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Climat d'unités de travail et accidents de travail d'un centre hospitalier rôle médiateur de la violence psychologique

Noël-Boulet, Kim January 2009 (has links)
Depuis quelques décennies, les approches traditionnelles en matière de prévention des accidents de travail ne permettent plus de diminuer la fréquence de survenue de ces derniers au-delà d'un certain seuil. Devant cette impasse, les liens unissant le climat de travail (CT) à la prévalence d'accidents de travail (AT) ont été explorés par de nombreuses études. Bien que ces résultats permettent certaines avancées dans le domaine de la prévention, la compréhension des mécanismes sous-jacents à cette relation complexe demeure encore superficielle. La littérature du domaine suggère que d'autres variables, comme la violence psychologique au travail (VPT), puissent jouer un rôle de médiateur dans la relation observée entre le CT et les AT. Afin de vérifier cette possibilité, 2595 travailleurs francophones d'un centre hospitalier du Québec ont complété un questionnaire permettant de répondre aux deux principaux objectifs de l'étude: (1) examiner le lien entre les dimensions du CT et le nombre d'AT sur chaque unité de travail; (2) vérifier l'existence d'un effet de médiation partiel de la fréquence de comportements de VPT subis ou observés sur la relation unissant le CT et la fréquence d'AT en milieu hospitalier. Les banques de données du centre hospitalier ont permis de recenser les AT afin de compléter la base de données. Afin de vérifier ces objectifs, des analyses corrélationnelles et de médiation par la méthode de rééchantillonnage suggérées par MacKinnon, Lockwood et Williams (2004) ont été effectuées. Les implications de cette étude pour la recherche et la pratique sont ensuite discutées.
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La relation en travail social au Québec : analyse de l'action médiatrice de travailleurs sociaux en situation d'intervention sociale en Centres de santé et de services sociaux.

Chouinard, Isabelle January 2016 (has links)
L’identité professionnelle des travailleurs sociaux (TS) est l’objet de débats et d’enjeux au sein de la profession depuis longtemps. Le caractère a priori insaisissable de la dimension relationnelle n’est pas sans participer à cette préoccupation constante à l’égard de la professionnalité du travail social. Confrontée à une difficulté de conceptualisation, et, par voie de conséquence, d’évaluation des productions des TS, la profession souffre d’un sentiment de non-reconnaissance par la population et par le champ des professions sociales. Cette difficulté à concevoir et à nommer sa pratique va même jusqu’à provoquer un haut taux de détresse et de retrait au travail chez les TS. Si la médiation représente le trait distinctif du travail social, elle n’apparait pas spontanément dans les discours des TS ; celle-ci étant plutôt conçue en termes de négociation ou de résolution de conflits. Pourtant, l’intervention sociale du TS repose sur une médiation fondamentale qui rend possible l’harmonisation des dimensions individuelle et sociale caractéristiques du travail social et qui conduit un usager à reprendre du pouvoir sur sa vie afin que ses besoins sociaux trouvent enfin satisfaction et que se rétablisse l’échange social. L’action du TS est donc essentiellement médiatrice, puisqu’elle vise l’objectivation et la transformation d’un rapport rompu entre un usager et une norme sociale. La position du TS à l’interface de différents systèmes, qu’ils soient individuels, institutionnels, organisationnels, politiques ou sociaux, facilite par ailleurs l’accomplissement de la médiation. Or, l’occultation de cette spécificité professionnelle, dans un contexte où la profession est amenée à débattre publiquement de ses productions, accroit l’importance de mieux comprendre cette pratique professionnelle. C’est dans cette perspective que cette thèse de doctorat a souhaité caractériser la dimension médiatrice de la pratique professionnelle de TS œuvrant en Centres de santé et de services sociaux (CSSS). Plus spécifiquement, deux composantes de la pratique de TS en CSSS ont été analysées: l’intervention sociale telle que réalisée en situation et l’intervention sociale telle que consignée par écrit. Deux formes de données ont donc constitué le corpus analysé: des enregistrements audio d’entrevues individuelles conduites par six TS auprès d’usagers et la reprographie des notes évolutives insérées aux dossiers à la suite de ces entrevues. Le recours à un dispositif de