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Optiques de la fiction. Pour une analyse des dispositifs visuels de quatre romans britanniques contemporains : Time's arrow de Martin Amis, Gut Symmetries de Jeanette Winterson, Cloud Atlas de David Mitchell, Clear de Nicola Barker / Optics of Fiction. Analysing Visual Dispositives in Four Contemporary British Novels : Time’s Arrow by Martin Amis, Gut Symmetries by Jeanette Winterson, Cloud Atlas by David Mitchell, and Clear by Nicola Barker

Leblond, Diane 25 November 2016 (has links)
À l’aube du XXIe siècle, la fiction britannique se trouve aux prises avec des représentations conflictuelles du voir. Inscrite dans le contexte du « tournant visuel », elle rend compte de la place prépondérante que les technologies et médias visuels occupent dans l’espace culturel. Dans le même temps, elle entre en dialogue avec un discours anxieux, qui met en avant l’idée d’une crise du visuel. Privilégié pendant des siècles comme le plus intellectuel et le plus noble des sens, le voir semble devenu l’un des lieux où s’orchestrent la manipulation et le contrôle des citoyens, surveillés et exposés au spectacle du capitalisme tardif. Faisant état de ces inquiétudes, la fiction élabore une poétique et un imaginaire de l’optique dans lesquels un sens trouve cependant à se construire. Contre l’exercice d’une autorité visuelle supposée absolue, elle produit des dispositifs dont le fonctionnement subvertit les processus d’assujettissement visuel, et invente de nouvelles pratiques de subjectivation. Ce travail implique un changement de paradigme dans notre appréhension du voir. À la confrontation dichotomique d’un sujet qui voit et d’un objet visible, notre corpus substitue des scènes de rencontre, dans lesquelles le regard se fait réciproque. L’imaginaire épistémologique qui associait la perception visuelle à une forme de connaissance, et la concevait ainsi comme un processus d’appropriation, laisse alors place à une conception politique et éthique du voir, selon laquelle le sujet émerge sous le regard de semblables dont il est, immédiatement, responsable. Ainsi voir c’est toujours s’offrir au regard de l’autre, et prendre le risque que l’échange prenne un tour inattendu, que la reconnaissance dérape. Cette appréhension de l’expérience visuelle, qui compose avec ses imperfections et envisage le lien réciproque par lequel le sujet et le sens émergent, nous engage à envisager une phénoménologie pragmatique de la lecture. / At the turn of the 21st century, British fiction finds itself negotiating conflicting perceptions of vision. In the context of the “visual turn,” it reflects the increasingly influential role that visual technologies and media play in today’s cultural landscape. At the same time, it addresses anxious accounts of what is often presented as a crisis of the visual. For centuries vision was celebrated as the most intellectual of the senses; today, however, it is more often presented as a key component in practices of manipulation and control. Far from standing as a master of the visible world, the seeing subject appears as subjugated, living as he does under constant surveillance, and among the simulacra of the late capitalist spectacle. While taking such concerns into account, contemporary fiction creates optical dispositives that subvert the mechanisms of visual subjectification, and pave the way for new practices of subjectivation. This calls for a shift in the paradigms used to delineate the workings of vision. The novels we analyse here leave behind optical models defined by the binary separation between seeing and seen, subject and object. What they create instead are visual encounters in which one pair of eyes necessarily meets another. The epistemological understanding of visual perception as a vehicle of knowledge is replaced by a political and ethical interpretation of vision: the seeing subject emerges under the gaze of others, whom he acknowledges as his responsibility. In seeing therefore we run the risk that the encounter might go awry, that recognition might turn into misrecognition. This conception of visual experience emphasises the reciprocal structures of discourse and perception within which subjects and meanings emerge, but also reckons with the imperfections inherent in any interactive exchange between seeing and speaking subjects. It suggests that we engage with the phenomenology of reading through the pragmatics of discourse.
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La littérature britannique et les milieux artistiques français ( 1789-1830). Réception, traduction, création : l'invention d'un imaginaire romantique / British Literature and French Artistic Circles (1789-1830) Reception, Translation, Creation : The Invention of The Romantic Imagination

