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Au pays d'Henri Michaux: la dialectique de l'espace et du temps dans son oeuvre écrite

Segarra Montaner, Marta 22 June 1990 (has links)
RÉSUMÉ:Cette thèse est une description des images qui tissent l'oeuvre écrite d'Henri Michaux, et un essai de discerner les traits qui organisent la cohérence imaginaire de cette oeuvre. Son objet est donc de décrire la richesse d'images, de symboles, de paisajes imaginaires qui configurent l'espace de l'oeuvre michaudienne et qui, par conséquent, nous dévoilent aussi la conception du temps de son auteur. Michaux construit des espaces particuliers afin de se soustraire au temps dévorant, mais à la fois il emploie des ressources temporelles, comme le rythme, pour combarte les menaces de l'espace qui l'entoure. L'espace et le temps sont, de cette façon, à la fois complémentaires et contradictoires.L' "espace michaudien" est formé, en realité, de trois espaces. Le premier est celui de l'agression, du combat contre le pasaje du temps. Plusieurs critiques ont signalé la violence exacerbée qui s'étale dans de nombreux textes michaudiens. Cette pulsion agressive est particulièrement décharnée dans les scènes qui dépeignent un corabat singulier, aux échos parfois mythiques, entre deux êtres, dont l'un est souvent un monstre. L'antagonisme belliqueux est aussi présent dans le schème dïaréctique, traduit par des images spatiales (le mur, le labyrinthe, les armes tranchantes... ) qui correspondent aussi à une dimension temporelle; la séparation de I' "avant" et I' "aprês" est à la base de l'ordonnance chronologique du temps et équivaut à la dichotomie entre le "haut" et le "bas" dans le plan spatial. La création de cet axe vertical répond d'ailleurs à un autre schème, l'ascensionnel, qui joue également un rôle significatif dans l'imaginaire michaudien. Il se manifeste à travers plusieurs images, dont les plus récurrentes sont la montagne, la flèche, l'arbre, l'escalier et l'oiseau. Ce dernier matérialise le "rêve de vol", qui apparaît fréquenment chez Michaux, favorisé par des facteurs physiques, comme le sommeil, la consommation de drogues, la fatigue ou la maladie, tous des états où la perception est altérée. Ce réve a une signification éthique (le désir de s'élever au-dessus de la matérialité rabaissante), mais possède aussi des connotations négatives pour le poète: la verticalité peut représenter la puissance contraignante des circonstances sur l'homme.L'hostilité de l'espace extérieur se manifeste surtout par la loi de la pesanteur, poussée à l'extrême dans l'univers michaudien. Les objets qui entourent le sujet possèdent une solidité écrasante. Un autre trait définissant cette hostilité est le manque de docilité des objets, en principe inanimés, qui se resistente à être utilisés par l'homme. Pour contrecarrer ces désobéissances continuelles, l'auteur met en oeuvre des "rêves compensatoires", agissant comme un démiurge gui contrôlerait même le cours des événements, c'est-à-dire le passage du temps. La lutte contre l'espace et le temps est, en général, gagnée par ceux-ci. Cette démarche se révèle donc peu satisfaisante; elle procure de rares moments toniques, mais elle entraîne aussi bien des défaites.Le deuxième espace que Michaux définit répond à une stratégie opposée. L'individu essaie de s'intégrer dans l'espace extérieur, au lieu de s'opposer à lui ou de le combattre. Cette intégration se réalise d'abord moyennant la perte des limites corporelles; l'être ne se ressent plus comme une unité différenciée du reste, mais s'assimile au cosmos, ce qui est d'ailleurs une façon de se défendre contre les agressions spatiales. L'horizontalité domine dans cet espace, opposée à la verticalité du premier. En rapport avec l'horizontalité placide se trouve l'image de la sphère, très répandue chez Michaux sous de multiples formes. Elle représente un refuge intérieur, intrinsèque à l'être, puisqu'elle est à la fois contenant et contenu. D'autres refuges chers â Michaux sont l'île, le bateau et, spécialement, la chambre, qui ne possède pas la solidité et l'immuabilité contraignante de la maison paternelle. Celle-ci n'est pas sécurisante parce qu'elle recèle l' "achevé", qui est tellement négatif pour Michaux, partisan de la fluidité constante de la création. L'écrivain déteste le côté "socialisant" de la maison et lui préfère les constructions oniriques des pays imaginaires, demeures affectées d'un perpétuel changement, ou bien la hutte, et surtout la chambre. La chambre transitoire n'a pas les connotations de