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Jean le Long et la traduction du "Liber peregrinationis" de Riccold de Monte di Croce / Jean le Long and the translation of Riccold de Monte di Croce’s Liber peregrinationis / Jean le Long e la traduzione del "Liber Peregrinationis" di Riccoldo da Monte di Croce

Robecchi, Marco 12 May 2018 (has links)
En 1351 le moine bénédictin Jean le Long d’Ypres, abbé de Saint-Bertin en Saint-Omer, a traduit du latin en français six œuvres concernant les voyages et la connaissance de l’Orient (Hayton, Odorico da Pordenone, Wilhelm von Boldensele, Lettres de Togon Temür, De statu). Nous avons choisi d’étudier et d’éditer la traduction du Liber peregrinationis de Riccold de Monte di Croce, frère dominicain de Florence qui a visité la Terre Sainte, la Turquie, l’Arménie et a vécu à Bagdad entre 1288 et 1300. Dans la première partie nous avons étudié le texte latin, sa diffusion manuscrite et sa réception, ainsi que les deux traductions italiennes du 14e s. Ensuite, le texte français a retenu notre attention. La traduction a été transmise par six manuscrits et un imprimé, qui conservent également les autres cinq traductions de Jean le Long. L’étude des questions textuelles et de la diffusion manuscrite montrent deux voies de diffusion : l’une qui semble avoir circulé parmi la bourgeoisie picarde, l’autre qui a intéressé la haute aristocratie française (Jean sans Peur, Jean de Berry, Charles d’Orléans ; l’un de ces manuscrits contient en outre le Roman de Mélusine de Jean d’Arras). L’analyse linguistique, les questions traductiologiques et l’étude du lexique (régionalismes, orientalismes et mots rares) de l’auteur montrent bien son travail de « mise en roman » de ces textes, opération qui semble annoncer le Livre des merveilles de Jean de Mandeville de 1356. Nous avons donc proposé l’édition critique du texte français avec la source latine en face, suivi par un apparat des variantes et un glossaire. / In 1351 Jean le Long d’Ypres, abbot of Saint-Bertin in Saint-Omer, translated six works concerning the East and the knowledge of the Asiatic continent, namely of the Mongol Empire (Hayton, Odorico da Pordenone, Wilhelm von Boldensele, Lettres de Togon Temür, De statu). I studied and published the translation of Riccold de Monte di Croce’s Liber peregrinationis. The Florentine Dominican friar travelled from the Holy Land to Turkey, Armenia and Bagdad (he lived there for ten years) between 1288 and 1300. In the first part, I have studied the Latin text, its manuscript tradition and his reception; I added a study on the two Italian translation made in the 14th century. In the second part, I have studied the French translation. Six manuscript and a 16th century print transmit the six Jean le Long’s translation. The philological study and the manuscript tradition show two ways of circulation: one way concerning the Picard bourgeois, the other one concerning the French aristocrats (Jean the Fearless, Jean duke of Berry, Charles duke of Orleans; one of these manuscripts also contains Jean d’Arras’ Roman de Mélusine). The linguistic analysis, the traductological and the lexicological study (regionalisms, orientalism and rare words) allow me to affirm that Jean le Long has “mis en roman” the six Latin texts, few years before the redaction of Jean de Mandeville’s Livre des merveilles (1356). Finally, I prepared the critical edition of the Latin source and of its French translation, followed by a critical apparatus and a glossary.
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Le lignage des fées : écriture et transmission de la féerie aux XVe et XVIe siècles / Fairy lignage : Writing and transmission of the fairy in the 15th and 16th centuries fiction in France

Hoernel, Alexandra 25 November 2011 (has links)
La période allant de l’invention de Mélusine (c. 1390) à sa réinterprétation dans l’Alector (1560) peut être vue comme un « âge d’or de la féerie », qui s’étend hors de son domaine d’origine (le merveilleux) et fait émerger des figures neuves. Loin de disparaître de l’imaginaire des XVe et XVIe s., les fées en sont une composante essentielle. L’étude chronologiquement délimitée par ces repères et prolongée, pour certaines figures, jusqu’aux romans baroques (d’Urfé et Rosset c. 1612) dresse un tableau de la féerie au féminin. Organisée autour des quatre fées « cardinales », Morgane, Mélusine, Alcine et Urgande, nommées dans le programme des fêtes royales de Bayonne (1566), elle analyse leur évolution du point de vue de l’écriture et de sa réception. Elle cerne aussi des figures qui perdent leur identité féerique (Sibylle, Méridienne) et en recherche les causes. Tout en marquant des continuités et des parentés qui tiennent à des lignages « fictionnels » ou dynastiques, elle analyse des mutations (allégorisation, idéalisation) qui font valoir la richesse de la matière et son rôle dans l’évolution de l’imaginaire et des Lettres, de la fin du Moyen Âge à la Renaissance / From Melusine’s first appearance in literature (c. 1390) to its new treatment in the Alector (1560), the late Middle Ages and Renaissance period can be seen as the « golden age of faery », as it expands beyond its original field (the marvellous) and shapes up some new figures. Far from vanishing from the 15th and 16th centuries fiction, faery is a crucial part of it. Within these chronological boundaries and slightly beyond, as some figures are still mentioned in baroque novels (such as d’Urfé’s and Rosset’s c. 1612), this study makes a broad inquiry into feminine faery. Built up around the four « cardinal » faeries – Morgan, Melusine, Alcina and Urganda – still featuring in the royal feasts of Bayonne in 1566, it focuses on their evolution through writing and reading. It also points out Sibyl and Meridiana as figures who tend to lose their faery quality. While showing some continuity among faeries due to fictional kinship or dynastic lineage, it investigates the disruption caused by allegory and idealization, thus bringing into light a huge material and its decisive role in the shaping of imagination and literature, from the late medieval period to the Renaissance
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Hidden Doublings: A Context for Understanding Jean d'Arras's Mélusine ou la Noble Histoire de Lusignan