Soubigou, Gilles 24 June 2016 (has links)
Lieu commun au sein de l’historiographie de ce courant artistique et littéraire. En déplaçant le curseur chronologique pour étudier la période comprise entre 1789 et 1830, c’est-à-dire entre la fin de l’anglomanie d’Ancien Régime et la date consacrée du triomphe romantique en France, cette thèse s’intéresse aux conditions d’apparition de centaines d’œuvres empruntant leur sujet à un corpus d’une quarantaine d’auteurs britanniques, de Macpherson et Smith – qui dévoilent Ossian à l’Europe –, à Byron,Walter Scott et Shakespeare. Nombre de ces œuvres ont pu être localisées, ou sont connues par divers témoignages, et leur étude permet de constater l’hétérogénéité des profils, des formations, des styles et des motivations des artistes français ou présents sur le sol français qui s’intéressent à ces textes. En appliquant un schéma d’analyse conçu grâce à des outils forgés par les études de réception, les théories de la traduction ou la littérature comparée, il est possible de déterminer que la réception de textes littéraires dans les arts visuels procède en quatre temps distincts : diffusion, transposition, appropriation et répercussions. En étudiant chacune de ces phases et en replaçant la production des artistes en regard des enjeux socioculturels et économiques de leur temps, il en résulte moins une image d’Épinal d’un certain romantisme « frénétique » qu’un instantané de la profonde complexité de la scène artistique du temps, qui voit naître à la fois un imaginaire romantique et un romantisme imaginaire. / Commonplace within the historiography of this artistic and literary movement. By moving the chronological cursor towards the 1789-1830 period, that is between the end of Ancien Régime anglomania and the accepted date of the romantic triumph in France, this dissertation deals with the conditions of appearance of hundreds of artworks borrowing their subjects from within a corpus of more than forty British authors, from Macpherson and Smith - who unveiled Ossian’s poems to Europe - toLord Byron, Sir Walter Scott and William Shakespeare. Many of these works of art could have been localised, or are known through various testimonies, and their study allows us to observe the heterogeneousness of the relevant artists’ profiles, trainings and motivations. By applying an analytical pattern designed to use tools forged by reception studies, translation theory and comparative literature, it is possible to determine that the reception of literary texts in the visual arts proceeds through four phases :diffusion, adaptation, appropriation and repercussion. Placing this artistic production within the sociocultural and economical context of its time reveals a less idealized image of some «gothic» romanticism, the deep complexity of the contemporary French artistic scene which sees the birth of bothromantic imagination and imaginary romanticism.
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L'ANDROGYNE DANS LA LITTERATURE BRITANNIQUE CONTEMPORAINE : EVOLUTIONS ET METAMORPHOSES D'UNE FIGURE.

Gonneaud, Justine 29 November 2013 (has links) (PDF)
Ce travail traite de la figure de l'androgyne dans la littérature britannique contemporaine, à travers un corpus de cinq œuvres de la seconde moitié du 20ème siècle : les romans de Brigid Brophy, In Transit, d'Angela Carter, The Passion of New Eve, de Jeanette Winterson, Written on the Body, de Peter Ackroyd, Dan Leno and the Limehouse Golem et de Will Self, Cock and Bull. La première partie examine la valeur plastique de l'androgyne qui agit dans les textes comme opérateur de métamorphoses et balise un terrain textuel de l'instabilité et de la réversibilité, permettant de penser les opposés dans un rapport de pro‐thèse plus que synthèse. La seconde partie étudie les divers aspects de la monstration, dans la perspective de dégager la double logique de l'exhibition et de la renégociation de la norme liées à l'hermaphrodisme. Enfin, la troisième partie traite des dimensions éthique et politique de la figure, dans la mesure où l'androgyne permet de réarticuler la notion de sujet comme étant interconnecté à, constitué par et responsable de l'Autre, engendrant une pensée de la relation éthique mais également pratique de la sollicitude.
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Identité, espace, écriture dans les récits autobiographiques et les fictions de Bryher / Identity, Space, Discourse in Bryher’s Autobiographical Writings and Fiction