traitement et d’analyse des données fondé sur la méthode d’analyse structurale de discours a guidé l’analyse de ces deux types de données. Cette dernière, parce qu’elle permet de dégager les univers de sens donnés à une profession et qui orientent la conduite de la pratique professionnelle de ses agents, donne accès aux référents professionnels partagés par l’ensemble du groupe et, par voie de conséquence, met à jour les piliers de son identité professionnelle. Les résultats font ressortir un écart dans l’intervention sociale telle que réalisée et telle que consignée aux dossiers. Se référant tantôt aux normes sociales tantôt au cadre normatif institutionnel, ses visées oscillent entre la recherche d’une transformation sociale et l’atteinte d’un équilibre fonctionnel chez l’usager. Deux logiques d’intervention sont donc mises en œuvre : une logique d’accompagnement lors des entretiens auprès de l’usager et une logique thérapeutique dans les notes aux dossiers. En situation, il s’agit d’un travail social fondé sur une logique d’accompagnement de l’usager dans l’instauration d’un registre d’action visant à le rendre autonome dans la prise en charge de ses difficultés. Le TS devient dès lors accompagnateur et guide vers le changement. Dans le cadre de la logique thérapeutique, le TS se positionne plutôt comme le spécialiste des problèmes de l’usager. Par la maitrise d’actes cliniques et diagnostiques que lui seul est à même de poser, les symptômes identifiés peuvent enfin être contrôlés, les critères institutionnels d’octroi de services sociaux être rencontrés et son intervention plus facilement évaluée. Si l’idée d’améliorer la situation de l’usager est celle qui prime dans les entrevues, dans les notes aux dossiers, l’intention est de démontrer sa compétence envers le problème de l’usager. Quelles que soient ces distinctions, et en dépit de l’écart observé et des exigences actuelles pesant sur la profession, les constats dégagés indiquent que le travail social conserve le même mandat : agir sur les rapports des usagers aux normes sociales, quelle que soit la forme de ces normes.
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Réglement des litiges individuels en droits belge et congolais du travail

Beya, Siku 18 January 2005 (has links)
Dans le règlement des litiges individuels, les droits belge et congolais du travail gagneraient en effectivité en l’absence du recours au juge. Tel est le sujet de notre thèse. Deux facteurs en justifient la vérification : d’une part, la priorité que la législation du travail réserve aujourd’hui à la question de l’emploi ; et d’autre part, l’intérêt croissant de nos jours pour les modes alternatifs de règlement des litiges individuels. Envisagée en droits belge et congolais du travail, la réflexion théorique, qui y occupe une place importante, y est menée à renfort d’illustrations tirées dans ces deux droits. En donner un résumé, c’est présenter un exposé synthétique du point de vue y développé autant qu’indiquer le chemin parcouru pour l’asseoir. Si, en règle, celui-ci, « démarche universitaire » oblige, passe par des détours que nécessite la vérification du sujet énoncé au titre de thèse, c’est autant faire preuve de synthèse que de les faire coïncider aux parties qui en constituent, si l’on peut dire, la charpente. Notre travail comprend deux parties : la première porte sur la notion de litige individuel en droits civil et du travail ; la seconde a trait à l’office du juge en cas de litiges individuels en droit du travail. Cette division de notre ouvrage emporte un préjugé : elle implique qu’en soi les litiges individuels n’ont pas partie liée avec le recours au juge. Ce qui, en somme, est dans la ligne du point de vue que nous y défendons. Parler de la notion de litige, d’abord, en droit civil se recommande dans la mesure où cette branche du droit est considérée comme la charte fondamentale des rapports qui se forment entre hommes, abstraction faite de leur profession. L’optique ainsi choisie augure d’une notion de litige individuel large et de sa portabilité en droit du travail ; sauf, bien sûr, à en donner la mesure dans cette branche du droit. Faute d’une théorie générale des litiges, on peut évoquer leurs sens courants. Si ceux-ci sont à décliner dans la mesure où ils entretiennent une synonymie entre la notion de litige et les initiatives qui s’y associent, c’est, en revanche, l’élément de fond dont celles-ci ne sont qu’une manifestation qu’il faut considérer pour identifier la notion de litige. A cette fin, la doctrine de droit civil qui l’analyse comme