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Analyse des mécanismes du lessivage des argiles dans les sols par des approches expérimentales / Analysis of clay lessivage mechanisms in soils by experimental approaches

Van Den Bogaert, Romain 11 March 2015 (has links)
Parmi les processus pédogénétiques, le lessivage des argiles dans les sols est un processus très répandu qui consiste en un transfert de particules, d’un horizon supérieur éluvié vers un horizon illuvié. Néanmoins, un certain nombre de lacunes persiste dans la compréhension de ce processus. Nous avons donc étudié : les processus d’écoulement de l’eau dans la porosité active, l’effet des cycles pluie - interpluie sur la rétention des particules, et les conséquences des perturbations physico-chimiques de la solution du sol sur la stabilité en suspension des particules de sols. Pour aborder ces différents points, nous avons fait le choix d’une approche réductionniste de laboratoire couplée à des méthodes analytiques modernes, souvent peu usitées en sciences du sol. Comme matériaux modèle, des horizons E de luvisol non remanié et des particules argileuses naturelles extraites de ces mêmes horizons ont été utilisés. Pour la première fois nous avons pu visualiser que les écoulements macroporeux préférentiels s’effectuent sous forme de ruisselets. Notre travail permet en outre, une première avancée vers l’estimation de la surface de contact eau – sol. Nous montrons que la rétention des particules s’effectue dans une zone de matrice à proximité macropores actifs, zone plus ou moins importante selon la durée de l’interpluie. Nous avons enfin montré que les variations de la concentration en calcium et du pH de la solution, consécutives à l’infiltration de l’eau de pluie dans la porosité, provoquent une évolution de l’arrangement des particules en suspension sur une échelle de temps correspondant à la durée d’un évènement pluvieux / Clay translocation is a widespread process of particle transfer from a surface eluviated horizon to a deeper illuviated horizon. Nevertheless, a number of gaps persist in understanding this process. We therefore investigated: the water flow processes in the active porosity, the effect of rain-interrain cycles on the retention of particles, and the consequences of physical and chemical disturbances of the soil solution on the stability of soil particles in suspension. To address these issues, we have made the choice of a laboratory reductionist approach coupled with modern analytical methods, poorly used in soil science. As a model materials, we used undisturbed luvisol E horizons and natural clay particles extracted from these horizons. We show experimentaly for the first time that macroporous preferential flow consist in rivulets. Our work also provides a first step towards estimating the water-soil specific surface area. We show that particle retention occurs in the matrix close to active macropores, the thickness of the concern matrix being a function of the interrain duration. Finally we have shown that the variations of the calcium concentration and pH of the soil solution, subsequent to the infiltration of rain water into the pores, cause a change in the arrangement of the particles in the soil suspension on a timescale corresponding to the duration of a rainfall event
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Azote et agriculture durable, approche systémique en fermes-pilotes

Van Bol, Vincent 25 October 2000 (has links)
La thèse est basée sur deux expériences avec des fermes-pilotes. ECOFARM est une recherche qui a été menée entre 1993 et 1996 avec des fermes mixtes laitières biologiques en vue de développer un système de production durable. PROP'EAU-SABLE est une expérience débutée en 1997 et encore en cours au moment de la publication de cette thèse. Cette deuxième recherche est menée avec des fermes conventionnelles (grandes cultures et polyculture-élevage) dans le but de réduire la pollution azotée des eaux souterraines. Les deux expérimentations ont permis d'établir une méthode de développement de systèmes de production durable en ferme-pilote. La