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Une nouvelle histoire du féminisme aux Etats-Unis : du Women’s Armed Services Integration Act de 1948 au Civil Rights Act de 1964 / A new history of feminism in the United-States of America : from the Women's Armed Services Integration Act - 1948 to the Civil Rights Act - 1964Fauvrelle, Marie 20 February 2013 (has links)
En 1948 le Président Harry S Truman signe le "Women’s Armed Services Integration Act". Cette loi est en fait le fait d’armes de Margaret Chase Smith, sénatrice et représentante de l’état du Maine. En 1948, à travers le" Women’s Armed Services Integration Act" Madame Smith met en avant ces milliers de femmes qui, après l’enrôlement obligatoire pour cause de deuxième guerre mondiale, voient en l’armée une nouvelle carrière qui s’ouvre à elles. Seule femme ayant été élue, sous la bannière républicaine, à la Chambre des représentants et au Sénat de son propre chef, Margaret Chase Smith rencontre le sénateur Joseph McCarthy, « grand ordonnateur » des audiences du HUAC dans les années 50, lors d’un dîner informel. Les Américaines s’organisent aussi pour leurs droits, sur le plan syndical les années 50 peuvent bien être la “missing wave” clamée par l’historienne Dorothy Sue Cobble. Cette thèse, ayant pour toile de fond l’étude de cas de deux cents femmes interrogées par le HUAC de McCarthy, met en lumière, de façon significative, les individus et les militantes, femmes réelles qui sont les principales protagonistes des changements historiques, notamment une égalité à travers le Civil Rights Act de 1964. Comme la « micro histoire » de l’école italienne dont les chercheurs étudient ces nouveaux acteurs de l’Histoire, appelés de manière suggestive « les gens ordinaires », ce présent travail sur le maccarthysme se penche sur des individus représentatifs de leur genre, de leur race et de leur combat. Ainsi, cette démarche s’inscrit dans la perspective de la Nouvelle Histoire que le Professeur Paul-Marie Veyne définit comme représentative des « dimensions collectives de l’individu. » Les audiences du HUAC et de McCarthy, tenues de 1950 à 1954, dévoilent les histoires de divers citoyens, plus précisément de citoyennes obligées de se démener pour améliorer leur condition de vie. Mille trois cent cinquante-deux livres, trois cent douze articles de Presse et une centaine d’articles universitaires portant sur le maccarthysme peuvent être répertoriés de nos jours, mais rares, sinon aucune de ces analyses ne mettent en avant le rôle des femmes appelées devant le HUAC et les Commissions d’enquête sur le communisme dans les années McCarthy... / In 1948 President Harry S Truman signed the "Women's Armed Services Integration Act". This law is in fact an exploit of Senator Margaret Chase Smith, representing the state of Maine. In 1948, through the "Women's Armed Services Integration Act", Mrs Smith proposed a career to those thousands of women who saw in the army a new horizon. Only woman having been elected under the Republican banner, in the House of Representatives and the Senate, Margaret Chase Smith met Senator Joseph McCarthy, at the head of the HUAC in the Fifties. While servicewomen benefited from the" Women's Armed Services Integration Act", the other american women organized for their rights, especially through trade unions. Feminine activism was alive in the Fifties which can be seen as the “missing wave” coined by historian Dorothy Sue Cobble. This thesis, having as background the case study of some 200 women, sheds light on individuals, real women who were the main characters of historical change, namely an equality achieved through the Civil Rights Act. As the “micro histoire” of the Italian school whose researchers study these new actors of history, called “ordinary people”, this present work on McCarthyism leans on individuals representative of their gender, their race and their fight. Thus, this approach falls under the prospect for New History which Professor Paul-Marie Veyne defines as representative of “collective dimensions of the individual.” The investigations of HUAC presided by McCarthy, in the Fifties, reveal the stories of various citizens, especially women always in a struggle to lead a better life. One thousand three hundred and fifty-two books, three hundred and twelve newspaper articles and a hundred university articles concerning McCarthyism can be listed, but scarcely, if not none, of deal with the role of women called before the HUAC and the Committees of inquiry on Communism in the McCarthy years...