propriété, de solidité contraignante; étant impersonnelle et nue, elle protège celui qui l'habite des agressions extérieures, mais le laisse beaucoup plus libre, et ne l' "attache" pas.Le désir de se réfugier dans l'intimité parfaite est aussi perçu dans le schème de l'avalage et dans la valorisation de l'intériorité du corps. L'engloutissement dans un autre être peut constituer une expérience spirituelle, presque mystique, puisqu'il signifie la fusion avec l'Autre. Nous apprécions ici la différenciation que fait Michaux entre la fusion avec l'Autre cosmique, qui est très gratifiante, parce qu'elle implique l' "émiettement du je", c'est-à-dire la défaite de la volonté individuelle, tellement dirigiste, et d'autre part l'assimilation avec l'Autre social, qui est nuisible parce qu'elle entraîne un asservissement aux pouvoirs socialisants de l'entourage. Le fantasme de l'engloutissement est souvent produit dans l'union amoureuse, comportant aussi une symbiose avec l'autre, de nature contraire.Le troisième espace construit par le poète n'est pas une synthèse des deux précédents, mais autre chose. Il n'essaie ni de combattre ni de nier, mais de concilier l'espace et le temps. Cela doit se faire à travers le dépassement des couples paradoxaux; le rythme, par exemple, est une harmonisation de la répétition et de la variation, qui sont à la base de la conception même de rythme. Celui-ci est fait de permanence et de changement; ces deux notions font partie aussi du schème de la métamorphose, qui apparaît dans de nombreux textes michaudiens. Elle signifie une renaissance éternelle, et aussi une multiplication de l'identité individuelle, qui se résout dans l'éclatement de cette individualité. Cette "fragmentation" du moi unique est bénéfique et en même temps douloureuse pour l'être; si le "je" se décompose, le passage du temps perd son importance, cesse même d'exister. Le temps, effectivement, nlest angoissant qu'en rapport avec ce "je" individuel, avec les changements et la degradation que celui-ci pouvait expérimenter; s'il disparaît pour s'intégrer dans un univers qui le transcende, il surmonte ainsi la peur de la propre mort et de la disparition, sentiment inséparable de la terreur que le temps chronologique inspire. La résolution de l'angoisse temporelle est donc paradoxale en soi, puisqu'elle passe par la disparition de l'être individuel, disparition qui était le fondement de cette angoisse.L'oeuvre de Michaux se constitue donc comme une "tension dynamique d'opposés". Ce dualisme fécond anime toute sa production littéraire, qui est faite de plusieurs contradictions: entre le "rêve d'action" et le "rêve de contemplation"; entre le mouvement tonique et le repos souhaité, entre la fluidité essentielle à la vie et l'immobilité rassurante ... Cette oeuvre pourrait ainsi être définie comme un balancement continu entre des pôles opposés, pour ne jamais trouver l'équilibre.Une caractéristique particulière de l'écriture michaudienne est sa capacité pour exprimer des intuitions métaphysiques moyennant des images et des actions très concrètes. Parallèlement à cette aptitude à "réaliser la rnétaphore", on peut aussi observer un processus d' "abstractisation progressive" dans cette oeuvre, qui est soumise à un dénuement de plus en plus grand. Celle-ci est donc la contradiction primordiale de la dénarche michaudienne: elle rend compte de l'inefficacité de la parole à travers cette parole même; elle affirme l'impossibilité et la futilité de l'écriture moyennant l'écriture. / This thesis is a description of the images which can he found in the written work of Henri Michaux. Its aim is to describe the diversity of images, symbols, imaginary landscapes which form the space of Michaux's work and show his own conception of time. Michaux builds several particular spaces in order to oppose the passage of time, but at the same time he uses temporal resources to fight the hostility of his spatial environment. Therefore, space and time are complementary and contradictory.Michaux's spaces are essentially three. The first is the space of aggressiveness, fighting against time passing, expressed in images such as the wall, the labyrinth, sharp weapons ... The second represents an attempt to integrate into external space. The images of the sphere and other refuges (the island, the ship, the room ...) express this desire of security and peace. With the third space, the poet wants to harmonize space and time. Rhythm and metamorphosis, as a compromise between repetition and innovation, are ways of achieving this conciliation.
