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Léopold II et le marché de l'art américain. Histoire d'une vente singulière (1909)

Tellier, Geneviève G E 09 May 2009 (has links)
En 1909, Léopold II décide, sans raison apparente, de vendre tous ses objets d'art sur le marché de l'art américain. Ce geste extraordinaire est sans doute lié à son opiniâtre volonté de prévoir pour son successeur un patrimoine dynastique. Empêché de le faire, il préfère tout vendre lui-même, y trouvant sans doute un certain plaisir car cet homme d'affaires est émoustillé par les prix faramineux que le marché américain offre à la veille de la Grande guerre. En outre, certaines pièces qu'il met en vente (c'est le cas de plusieurs tableaux) ont été abîmées par l'incendie du château de Laeken en 1890. Il aurait même vendu un faux, le Portrait de Duquesnoy par Van Dyck ...
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Circulation, usages et fonctions des oeuvres d'art par les civils et les militaires en Nouvelle-France / Circulation, uses and functions of art by the civilians and the military in New France (1608-1759)

Ouellet, Pierre-Olivier 14 December 2013 (has links)
La formation de collections d'objets d'art constitue en Europe, au début du XVIIe siècle, une nouvelle habitude de la part des mécènes et des connaisseurs. Avec la diffusion de la pratique du collectionnisme dans la seconde moitié du XVIIe siècle et le développement du goût pour les tableaux en France -lesquels deviennent de plus en plus accessibles sur le marché-, un nombre grandissant de particuliers possèdent des oeuvres d'art sans pour autant être de grands collectionneurs. Coïncidant avec les débuts de la colonisation de la Nouvelle-France, nous pouvons nous demander quelécho a eu l'effervescence de ce goût au Canada. Il s'agit donc de retrouver la trace des divers objets d'art conservés dans les domiciles en Nouvelle-France, le long de la vallée laurentienne, de comprendre comment ils y ont circulé, quels étaient leur quantité et leur nature dans les intérieurs domestiques, puis quels rôles ils jouaient dans la société d'alors. Notre thèse examine donc les relations entre les particuliers et les oeuvres d'art en Nouvelle-France. Nous pensons que l'objet d'art ne s'inscrit pas d'emblée dans une classe ontologique propre où l'art suffit à l'art. Ainsi, en plus des discours légitimés sur l'art, nous devons aussi tenir compte des autres perspectives de compréhension et de modes de perception de l'oeuvre au sein de la civilisation des XVIIe et XVIIIe siècles. De fait, dans le cadre quotidien de la Nouvelle-France, l'oeuvred'art, si elle constitue un objet esthétique, ne se limite pas à ce rapport. Ainsi, ce qui est examiné porte sur la variété des compétences des laïcs de l'époque, c'est-à-dire la façon dont ils utilisent et perçoivent les images / At the beginning of the seventeenth century, in Europe, collecting art objects became a new habit for the patrons and the connoisseurs. The spread of the practice of collecting art in the second half of the seventeenth century, associated to the development of a taste for paintings in France – which are becoming increasingly available on the market – made a growing number of individuals buying art without being great collectors. Coinciding with the beginning of the colonization of the New France, we can ask if this taste for art also spread in Canada. This thesis traces the various works of art kept in homes of New France, along the St. Lawrence Valley. It tries to understand how these pieces of art circulated, how many there was, what was their variety in each domestic interior and what roles they played in the society. Furthermore, we examine therelationship between the individuals and the works of art in New France. We believe that the art object does not fall immediately into a clean ontological class where art is simply art. In addition to legitimate discourses on art, we think we must consider other perspectives for understanding the works of art in the seventeenth and the eighteenth centuries. In fact, the work of art is not considered simply as an aesthetic object in the everyday’s life of the New France. This thesis therefore examine how citizens interpreted art images and how they used the various art objects
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L'Economie à l'épreuve de l'art (1955-1975) : expérimenter la valeur, le marché et la monnaie dans la pratique artistique / The Artist as Economist (1955-1975) : questioning value, market and currency in artistic practice

