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Logiques du Délire : Savoir et Méconnaissance dans la clinique de la Psychose / Delirious logic : Knowledge and Misconstrue for clinical psychosisMezhrahid, Julie 14 December 2013 (has links)
L'entreprise de cette recherche doctorale s'articule autour de trois axes de réflexion. Elle a, pour un temps, consisté en la redécouverte freudienne d'une intelligence de la notion de méconnaissance. Dans l’exploration des procédés fondateurs de la psyché et des mécanismes associés, cette méconnaissance apparaît en filigrane tout au long de l'oeuvre du maître de la psychanalyse et sa consistante à la fois structurelle et processuelle est supposée. La visite de l'enseignement de l'héritage de la psychiatrie classique ainsi que l'examen lacanien ont permis, par la suite, le développement du concept de méconnaissance. Il est défini à travers les empreintes corrélatives des mécanismes de reconnaissance et de l'identification, ceci afin de modéliser quatre actes psychiques fondant des méconnaissances singulières selon la prégnance de leur ancrage dans les champs de l'imaginaire et du symbolique. Le délire est alors appréhendé tel un savoir, « Ça-voir » authentique, dont l'efficience de la liaison avec une image signifiante dévoile les qualités de son expression. Un déploiement de nouvelles perspectives théoriques a été un dernier pas, avancées faisant valoir l'existence de logiques délirantes chez des patients en fonction de la particularité d’un discours psychotique, schizophrénique ou paraphrénique. L'argumentation psychopathologique a été engagée dans une intention d'ouvertures thérapeutiques sur la clinique des psychoses. / All research and works during all these years are gathered in this document based on three main phases. The first phase was to rediscosver Freud’s theory about smart concept of “méconnaissance” meaning "misconstrue" or "misrecognize”. As we have explored the foundations of the psyché and all related mechanisms, this misconstrue appears within all Freud’s work long where both structural and processual components have been evaluated. Following the heritage of classical psychiatry school, and deepening lacanien’s theories and teachings, the second step has allowed to develop and detail the “méconnaissance” concept. According to Lacan’s lessons, identification and acknowledgement are the two key drivers of this concept. To build on them, it is possible to modelize four psychic acts founded on particular “méconnaissance” depending on the close links to the fields of imaginary and symbol. So, delusion could be viewed as a kind of knowledge, a true “ça-voir”, closely connected to a significant image. Last but not least, the third phase dealt with new theoritical perspectives based on the existence of delirious logic for patients according to their specific psychosis, schizophrenia and paraphrenia talkings. Psychopathological arguments were binded in order to identify new open therapeutic areas for clinical psychosis.
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Intégration de la maturité des connaissances dans la prise de décision en conception mécanique : application à un système solaire. / Integration of knowledge maturity in decision making for mechanical design : application to a solar system.El amine, Mehdi 16 December 2015 (has links)
La réussite du développement des produits industriels a un enjeu économique considérable pour l’entreprise. Les décisions sur les concepts et sur l’architecture du produit ont un impact considérable sur le coût global du cycle de vie du produit. Les industriels sont alors de plus en plus encouragés à adopter des méthodes permettant de rationaliser les décisions de conception. Ces méthodes doivent être en adéquation avec le niveau de connaissance acquis sur les alternatives de conception, la nature des décisions à prendre et les outils d’évaluation disponibles. Ainsi, deux méthodes d’aide à la décision ont été développées dans cette thèse en fonction de la phase de conception étudiée.Une première méthode est proposée pour la phase amont de conception dans laquelle l’objectif de l’entreprise est de réduire le nombre de concepts proposés initialement pour concentrer ses efforts et ses ressources sur les concepts les plus prometteurs. Durant cette phase, les produits sont définis d’une manière très imprécise. Les concepteurs doivent alors faire beaucoup d'hypothèses lorsqu’ils proposent des modèles de comportement destinés à évaluer les concepts. Ces modèles, qui expriment une connaissance de nature explicite, sont insuffisants pour faire des choix de concepts. Pour remédier à cette difficulté, nous nous orientons dans notre étude vers la connaissance implicite (ou subjective), obtenue au travers de l'expérience et du savoir-faire acquis par les concepteurs. Afin d’intégrer cette connaissance dans la prise de décision, elle est d’abord formalisée au travers d’outils comme les fonctions de préférence. La méthode globale d’aide à la décision proposé permet de combiner à la fois cette connaissance implicite et la connaissance explicite (représentée par les modèles de comportement) pour