condition de la transaction se révèle pertinente : elle l’assimile à « un doute générateur d’une incertitude psychologique qui détermine les parties litigantes à y mettre fin, c’est-à-dire à supprimer ce que la situation peut avoir, en fait, d’aléatoire ou d’incertain ». La liaison, mais aussi implicitement, le distinguo, que cette doctrine établit ainsi entre le litige, objet de la transaction, et le doute qu’il génère dans l’exercice et la jouissance des droits sont à ce point étroits qu’aux yeux d’aucuns, et selon la jurisprudence, les deux notions se confondent. C’est fort de ce point de vue que nous retenons que « avoir un litige », ou comme on dit, « être en litige », c’est être en mal d’exercer un droit ou d’en jouir. Pour valoir, cette formule définitoire, participant d’une logique des droits et obligations clairement définis doit être soumise à un test de faisabilité. Double test, en somme, auquel convient, d’une part, la prédominance d’une logique de l’intérêt dans le droit civil d’aujourd’hui, et, d’autre part, une survivance de la solidarité clanique dans la société congolaise, qui, toutes les deux y infusent une logique aux antipodes de ses postulats traditionnellement individualistes. Test doublement réussi, tant il s’avère que cette logique, qu’illustre notamment la montée en puissance du principe général de bonne foi, ne participe en soi que d’une condition de validité de l’exercice et de la jouissance d’un droit : elle tient de l’impératif de solidarité que requiert la vie en société et n’est guère source de conflictualité. Si la dimension collective que cette logique tend à imprimer au droit civil semble un développement récent, elle est, en revanche, le propre du droit du travail comme le vérifie la logique, à la fois, statutaire et institutionnelle, dans laquelle s’inscrit sa mise en œuvre. Logique statutaire, en ce que la nature d’ordre public et impérative de l’essentiel de la législation du travail, assorti de la sanction de nullité, induit la reconnaissance, dans le chef des salariés, d’un seuil minimum de droits intangible. Dans la même optique, il faut mentionner la récurrence du modèle contractuel de travail à durée indéterminée en cas de violation des normes que prescrivent divers régimes d’emploi. Cette manière, curative, du droit du travail de pourvoir à son application profile une identité collective des salariés. Elle fait de la notion de contrat de travail le critère qui, tel un sésame, leur permet d’accéder à quelque droit que leur confère leur état. A cette logique statutaire s’associe une logique institutionnelle, qui va primant l’autonomie collective dans la relation de travail salarié. En témoignent la préséance donnée aux normes émargeant de l’autonomie collective dans la hiérarchie des sources de droit du travail, la plénitude de compétence reconnue aux commissions paritaires en matière de travail, l’intégration automatique des clauses normatives individuelles des conventions collectives dans les contrats de travail. Cette complexité de la logique, qui caractérise les droits belge et congolais du travail, nous incline à affirmer que la notion de litige individuel y implique une quête d’effectivité du statut de salariés à la quelle pourvoit l’autonomie collective. Cette allégation, en lien avec la notion de litige individuel, qui se distingue de quelque initiative qu’elle commande, tel l’exercice d’un action judiciaire, évoquée en droit civil, est un premier jalon dans la vérification de notre thèse. - Et si, partant, le règlement des litiges individuels n’était plus judiciaire en droits belge et congolais du travail ? Cette interrogation est la trame principale de la seconde partie de notre thèse. Et, pour autant que les propos que nous y tenons s’apparentent à une analyse critique des règles sur base desquelles le juge opère, elle coïncide à un discours qui va stigmatisant les limites posées à son office et les contraintes procédurales sous lesquelles il ploie. Ce discours, nous ne pouvons en faire état sans au préalable présenter le cadre dans lequel le juge accomplit son office ; cadre qui, balisé, signale une espèce de « suspicion légitime » dont celui-ci fait l’objet dès lors qu’il s’agit de régler les litiges individuels en droit du travail. En effet, au-delà de la diversité des formes d’organisation des juridictions du travail se profile une identité dans leurs principes recteurs : priorité donnée à la conciliation préalable ; participation des partenaires sociaux à la juridiction. Ces principes ne vont pas sans perpétuer l’éthique en vigueur dans les institutions