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La pensée intégrationniste : le cas de James Baldwin et son essai The Fire Next TimeAubé-Côté, Alexandre January 2017 (has links)
L’année 1963 est centrale pour le mouvement des droits civiques puisque la popularité de Martin Luther King donne un nouvel élan aux luttes afro-américaines. En effet, c’est au mois d’août 1963 à Washington que le pasteur King prononce son discours I Have a Dream. Bien qu’il s’attaque aux lois « Jim crow » et à sa doctrine Separate but equal qui ségrége la société américaine. Par son message non-violent empreint d’amour, d’espoir et de résilience, King devient un porte-parole emblématique du mouvement des droits civiques et le porteur d’une pensée structurante au sein des luttes afro-américaines dans les années 1960, soit la pensée intégrationniste. À cette époque, le mouvement des droits civiques devient un mouvement populaire porté par différents acteurs. C’est le cas de l’écrivain afro-américain James Baldwin qui fait paraître en 1963 son essai The Fire Next Time. De manière plus spécifique, on peut dire que son essai The Fire Next Time vulgarise le discours intégrationniste. Nous proposons d’évaluer, dans notre mémoire, la contribution de James Baldwin et de son essai The Fire Next Time paru en 1963 à l’idéologie intégrationniste.
D’abord, nous aborderons certains éléments de l’histoire afro-américaine concernant les premières formes de résistance des Noirs américains (1917- 1954). Ensuite, nous tenterons de cerner les éléments compris dans l’argumentaire de Baldwin faisant en sorte que son essai The Fire Next Time et les idées qui y sont comprises, sont souvent associés à l’idéologie intégrationniste. Pour finir, nous verrons que l’amour est l’ultime solution au « problème noir », selon Baldwin. Dans ce chapitre, nous nous intéresserons au concept d’amour et aux définitions qu’en donnent Martin Luther King et Baldwin.
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Le "Womanism" d'Alice Walker : l'activisme politique d'une écrivaine / Alice Walker's Womanism : a Writer's Political ActivismGrama, Ferdous 06 December 2015 (has links)
Cette étude examine le canon littéraire d'Alice Walker et explore les différentes dimensions de sa philosophie du « womanism » par rapport à la double oppression des femmes noires américaines. Elle explore les liens qui peuvent émerger entre la politique et l'esthétique ainsi que l'impact des éléments autobiographiques sur l'œuvre de fiction. La première partie traite de la représentation fictive du mouvement des Droits Civiques dans Meridian (1976) et explore l'activisme politique de Walker pendant les années 1960. La deuxième partie se concentre sur l'analyse théorique du « womanism » et propose une étude de The Color Purple (1982) qui explore la violence conjugale dans la communauté noire et dépeint le poids de la solidarité féminine. Enfin, la troisième partie se penche sur le sujet controversé de la mutilation génitale des femmes (excision) et sa représentation dans Possessing the Secret of Joy (1992) et Warrior Marks (1993). En somme, les écrits de fiction de Walker affichent une interprétation significative des réalités politiques de l'oppression institutionnalisée entre les sexes, aux Etats-Unis et dans le monde. / The purpose of this study is to examine Alice Walker's literary canon and to investigate the different dimensions of her womanist philosophy regarding the racial and gender oppression of African American women. This research explores the links that may emerge between politics and aesthetics as well as the impact of autobiographical elements on the work of fiction. It displays the weight of Walker's womanist contribution in black literature and her ability to offer new definitions of blackness and womanhood. The first part deals with the fictional representation of the Civil Rights Movement in Meridian (1976) and explores Walker's own political activism in the 1960s. The second part centers on a theoretical analysis of womanism and offers a study of The Color Purple (1982) which explores domestic violence in the black community. Finally, the third part delves into the controversial subject of Female Genital Mutilation and its representation in Possessing the Secret of Joy (1992). In sum, Walker's fictional writings display a significant interpretation of the political realities of institutionalized gender oppression in the USA and around the world.
