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La Spirale, Le Zodiaque, and Mana : the convergences between Georges Migot and André Jolivet (1932-1937) = La Spirale, Le Zodiaque, et Mana : les convergences entre Georges Migot et André Jolivet (1932-1937)Hurt, Ariana 07 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur la convergence des compositeurs français Georges Migot (1891-1976) et André Jolivet (1905-1974) au cours des années 1930 sur le plan de leurs idées en esthétique musicale, de leur démarche compositionnelle, et de leur implication administrative sur la scène musicale parisienne. Ceci a pour but de mieux comprendre l’amitié spéciale entre Migot et Jolivet, mesurer son influence sur leurs personnalités musicales, observer son impact sur leur engagement commun au sein de la société de concert La Spirale, et, plus globalement, évaluer sa portée sur l’ensemble de la scène musicale française. Actuellement, Stravinsky, Ravel et le Groupe des Six prennent une grande place dans les histoires de la vie musicale française de l’entre-deux-guerres. Ultimement, cette étude cherche à favoriser une meilleure compréhension de la variété des manifestations musicales dans le Paris des années 1930.
Le premier chapitre de ce mémoire examine les idées esthétiques respectives de Migot et Jolivet et discute leurs similitudes. Le deuxième chapitre se penche sur l’engagement des deux compositeurs au sein de la société de concert La Spirale (1935-1937). Relativement peu étudié, cet organisme est néanmoins connu pour avoir servi d’incubateur au groupe La Jeune France (1936-1942), une association réunissant Olivier Messiaen, Daniel-Lesur, André Jolivet et Yves Beaudrier. À travers l’examen des activités de La Spirale, ce mémoire propose non seulement une liste revue et corrigée de toutes les œuvres présentées dans ses concerts, mais rend également compte de la nature de l’engagement de Jolivet et Migot en son sein.
Finalement, le troisième chapitre propose une analyse comparative d’une sélection de mouvements tirés de deux recueils pour piano solo de Migot et Jolivet, respectivement Le Zodiaque (1931-1932) et Mana (1935). Les analyses se concentrent sur les structures de hauteurs et l’organisation motivique (pratiques modales ou sérielles, constructions accordiques inspirées par la série des harmoniques, procédés motiviques) et sur les proportions temporelles. Dans certains mouvements, les événements structurels semblent être gouvernés par des notions mathématiques telles que le Nombre d’or ou les nombres de la suite de Fibonacci. / This Master’s thesis explores the convergences between the French composers Georges Migot (1891-1976) and André Jolivet (1905-1974) during the 1930s, in terms of their respective musical aesthetics, compositional techniques, and involvement in the Parisian music scene. The aim is to provide a clearer picture of the relationship between Migot and Jolivet, to evaluate its influence upon their musical ideas and shared interest in the development of the concert society La Spirale, and to assess its significance in the wider sphere of French music. Currently, music history of this period is saturated with writings on Stravinsky, Ravel, and the Groupe des six. This study seeks to provide a better understanding of the other various musical manifestations in 1930s Paris.
The first chapter of this thesis consists of an examination of Migot and Jolivet’s respective aesthetics ideas and a discussion of their similarities. The second chapter explores a shared project of the two composers: the concert society La Spirale (1935-1937). While largely un-studied, this organization is known for having given rise to the group La Jeune France (1936-1942), an association formed by Olivier Messiaen, Daniel-Lesur, André Jolivet, and Yves Beaudrier, as the first three also took part in the executive of the former society. Through an exploration of La Spirale’s activities, this thesis not only provides a complete and revisited list of all works performed at its concerts, but also qualifies the involvement of Jolivet and Migot.
Finally, this research will conclude with a comparative analysis of select movements from solo piano collections by Migot and Jolivet, Le Zodiaque (1931-1932) and Mana (1935), respectively. While Migot uses a more modal language to convey his lyrism, Jolivet employs an emancipated post-tonal idiom. This analysis will take into consideration pitch and motivic structure (modal and serial practices) and temporal sequences. Moreover, it will provide an examination of the use of the Golden Mean and the Fibonacci series in some pieces.