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Le cinéma de la peur à l'ère du maccarthysme / The cinema of fear in the era of McCarthyismFranklin-Landi, Rebecca 09 October 2015 (has links)
Cette étude propose une analyse de la représentation de la peur dans la société américaine à l’époque du maccarthysme à travers la filmographie de trois réalisateurs contemporains : Alfred Hitchcock, Elia Kazan et Fred Zinnemann. La période charnière de 1946 à 1954 sert de cadre à ce travail. La définition de l'identité américaine était au cœur du mouvement anticommuniste des années cinquante dont l'organe étatique s'appelait la House Un-American Activities Committee (la HUAC), car le fait d'être communiste était considéré comme une activité anti-américaine. C’est pour cette raison que les trois réalisateurs qui ont été choisis pour cette étude sont tous issus de l'immigration, et que la notion identitaire est sous-jacente à ce travail. Le cinéma durant cette période révèle la présence de la peur dans l'esthétique et les scénarii des films eux-mêmes, mais également dans le contexte plus large de l'industrie cinématographique hollywoodienne. La peur fut utilisée dans la société américaine afin d'assurer la docilité du peuple. Tout ce qui concerne la façon dont une société est organisée relève de la politique. Cette étude s’intéresse donc à la fonction politique de la peur ainsi qu’à la façon dont le cinéma a pu être utilisé pour transmettre un message subliminal au public : deux aspects qui sont toujours d’actualité dans la société de nos jours. / The aim of this study is to present an analysis of the manifestation of fear in American society during the period of McCarthyism, and concentrates on the filmographies of three directors contemporary to events: Alfred Hitchcock, Elia Kazan and Fred Zinnemann. The period of transition, 1946 to 1954, provides the temporal framework for this work. Defining American identity was the underlying focus of the 1950s anticommunist movement, which depended on the interventions of the House Un-American Activities Committee (the HUAC), as being a Communist was considered to be an un-American activity. This is why the three directors studied here were all recent immigrants to the United States, and why the notion of identity underlies this study. The cinema of this era shows the presence of fear through the movie esthetics and screenplays, but also in the broader context of the Hollywood cinema industry. Fear was used in American society in order to ensure the docility of the population. Anything which concerns the way in which a society is organized is political. In this way, this study shows the political function of fear as well as the potential use of cinema in order to transmit a subliminal message to the public; two aspects of society which continue to subsist in today's world.
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« Divided we stand » ˸ tensions et clivages au sein des mouvements de libération noire, du New Deal au Black Power / “Divided we stand” ˸ tensions and divisions within the black liberation movements, from the New Deal to the Black Power eraMahéo, Olivier 23 November 2018 (has links)
Cette thèse espère contribuer au dépassement du récit dominant qui a longtemps marqué l’historiographie du mouvement des droits civiques. Différents mécanismes de production du consensus, tant externes au mouvement qu’internes, ont contribué à masquer les tensions qui le traversaient et à le délimiter étroitement autour du seul aspect racial. Ce récit unifiait artificiellement la minorité noire en minorant les clivages de classe, de genre, les tensions générationnelles ou spatiales qui préexistaient aux années 1960 et en limitant les objectifs de ces mobilisations à la revendication de l’égalité des droits raciaux. Par ailleurs le maccarthysme et le triomphe du consensus libéral ont marginalisé la gauche noire et relégué les femmes à l’arrière-plan. Marginalisés en tant que forces politiques, les courants radicaux et les femmes ont aussi été d’abord effacés du récit historique. Cette représentation restrictive du mouvement des droits civiques a pu s’intégrer au récit national américain, aux dépens des voix radicales discordantes et du Nationalisme Noir de la période postérieure à 1966. Cependant ces clivages préexistaient : ce travail s’inscrit dans la perspective d’une histoire longue du mouvement des droits civiques qui met l’accent sur les continuités qui, des années 1930 aux années 1970, lient les générations entre elles. Il s’agit alors de dépasser les limites chronologiques traditionnelles et les