à l’origine des juridictions du travail : concilier d’abord, ne juger que le cas échéant. Se pose, dès lors, la question de savoir ce qui, en réalité, détermine les litigants à recourir au juge. Recourir au juge implique au préalable un choix, c’est-à-dire deux alternatives réalisables l’une à défaut de l’autre : entamer une action judiciaire en est une ; ne pas l’entamer en est une autre qui, tout autant que la première, est une expression de la liberté. Reste que le choix effectué dans tel ou tel sens participe d’un délibéré préalable et qu’il est dès lors possible de comprendre l’attitude des litigants face au juge en considérant les éléments qui y interfèrent. C’est à ce niveau que les syndicats jouent un rôle important : d’abord, parce que, le plus souvent, ce sont les salariés, en tant qu’individus, qui sont parties au litige ; ensuite, parce que l’attitude concrète des syndicats dans le domaine judiciaire est influencée par la sensibilité ouvrière face au juge. La pratique syndicale implique donc quelque stratégie face au juge ; cette métaphore militaire, belliciste, s’entendant de « l’art de faire évoluer une armée sur un théâtre d’opérations jusqu’au moment où elle entre en contact avec l’ennemi ». Deux stratégies correspondent à ce choix : d’une part, l’évitement du juge, stratégie défensive de l’acquis social à laquelle contribuent la représentation du droit et du juge dans la doctrine syndicale ainsi qu’une mentalité « photosynthétique » qui reprouvent lenteurs et rituels judiciaires ; et, d’autre part, le recours judiciaire, stratégie offensive, conséquence de l’inefficacité de la concertation sociale qu’illustre, notamment, la « processualisation » des conflits collectifs en droit belge du travail. Les deux stratégies se recommandent, respectivement, de la dogmatique syndicale et d’un pragmatisme judiciaire. Modèles théoriques d’interprétation d’un fait, elles ne sont guère une transcription de la réalité : elles s’entendent des types idéaux, sortes de prismes réfléchissants à travers lesquels celle-ci peut être comprise. Les stratégies vantées auraient une telle valeur heuristique qu’elles n’éludent pas la question de l’efficacité de l’office du juge. Le juge est-il compétent ? Posée autrement, cette question revient à celle de savoir si le juge, eu égard à ses pouvoirs, est apte à pourvoir à l’effectivité du droit du travail en cas de litiges individuels. Franchement, le juge l’est-il lorsque, par exemple, malgré la qualification d’une relation contractuelle en une relation de travail salarié et la reconnaissance subséquente au travailleur de la qualité de salarié, il ne peut contraindre la personne qui l’emploie à conclure un contrat de travail ? Certes, il allouera une indemnité compensatoire, puisque telle est la règle de droit, intangible, s’agissant d’une obligation de faire. Mais pour autant que, et cela fait, le droit à une certaine sécurité de l’emploi qu’implique le statut de salariés aura été effectif ? On peut en douter. C’est qu’en règle, le juge ne dispose que d’une maîtrise restreinte du contentieux : il ne connaît que de l’objet de la demande. Ce qui lui revient c’est d’appliquer aux faits soumis à son appréciation la règle de droit exacte ; la détermination de la demande relevant du pouvoir des litigants ; il ne peut suppléer aux motifs que ceux-ci invoquent qu’en se fondant sur ceux dont il est régulièrement saisi ; sauf bien sûr lorsqu’il y va d’une question d’ordre public ou en cas d’erreurs ou de fraudes. A cette limite fonctionnelle posée à son office s’associe celle qu’impliquent les règles procédurales. Prescrites à peine de nullité, celles-ci commandent un déroulement spécifique, limité de l’action qui amène nécessairement à une conclusion déterminée », à savoir le jugement. Dès lors figent-elles juges et litigants dans un rôle précis et vont, de la sorte, amplifiant, dans leur chef, une logique de confrontation à l’opposé de l’objectif de résorption des litiges auquel elles sont en soi vouées comme l’indique, dans la pratique judiciaire, la dévaluation de la tentative de conciliation obligatoire préalable qu’à la qui va vite les litigants déclinent pour se livrer aux débats judiciaires. Doublement limité, comme nous venons de relever, l’office du juge se réduit alors à celui de garde fou de l’utilisation déloyale par certains plaideurs des règles de procédure ; son rôle ne consistant finalement qu’à filtrer la demande : au fond, il n’est que de peu d’apport dans le règlement des litiges. Ne serait-il pas inintéressant d’envisager d’autres mécanismes de leur prise