évaluer chaque concept en termes d’aptitude à respecter les exigences minimales de validation et du niveau d’adéquation avec les objectifs de conception. Les objectifs et préférences des décideurs sont, quant à eux, structurés et formalisés au travers du modèle OIA (Observation-Interprétation-Agrégation) développé auparavant dans le laboratoire I2M-IMC.Une deuxième méthode a été proposée pour la phase aval de conception qui a pour objectif de fixer les paramètres du produit final (choix des matériaux, dimensions, etc.) après que le concept ait été choisi. Durant cette phase, le produit est défini d’une manière plus précise et les modèles de comportement sont plus représentatifs des phénomènes physiques pertinents du concept étudié. Ces modèles restent cependant basés sur des hypothèses qui conduisent parfois à une remise en question de leur exactitude, surtout pour certains paramètres de conception. Fixer les paramètres du produit en se basant uniquement sur ces modèles de comportement nécessite la prise en compte de leur niveau exactitude. Nous avons donc développé un indicateur d’exactitude de ces modèles qui intègre, d’une part, une évaluation objective qui est la mesure d’écart entre le modèle et un comportement de référence (supposé exact) et, d’autre part, sur une évaluation subjectif qui se base sur la mesure de distance avec la solution de référence (solution prototypée) et sur des fonctions de confiances établies par les concepteurs. La combinaison d’une évaluation objective et subjective de l’exactitude permet d’obtenir à la fin un indicateur général d’exactitude capable de couvrir l’intégralité de l’espace de conception. L’indicateur ainsi obtenu est utilisé dans une méthode d’aide à la décision qui qualifie chaque solution candidate en terme de risque engendré par les l’exactitude des modèles et de degré de satisfaction des objectifs de conception (en se basant la modèle OIA). / The successful development of industrial products has a considerable economic challenge for the company. Decisions on concepts and product architecture have a significant impact on the overall cost of the product life cycle. Manufacturers are then increasingly encouraged to adopt methods to streamline design decisions. These methods must be consistent with the level of knowledge acquired on alternative design, the nature of decision making and assessment tools available. Thus, both methods of decision support have been developed in this thesis based on the study design phase.A first method is proposed for the upstream design stage in which the goal of the company is to reduce the number of concepts initially proposed to focus its efforts and resources on the most promising concepts. During this phase, the products are defined very loosely. Designers must then make a lot of assumptions when proposing role models to assess the concepts. These models, which express a knowledge of explicit nature, are insufficient to make choices concepts. To overcome this difficulty, we are moving in our study to the implicit knowledge (or subjective), obtained through the experience and expertise acquired by the designers. To integrate this knowledge in decision-making, it is first formalized through tools such as preferably functions. The overall approach to decision support proposed for combining both the implicit knowledge and explicit knowledge (represented by the role models) to assess each concept in terms of ability to meet the minimum requirements for validation and level fitness with the design goals. The objectives and preferences of decision makers are, in turn, structured and formalized through the OIA model (Observation-Interpretation-Aggregation) previously developed in the laboratory I2M-BMI.A second method was proposed for the downstream design phase that aims to set the parameters of the final product (choice of materials, dimensions, etc.) after the concept was chosen. During this phase, the product is defined in a more precise manner and behavior patterns are more representative of the relevant physical phenomena of the concept studied. These models are however based on assumptions which sometimes lead to a questioning their accuracy, especially for some design parameters. Fix the product parameters based solely on these patterns of behavior requires taking into account their accuracy level. We have therefore developed an accuracy indicator of these models that integrates on the one hand, an objective assessment which is the measure of difference between the model and a reference behavior (assumed correct) and, secondly, on a subjective assessment that is based on the distance measurement with the reference solution (prototyped solution) and trusts functions established by the designers. The combination of objective and subjective assessment of the accuracy provides at the end a general indicator of accuracy able to cover the entire design space. The indicator thus obtained is used in a method of decision support that qualifies each candidate solution in terms of risk posed by the accuracy of the models and level of satisfaction of design objectives (based the model OIA) .