clivages spatiaux qui opposent un Nord et un Sud essentialisés pour se situer à l’échelle locale, à la hauteur des militants dans la multiplicité des mouvements locaux. Nos sources en majorité autobiographiques, mais aussi photographiques, permettent de rendre compte de l’écart entre les militants locaux et leurs leaders nationaux du New Deal au Black Power. Les autobiographies militantes constituent des contre-récits qui remettent en question le récit dominant et dévoilent les tensions politiques et les projets minoritaires : ceux de la gauche noire, mais aussi les clivages genrés, générationnels ou spatiaux. Les revendications économiques et féministes de même qu’une dimension internationale sont aussi mis en lumière. La photographie de presse participe à cet effacement des clivages, par l’iconisation de figures célèbres. Malgré le maccarthysme, les thèmes et les idées de la gauche noire perdurent pourtant par le biais de l’image. Cette thèse tente de redonner leurs voix aux leaders anonymes du mouvement, à ceux dont les idées ont été masquées ou déformées et qui témoignent de la complexité d’un combat où classe, genre et race sont liés mais aussi en concurrence. / In this dissertation I hope to contribute to the criticism of the dominant narrative that has long been at the center of the historiography of the black liberation movement. Different consensus-building mechanisms, both external and internal to the movement, masked its tensions and tended to delineate it exclusively around race. This narrative artificially unified the black mi-nority by mostly obliterating the movement’s class divisions as well as the gender, generation-al, and spatial tensions, that existed prior to the 1960s, and by limiting its objectives to the demand for legal rights. Furthermore, McCarthyism and the triumph of the liberal consensus marginalized the black left and relegated women to the background while politically radical currents and the demands of women were also erased from the historical narrative. This nar-row vision of the black liberation movement was integrated into the US national narrative at the expense of the discordant voices of radicalization and Black Nationalism of the post-1966 era. This work adopts the perspective of a long civil rights movement by focusing on the con-tinuities that linked various generations, from the 1930s to the 1970s, thus going beyond the traditional and the spatial divides, which oppose an essentialized regional divide between North and South in the dominant narrative to focus instead on the diversity of local movements The sources used focus on autobiographies and on photography, making it possible to account for the differences in point of view between local activists and their national leaders, from the years of the New Deal to the Black Power era. Militant autobiographies constitute counter-narratives that challenge the master narrative and reveal political tensions and minority projects, including those of the black left; they also point to gendered, generational and spatial divides as well as to economic and feminist demands, and they show the international dimen-sion of the black liberation movement. Mainstream photography participated in the erasure of the tensions in the movement through the iconization of famous figures. Still, in spite of McCarthyism, the themes and ideas of the black left are visible through their own images. With such sources, this doctoral dissertation attempts to give voice to the anonymous leaders of the movement, to those whose ideas have been masked or distorted and whose testimony testifies to the complexity of a struggle where class, gender and race both concur and compete.
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La musique à l'ère de McCarthy : diplomatie, propagande et résistance musicale de 1950 à 1960Villemaire, Alexandre 12 1900 (has links)
Ce mémoire aborde la récupération de la musique à des fins politiques en interrogeant le rapport ambigu entre propagande et diplomatie musicale pendant la Guerre froide. Centrée principalement sur la production musicale aux États-Unis dans les années 1950, l’étude s’attarde aux stratégies adoptées, autant par des musiciens jazz que classique, pour critiquer et dénoncer les politiques discriminatoires d’une chasse aux sorcières communistes lancée par le sénateur républicain Joseph R. McCarthy (1908-1957). Elle montre également comment les dirigeants des États-Unis ont cherché à encenser les valeurs américaines en promouvant internationalement le jazz comme symbole démocratique, en particulier contre l’Union soviétique.