en charge intégrale par un tiers qui se dispense des contraintes qui pèsent sur lui ? La souplesse du processus auquel il apportera son expertise, le large pouvoir d’instruction dont il disposera, l’originalité des pistes de solution qu’il proposera seront autant d’atouts de son efficacité. C’est à cette fin, que nous prônons le recours à la médiation comme mode de règlement des litiges individuels en droit du travail : processus confidentiel, librement consenti par les litigants qui recourent à un tiers dont le rôle est de les aider à élaborer eux-mêmes une entente équitable qui intègre leurs attentes respectives. Comme l’avoue Henri FUNCK, Président du tribunal du travail de Bruxelles : « (…) seules les parties (…), détiennent la clé de la solution à leur litige ; et les solutions elle-mêmes sont multiples. Un tiers attentif et bienveillant pour chacune des parties peut, en jouant comme le rôle de miroir, faciliter l’avènement de la solution ». De ce point de vue, les expériences de médiation que mènent, en Belgique, certains Tribunaux du travail, comme ceux de Bruxelles et de Verviers, ainsi que la Cour du travail d’Anvers, méritent d’être encouragées. L’espace social congolais est lui aussi un terrain propice à la pratique de la médiation, comme le montre son succès dans certains milieux : cercles des diamantaires, groupes charismatiques ou de prières, ou encore, sous l’instigation des associations luttant pour la défense des Droits de l’Homme, des organisations informelles chargées de trancher les litiges comme au marché Tomba dans la commune de Matete à Kinshasa. L’idéal serait toutefois que ces pratiques soient légalisées, comme elles le sont à l’étranger, notamment en France. Il faut alors souhaiter l’adoption de la proposition de loi déposée à cet effet au Parlement belge par les députés Clotilde NYSSENS et Christian BROTCORNE. Au législateur congolais de prendre lui aussi une telle initiative.
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La justice réparatrice telle que conçue par les victimes et les adolescents contrevenants

St-Louis, Jean-Philippe January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Déficit d'attention et tabagisme : mise à l'épreuve d'un modèle médiationnel hypothétique impliquant la réussite scolaire et l'affiliation à des pairs déviants

Archambault, Kim January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Les facteurs de succès et d'échec associés à la pratique de la médiation familiale

Sarrazin, Yanick January 2004 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La médiation face à l’école : vers une typologie des médiateurs culturels dans les Musées et Centres d’art / The mediation with the school : towards a typology of cultural mediators in museums and art centres

Sanchez-Iborra, Corinne 12 June 2014 (has links)
Cette thèse propose d'élaborer une typologie des médiateurs culturels et artistiques, par une approche d'inspiration sociohistorique. Ces catégories prendront en compte la diversité et le caractère dynamique de cette profession en constante évolution. Nous interrogerons la fonction de médiateur culturel et artistique, à l’intersection du monde de la culture et du monde de l’école, en étudiant historiquement, un corpus de textes de référence, ainsi que le cadre d’exercice actuel, en France. Nous contextualiserons cette analyse, en observant des styles de médiateurs culturels et artistiques, lors de médiations en présence des publics scolaires et leurs effets. Au cœur de notre problématique, nous interrogerons la frontière entre transmission et médiation. La thèse conclura sur une proposition d’indicateurs favorables à une pleine rencontre des élèves avec les œuvres d’art, au sein des institutions. / This thesis proposes to develop a typology of artistic and cultural mediators by a socio-historical-inspired approach. These categories will take into account the diversity and the dynamic nature of this occupation in constant evolution. We will examine the function of cultural and artistic mediator, at the intersection of the world of culture and the world of school, by studying historically, a corpus of texts of reference, as well as the exercise of the mediator function in France. We will contextualize this analysis, observing styles of artistic and cultural mediators in mediations in the presence of schoolchildren and their effects. At the heart of our problem, we will examine the border between transmission and mediation. The thesis will conclude on a proposal for favourable indicators at a full meeting of students with work art.