Guiheneuf, Lucie 17 September 2013 (has links)
Dans l’œuvre de l’auteur moderniste Bryher, l'identité est une quête dont l’aboutissement se situe hors cadre et hors-champ. Depuis la fêlure d’un soi en décalage par rapport à l’ordre géographique et social dominant, jusqu’à l’ouverture d’un espace autre, propice à la vie et à l’expression, l’image de l’interstice caractérise l’espace dans le texte et l’espace du texte. Fragmentaires et elliptiques, les récits se concentrent, dans l’intervalle entre la crise latente et l’urgence du non-retour, sur les parcours excentriques de personnages s’éloignant d’un centre normatif.À la fois récit de voyage, Künstlerroman et poésie en prose, la fiction autobiographique de Bryher permet au double fictif de l’auteur d’encoder des références saphiques dans les descriptions de paysages pour survivre à un univers domestique édouardien oppressant. Ses fictions historiques sont des témoignages imaginaires redonnant voix aux exilés, aux parias et aux vaincus, que les mutations territoriales et les changements de paradigme dus à des bouleversements cataclysmiques ou insidieux conduisent à émigrer pour ne pas s’aliéner à eux-mêmes, voire, pour certains, à embrasser la mort par idéalisme ou par imprudence. Dans les mémoires de l’auteur comme dans sa production fictionnelle, la quête d’une identité propre passe par de multiples positionnements. Ils sont d’ordres discursifs et dialogiques (au sein de l’espace relationnel et du biographique), mais aussi géographiques et cognitifs (puisque les configurations mentales peuvent être cartographiées en une topologie du soi), et enfin sociaux et culturels (avec pour enjeu l’ouverture d’une troisième voie alliant pratique et poétique de l’espace). / In her work, the modernist author Bryher construes identity as a quest ending beyond the frame of the narrative and beyond regulations. The simile of the interstice epitomises both narrative spaces and space in the texts, ranging from the figure of a split self at odds with the dominant geographical and social order, to the opening of an alternative space of freedom where life and expression become possible. The fragmentary and elliptical narratives recount the excentric trajectories of characters withdrawing from coercitive centres in times of transition from looming threats to catastrophic points of no return. A piece of travel writing, of poetic prose and a Künstlerroman at the same time, Bryher’s autobiographical fiction shows her fictive persona encoding sapphic meanings in landscape descriptions so as to emancipate herself from, and outlive, an oppressive Edwardian domestic life. Historical fictions voice the testimonies of the exiles, the outcast and the conquered, who emigrate to preserve their individual integrity, or happen to die for their beliefs or through mere carelessness. They experience crisis situations in times of cataclysmic or insiduous change, which provoke territorial mutations and paradigmatic shifts. In the writer’s memoirs as in her fiction, the quest for a proper identity is operated through several acts of positioning, on linguistic and narrative levels (within dialogical spaces and biography), on geographical and cognitive ones (since mental configurations can be mapped in topologies of the self), and eventually on social and cultural ones (with the opening of a third way, between a practice of the space and a poetics of the space).
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Limites et frontières dans les romans écossais de Walter Scott / Limits and Borders in Walter Scott’s Scottish Novels