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Maurice Sand, un créateur fantastique méconnu : la transversalité, brisant d’une œuvre au 19e siècleBissonnette, Lise 12 1900 (has links)
Sauf par des regards fugitifs et distraits sur son travail d’illustrateur et son théâtre de marionnettes, l’histoire culturelle et littéraire n’a en général retenu de Maurice Sand que son état de fils bien-aimé de la plus célèbre écrivaine du 19e siècle. Étudiée pour elle-même, son œuvre multidisciplinaire - qui allie peinture, dessin, illustration, théâtre, histoire de l’art, sciences naturelles - se propose pourtant avec cohérence, marque d’une création soutenue plutôt que du dilettantisme où son souvenir s’est incrusté. Maurice Sand apparaît alors comme un de ces individus situés aux interstices des récits majeurs de la littérature et des arts qui, bien qu’ayant figure de minores, amènent à des réflexions nuancées sur la constitution de ces récits. Explorer son cas permet ainsi de scruter de plus près les mécanismes de la méconnaissance qui a pu et peut encore affecter un créateur et une œuvre soumis aux arbitrages mémoriels. Discrets angles morts de l’histoire, certains de ces mécanismes jalonnent clairement son parcours et les aléas de sa trace posthume. D’une part le vaste corpus des études sur George Sand, notamment des écrits biographiques et autobiographiques, fait voir à l’œuvre le mode déformant de la constitution de la mémoire d’un être saisi à partir des positions d’autrui : son existence devient cliché, elle se réduit peu à peu au rôle d’adjuvant dans des débats, passés ou actuels, qui font l’impasse sur le cours autonome de sa carrière, voire de sa vie. D’autre part la mise au jour de son œuvre, enfin vue comme un ensemble, dévoile une cause encore plus déterminante de sa méconnaissance. Presque tous les travaux de Maurice Sand sont traversés par une ligne de fantastique, au surplus connotée par son intérêt pour les sciences liées à la métamorphose, de l’ethnogénie à l’entomologie. Réinvention constante du passé, sa démarche cognitive et créatrice ignore les frontières disciplinaires, son objet est hybride et composé. L’œuvre se constitue ainsi par transversalité, trait et trame irrecevables en un siècle qui n’y perçut que dispersion, mais paradoxalement marque supérieure de qualité dans le champ éclaté où se déploient les arts de notre temps. / Aside from fleeting, inattentive glances at his illustration work and his puppet theatre, cultural and literary history has generally taken little notice of Maurice Sand except as the beloved son of the most famous woman writer of the 19th century. Yet considered on its own merits, his multidisciplinary work—in painting, drawing, illustration, theatre, art history, natural science—forms a very coherent whole, indicative of sustained creativity, rather than the dilettantism of which he is often accused. From this perspective, Maurice Sand appears to be one of those individuals whose work lies in the interstitial space between major literary and artistic narratives and who, though seemingly minor figures, prompt nuanced reflection on how those narratives are constructed. An exploration of his case is an opportunity for a closer examination of the mechanisms of misappreciation that affected, and can still affect, a creator and oeuvre that have fallen victim to the arbiters of memory. Some of those mechanisms have clearly turned various points in his career and posthumous traces into discrete blind spots of history. First, the extensive corpus of studies on George Sand, especially biographical and autobiographical writings, demonstrates how the recollection of someone constructed from the positions of others can be distorted: his existence becomes a cliché, gradually reduced to a mere adjunct to past or current discussions of his mother, which overlook his independent career and life. Second, bringing his oeuvre to light, so it can at last be seen as a whole, reveals an even more significant cause of history’s misappreciation of him. Virtually all Maurice Sand’s works are not only shot through with the fantastic, but also marked by his interest in the sciences of metamorphosis, from ethnogeny to entomology. Constantly reinventing the past, his cognitive and creative processes ignored boundaries between disciplines, embracing hybrid, composite subjects. The inherently transversal nature of his work, which made it totally unacceptable in a century that saw it as indicative of a lack of focus, is now paradoxically viewed as a mark of superior quality in the fragmented field of the arts today.