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Dispositifs socio-techniques et mondes persistants : quelles médiations pour quelle communication dans un contexte situé ?

Bonfils, Philippe 05 December 2007 (has links) (PDF)
L'objectif de celle recherche consiste à identifier les mécanismes de construction d'une nouvelle situation de communication au sein d'un environnement virtuel de type momie persistant (Second Life) dans un contexte situé d'enseignement à distance. Nous convoquons notamment la notion d'artefact communicationnel comme un lieu symbolique de représentations et de construction commune de réalité. Nous favorisons une analyse pragmatique de la communication à travers l'approche des quatre médiations, l'étude des interactivités fonctionnelles de l'ordre de la communication homme/homme, et l'étude du lien social construit au sein de ces dispositifs. Les hypothèses portent sur la perception d'une forme de matérialisation de la situation de communication, et sur le rôle social que peuvent jouer les avatars comme projections des utilisateurs. L'analyse des signaux analogiques et notamment de la gestuelle, ainsi que la proxémique liée à ces environnements spatiaux peuplés d'avatars "caractérisés" sont privilégiées sur le plan communicationnel. Nous démontrons qu'elles participent de rites sociaux et de la construction de l'identité du sujet et du groupe. Dans le même temps, la particularité de ces dispositifs fait que l'utilisateur peut adopter une autre vue que celui des yeux de son avatar (en l'occurrence un point de vue décentré de la situation). En conséquence il peut être en alternance spectateur et acteur de la situation de communication à laquelle il participe. Cette possibilité engendre de notre point de vue une rupture et une distanciation possible du sujet avec son objet (qui de manière singulière peut aussi engendrer paradoxes et inconforts pour l'utilisateur). Elle questionne sur le plan épistémologique la notion d'artefact technique et l'hypothèse d'une forme de relation circulaire entre le sujet et son objet. Enfin, cette nouvelle situation de communication relève aussi d'une approche systémique car de nombreux facteurs interviennent (contexte, perception, maîtrise, autorité...) qui peuvent la complexifier mais aussi lui donner sa légitimité d'objet théorique.
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RECHERCHES SUR L'ELABORATION DE CONNAISSANCES DANS LE DIALOGUE

Baker, Michael 05 October 2004 (has links) (PDF)
Cette synthèse porte sur les travaux que j'ai effectués depuis la thèse de PhD en Sciences Cognitives que j'ai réalisée au sein de l'Institute of Educational Technology de l'Open University (Grande-Bretagne) et que j'ai soutenue en janvier 1990. Elle correspond pour l'essentiel aux recherches menées depuis mon entrée au CNRS sur un poste de chargé de recherche (CR1) en octobre 1990 jusqu'à la fin de l'année 2003.<br />En guise de préambule, dans la section intitulée « Parcours », je retrace brièvement mon développement intellectuel en tant que chercheur en sciences humaines à travers les différentes disciplines, milieux intellectuels, pays et cadres institutionnels.<br />Le Chapitre 1, « Cadre général des recherches sur la co-élaboration des connaissances dans les dialogues entre apprenants », situe mes travaux dans le cadre des problématiques de recherches sur l'apprentissage coopératif et sur les dialogues finalisés. <br />Les Chapitres 2 à 5 présentent les quatre thèmes de recherche principaux que j'ai abordés depuis une dizaine d'années. Ils correspondent d'une part, à l'étude de différents processus cognitifs mis en œuvre dans les dialogues oraux entre apprenants, et d'autre part, à une recherche sur ces mêmes processus tel qu'ils se réalisent dans un médium spécifique, celui des interactions écrites médiatisées par ordinateur. Les thèmes de recherche étant étroitement liés dans leur mise en œuvre et par le terrain ou corpus sur lequel ils sont abordés, l'ordre de présentation ne correspond que partiellement à l'ordre chronologique de la réalisation des recherches.