Sabiron, Céline 10 December 2011 (has links)
Cette monographie invite à une étude de la pensée de la frontière chez Walter Scott (1771-1832) à partir d’une analyse textuelle détaillée de ses romans écossais — dont l’intrigue se déroule en Écosse, près des Borders ou de la faille frontalière des Highlands, principalement aux XVIIe et XVIIIe siècles autour de l’Union des deux royaumes anglais et écossais. Elle découvre un ensemble d’interactions entre les concepts de limite et de frontière en s’appuyant sur une stratégie particulière, élaborée par l’auteur, fervent opposant à tout manichéisme. Ce dernier fixe les frontières envisagées comme des limites, des bornes immuables et infranchissables, pour ensuite les déconstruire, c’est-à-dire les traverser, les déplacer et les brouiller avant de les dissoudre dans le but d’atteindre un état d’entre-deux parfait où les contraires s’unissent harmonieusement. Cette thèse permet de dégager une voie du milieu scottienne faisant de Scott un écrivain d’avant-garde pour son époque, et qui reste très novateur aujourd’hui encore, car il annonce bien des préoccupations postmodernes. / This monograph is dedicated to the question of limits and borders in Walter Scott (1771-1832)’s Scottish novels — thus called because the stories are set in the Borders or near the Highland line mostly in the 17th and 18th centuries at the time of the Union between the two kingdoms of England and Scotland. A very detailed analysis of the texts of the novels helps us to discover a series of interactions between the two concepts of limit and border which are grounded in a particular strategy developed by the author — a fervent opponent to Manichaeism. He sets boundaries, seen as fixed and impassable limits, and then deconstructs them, i.e. has them be crossed, moved, blurred before dissolving them in order to reach a perfect in-between state where all opposites mingle harmoniously. This thesis enables us to define a Scottian middle way, which makes Scott an avant-garde writer in his own time, and still nowadays since he paves the way for many a postmodern concern.
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Fiction autobiographique et biographies imaginaires dans l'oeuvre d'Anthony Burgess / Autobiographical Fiction and Fictional Biographies in the Work of Anthony Burgess

Haffen, Aude 26 November 2010 (has links)
Allant d’une autobiographie où la fictionnalisation du vécu confine à l’invraisemblable, à des biographies imaginaires où des personae de l’auteur construisent librement la figure de leurs « biographiés », Anthony Burgess jongle avec les pactes de vérité et la fabulation-affabulation. Les vertiges cognitifs des métabiographies postmodernes affleurent en filigrane, mais à la mélancolie de l’impossible résurrection textuelle du sujet biographique, les biofictions érudites de Burgess substituent la prolifération d’existences virtuelles, de mythes, fantasmes et simulacres, pour mieux mettre en question les formes institutionnelles du genre, savantes et commerciales. Au cœur de l’entreprise [auto]biofictionnelle de Burgess, se dessine une tension contradictoire entre un désir de restituer ces « vies » dans leur réalité charnelle, individuelle, démythifiée, et l’inclination mytho-poétique du romancier qui leur impose le filtre de sa vision du monde catholique et manichéenne. Le Marlowe, le Shakespeare, le Mozart, le Napoléon, le Keats de Burgess ne sont-il que des spectres romanesques, dont les référents historiques ont été vampirisés par le romancier-biographe ? Les biofictions de Burgess, où se rencontrent, en même temps que plusieurs subjectivités artistiques, divers modes d’appréhension de l’écriture et de la vie [essai critique, chronotope biographique, flux de conscience moderniste, citation intertextuelle], réaffirment le caractère indissociable de la vie, de la création et de l’oeuvre. Sa quête romantique-humaniste qui cherche à restaurer la singularité existentielle de ses prédécesseurs conteste de l’intérieur la textualité thanatographique moderne. / In his autobiography, where his fictionalizing his « real life » borders on the unbelievable, as well as in his fictional biographies, where authorial personae freely create the figures of their biographees, Anthony Burgess juggles his way between authorial truth commitments and blatant invention. The epistemological void revealed by postmodernist metabiographies is not thoroughly absent, but Burgess’s erudite « biofictions » eschew such melancholy brooding on the impossibility to resurrect the biographee, and, instead, celebrate virtual possibilities of existence, myths, fantasies and simulacra – and, doing so, deflate the naïve seriousness of academic or popular versions of the genre. At the core of Burgess’s literary experiments in the [auto]biographical mode lies a contradictory tension between his desire to fully convey the bodily, individual, de-mythified reality of these lives, and the novelist’s mytho-poetical tendency to filter them through the lens of his Catholic and Manichean worldview. Are his Marlowe, Shakespeare, Mozart, Napoleon and Keats but spectral fictional figures, whose historic real selves have been cannibalized by the idiosyncrasy of the novelist-biographer ? Burgess’s « biofictions » are a confluence of several artistic selves, but also of several ways to comprehend the relationship between life and writing [critical essay, biographical chronotope, modernist flow of consciousness, intertextual quotation], thus reasserting the organic connection between life, creation, and the work of art. His romantic-humanist quest for the singular existential selves of his artist predecessors challenges, from within the text, modern thanatographic textuality.
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Séparation et appartenance dans l'oeuvre de Henry Green / Separation and Sense of Belonging in the Writings of Henry Green