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Les enjeux de la sauvegarde du patrimoine culturel matériel en Iran depuis 1997 jusqu'en 2015 / The stakes in the protection of the material cultural heritage in Iran since 1997 until 2015Nekouie Naeenie, Nasim 23 November 2017 (has links)
La Révolution de 1979 a provoqué en Iran une vague de méfiance à l’égard des autres pays et l’hostilité envers les États-Unis a mis le pays dans une position conflictuelle avec le monde occidental. Avec l’affaire de la prise d’otages en novembre 1979, les relations entre l’Iran, les États-Unis et l’Europe ont été coupées. Tout cela n’a pas été sans conséquences sur la conservation du patrimoine culturel : si Persépolis a échappé à la destruction, en revanche le mausolée de Reza Shah a été complétement détruit par les révolutionnaires. Cependant des démarches effectuées par les spécialistes eurent pour résultat l’enregistrement pour la première fois de trois monuments historiques de l’Iran sur la liste du patrimoine mondial : Tchogha Zanbil près de Suse, Persépolis dans la province de Fars et la place de Naghsh-e-Jahan à Ispahan. Malheureusement, le déclenchement subit de la guerre avec l’Irak n’a pas laissé le temps de mettre en place les mesures de protection et pendant huit ans les sites et les monuments historiques de l’Iran ont subi quantité de dégâts.Après la guerre, jusqu’en 1997, le gouvernement de M. Rafsandjani entreprit de relever les ruines résultant de « la Guerre Imposée ». Mais l’inflation, qui pourtant ne fut à aucun moment supérieure à ce qu’elle avait été pendant « l’époque de la Construction », entraîna peu à peu la dépréciation de la monnaie et l’augmentation des inégalités sociales. Cette situation, qui empira jusqu’au gouvernement de M. Rohani, fit qu’on porta moins d’attention au patrimoine culturel. En fait, après la Révolution de 1979, les biens du patrimoine culturel de l’Iran ont été répartis en deux groupes : ceux qui pouvaient être considérés comme le patrimoine religieux, et ceux qui, antérieurs à la conquête musulmane de la Perse, n’avaient aucun rapport avec la spiritualité musulmane chiite. Les investissements pour la restauration et la protection des monuments du premier groupe n’ont été faits que pour propager le chiisme et dans le but d’influencer de plus en plus l’opinion publique, déjà sensible à la question de la religion et aux miracles des imams chiites. Cependant, bien qu’appartenant à ce groupe, certaines mosquées historiques et des caravansérails n’intéressent pas les organismes culturels du pays, du fait de leur faible rentabilité. En soi, la meilleure solution pour réaliser les plans de sauvegarde des monuments historiques serait la participation de la population, mais l’étude du lien entre la société et le gouvernement montre qu’une telle coopération dépasse largement le seul domaine culturel et prend aujourd’hui en Iran un sens politique. / The Revolution of 1979 in Iran leaded to a wave of distrust of the other lands and to hostility towards the United States. It put the land also into a situation of confrontation with western world. The hostage-taking in November 1979 resulted in a breakup of relations between Iran, the United States and Europe. All of this has not been without effect on the heritage conversations.If Persepolis escaped the destruction, but Reza Shah’s Mausoleum was completely demolished by revolutionists. However the employment of specialists had an outcome, that for the first time three historical monuments of Iran were put on the list of UNESCO-world heritage site: Tchogha Zanbil near Susa, Persepolis in Fars-province and Naghsh-e Jahan Square (world-image) in Esfahan. Unfortunately the sudden outbreak of war with Iraq allowed no time for protection-sanction and for 8 years the historical cities and monuments of Iran have been much more damaged.After the war, the government of Akbar Rafsanjani committed to rebuild the ruins resulted by imposed war. But never higher as “period of construction”, the inflation leaded gradually to a currency debasement, also to an increase in social inequality. Got worse till 11. government, this situation made the people pay less attention to cultural heritage.After the revolution of 1979, the cultural goods of Iran were separated into two groups, on the one hand, the ones regarded as religious heritage and on the other hand, the ones built before the Muslims’ conquest with no deal with shiitic spirituality. The investment for protection of monuments in the first group aimed to dissemination of Shiism thus the public opinion, which has already been sensitive to the religion issues and the miracle of shiitic imams, should be influenced. But a few historical mosques and caravansaries belonged to this group, due to its low profitability didn’t interest the culture-organization.The best solution to ensure the preservation of historical monuments should be the involvement of population. However the investigations of the relation between society and government showed, that such a cooperation goes far beyond the cultural field and has a political meaning in society.
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