<br />Le Chapitre 2, « Les formes et processus de la résolution coopérative de problèmes », décrit un cadre théorique original que j'ai élaboré pour l'étude des situations qui visent l'apprentissage coopératif. Il s'agit en premier lieu d'une recherche sur les formes générales de l'activité coopérative, et en second lieu, d'une recherche portant sur les processus de co-élaboration des connaissances et des actes de langage qui y sont associés, étudiés en tant qu'une négociation multidimensionnelle. Il se trouve que la première recherche n'a abouti que très récemment, alors que la seconde est directement issue de mes recherches doctorales.<br />Le Chapitre 3, « L'argumentation dialoguée dans les interactions entre apprenants », aborde une manifestation particulière des processus potentiellement productifs de connaissances nouvelles, celle de l'argumentation dialoguée, mise en œuvre dans les interactions entre apprenants. De nouvelles méthodes d'analyse adaptées à cet objet d'étude, fondées sur des extensions des logiques dialogiques, y sont présentées.<br />Le Chapitre 4, « L'explication dans les dialogues finalisés », aborde une recherche menée en collaboration avec des chercheurs en intelligence artificielle sur des corpus de dialogues finalisés (dialogues de recherche d'informations et de diagnostic médical), en vue de concevoir des modules de dialogue personne-machine dans les Systèmes à Base de Connaissances.<br />Le Chapitre 5, « Les interactions médiatisées par ordinateur dans le cadre des environnements Informatiques d'Apprentissage Coopératif », retrace un programme de recherche, mené en collaboration avec des collègues de l'UMR 5612 GRIC, puis de l'UMR 5191 ICAR, pendant sept ans, sur la conception et l'étude des usages des interfaces qui permettent une interaction écrite à travers un réseau informatique (Intranet, Internet). L'objectif général est d'étudier les relations entre les différentes manières dont la technologie peut structurer à la fois les moyens de communication et la réalisation des séquences de tâches, et la nature des interactions produites par des apprenants avec ces technologies pour résoudre collectivement des problèmes scientifiques scolaires. Dans ce cadre, la recherche porte tout particulièrement sur l'étude des phénomènes abordés lors des recherches décrites dans les chapitres précédents : les formes de l'activité coopérative, la co-élaboration des connaissances, l'argumentation dialoguée, les interactions explicatives. <br />Enfin, le dernier chapitre présente des conclusions et perspectives de recherche, qui ont pour objectif de contribuer à l'élaboration d'une théorie de l'émergence de cognition dans et par le dialogue.<br />Une annexe est jointe à cette synthèse : il s'agit d'une présentation courte des notions d'interaction, d'interaction communicative et de dialogue, d'un point de vue cognitif.
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Le prix aux entreprises : un dispositif de management, de reconnaissance et de communication : le cas de la région Lorraine

Ysati, Jamila 15 December 2004 (has links) (PDF)
[résumé français] Le prix aux entreprises, décerné à l'entreprise et, le plus souvent, à son patron, est une pratique récente puisqu'on ne recompensait, jadis, que quelques produits et des employés. Ces prix servent à signaler l'excellence d'une entreprise. Ils supposent une organisation afin de sélectionner le lauréat. Ils impliquent aussi une médiatisation du vainqueur. Mais on peut aussi se demander si le véritable bénéficiaire du prix n'est pas celui qui a intérêt à diffuser des normes (chiffre d'affaires, part à l'exportation, recherche de la qualité, respect de l'environnement, souci du développement durable, etc). Et dans ce cas, le prix ne s'adresse pas au lauréat. On doit alors comprendre que le prix aux entreprises représentent une forme de médiation originale visant à homogénéiser mondialement les entreprises.

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