Blayac, Ariane 03 December 2011 (has links)
Dans l’univers fictionnel, à la fois sombre et comique, de Henry Green, les personnages sont isolés, coupés des autres et d’eux-mêmes, enfermés dans leur propre corps et leur conscience, mais aspirent malgré tout à fonder une famille et appartenir à une communauté. De son côté, la communauté existe essentiellement sous forme de fantasme ou dans les discours publics, mais son pouvoir normatif n’en reste pas moins dangereux, car le groupe détruit l’individualité et exige que l’on se conforme à ses règles, que l’on adopte ses valeurs et que l’on accomplisse ses rituels dépourvus, chez Green, de sens. Pendant la Deuxième guerre mondiale, moment où Green écrit ses romans les plus aboutis, l’impératif d’appartenir à une communauté nationale réduit au silence les voix personnelles et substitue à l’expérience privée un récit collectif issu des presses de la propagande. Entrer dans l’histoire revient à se renier en tant qu’individu, à se taire : la destruction de l’intimité, le silence, l’oubli menacent les personnages greeniens. Le conflit entre une volonté de s’affirmer en tant qu’individu et un désir de se fondre dans la masse se reflète dans l’esthétique atypique de Green, qui se nourrit des topoi littéraires de son époque tout en se démarquant du traitement qu’en font ses contemporains. L’écriture se fait intertextuelle, plurielle, idiosyncratique, alors que le romancier mêle accents régionaux et langue archaïque, emprunte des idiomes à des langues vernaculaires et littéraires, divisée et fragmentée, lorsqu’il décrit les effets de la guerre sur la psyché. / In the dark and comical fictional world of Henry Green, the characters are isolated, cut off from themselves and from others, locked into their own body and mind, but they nevertheless yearn to build a family and to belong to a community. As far as communities are concerned, they exist solely in the characters’ fantasms or in public discourses, but their normative power remains dangerous: groups destroy individuality and demand that members conform to collective rules and adopt the same values. They require that one participate in rituals that are, in Green’s novels, deprived of any meaning. During the Second World War, when Green writes his best novels, belonging to a national community becomes compulsory. This silences personal voices and substitutes a collective narration written by British propaganda to private experience. Entering history means that individuals should not contradict the official version and have to deny themselves: the destruction of intimacy, silence and forgetting therefore threaten Green’s characters. The conflict between a will to establish oneself as an individual and the desire to melt into masses is reflected in Green’s atypical esthetic, which feeds on literary commonplaces of the times while setting itself apart from the meanings normally attached to them. The writing is characterized by intertextuality. It is plural, idiosyncratic, as the author mingles regional accents and an archaic speech, and borrows idioms from vernacular and literary languages, divided and fragmented, when he records the effects of the war on the psyche.
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Fiction autobiographique et biographies imaginaires dans l'oeuvre d'Anthony Burgess

Haffen, Aude 26 November 2010 (has links) (PDF)
Allant d'une autobiographie où la fictionnalisation du vécu confine à l'invraisemblable, à des biographies imaginaires où des personae de l'auteur construisent librement la figure de leurs " biographiés ", Anthony Burgess jongle avec les pactes de vérité et la fabulation-affabulation. Les vertiges cognitifs des métabiographies postmodernes affleurent en filigrane, mais à la mélancolie de l'impossible résurrection textuelle du sujet biographique, les biofictions érudites de Burgess substituent la prolifération d'existences virtuelles, de mythes, fantasmes et simulacres, pour mieux mettre en question les formes institutionnelles du genre, savantes et commerciales. Au cœur de l'entreprise [auto]biofictionnelle de Burgess, se dessine une tension contradictoire entre un désir de restituer ces " vies " dans leur réalité charnelle, individuelle, démythifiée, et l'inclination mytho-poétique du romancier qui leur impose le filtre de sa vision du monde catholique et manichéenne. Le Marlowe, le Shakespeare, le Mozart, le Napoléon, le Keats de Burgess ne sont-il que des spectres romanesques, dont les référents historiques ont été vampirisés par le romancier-biographe ? Les biofictions de Burgess, où se rencontrent, en même temps que plusieurs subjectivités artistiques, divers modes d'appréhension de l'écriture et de la vie [essai critique, chronotope biographique, flux de conscience moderniste, citation intertextuelle], réaffirment le caractère indissociable de la vie, de la création et de l'oeuvre. Sa quête romantique-humaniste qui cherche à restaurer la singularité existentielle de ses prédécesseurs conteste de l'intérieur la textualité thanatographique moderne.
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Why they kill : criminal etiologies in Mary Shelley's Frankenstein, R.L. Stevenson's Strange case of Dr Jekyll and Mr Hyde, and Oscar Wilde's The picture of Dorian Gray