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« Divided we stand » ˸ tensions et clivages au sein des mouvements de libération noire, du New Deal au Black Power / “Divided we stand” ˸ tensions and divisions within the black liberation movements, from the New Deal to the Black Power eraMahéo, Olivier 23 November 2018 (has links)
Cette thèse espère contribuer au dépassement du récit dominant qui a longtemps marqué l’historiographie du mouvement des droits civiques. Différents mécanismes de production du consensus, tant externes au mouvement qu’internes, ont contribué à masquer les tensions qui le traversaient et à le délimiter étroitement autour du seul aspect racial. Ce récit unifiait artificiellement la minorité noire en minorant les clivages de classe, de genre, les tensions générationnelles ou spatiales qui préexistaient aux années 1960 et en limitant les objectifs de ces mobilisations à la revendication de l’égalité des droits raciaux. Par ailleurs le maccarthysme et le triomphe du consensus libéral ont marginalisé la gauche noire et relégué les femmes à l’arrière-plan. Marginalisés en tant que forces politiques, les courants radicaux et les femmes ont aussi été d’abord effacés du récit historique. Cette représentation restrictive du mouvement des droits civiques a pu s’intégrer au récit national américain, aux dépens des voix radicales discordantes et du Nationalisme Noir de la période postérieure à 1966. Cependant ces clivages préexistaient : ce travail s’inscrit dans la perspective d’une histoire longue du mouvement des droits civiques qui met l’accent sur les continuités qui, des années 1930 aux années 1970, lient les générations entre elles. Il s’agit alors de dépasser les limites chronologiques traditionnelles et les clivages spatiaux qui opposent un Nord et un Sud essentialisés pour se situer à l’échelle locale, à la hauteur des militants dans la multiplicité des mouvements locaux. Nos sources en majorité autobiographiques, mais aussi photographiques, permettent de rendre compte de l’écart entre les militants locaux et leurs leaders nationaux du New Deal au Black Power. Les autobiographies militantes constituent des contre-récits qui remettent en question le récit dominant et dévoilent les tensions politiques et les projets minoritaires : ceux de la gauche noire, mais aussi les clivages genrés, générationnels ou spatiaux. Les revendications économiques et féministes de même qu’une dimension internationale sont aussi mis en lumière. La photographie de presse participe à cet effacement des clivages, par l’iconisation de figures célèbres. Malgré le maccarthysme, les thèmes et les idées de la gauche noire perdurent pourtant par le biais de l’image. Cette thèse tente de redonner leurs voix aux leaders anonymes du mouvement, à ceux dont les idées ont été masquées ou déformées et qui témoignent de la complexité d’un combat où classe, genre et race sont liés mais aussi en concurrence. / In this dissertation I hope to contribute to the criticism of the dominant narrative that has long been at the center of the historiography of the black liberation movement. Different consensus-building mechanisms, both external and internal to the movement, masked its tensions and tended to delineate it exclusively around race. This narrative artificially unified the black mi-nority by mostly obliterating the movement’s class divisions as well as the gender, generation-al, and spatial tensions, that existed prior to the 1960s, and by limiting its objectives to the demand for legal rights. Furthermore, McCarthyism and the triumph of the liberal consensus marginalized the black left and relegated women to the background while politically radical currents and the demands of women were also erased from the historical narrative. This nar-row vision of the black liberation movement was integrated into the US national narrative at the expense of the discordant voices of radicalization and Black Nationalism of the post-1966 era. This work adopts the perspective of a long civil rights movement by focusing on the con-tinuities that linked various generations, from the 1930s to the 1970s, thus going beyond the traditional and the spatial divides, which oppose an essentialized regional divide between North and South in the dominant narrative to focus instead on the diversity of local movements The sources used focus on autobiographies and on photography, making it possible to account for the differences in point of view between local activists and their national leaders, from the years of the New Deal to the Black Power era. Militant autobiographies constitute counter-narratives that challenge the master narrative and reveal political tensions and minority projects, including those of the black left; they also point to gendered, generational and spatial divides as well as to economic and feminist demands, and they show the international dimen-sion of the black liberation movement. Mainstream photography participated in the erasure of the tensions in the movement through the iconization of famous figures. Still, in spite of McCarthyism, the themes and ideas of the black left are visible through their own images. With such sources, this doctoral dissertation attempts to give voice to the anonymous leaders of the movement, to those whose ideas have been masked or distorted and whose testimony testifies to the complexity of a struggle where class, gender and race both concur and compete.
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Barack Obama et les organisations de lutte pour les droits civiques : héritages, tensions, adaptations (2004-2010)Onanga Ndjila, Blanchard 25 October 2013 (has links) (PDF)
La présente étude examine comment les organisations de lutte pour les droits civiques que sont la Rainbow Push Coalition, la NAACP et la National Urban League ont contribué à l'élection du 44e président des États-Unis, Barack Obama. Elle établit dans un premier temps comment la participation du Révérend Jesse Jackson aux élections de 1984 et 1988 a contribué à l'émergence du processus démocratique à l'origine de l'élection de Barack Obama, premier président américain issu de la communauté africaine américaine. Dans un second temps, elle met en évidence comment l'action transformative du mouvement des droits civiques ayant conduit à la promulgation du Voting Rights Act de 1965 par le président Lyndon B. Johnson, sous l'impulsion du Dr Martin Luther King, mais aussi de Roy Wilkins et Whitney Young contribua à l'élection de Barack Obama en 2008. En analysant la participation de Jesse Jackson aux élections présidentielles américaines, notre objectif est de montrer comment il est parvenu à faire changer les règles de nomination des candidats issus des minorités au sein du parti démocrate. Elle a permis de montrer comment Obama en fut le bénéficiaire en devenant d'abord le nominé du parti démocrate, puis le président des États-Unis. D'où notre analyse du processus électoral de 2008. L'étude fait ainsi un tour d'horizon des désaccords qui ont surgi lors de l'élection présidentielle de 2008, entre Hillary Clinton et Barack Obama d'une part, puis entre ce dernier et John McCain d'autre part. Elle examine, par ailleurs, dans une perspective sociologique, les conflits qui se sont succédés au sein de la communauté africaine américaine, notamment entre certains dirigeants africains américains et Obama avant et pendant l'élection présidentielle de 2008, relatifs aux valeurs familiales, à l'incident racial des "Six de Jena" ou encore à la participation de Barack Obama à l'élection présidentielle. La question relative à la notion d'une Amérique post-raciale qui se présenta suite à l'élection d'Obama sera également abordée. Elle démontre comment son élection n'a malheureusement pas pu changer les mentalités des Américains au sujet de la question raciale de manière radicale et combien le racisme demeure une question fondamentale, majeure aux États-Unis au 21e siècle. Enfin, l'étude examine la collaboration post-électorale entre les organisations de lutte pour les droits civiques et l'administration Obama.
