'à sa mort en 1927, au catalan hors de l'école, avec une oeuvre de linguiste extérieure au cadre de cette étude.
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Empreintes du désir dans le poème d'EspriuGagné Zouvi, Colin 04 1900 (has links)
Le poète Salvador Espriu (1913-1985) est l’auteur d’une œuvre méditant sur l’absence. Son long poème composite, écrit sur plusieurs décennies, donne à penser l’inscription du poème comme expression singulière dans l’horizon de l’œuvre entrevue comme itinéraire spirituel.
Le poème d’Espriu est hanté par la possibilité de se saisir, par les moyens du langage, de ce qui ne s’offre pas aux sens. Afin de comprendre cette articulation du sensible (le poème, la langue, la présence) et du suprasensible (la poésie, l’œuvre, l’absence), je fais appel à la notion de désir, envisagée à la fois comme pulsion fondamentale du littéraire, et comme représentation du discours figuratif.
Dans le but de dépouiller ce désir des métaphores qui correspondent à la thématique amoureuse, et pour en dégager la forme d’un élan, je passe par l’archive des représentations d’Éros dans des textes de la tradition européenne (Platon, Apulée, Dante, Llull), avant d’interroger le désir à l’œuvre dans la poétique de Salvador Espriu, ce désir qui fouille les images de la mort, les mots de la langue catalane et les inscriptions littéraires et religieuses, s’en servant comme appui pour accéder à ce qui les dépasse. / The poet Salvador Espriu (1913-1985) is the author of a body of work that meditates on absence. His long composite poem, written over several decades suggests the inscription of the poem as a singular expression in the horizon of the work seen as a spiritual itinerary.
Espriu’s poem is haunted by the possibility of grasping, through language, what is not available to the senses. So as to understand this articulation of the sensible (poem, language, presence) and the suprasensible (poetry, the work, absence), I call on the notion of desire, considered both as a fundamental drive of the literary and as a representation of figurative discourse.
In order to strip this desire of the metaphors that correspond to the theme of love, and to extract the shape of an impulse I pass through archive of representations of Eros in texts from the European literary tradition (Plato, Apuleius, Dante, Llull), before questioning the desire at work in Salvador Espriu’s poetics, this desire which delves in the images of death, the words of the Catalan language and literary and religious inscriptions, using them as a support to access what is beyond them.
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L'instituteur Louis Pastre (1863-1927) : le catalan et l'école en Roussillon de 1881 à 1907 / The school teacher Louis Pastre (1863-1927) : Catalan language and primary school in Roussillon from 1881 to 1907 / El mestre d’escola Lluís Pastre (1863-1927) : el català i l’escola al Rosselló del 1881 al 1907Bonet, Luc 18 December 2012 (has links)
Né en 1863 dans l’Hérault, Louis Pastre effectue toute sa carrière d’instituteur laïque dans les Pyrénées-Orientales. Deux siècles et demi après l’annexion du Roussillon à la France, le catalan demeure la langue véhiculaire, surtout pour les classes populaires. Dès la fin du XIXe siècle, et avec des signes avant-coureurs redevables entre autres à l’instituteur public Côme Rouffia (1790-1874), la langue régionale s’inscrit aussi dans la dynamique des renaissances félibréenne et surtout catalane qui irradie depuis Barcelone. Une élite intellectuelle s’organise alors pour préserver le patrimoine régional, dans le cadre de la « grande patrie » soutenue par l’école de la Troisième République. Instituteur public en activité, républicain radical et syndicaliste, pédagogue solidariste et didacticien novateur du français, Louis Pastre fut un efficace membre fondateur de la Société d’Études Catalanes, la première organisation régionaliste de la Catalogne du nord des Pyrénées. On étudie sa trajectoire et ses productions pédagogiques, dans le contexte de son activité professionnelle et militante et de ses relations avec les catalanistes barcelonais, jusqu’à ce qu’il formalise, en 1907, une « méthode mixte ». Cette dernière fut un compromis inédit entre les méthodes directe et de traduction, en faveur de l’apprentissage du français par, et pour, le catalan à l’école primaire. Après avoir remis en question les propositions antérieures de pédagogie régionaliste, face à l’hostilité de l’administration et la tiédeur des instituteurs roussillonnais, Louis Pastre se consacrera, jusqu’à sa mort en 1927, au catalan hors de l’école, avec une oeuvre de linguiste extérieure au cadre de cette étude. / Born in 1863 in Languedoc in the French department of Herault, Louis Pastre carries out his whole carrier as a lay teacher in Roussillon or Pyrenées-Orientales department. Two centuries and a half after Roussillon was annexed to France, Catalan remains a common language, especially to the working class. From the end of the nineteenth century and with harbingers grateful forever to the state teacher Côme Rouffia (1790-1874), the regional language also fits into the process of the dynamics of the Felibrige and especially Catalan revivals which shine from Barcelona. Then, an intellectual elite organises itself to preserve the local heritage as part of the « main motherland » that the 3rd Republic School supports. Active state teacher, radical republican and trade unionist, solidaristic teacher and innovative of French, Louis Pastre was an efficient founder member of the Catalan Studies Society, the first regionalist organization in North Pyrenees Catalonia. His career and his educational production are studied in the context of his professional and militant activity and of his relationship with Barcelonese catalanists, until he makes formal a « mixed method » in 1907. The latter was a completely new compromise between the direct methodology and the methodology of translation, in favour of the teaching of French by and for Catalan in primary school. After challenging the previous suggestions about regionalist teaching, facing the enmity administration shows and the reserve of teachers from Roussillon, Louis Pastre devoted himself to Catalan outside school until 1927 (year of his death), with a linguist work which is outside of the frame of this study. / Nascut el 1863 al baix Llenguadoc, Lluís Pastre passa al Rosselló tota la seva vida professional com a mestre laic de primera ensenyança. Dos segles i mig després de l’annexió a França, a l’antiga província de Rosselló esdevinguda, des de la Revolució francesa, departament dels Pirineus-Orientals, el català és encara la llengua vehicular, sobretot per a les classes populars. D’ençà de finals del segle XIX, i amb senyals precursors atribuïbles, entre d’altres, al mestre públic Cosme Rouffià (1790-1874), la llengua regional segueix també la dinàmica de la renaixença felibrenca, i sobretot de la catalana, que irradia des de Barcelona. Llavors, una elit intel·lectual s’organitza per preservar el patrimoni regional, dins el marc de la « gran pàtria » francesa que el sistema escolar de la Tercera República promou activament. Mestre públic en actiu, republicà radical i sindicalista, pedagog solidarista i promotor d’una didàctica renovada de la llengua francesa, Lluís Pastre fou un eficaç membre fundador de la Société d’Études Catalanes, la primera entitat regionalista de la Catalunya del nord del Pirineu. Estudiem la trajectòria i les produccions pedagògiques de Lluís Pastre en el context de la seva activitat professional i militant, així com de les seves relacions amb els catalanistes barcelonins, fins que ell mateix formalitzi, el 1907, un « mètode mixt ». Aquest fou un compromís inèdit, entre els mètodes directe i de traducció, per a l’aprenentatge del francès, mitjançant el català i també a favor de la introducció del català a l’escola primària. Després d’haver posat en qüestió les propostes anteriors de pedagogia regionalista, i enfront de l’hostilitat de l’administració i la tebior dels mestres rossellonesos, Lluís Pastre es dedicà, fins a la seva mort el 1927, a promoure el català fora de l’escola, amb una obra de lingüista que ultrapassa el marc d’aquest estudi.
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