méthode est basée sur la sélection d'indicateurs et de normes en relation avec les objectifs du système de production agricole à développer. Un premier relevé des indices, constituant un état initial des lieux, est effectué dans chacune des fermes-pilotes soigneusement sélectionnées au préalalble pour participer à l'expérience. Ensuite, en fonction des indices relevés, les agriculteurs-pilotes sont progressivement amenés à améliorer leur ferme. Les techniques utilisées à cette fin constituent, petit à petit, des méthodes systémiques de gestion. A terme, ces méthodes sont destinées à être diffusées au sein de la profession agricole. Outre l'étude méthodologique de développement de systèmes de production en ferme-pilote, la recherche ECOFARM a fait l'objet d'une étude approfondie des indicateurs de gestion de l'azote. Cette étude est présentée sous la forme de trois projets de publications scientifiques. Dans un premier projet d'article, les flux d'azote ont été analysés au niveau de l'assolement des fermes-pilotes. Le calcul de l'indicateur SBA (Solde du Bilan d'Azote) a permis de constater des différences importantes entre les fermes. Il est apparu que ces différences sont stables au cours des trois années d'observation malgré des pratiques de fertilisation fort variables d'une année à l'autre. Sur trois années de suivi, seule une ferme sur huit a dépassé la norme. En moyenne, le SBA a été situé à 93kg N.ha exp -1.an exp -1. La fixation symbiotique et la fertilisation ont contribué chacune pour un tiers, en moyenne, des entrées d'azote sur l'assolement. Les productions végétales ont contribué pour un tiers environ aux sorties d'azote de l'assolement. Une relation positive a été mise en évidence entre le SBA d'une part et la fertilisation et la production animale d'autre part. Une relation négative a été montrée entre le SBA et la Surface Agricole Utile (SAU). L'indicateur APL (Azote Potentiellement Lessivable) est analysé dans un deuxième projet d'article. L'étude a mis en évidence l'avantage d'effectuer un prélévement de sol jusqu'à 1,5 m de profondeur. Il est apparu que, lorsque les conditions climatiques ont entraîné une augmentation générale des reliquats d'azote nitrique dans le sol, les fermes biologiques n'étaient pas à l'abri d'un risque de pollution des eaux souterraines. La mise au point d'un indicateur transformé : l'APL relatif, a permis la comparaison des fermes malgré la forte variabilité interannuelle de l'APL. Le calcul de l'APL pour chaque culture prise séparément a permis de dégager les cultures à risques des cultures sans risques pour le lessivage de l'azote dans les systèmes de production mixtes laitiers biologiques. Le troisième projet d'article présente les résultats de l'analyse de la relation entre le SBA, l'APL et les caractéristiques des six fermes-pilotes. Il est apparu que ni les SBA ni l'APL ne sont significativement liés aux caractéristiques des fermes-pilotes lorsque les régressions sont effectuées à partir des données annuelles. Au contraire, lorsque les observations sont menées sur plusieurs années, la moyenne des valeurs s'est avérée significativement liée à plusieurs caractéristiques des fermes-pilotes. Ainsi, des relations ont été trouvées entre l'APL moyen et la fertilisation, la charge animale, l'estimation de la volatilisation à l'épandage et le taux de matière organique du sol. Des équations significatives relient aussi le SBA aux pertes sur le chemin de la traite et à la volatilisation à l'épandage. Une relation où SBA = 1,22 APL + 4,26 (Bilan humique) - 77 a été mise en évidence pour le groupe de fermes-pilotes où la surface de prairies pâturées et mixtes est comprise entre 23,4 et 55% de la SAU. Des développements de cette relation ont abouti à calculer une limite empirique du SBA pour chaque ferme en fonction de la part de prairies pâturées et mixtes dans la SAU ce qui permet un meilleur contrôle des risques de pollution azotée. La relation entre SBA, APL et le bilan humique permet, en outre, d'envisager de calculer en ferme un risque de lessivage de l'azote à partir du bilan annuel d'azote de l'assolement.