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Barack Obama et les organisations de lutte pour les droits civiques : héritages, tensions, adaptations (2004-2010) / Barack Obama and civil rights organizations : heritage, tensions, adjustments (2004-2010)Onanga Ndjila, Blanchard 25 October 2013 (has links)
La présente étude examine comment les organisations de lutte pour les droits civiques que sont la Rainbow Push Coalition, la NAACP et la National Urban League ont contribué à l’élection du 44e président des États-Unis, Barack Obama. Elle établit dans un premier temps comment la participation du Révérend Jesse Jackson aux élections de 1984 et 1988 a contribué à l’émergence du processus démocratique à l’origine de l’élection de Barack Obama, premier président américain issu de la communauté africaine américaine. Dans un second temps, elle met en évidence comment l’action transformative du mouvement des droits civiques ayant conduit à la promulgation du Voting Rights Act de 1965 par le président Lyndon B. Johnson, sous l’impulsion du Dr Martin Luther King, mais aussi de Roy Wilkins et Whitney Young contribua à l’élection de Barack Obama en 2008. En analysant la participation de Jesse Jackson aux élections présidentielles américaines, notre objectif est de montrer comment il est parvenu à faire changer les règles de nomination des candidats issus des minorités au sein du parti démocrate. Elle a permis de montrer comment Obama en fut le bénéficiaire en devenant d’abord le nominé du parti démocrate, puis le président des États-Unis. D’où notre analyse du processus électoral de 2008. L’étude fait ainsi un tour d’horizon des désaccords qui ont surgi lors de l’élection présidentielle de 2008, entre Hillary Clinton et Barack Obama d’une part, puis entre ce dernier et John McCain d’autre part. Elle examine, par ailleurs, dans une perspective sociologique, les conflits qui se sont succédés au sein de la communauté africaine américaine, notamment entre certains dirigeants africains américains et Obama avant et pendant l’élection présidentielle de 2008, relatifs aux valeurs familiales, à l’incident racial des “Six de Jena” ou encore à la participation de Barack Obama à l’élection présidentielle. La question relative à la notion d’une Amérique post-raciale qui se présenta suite à l’élection d’Obama sera également abordée. Elle démontre comment son élection n’a malheureusement pas pu changer les mentalités des Américains au sujet de la question raciale de manière radicale et combien le racisme demeure une question fondamentale, majeure aux États-Unis au 21e siècle. Enfin, l’étude examine la collaboration post-électorale entre les organisations de lutte pour les droits civiques et l’administration Obama. / This dissertation discusses how Black Civil Rights Organizations such as the NAACP, the National Urban League and the Rainbow Push Coalition paved the way for the election of the 44th US President, Barack Obama. It specifically establishes a direct link connecting the 1965 Voting Rights Act victory won under the leadership of Dr Martin Luther King, Roy Wilkins, and Whitney Young along with the Reverend Jesse Jackson’s 1984 and 1988 presidential bids, showing from a historical approach how the Civil Rights Movement contributed to the election of the first African-American US President. By examining Reverend Jesse Jackson’s two presidential bids, this dissertation aims at demonstrating how he made it easier and more accessible for Barack Obama to become the Democratic Party nominee ultimately elected to the US Presidency. The dissertation further examines the electoral process through which Obama ascended to the Land’s Highest Office. In that regard, it revisits crucial hostilities that occurred during the 2008 presidential election within the Democratic Party between Hillary Clinton and Barack Obama. By the same token, it looks back on upheavals that broke out between Obama and Senator John McCain during the general election. The dissertation discusses from a sociological viewpoint disputes over leadership within the black community among African-American leaders and Barack Obama prior to, and during the 2008 presidential election. These clashes were notably related to family values, Obama’s 2008 presidential bid, and the Jena Six racial incident. This dissertation, further, addresses issues of America being a post-racial nation pointing out how the election of the first African-American President failed in fundamentally shifting Americans’ view on race relations and how racism is still a relevant issue in twenty-first century America while examining from another standpoint the relationship between the Obama Administration and the aforementioned Black Civil Rights Organizations
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