Les deux premiers chapitres servent à camper le décor : le premier chapitre brosse par une mise en contexte un portrait politique et historique de la Guerre froide – en partant du postulat que celle-ci trouve ses racines dans la Révolution d’octobre 1917 –, et introduit le contexte sociopolitique des années 1950 en mettant l’emphase sur l’importante influence qu’a eue le maccarthysme, conception politique anticommuniste du sénateur McCarthy, sur la vie américaine. Le deuxième chapitre, également de mise en contexte, établit les différences entre les politiques culturelles américaines et soviétiques. Ce chapitre présente le Cultural Presentations program, le programme d’échanges culturels subventionné par le département d’État, de même que les relations culturelles officielles entre les États-Unis et l’URSS de 1958 à 1985.
Les deux derniers chapitres présentent des études de cas afin d’illustrer l’impact sociopolitique sur la vie et la production musicales des années 1950. Le troisième chapitre analyse la présence du jazz au sein du Cultural Presentations program et retrace le parcours de quatre grands musiciens jazz ayant pris part au programme pour faire rayonner le jazz à l’international, tout en soulignant l’ironie d’utiliser des Afro-Américains comme représentants de la démocratie d’une Amérique ségrégée. Le quatrième chapitre traite spécifiquement du genre lyrique américain et des critiques du maccarthysme inscrites dans certaines œuvres de ce répertoire. Une attention particulière est portée à l’opérette Candide de Leonard Bernstein (1918-1990), en raison de l’engagement politique notoire du compositeur et du propos explicitement politique de l’œuvre. Cette recherche vise, en somme, à faire un état des lieux de la récupération politique de la musique en mettant en relation deux visions différentes de son utilisation aux États-Unis / This thesis addresses the subject of the political employment of music by questioning the ambiguous relationship between propaganda and musical diplomacy during the Cold War. Focusing mainly on the musical production in the United States in the 1950s, this study examines the strategies adopted by both jazz and classical musicians to criticize and denounce the discriminatory policies of this communist witch-hunt embodied by Republican Senator Joseph R. McCarthy (1908-1957). It also shows how U.S. leaders have sought to promote American values by internationally promoting jazz as a democratic symbol, particularly against the Soviet Union.
The first two chapters serve to set the stage: the first chapter provides a contextualized political and historical portrait of the Cold War – starting from the premise that it is rooted in the October 1917 Revolution –, and introduces the socio-political context of the 1950s by emphasizing the important influence that McCarthyism, the anti-communist political conception of Senator McCarthy had on American life. The second chapter, also contextualizing, establishes the differences between American and Soviet cultural policies. This chapter introduces the Cultural Presentations program, the cultural exchange program funded by the Department of State, as well as the official cultural relations between the United States and the USSR from 1958 to 1985.
The last two chapters focus on case studies to illustrate the socio-political impact on music life and productions in the 1950s. The third chapter discusses the presence of jazz in the Cultural Presentations program and traces the journey of four great jazz musicians who took part in the program to promote jazz internationally, while highlighting the irony of using African Americans as representatives of democracy in a segregated America. The fourth chapter deals specifically with the American operatic genre and the criticisms of McCarthyism in some works of this repertoire. Particular attention is paid to Leonard Bernstein’s (1918-1990) operetta Candide, due to the composer’s notorious political commitment and the explicitly political purpose of the work.
This research aims to take stock of the political usage of music by linking two different visions of its use in the United States.
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La faillite du libéralisme et le consensus anticommuniste : l'opposition au maccarthysme à la Chambre des représentants, 1950-1954Tremblay, Patrice 25 April 2018 (has links)
L'objectif de ce mémoire consiste à comprendre la relative inaction des libéraux et démocrates de la Chambre des représentants devant les manœuvres des conservateurs anticommunistes faisant partie d'un mouvement dont Joseph McCarthy deviendra le symbole et un des acteurs importants au Sénat. L'auteur du mémoire s'explique mal cette faible implication et cherche à éclairer cet effacement devant les provocations et actions répressives des extrémistes de la chasse aux sorcières (1950-1954). Il en attribue la responsabilité au manque de courage des libéraux démocrates qui, durant cette période, ont fait glisser le fondement idéologique du libéralisme de gauche à droite, ainsi qu'à leur faiblesse politique. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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