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Pratiques d'irrigation et lessivage en production de fraises en Californie

Sauvageau, Guillaume 30 September 2020 (has links)
La Californie est la plus grande région productrice de fraise en Amérique du nord et cette production ne serait pas possible sans irrigation. Toutefois, les ressources en eau sont limitées dans cette région et la qualité des eaux souterraines est menacée par le lessivage des nitrates. Dans ce contexte, il est essentiel d’optimiser la gestion de l’irrigation afin d’économiser l’eau et de limiter le lessivage tout en maintenant le même niveau de productivité. Des travaux antérieurs ont démontré que le rendement était maximal avec une gestion humide par tensiométrie avec un seuil de -10 kPa, mais l’efficacité d’utilisation de l’eau (EUE) n’est pas maximisée. Des gains d’efficacité pourraient être obtenus en utilisant un seuil plus sec lorsque les besoins en eau de la plante sont plus faibles. Le premier volet de cet ouvrage consistait à comparer différentes stratégies d’irrigation de déficit à une gestion humide et à une gestion conventionnelle de l’irrigation. Des augmentations significatives de l’EUE ont été obtenues avec l’irrigation de déficit sans diminution de rendement significative comparativement à la gestion humide. Toutefois, ces régies tendaient à diminuer le rendement de 0 à 3 % et comme le prix du produit est élevé, il serait pertinent dans des travaux futurs de vérifier si cette tendance de baisse du rendement se confirme. De plus, la gestion par tensiométrie a diminué le lessivage comparativement à la gestion conventionnelle puisque cette technologie permet un ajustement plus précis du temps d’irrigation afin de limiter la perte d’eau et de nutriments au-delà de la zone racinaire. Le deuxième volet visait à mesurer l’impact de différentes régies d’irrigation sur la salinité du sol et à vérifier si la conductivité électrique (CE) de la solution du sol était un indicateur fiable pour suivre la concentration de nitrate dans le sol. Différentes régies d’irrigation basées sur le potentiel matriciel du sol ont été comparées à des régies basées sur l’évapotranspiration et à la régie conventionnelle du producteur. Aucune différence significative n’a été observée sur les deux sites, tous les traitements ont subi une hausse de salinité pendant la saison, mais les pluies hivernales ont été suffisantes pour lessiver cette accumulation de sels. La régie d’irrigation de déficit par tensiométrie ne présente donc pas de risque d’augmentation de salinité dans le sol comparativement à une gestion humide. De plus, la CE du sol s’est avérée inefficace pour estimer la concentration en nitrate du sol puisque la contribution de l’ion nitrate est très faible comparativement à d’autres ions naturellement présents dans le sol. / California is the largest strawberry producing region in North America and this productionwould not be possible without irrigation. However, water resources are limited in thisregion and the water quality has become an issue in some growing areas due to nitrateleaching. Therefore, it appears essential to optimize the irrigation management to savewater and to limit the leaching of nutrients without decreasing fruit productivity. Previousworks have shown that maximum yield is obtained under wet irrigation managementconditions (i.e. irrigation being initiated when a soil matric potential threshold of -10 kPawas exceeded), but the water use efficiency (WUE) is not maximized. WUE could beimproved by using drier thresholds when the water need of the plant is lower.The first chapter aimed to compare different deficit irrigation strategies to wet managementand to conventional grower management. Significant increases in WUE were obtainedusing deficit irrigation compared to wet management (-10 kPa) without any significantimpact on fruit yield. However, deficit irrigation tended to decrease fruit yield by 0 to 3 %and given the high value of the strawberry product, it would be relevant to verify whetherthis trend of yield loss is confirmed. Moreover, using a predetermined soil water potentialthreshold to manage irrigation more efficiently could reduce the water leaching comparedwith conventional grower management as this technology allows a finer adjustment ofirrigation period and therefore limits the loss of water and nutrients beyond the root zone.The second chapter aimed to measure the impact of different irrigation strategies on soilsalinity and to determine whether the electrical conductivity (EC) of the soil solution was anappropriate indicator to follow the concentration of nitrates in the soil. Different irrigationmanagements based on soil water potential were compared with irrigation managementbased on evapotranspiration (ET) and with conventional grower management. Nosignificant difference was observed among treatments on both sites, as all five irrigationstrategies resulted in a salinity build-up over the season, but winter rainfalls were sufficientto leach the salt accumulation from the root zone. Thus, tension-based deficit irrigationmanagement does not represent a risk of increasing the soil salinity. Furthermore, the ECof the soil turned out to be inadequate to assess the nitrate concentration in the soil sincethis ion did not have a great impact on the soil salinity compared with other ions naturallypresent in the soils investigated.