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The "All-American" Couple. Dating, Marriage and the Family during the long 1950s with a Foray into Boise, Idaho and Portland, Oregon / Le “couple idéal”. Rencontres amoureuses, mariage et famille pendant les années 1950 aux États-Unis. L’exemple de Boise (Idaho) et Portland (Oregon)Bryson, Christen 04 November 2016 (has links)
Cette thèse espère contribuer à l’histoire socio-culturelle du couple américain durant la période d’après-guerre. En discutant du récit national au travers d’aspects qui sont souvent considérés comme évident – génération, âge, situation géographique, individu et institution ainsi que cultures locales et nationales – ce travail essaie de nuancer ces définitions catégoriques qui en sont venues à représenter les années 1950 et 1960 tout comme l’ubiquité du discours sur la culture nationale. Le mariage, la famille, le genre, la sexualité, faire la cour (dating), les pratiques sexuelles et la culture des jeunes forment le cadre par lequel cette étude essaie d’éclairer la norme incarnée par le couple blanc, hétérosexuel, de classe moyenne. En introduisant deux villes du nord-ouest des Etats-Unis – Boise dans l’Etat d’Idaho et Portland dans l’Etat d’Oregon – dans une réflexion portant sur le récit national, cet essai tente d’élargir l’histoire locale de ces deux villes et de complexifier l’analyse des conventions sociales. L’histoire orale associée à des documents issus des archives d’universités locales et d’annuaires étudiants (yearbooks) ont permis à cette étude d’observer comment l’expérience d’américains « ordinaires » diffère et s’accorde avec le récit national dans des villes qui n’ont reçus que peu d’attention universitaire durant cette période et sur ces thèmes. Les informations des recensements, les documents et les discours politiques de l’époque étayent le modèle répandu d’un couple cent pour cent américain, alors que les films éducatifs, les livres de bonnes manières et les rubriques de chroniqueurs ont permis à ce travail d’explorer le processus au travers duquel cet idéal s’est imposé. Ce modèle connait un âge d’or pendant la « longue décennie » des années 1950. La mémoire collective nous dit qu’il constitue alors le dernier phare de la tradition familiale mais aussi peut-être son point de rupture. Cet essai défend l’idée que cet archétype n’était ni traditionnel ni catalyseur de bouleversements. Le couple blanc et hétérosexuel de classe moyenne était plutôt le point culminant de facteurs politiques, sociaux, économiques et culturels qui ont finalement ébranlés le couple « traditionnel », ce modèle ayant échoué à véritablement incarner les idéaux de la nation qu’il était supposé représenter. A la fin de la « longue décennie » des années 1950 cette norme représentait un statu quo, alors que les jeunes qui devaient perpétuer son héritage avaient consciemment et inconsciemment déjà commencé à saper ses fondations. / This thesis hopes to contribute to the postwar socio-cultural historiography on the American couple. In putting the national narrative into a discussion with some of its oft taken for granted aspects—generation, age, location, the individual and the institution, and local and national cultures—, this work attempts to provide nuance to the categorical definitions that have come to characterize the 1950s and the 1960s as well as the pervasiveness of the national culture’s voice. Marriage, family, gender, sexuality, dating, sexual activity, and youth culture are the framework through which this study has tried to elucidate the standard embodied in the white, middle-class, heterosexual couple. In incorporating two cities in the northwest United States—Boise, Idaho and Portland, Oregon—into a discussion about the national narrative, this dissertation tries to widen their local histories and complexify national convention. Oral histories paired with documents from the local universities’ archives and yearbooks have allowed for this work to look at how “average” Americans’ experiences differed from and coincided with the national narrative in places that have received very little scholarly attention on this time and these themes. Census data, scientific studies, political documents and speeches substantiate the pervasiveness of the “All-American couple,” while educational films, etiquette books, and advice columns have helped this thesis explore the process through which the ideal came into being. This model experienced a heyday during the long 1950s. Dominant memory tells us that either it was the last beacon of familial tradition or the breaking point for change. This dissertation contends that the archetype was neither traditional nor the catalyst for change. Rather the white, heterosexual middle-class couple was a culmination of political, social, economic, and cultural factors that ultimately undermined the “traditional” couple because it failed to truly embody the ideals of the nation it was purported to represent. By the end of the long 1950s, this model had become the status quo, but the young people who were to carry it into the future had consciously and unconsciously began chipping away at its foundations.
