Québec Université Laval, Bibliothèque 2014

Québec Université Laval, Bibliothèque 2015

Le but de la présente recherche est d'évaluer l'influence de l'acquisition de connaissances sur la compréhension de textes informatifs par des élèves de première année. Les connaissances sur lesquelles portent les activités correspondent au contenu des textes expérimentaux tel qu'établi par l'analyse propositionnelle des textes. Deux tests également construits à partir de l'analyse propositionnelle permettent de mesurer les connaissances acquises et la compréhension des textes par les enfants. Dans les deux tests, les questions diffèrent selon qu'elles mesurent des connaissances explicites ou implicites et selon qu'elles sont fermées ou ouvertes. La distinction entre les deux tests porte sur le mode de traitement de l'information. Pour les tests de connaissances, les réponses se construisent à partir de connaissances stockées en mémoire au cours de la lecture des textes. Les tests de compréhension exigent que les enfants construisent les réponses à partir de la lecture des textes. L'analyse des résultats a confirmé des effets significatifs de l'acquisition préalable de connaissances sur la compréhension en lecture. Ces effets ont surtout ressorti pour les questions qui demandaient un traitement plus approfondi des connaissances soient les questions ouvertes et les questions portant sur les connaissances implicites. Les résultats ont également permis de dégager des facteurs pédagogiques qui contribuent à la construction et à l'intégration des connaissances démontrant l'importance d'une participation active de la part des enfants et d'un programme structuré d'activités. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2016

Thèse (M.A.)--Université Laval, 2004. / Bibliogr.: f. 145-155. Publié aussi en version électronique.

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L'habileté et la facilité qu'un lecteur adulte éprouve à lire un récit proviennent en grande partie de ses schèmes d'anticipation, qui lui permettent de traiter les informations du texte en fonction de "cases vides". Une didactique de la lecture aurait donc intérêt à se pencher sur ces phénomènes d'inférence et d'attente, à chercher sur quels indices textuels elles reposent et à étudier la possibilité de les exploiter en classe. S'appuyant sur divers travaux de narratologie (Propp, LéviStrauss, Bremond, Greimas), dont il présente un résumé critique, l'auteur identifie une structure, dite de double renversement, que l'on retrouve dans nombre de fables de La Fontaine. Il interroge ensuite les théories de compréhension du récit dérivées de l'intelligence artificielle et de la psychologie cognitive (théorie des buts et plans, grammaire de récit) et montre que ces modèles se révèlent inadéquats à rendre compte de la façon dont est structuré et compris ce type de récit archaïque et archétypal qu'est la fable. A l’aide de la théorie des schémas, l'auteur établit des liens entre structures textuelles et structures cognitives, et montre comment les attentes du lecteur sont à la fois contenues dans la structure du texte et, plus intimement, dans les mécanismes mêmes de la compréhension et du fonctionnement du texte narratif. Ayant établi son cadre théorique, l'auteur expérimente l'effet d'un enseignement de la structure profonde du double renversement sur l'habileté d'élèves de 5e année à anticiper la fin d'une fable. L'expérience a porté sur trois groupes: un groupe expérimental a travaillé plusieurs fables en en dégageant la structure profonde, un groupe à enseignement "traditionnel" s'est contenté de lire et de répondre à des questions de compréhension sur les mêmes textes, un groupe contrôle n'a subi que le pré-test et le post-test. L'analyse des résultats a montré un écart significatif en faveur du groupe expérimental. Cette recherche confirme l'intérêt de développer une pédagogie de la lecture qui dépasse la surface du texte pour aborder une réflexion de type structural et métanarratif. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2016