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Optimisation de la fertilisation de la pelouse afin de réduire les pertes en azote par lessivage

Côté, Laura 01 August 2022 (has links)
Les surfaces gazonnées occupent une superficie considérable du territoire nord-américain en plus de fournir de nombreux services écologiques. L'apport de fertilisants peut cependant affecter négativement la qualité de l'eau en raison des pertes en éléments nutritifs, principalement l'azote par lessivage. Afin de réduire les pertes sous forme de nitrate (N-NO₃) et d'ammonium (N-NH₄), on peut contrôler trois facteurs : la source d'azote, la dose et le fractionnement des applications. Pour ce faire, un dispositif en bloc complets de quatre répétitions a été établi en serre. Huit sources d'azote :urée, enrobages de polymères et/ou de soufre : Polyon® 8 ou 12 semaines de relâchement, Duration® 45 ou 90 jours de relâchement et XCU®, urée stabilisée par des inhibiteurs (UFLEXX®) et un engrais naturel (gluten de maïs); cinq doses d'azote (25, 50, 100, 150 et 200 kg N/ha) et deux fractionnements (une ou deux applications) sont à l'étude. Deux essais de 8 semaines ont été conduits dans trois types de sol (loam, argile, sable). Les résultats de ces essais ont permis d'identifier les traitements à évaluer lors d'une seconde expérience en utilisant une approche similaire, mais sur une plus longue période de 20 semaines. Des concentrations de N-NO₃ en moyenne inférieures à 4 et 2 mg/L ont été obtenues respectivement à court et à long-terme. Le XCU® et le UFLEXX® n'étaient pas aussi efficaces que les autres sources d'azote pour réduire le lessivage de N-NO₃ par rapport à l'urée. Les pertes de N-NO₃ ont été surtout affectées par l'établissement et les propriétés du sol dans le loam et l'argile, et ce, lors des essais courts et longs. Une dose de 150 kg N ha⁻¹ a été requise pour obtenir un gazon de bonne qualité tout en causant des pertes faibles. Les résultats obtenus au cours de cette étude devront être validés au champ. / Turfgrass-covered surfaces represent a considerable area in many cities and those provide several ecological services. Unfortunately, the supply of fertilizers to maintain these surfaces in residential areas can be a threat for water quality due to nutrient losses, mainly as nitrogen, through leaching. In order to reduce the environmental impact of this practice, the nitrogen source, rate and number of applications can be managed to reduce losses in the form of nitrate (N-NO₃) and ammonium (N-NH₄). An experiment consisting of a completely randomized block design with four replicates was established in a greenhouse. Eight sources of N: urea, coated urea: (Polyon® 8 or 12 weeks release, Duration® 45 or 90 days release and XCU®), stabilized urea (UFLEXX®) and a natural fertilizer (corn gluten) were evaluated under five rates (25, 50, 100, 150 and 200 kg N/ha) and two application patterns (one or two applications) using a factorial design. Two 8-week trials were conducted in three soil types (loam, clay, sand). Results from this experiment were used to identify treatments evaluated in a second experiment using a similar approach, but over a longer period of 20 weeks. Mean N-NO₃ concentrations below 4 and 2 mg/L were measured in the short and long-term experiments, respectively. XCU® and UFLEXX® were not as effective as other nitrogen sources to reduce N-NO₃ leaching compared to urea. Losses of NO₃-N were mostly affectedby establishment and soil properties in loam and clay in short and long trials. A rate of 150 kg N ha⁻¹ was generally required to obtain acceptable turf quality while resulting in low losses. The results obtained during this study should be validated in a field experiment.