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La fabrique des imaginaires de l’altérité dans les biennales internationales d’art contemporain depuis 1989 / Otherness as an imagined community in the contemporary international art biennials since 1989Fetnan, Rime 06 June 2019 (has links)
Cette thèse vise à interroger la façon dont les biennales internationales d’art contemporain, en tant qu’événements culturels et premiers temps d’historicisation des oeuvres et des artistes, contribuent à la fabrique des imaginaires de l’altérité. Le cadrage chronologique de notre recherche s’ancre à partir de 1989, date qui correspond à un « tournant global », un changement de paradigme qui aurait eu pour effet de repenser les rapports de domination et les logiques de centre/périphérie, notamment dans le champ de l’art contemporain. L’internationalisation de l’art contemporain et le renouvellement des cadres de pensées que l’on rattache au « tournant global » ont donné lieu à l’émergence d’un processus de labellisation de la différence, dont témoignent des catégories artistiques et esthétiques telles que « art non-occidental » ou « art global », porteuses d’imaginaires renouvelés que ce travail de recherche entend analyser. Notre démarche, qui s’appuie sur un corpus de six expositions ayant marqué le champ des événements culturels internationaux, est volontairement pluridisciplinaire et vise à considérer l’hétérogénéité du matériel qui compose ces expositions. En premier lieu, la mise en lumière des discours expographique résulte de l’analyse conjointe de trois composantes : les écrits, à partir desquels nous proposons une typologie spécifique qui considère la fois les intentions qui président à leur production et les usages qui en sont faits ; les pratiques artistiques, qui dans le cadre des biennales sont au service du discours expographique ; et les gestes de mise en exposition qui sont propres au dispositif médiatique spécifique des biennales. En deuxième lieu, la réalisation d’entretiens et la collecte d’archives ont permis de circonscrire le contexte d’énonciation et l’intentionnalité des événements. En tant que dispositif médiatique à part entière, le catalogue d’exposition a également donné lieu à une méthodologie adaptée à l’ensemble des éléments (discursifs et non discursifs) qui le caractérise. Plus particulièrement, les écrits de connaissances que l’on y trouve ont fait l’objet d’une analyse sémiolinguistique permettant de mettre en lumière les processus de concrétisation des concepts, et donc de saisir les imaginaires et valeurs qui sont attachés. L’approche privilégiée pour analyser ce corpus permet ainsi d’articuler à la fois les spécificités de chaque exposition (c'est-à-dire leur individuation à travers l’articulation de leur concept et de leur dispositif) et leur inscription dans un réseau (en tant que résultat d’un processus de réécriture), vis-à-vis du thème de l’altérité. / This research aims to examine how contemporary international art biennials, considered as cultural events and as first step in the historicization process of works and artists, contribute to the making of « otherness » as an imagined community. The chronologic frame of our research is anchored in 1989, which correspond to the « global turn », a shift of paradigm that would have led to the rethinking of domination relationship and the logic center/periphery, especially in the field of contemporary art. The internationalization of contemporary art and the renewal of the frameworks of thought that are often connected with the global turn have led to a process of labeling the difference, as evidenced by artistic and aesthetic categories such as « non-western art » or « global art » that carry renewed representations that this research intends to analyze. Our approach, which is based on a corpus of six exhibitions that have marked the field of international cultural events, is deliberately multidisciplinary and aims to consider the heterogeneity of the material that composes these exhibitions. First, we highlight the expographic discourses from the analysis of three components : the writings, from which we propose a specific typology that considers both the intentions that preside over their production and the uses that are made of them ; artistic practices, which in the context of biennials are at the service of the expographic discourse ; and the gestures of exhibitions which are characteristics of the specific media device of the biennials. Secondly, interviews and the collect of archival documents have led us to circumscribe the context of enunciation and the intentionality of the events. As a media device in its own right, the exhibition catalog also gave rise to a metholody adapted to all the elements (discursive and non-discursive) that characterize it. More particularly, the writings of knowledge have been the subject of semiolinguistic analysis to highlight the processes of concretization of concepts, and thus have led us to grasp the artistic values that are attached to the imagined otherness. The preferred approach to analyze this corpus thus makes it possible to articulate the specificities of each exhibition (i.e their individuation through the articulation of their concept and their device), and their inscription in a network (as a result of a process of rewriting) at the same time.
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