Léger-St-Jean, Marie January 2009 (has links)
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L'écriture du non-humain dans la poesie de D.H Lawrence. / Writing the Non-Human in D.H.Lawrence’s Poetry

Bouttier, Sarah 02 December 2011 (has links)
Chez D. H. Lawrence, le non-humain correspond à la fois à une forme de vitalité primordiale et aux créatures végétales et animales que cette vitalité anime bien davantage que les hommes, étouffés par une civilisation moderne qui les rend inertes. Le non-humain apparaît comme le dépositaire d‘une présence pure, existant avant ou hors de la culture. Lawrence est donc confronté à la difficulté de représenter cette présence pure par un moyen intrinsèquement « humain », le langage poétique. Il ne se pose alors pas simplement en anti-humaniste : son écriture poétique du non-humain procède d‘un conflit permanent entre la volonté de se libérer du carcan humain et la nécessité de demeurer dans la sphère humaine, voire de réinstaurer la limite entre humain et non-humain. Ce conflit s‘exprime déjà dans le non-humain comme simple matière vivante, sous la forme d‘une tension entre une conception de la matière comme pure présence extérieure à tout discours humain et une vision de la matière comme objet scientifique par excellence. Dans l‘évocation des créatures, le conflit incite Lawrence à réinventer spécifiquement pour elles des rapports au monde (émotions, perception, agentivité) qui leur permettent de préserver leur présence. Dans le rapport de Lawrence aux créatures non-humaines, le conflit demeure car Lawrence remet en question la limite qui le sépare du non-humain mais la réaffirme également. Enfin, la dialectique entre la volonté de saisir la présence du non-humain et la crainte de l‘abstraire complètement en l‘incluant dans le langage semble particulièrement présente dans ce que nous tentons de définir comme un langage poétique propre au non-humain, au-delà de sa simple utilisation chez Lawrence. / In D. H. Lawrence‘s poetry, the non-human is both a form of primordial vitality and the living world of non-human creatures. Non-human creatures are seen as more able to embody this vitality than modern men, stifled by their civilization. The non-human stands outside the sphere of culture, and its mode of existence is consequently an untouched, pure form of presence. Therefore, Lawrence faces the difficulty of representing this pure presence through an inherently ―human‖ means, poetic language. However, his stance is not entirely anti-humanist: his poetic writing of the non-human is founded on an unceasing conflict between the will to break free from the constraints of humanity and the necessity to remain within a human sphere, and even to reinstate the limit between human and non-human. In the representation of the non-human as mere living matter, this conflict is already manifest, taking the shape of a tension between matter as existing completely outside human discourse, and matter as a scientific object par excellence. When Lawrence evokes the creatures, this conflict brings about a reconfiguration of specific non-human modes of being in the world (emotions, perception, agency), which allow the creatures to interact with each other without diminishing or abstracting their presence. In the poet‘s own relationship with the non-human creatures, the conflict appears again as Lawrence questions the limit between human and non-human while reinstating it. At last, the dialectic between a will to capture non-human presence and the fear of abstracting it when including it within the sphere of language seems particularly present in what we have attempted to establish as a poetic language specific to the representation of the non-human, in Lawrence and other poets.

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