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Etude des relations entre l'altération et la couleur des sédiments à travers deux exemples : la molasse rouge oligocène de Barles et les sables éocènes du Royans (Alpes françaises)

Nguyen, Van Tri 05 February 1988 (has links) (PDF)
Cette étude a été effectuée sur deux formations dans les Alpes françaises: a- La Molasse rouge oligocène de Barles qui est un dépôt fluviatile (alternance de grès silteux et de marnes, de silts et de marnes dans la plaine d'inondation ; grès dans les chenaux). dont la couleur originelle de cette molasse est grise. b- Les Sables éocènes du Royans dont la couleur originelle est blanche. La coloration rouge de ces deux formations est authigène et se produit par des processus postérieurs aux dépôts. Les analyses de la diffractométrie X, de microscopes (polarisant et microscope électronique à balayage) et de géochimie montrent que la nature des minéraux parentés du fer est différente entre ces deux terrains mais leurs processus de rubéfaction sont les mêmes. 1/ Nature des minéraux parentés du fer: Dans la Molasse rouge, le minéral parenté du fer est la glauconie détritique. Dans les Sables éocènes, ce sont, d'une part, des minéraux ferromagnésiens détritiques et d'autre part, des produits d'altération. 2/ Processus: Après leurs dépôts, les sédiments de ces deux formations subissent les mêmes processus de la coloration en rouge: - AItération par hydrolyse des minéraux parentés du fer, cette altération est liée à l'eau percolée et au milieu oxydant de la surface. Car le faciès rouge se trouve toujours au sommet de la formation et la teneur en minéraux parentés du fer diminue du faciès originel au faciès rouge. Cette altération se produit dans un milieu acide confirmé par la néoformation de la kaolinite (plaquettes hexagonales et les feuillets en accordéon. - Deshydratation de la goethite : La goethite existe dans le faciès rouge depuis la limite inférieure, alors que l'hématite se développe de plus en plus vers le sommet de ce faciès. Ceci montre que les minéraux parentés du fer libère du fer ferrique qui cristallise en goethite et cette dernière se déshydrate en hématite. - Un lessivage étant simultané avec cette altération provoque un départ vers le bas de certaines espèces chimiques telles que Si02, Na20 et une accumulation au sommet des autres, Al203, Fe203, Ti02· Ce lessivage est marqué par la forme de pénétration du faciès rouge dans le faciès originel. Les autres phénomènes observés sont la transformation des argiles, l'épigenèse calcitique et la dissolution du quartz.
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Amélioration de la durée de vie d'essences de bois peu durables à l'aide d'un traitement combiné boates/huiles végétales

Lyon, Florent 20 November 2007 (has links) (PDF)
Le marché de la préservation du bois recherche des alternatives aux traitements anciens, efficaces mais généralement toxiques pour l'environnement comme pour l'Homme. L'étude propose d'évaluer l'amélioration de résistance biologique apportée par l'utilisation de borates combinés à des huiles végétales. Les borates reconnus pour leur efficacité biocide mais lessivés sont en partie retenus par l'ajout d'huile végétale, le tout forme un traitement efficace et à faible impact environnemental contre les champignons et les termites. Les combinaisons simples se sont avérées plus efficaces que les émulsions. La synthèse d'un sel d'ammonium borate oléate s'est également montrée prometteuse. L'amélioration des traitements à l'huile s'est en revanche montrée compliquée, l'impossibilité de fixer l'huile sur le bois, la sensibilité des huiles dégradées aux moisissures et la réaction au feu des bois huilés sont autant de facteurs limitant pour l'instant l'usage de ces traitements.
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Etude du processus d'activation des gouttelettes de nuage : implications en chimie multiphases

Sellegri, Karine 12 September 2002 (has links) (PDF)
Au vu de l'ampleur et de la diversité des rôles que joue le système nuageux dans l'ensemble des processus atmosphériques, le mode de formation des gouttelettes de nuage à partir de particules d'aérosols, ainsi que les mécanismes de croissance et d'interaction de ces dernières avec les composés gazeux environnants suscitent un grand intérêt au sein de la communauté scientifique. C'est dans ce cadre que cette étude s'est attachée à compléter notre connaissance des propriétés physico-chimiques des noyaux de condensation des nuages (CCN) et de leur influence sur la microphysique des gouttelettes. Une détermination expérimentale des propriétés des aérosols est en premier lieu à la base d'une classification simple des masses d'air rencontrées sur le site du puy de Dôme. Les masses d'air rencontrées sur ce site montrent une anthropisation principalement associée à une augmentation de sels inorganiques. La discrimination des familles de composés inorganiques et carbonées en diverses classes de tailles permet d'observer une répartition des espèces particulaires en mélange externe. Cette observation a des conséquences sur le comportement de ces particules lors de la formation d'un nuage. Un montage expérimental complexe (Counterflow Virtual Impactor, Round Jet Impacteur, Whole Air Inlet) permet d'observer, pour une même classe de taille, une incorporation des composés inorganiques solubles significativement plus élevée que l'incorporation des composés organiques carbonés. Une altération des aérosols à leur surface modifie plus en avant leur comportement hygroscopique. L'utilisation d'un modèle microphysique d'activation de CCN montre que l'accord entre les taux simulés et les taux mesurés sont grandement améliorés si l'hypothèse de mélange externe de particules modifiées à leur surface est prise en compte. Enfin, l'échantillonnage de la phase liquide du nuage associé aux mesures précédentes nous permet de conclure qu'aucune des phases (particulaire ou gazeuse) ne peut être négligée pour rendre compte de la composition finale des gouttelettes de nuage. Après évaporation de la gouttelette, le résidu solide est plus enrichi en nitrate qu'en sulfate par son passage dans le cycle nuageux.