Rimmasch, Kathryn 28 February 2007 (has links) (PDF)
At the end of the fourteenth century Jean d’Arras rewrote a popular folktale. The tale told how Mélusine, a fairy who was serpent from the navel down every Saturday, married a knight and founded the fortress of Lusignan. In his introduction to the tale Jean d’Arras presents the ideas of four authority figures to convince the reader that fantastical things are possible and that his work should be taken seriously. These authority figures are David, Aristotle, Paul and Gervaise de Tilbury. It is the contention of this thesis that Jean d’Arras presents these figures in his introduction to provide context and serve as doubles for characters in the narration as well as convince the reader to take the work seriously. Through his allusion to Tilbury, Jean d’Arras establishes a context and a doubling for the story-line which he so repetitiously tells. Through his allusion to David we see a doubling for Raymondin, who in fact bears the name of earthly king, a position which David held in archetype. Through his allusion to Paul we see a doubling for Geoffrey à la grande dent, enfant terrible who becomes a responsible leader. And finally we suggest that Aristotle is a type for Jean d’Arras himself, who is presenting to his reader a methodical study of the telos of earthly kings. The thesis contains a discussion of these four individuals, how they were viewed in the late fourteenth-century and what the implications are for reading the text with them in mind. When viewed in the light of these comparisons the text can be seen, not only as a fantastical story, but as political commentary. Jean d’Arras glorifies the Duke of Berry, his patron, by connecting him to a supernatural being, but he also suggests throughout the narration, that the true justification for nobility and political power is not a supernatural connection, but a practical ability to deal with earthly affairs.
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Renouveau du genre fantasy pour la jeunesse dans Ellana de Pierre Bottero

Boulé-Roy, Émilie 12 1900 (has links)
Le tournant des XXe et XXIe siècles coïncide avec l’essor de la littérature fantasy, héritière de nombreuses formes littéraires et cinématographiques. Plusieurs œuvres de ce corpus récent procèdent au renouvellement des paramètres conventionnels de la fantasy. Pierre Bottero prend part à cet effort par le truchement de la figure singulière d’une femme, Ellana, appartenant à la guilde des marchombres, et dont la quête de liberté renvoie à la recherche de dépassement de l’auteur. Après l’écriture de La Quête d’Ewilan (2003) et Les Mondes d’Ewilan (2005), Bottero se détourne en effet de la tradition tolkiénienne et de la légende arthurienne afin de mettre au point Le Pacte des marchombres, une trilogie qui relate l’émancipation du personnage d’Ellana par sa pratique d’une écriture « poétique ». Le présent mémoire explore les potentialités de l’écriture fantasy qui se déploient au sein du récit Ellana (2006), premier volet de la dernière trilogie de Bottero. Ellana relève d’une pratique particulière de l’écriture transfictionnelle – le prequel – qui s’effectue à rebours. Bottero substitue à la figure de Merlin, mythe fondateur de ses premières trilogies, celle d’Ellana, qui en vient à jouer un rôle central au sein du cycle alavirien. Nous mettons en relief les principaux traits du genre fantasy dans le but d’identifier les topoï qu’Ellana reconduit ou transgresse. Parallèlement, nous procédons à l’étude de l’imaginaire bottérien dont la figure d’Ellana est tributaire. En faisant de la protagoniste une figure mythique, l’auteur construit l’image d’un féminin à la fois sauvage et gracieux que rien n’empêche de vivre indépendamment des hommes. / Fantasy literature, heiress of many literary and cinematographic forms, has developed rapidly at the turn of the XXth and XXIst centuries. In this recent corpus, several works concur to the renewal of the conventional parameters of fantasy. Pierre Bottero takes part in this joint action through a singular feminine figure, Ellana, who belongs to the marchombre guild, and whose freedom quest refers to the author’s goal to dispel the commonplaces of fantasy genre. Indeed, after the writing of La Quête d’Ewilan (2003) and Les Mondes d’Ewilan (2005), Bottero moves away from tolkienian tradition and arthurian legend in order to create Le Pacte des marchombres, a trilogy relating the emancipation of Ellana’s figure by the way of a “poetical” writing practice. This thesis searches for fantasy writing’s potentialities that are observable in the book Ellana (2006), first volume of Bottero’s final trilogy. Ellana comes under a particular transfictional writing practice – the prequel – that is done back to front. While the first trilogies of Bottero are based on Merlin’s myth, the author changes the focus to Ellana’s figure who plays a pivotal role in the alavirian cycle. We highlight the main features of the fantasy genre with the aim to identify the topoï that Ellana renews or infringes. At the same time, we set about studying the botterian imaginary that Ellana’s figure is dependent on. By turning the protagonist into a mythical figure, the author builds the image of a wild yet graceful feminine that nothing prevents from living apart from men.
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De la guivre au crapaud : l'analyse du motif merveilleux du baiser désenchanteur à la bête, dans le roman médiéval et dans le conte

Laporte, Jacinthe January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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De la guivre au crapaud : l'analyse du motif merveilleux du baiser désenchanteur à la bête, dans le roman médiéval et dans le conte

Laporte, Jacinthe January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal

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