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Juan Ramón Jiménez y su biblioteca de Moguer: lecturas y traducciones de poesía en lengua francesa e inglesa

González Ródenas, Soledad 02 July 1999 (has links)
Tras el comienzo de la guerra civil en 1936 Juan Ramón Jiménez abandona España dejando en Madrid todos sus archivos y su biblioteca personal. Para esa fecha su formación intelectual y estética, iniciada a finales del s. XIX, se considera completa. Este estudio recorre los avatares vividos por el poeta como lector y traductor de forma paralela a la adquisición de su biblioteca, hoy día conservada en la Fundación Zenobia-Juan Ramón Jiménez de Moguer (Huelva). Se hace especial hincapié en sus fondos en lengua francesa e inglesa, que marcaron el sello particular que hizo evolucionar su estética de manera distinta a otros autores de su generación. El estudio incluye, asimismo, un catálogo de estos fondos. / Després de l’inici de la guerra civil al 1936 Juan Ramón Jiménez abandonà Espanya deixant a Madrid tots els seu arxius i la seva biblioteca personal. En aquesta data la seva formació intel•lectual i estètica, iniciada a finals del s. XIX, es considera completa. Aquest estudi fa un recorregut de les circumstàncies viscudes pel poeta com a lector i traductor de forma paral•lela a l’adquisició de la seva biblioteca, avui dia conservada a la Fundación Zenobia-Juan Ramón Jiménez de Moguer (Huelva). Es fa un especial relleu dels seus fons en llengua francesa i anglesa, que van marcar el segell particular que va fer evolucionar la seva estètica de manera diferent a altres autors de la seva generació. L’estudi inclou, així mateix, un catàleg d’aquests fons. / After the breaking of the of the civil war in 1936, Juan Ramón Jiménez went away from Spain leaving behind all his files and his personal library in Madrid. By that time, his intellectual and aesthetic education, which began at the end of the 19th century, is considered complete. This study goes along the ups and downs experienced by the poet as a reader and a translator, in parallel with the acquisition of his library, which today is kept at the Fundación Zenobia-Juan Ramón Jiménez in Moguer (Huelva). Special relevance is given to his funds in the French and English language. They shaped the particular hallmark which made his aesthetics evolve in a different way from other authors of his generation. The study also includes a catalogue of these funds.