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Développement d'un nouveau schéma de physique des nuages dans le modèle de méso-échelle MésoNH pour l'étude des interactions aérosol-nuage

Berthet, Sarah 05 November 2010 (has links) (PDF)
Un bilan des aérosols en jeu (CCN et IN) dans les processus de nucléation des particules de nuage élémentaires (gouttelettes et cristaux de glace) est implanté dans un nouveau schéma microphysique à 2 moments dans le modèle MésoNH. Il répond à la nécessité d'intégrer un suivi des concentrations en noyaux de nucléation dans la microphysique du nuage. En effet CCN et IN déterminent la concentration en nombre des gouttelettes et des cristaux primaires ; ceux-ci sont à l'origine de processus microphysiques qui déterminent les propriétés radiatives et précipitantes du nuage. Ainsi, l'intérêt pour le bilan radiatif des nuages à l'échelle globale nécessite-t-il de pouvoir estimer localement l'impact des aérosols sur les nuages, grâce à des outils de modélisation numérique à l'échelle des structures nuageuses qui sont capables de résoudre les processus de nucléation hétérogène des gouttelettes et des cristaux à partir des CCN et des IN, respectivement. En conséquence, le bilan des particules d'aérosols réalisé dans MésoNH s'appuie sur le traitement des concentrations en aérosols, à la fois interstitiels et activés pour chaque mode de CCN et d'IN, au moyen de couples de variables 3D pronostiques. Le bilan considère les principaux termes reflétant l'interaction aérosol-nuage, avec une attention particulière accordée à la représentation des processus de nucléation hétérogène des particules nuageuses. Ainsi établi, ce bilan permet de considérer simultanément l'activation de populations multimodales de CCN et d'IN, leur lessivage par impaction, leur transport, et donc la variabilité spatio-temporelle de ces noyaux de nucléation. La sensibilité d'un système nuageux à la formulation de la nucléation hétérogène de la glace est mise en évidence sur un cas de nuage orographique. Un cas idéalisé de ligne de grain est ensuite utilisé pour illustrer les interactions complexes qui existent entre la dynamique et la microphysique nuageuse lorsqu'elle est pilotée par une population multimodale d'aérosols.
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Efficacité du vétiver (Vetiveria zizanioides) pour limiter la dispersion de trois micropolluants dans les sols cotonniers et maraîchers du Burkina Faso : endosulfan, cuivre et cadmium

Ondo Zue Abaga, Norbert 05 April 2012 (has links) (PDF)
Le vétiver a été choisi pour former des haies autour des parcelles cotonnières et maraîchères du Burkina Faso, afin de limiter la dispersion des polluants vers les plantes, les eaux de surface et souterraines. L'influence du vétiver sur le devenir des polluants métalliques (Cu et Cd) et organique (insecticide : endosulfan) dans le système sol-eau-vétiver a été étudiée dans deux sols représentatifs du Burkina Faso, un sol vertique et un sol ferrugineux. Des études d'adsorption en batch, des essais en vase de végétation en conditions contrôlées et en lysimètres en conditions naturelles ont été réalisées. Les sols plantés au vétiver montrent des coefficients d'adsorption de l'endosulfan (Kf = 6,5 - 9,7 mg1-n Ln kg-1), de Cu (3162,6 - 4445,1 mg1-n Ln kg-1) et de Cd (76,8 - 280,2 L kg-1) significativement plus élevés comparés à ceux des sols non plantés (Kf = 6,3 - 7,2, 328,1 - 2921,9 et 37,2 - 206,1 mg1-n Ln kg-1, respectivement). De plus, le sol vertique adsorbe plus ces micropolluants que le sol ferrugineux, en relation avec sa CEC plus importante résultant de ses plus fortes teneurs en carbone organique et en argiles. En vases de végétation, 6 mois après traitement, l'endosulfan n'est détecté ni dans les parties aériennes et racinaires du vétiver, ni dans les sols. La non-détection de l'endosulfan pourrait s'expliquer par sa dégradation, sa minéralisation, sa volatilisation et la formation de résidus non extractibles. Dans nos conditions, le temps de demi-vie estimé de l'endosulfan (DT50) est supérieur