Cette étude se situe dans le domaine de la réussite en lecture et porte sur un ensemble de facteurs qui sont propres à l'enseignant. La recherche s'articule autour de deux volets. Le premier vise à comparer le sentiment d'efficacité personnelle et d'efficacité collective, les attentes envers les élèves et les pratiques pédagogiques des enseignants des milieux défavorisés et des enseignants des milieux moyens/favorisés. Le deuxième volet de la recherche a pour objectif de vérifier les liens entre les variables à l'étude. Les données ont été recueillies auprès de 103 enseignants de niveau primaire répartis entre les milieux défavorisés (n = 43) et les milieux moyens/favorisés (n = 60). Les participants ont rempli un questionnaire portant sur le sentiment d'efficacité personnelle et d'efficacité collective, ainsi que sur leurs pratiques pédagogiques en enseignement de la lecture. De ce nombre, 22 enseignants ont rempli un questionnaire sur leurs attentes de réussite en lecture pour chacun des élèves de leur classe. Des élèves (N = 318) ont aussi été évalués en lecture et ont été questionnés sur leur propre attente de réussite en lecture à la fin de l'année scolaire. Concernant le premier volet, les résultats révèlent que les enseignants des deux milieux socioéconomiques se distinguent seulement au plan de leur sentiment d'efficacité collective et non pas sur celui de leur sentiment d'efficacité personnelle, de leurs attentes et de leurs pratiques pédagogiques. Les analyses effectuées pour le deuxième volet indiquent que le sentiment d'efficacité personnelle et d'efficacité collective des enseignants sont reliés à leur gestion des comportements des élèves en classe ainsi qu'à des caractéristiques du milieu de travail. Les attentes envers la réussite des élèves sont également reliées à ces caractéristiques. Des analyses de régression indiquent que le sentiment d'efficacité personnelle et d'efficacité collective expliquerait 23% de la variance des réponses des enseignants concernant leur gestion des comportements des élèves. Par ailleurs, le sentiment d'efficacité personnelle des enseignants et leurs attentes prédiraient 17% des résultats des élèves en lecture. Enfin, en milieux défavorisés, le sentiment d'efficacité personnelle s'avère une variable qui médie parfaitement le lien entre la pratique pédagogique des regroupements flexibles et les résultats des élèves en lecture.

Cette recherche est fondée sur l'importance de dépister les élèves qui éprouvent des difficultés en identification de mots au début du 2e cycle du primaire. L'objectif général de l'étude est d'analyser, avec une clientèle québécoise, la valeur d'un instrument conçu pour des écoliers français, le Test d'identification de mots écrits élaboré par Ecalle (2006). L'épreuve a été passée à 197 élèves de 3e année. Les enseignants ont également porté un jugement sur les habiletés en décodage de leurs élèves. L'analyse des résultats a permis de conclure à une bonne validité psychométrique de l'épreuve lorsqu'elle est soumise à des élèves québécois. De plus, les résultats ont montré que l'instrument pouvait être plus sensible que le jugement de l'enseignant pour détecter des problèmes de décodage chez certains élèves et qu'il pouvait servir à dresser des profils pertinents en identification de mots.

Reading Recovery is an early literacy intervention designed for first grade students who are considered at-risk of failure in learning to read and write after one year of formal schooling. This study has three main objectives based on the series of scores obtained from the administration of the Observation Survey within a school year. The first one aims to evaluate the effectiveness of Reading Recovery. The second objective considers the time of the year when the intervention occurs. The third objective consists in determining the predictive value of the reading and writing measures used in this program. A total of 1044 children at-risk of early reading difficulties were identified upon entry in grade one and received one-to-one daily thirty minute lessons offered by qualified Reading Recovery teachers. An Observation Survey of early literacy achievement (Clay, 2002) was used to assess emergent literacy in children during two separate period during the school year: at the time of Entry or pre-test and at the Exit or post-test. Data were also available for over 300 successful Reading Recovery students who were re-assessed at the end of the school year. These data were analyzed to establish the long-term effect of the intervention within the same school year. Findings suggest that the early intervention is effective for nearly 80% of low performing first graders to reach the average range of their peers in terms of literacy achievement on all measures. The successful children who had benefited from Reading Recovery early in the school year had reached the average range by the time the next group of children had been selected. Amongst the measures comprised in the assessment materials Letter Identification and Hearing and Recording Sounds in Words were the best predictors of success.