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L'instituteur Louis Pastre (1863-1927) : le catalan et l'école en Roussillon de 1881 à 1907 / The school teacher Louis Pastre (1863-1927) : Catalan language and primary school in Roussillon from 1881 to 1907 / El mestre d’escola Lluís Pastre (1863-1927) : el català i l’escola al Rosselló del 1881 al 1907

Bonet, Luc 18 December 2012 (has links)
Né en 1863 dans l’Hérault, Louis Pastre effectue toute sa carrière d’instituteur laïque dans les Pyrénées-Orientales. Deux siècles et demi après l’annexion du Roussillon à la France, le catalan demeure la langue véhiculaire, surtout pour les classes populaires. Dès la fin du XIXe siècle, et avec des signes avant-coureurs redevables entre autres à l’instituteur public Côme Rouffia (1790-1874), la langue régionale s’inscrit aussi dans la dynamique des renaissances félibréenne et surtout catalane qui irradie depuis Barcelone. Une élite intellectuelle s’organise alors pour préserver le patrimoine régional, dans le cadre de la « grande patrie » soutenue par l’école de la Troisième République. Instituteur public en activité, républicain radical et syndicaliste, pédagogue solidariste et didacticien novateur du français, Louis Pastre fut un efficace membre fondateur de la Société d’Études Catalanes, la première organisation régionaliste de la Catalogne du nord des Pyrénées. On étudie sa trajectoire et ses productions pédagogiques, dans le contexte de son activité professionnelle et militante et de ses relations avec les catalanistes barcelonais, jusqu’à ce qu’il formalise, en 1907, une « méthode mixte ». Cette dernière fut un compromis inédit entre les méthodes directe et de traduction, en faveur de l’apprentissage du français par, et pour, le catalan à l’école primaire. Après avoir remis en question les propositions antérieures de pédagogie régionaliste, face à l’hostilité de l’administration et la tiédeur des instituteurs roussillonnais, Louis Pastre se consacrera, jusqu’à sa mort en 1927, au catalan hors de l’école, avec une oeuvre de linguiste extérieure au cadre de cette étude. / Born in 1863 in Languedoc in the French department of Herault, Louis Pastre carries out his whole carrier as a lay teacher in Roussillon or Pyrenées-Orientales department. Two centuries and a half after Roussillon was annexed to France, Catalan remains a common language, especially to the working class. From the end of the nineteenth century and with harbingers grateful forever to the state teacher Côme Rouffia (1790-1874), the regional language also fits into the process of the dynamics of the Felibrige and especially Catalan revivals which shine from Barcelona. Then, an intellectual elite organises itself to preserve the local heritage as part of the « main motherland » that the 3rd Republic School supports. Active state teacher, radical republican and trade unionist, solidaristic teacher and innovative of French, Louis Pastre was an efficient founder member of the Catalan Studies Society, the first regionalist organization in North Pyrenees Catalonia. His career and his educational production are studied in the context of his professional and militant activity and of his relationship with Barcelonese catalanists, until he makes formal a « mixed method » in 1907. The latter was a completely new compromise between the direct methodology and the methodology of translation, in favour of the teaching of French by and for Catalan in primary school. After challenging the previous suggestions about regionalist teaching, facing the enmity administration shows and the reserve of teachers from Roussillon, Louis Pastre devoted himself to Catalan outside school until 1927 (year of his death), with a linguist work which is outside of the frame of this study. / Nascut el 1863 al baix Llenguadoc, Lluís Pastre passa al Rosselló tota la seva vida professional com a mestre laic de primera ensenyança. Dos segles i mig després de l’annexió a França, a l’antiga província de Rosselló esdevinguda, des de la Revolució francesa, departament dels Pirineus-Orientals, el català és encara la llengua vehicular, sobretot per a les classes populars. D’ençà de finals del segle XIX, i amb senyals precursors atribuïbles, entre d’altres, al mestre públic Cosme Rouffià (1790-1874), la llengua regional segueix també la dinàmica de la renaixença felibrenca, i sobretot de la catalana, que irradia des de Barcelona. Llavors, una elit intel·lectual s’organitza per preservar el patrimoni regional, dins el marc de la « gran pàtria » francesa que el sistema escolar de la Tercera República promou activament. Mestre públic en actiu, republicà radical i sindicalista, pedagog solidarista i promotor d’una didàctica renovada de la llengua francesa, Lluís Pastre fou un eficaç membre fundador de la Société d’Études Catalanes, la primera entitat regionalista de la Catalunya del nord del Pirineu. Estudiem la trajectòria i les produccions pedagògiques de Lluís Pastre en el context de la seva activitat professional i militant, així com de les seves relacions amb els catalanistes barcelonins, fins que ell mateix formalitzi, el 1907, un « mètode mixt ». Aquest fou un compromís inèdit, entre els mètodes directe i de traducció, per a l’aprenentatge del francès, mitjançant el català i també a favor de la introducció del català a l’escola primària. Després d’haver posat en qüestió les propostes anteriors de pedagogia regionalista, i enfront de l’hostilitat de l’administració i la tebior dels mestres rossellonesos, Lluís Pastre es dedicà, fins a la seva mort el 1927, a promoure el català fora de l’escola, amb una obra de lingüista que ultrapassa el marc d’aquest estudi.

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