dans le sol ferrugineux (43,1 jours) comparé à celui du sol vertique (40,6 jours). Dans les sols plantés, le DT50 de l'endosulfan est 1,1 fois moins important comparé aux sols non plantés, en relation avec l'augmentation significative de la microflore dégradant l'endosulfan en présence du vétiver. Par ailleurs, les teneurs en Cu et Cd dans le vétiver sont significativement plus élevées pour le sol ferrugineux que pour le sol vertique 6 mois après traitement, en relation avec les teneurs en CuMgCl2 et CdMgCl2 supérieures dans le sol ferrugineux comparé au sol vertique. Le coefficient d'absorption biologique (CAB) de Cu et Cd et leur facteur de bioconcentration (FBC) supérieurs à 1, ainsi que leur facteur de translocation (FT) inférieure à 1 dans le vétiver démontrent son efficacité à absorber et à accumuler Cu et Cd. En conditions extérieures, 6 mois après le traitement, les quantités lessivées de Cu sont très faibles pour l'ensemble des colonnes (0,001 - 0,010%). Pour les deux autres micropolluants, les pertes par lessivage à travers le sol ferrugineux (0,07% d'endosulfan et 1,48% de Cd) sont supérieures à celles du sol vertique (0,01% d'endosulfan et 0,04% de Cd). En présence du vétiver, les quantités lessivées d'endosulfan et de Cd sont plus de deux fois inférieures à celles des sols non plantés, en relation avec leur adsorption plus élevée et la dégradation favorisée de l'endosulfan dans les sols plantés. L'efficacité du vétiver à réduire le transfert des micropolluants vers les eaux de surface et souterraines nécessiterait d'être validée à l'échelle de la parcelle avant d'encourager la plantation de haies autour des parcelles cotonnières et maraîchères du Burkina Faso.
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Impact sur l'environnement d'un herbicide non sélectif, le glyphosate : approche modélisée en conditions contrôlées et naturelles / Environmental impact of a non selective herbicide, the glyphosate : approach modelled in controlled and natural conditions

Al Rajab, Abdul Jabbar 29 June 2007 (has links)
Les principaux processus et facteurs qui influent sur le devenir du glyphosate dans les sols et le risque de contamination de la ressource en eau ont été étudiés. Son adsorption sur les sols est très rapide (Kf compris suivant le sol entre 16,6 à 34,5) et l’effet du pH sur ce processus a été confirmé : l’adsorption diminue quand le pH des sols augmente. Par contre, le glyphosate se désorbe difficilement et sa dégradation en conditions contrôlées ou naturelles est rapide, mais sa dynamique est très variable suivant l’activité biologique des sols. La dégradation conduit à la formation d’un métabolite, l’AMPA qui tend à s’accumuler dans le sol. L’expérimentation en colonnes de sol confirme la faible mobilité du glyphosate et de l’AMPA. Les résidus exportés par les percolats sur une période de 332 jours représentent moins de 0,28 % de la dose appliquée. Les propriétés hydrodynamique du sol et la pluviométrie rencontrée ont un effet important dans le lessivage des résidus. / The main processes and factors which influence glyphosate fate in soils and the risks of water resources contamination were studied. Its adsorption in the soils was very fast and intense (Kf between 16.6 to 34.5 depending on the soil) and the effect of pH on this process was confirmed: adsorption decreases when soil pH increased. In addition, glyphosate was slightly desorbed and its degradation in controlled or natural conditions was fast, but its kinetics was very variable according to the biological activity of the soils. Degradation led to the formation of the metabolite (AMPA), which tends to accumulate in the soil. The experimentation in columns of different soils confirmed the low mobility of the glyphosate and the AMPA. The residues exported by the leachates after more than 332 days represented less than 0.28% of the amount applied. The hydrodynamic properties of the soil and the pluviometry observed had a significant effect on the leaching of the residues.

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