Cras, Sophie 11 June 2014 (has links)
Cette thèse vise à mettre en lumière les pratiques artistiques des années soixante élargies, en Europe et aux Etats-Unis, qui ont conduit les artistes à interroger l’économie au sein de leur création. Au milieu du XXe siècle, les économistes et les sociologues commençaient à appliquer leurs méthodes au domaine artistique, envisageant l’art comme une « marchandise » voire comme un « investissement » et l’artiste comme une « profession ». La thèse défendue est que les artistes furent symétriquement nombreux à s’approprier les questions économiques, indépendamment des styles et des mouvements, et à proposer des œuvres qui articulaient de manière critique leur propre statut économique. Le but de cette étude est d’éclairer ces œuvres en soulignant leur ancrage dans un contexte d’histoire et de pensée économiques précis. Mais cette recherche a également pour ambition de montrer qu’elles offrent à leur tour un regard privilégié sur l’économie de leur temps, à trois niveaux interdépendants : celui du marché de l’art, entre hausse et crise ; celui, plus macro-économique, de l’inflation, de la chute du système monétaire international et de l’étalon-or ; celui, enfin, de la constitution à l’époque de l’économie comme champ d’expertise formalisé, réservé aux experts. Les quatre parties de cette thèse interrogent quatre notions économiques fondamentales : la valeur et le prix à partir du tournant de 1960 (avec les œuvres d’Yves Klein, de Giuseppe Gallizio et de Robert Filliou) ; la monnaie en 1962 (avec les cas de Larry Rivers et Andy Warhol) ; les marchés financiers à la fin des années 1960 (avec l’art conceptuel) ; le commerce au début des années 1970 (avec Ray Johnson et Marcel Broodthaers). / This doctoral thesis aims to enlighten art works and practices from the larger Sixties, in Europe and the United States, which questioned economics from within artistic creation. In the mid-20th century, economists and sociologists started to extend their tools and analyses to the artistic realm, presenting artworks as “goods” or “investments,” and artists as “professionals.” In turn, I argue, artists simultaneously decided to place economics at the heart of their practice and to produce artworks that critically articulated their own economic position. The goal of this study is to enhance the knowledge and appreciation of these art works by grounding them in a precise economic and historical context. I also hope to demonstrate that art offered a privileged viewpoint on the economics of its time, at three interdependent levels: the art market, from boom to crisis; the macro-economic level of inflation, the fall of the international monetary system and the gold standard; the construction of economics as a disciplinary field, formalized and reserved to experts. The four parts of this thesis question four major economic notions: price and value starting at the turn of the 1960s (with works by Yves Klein, Giuseppe Gallizio and Robert Filliou); the currency in 1962 (with the study cases of Larry Rivers and Andy Warhol); the financial markets at the end of the 1960s (with conceptual art); commerce at the beginning of the 1970s (with Ray Johnson and Marcel Broodthaers).
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La dynastie Bonnart et les « bonnarts ». Étude d’une famille d’artistes et producteurs de « modes » / The Bonnart Dynasty and the « Bonnarts » : study of a Family of Artists and Fashion-Makers

Cugy, Pascale 02 July 2013 (has links)
Malgré la célébrité de certaines de ses estampes, consacrées à la mode et qui ont donné naissance à un genre appelé « bonnart », la dynastie Bonnart demeure peu connue. Ce travail vise à reconstruire l’histoire de cette famille parisienne et de ses deux boutiques de L’Aigle et du Coq, implantées rue Saint-Jacques. À l’étude de ses quatre générations succède l’analyse de la production de ses différents membres, qui furent imprimeurs, graveurs et marchands, mais aussi peintres et dessinateurs. Les Bonnart participèrent à des commandes royales et à la célébration du règne de Louis XIV tout en s’intéressant aux nouvelles tendances de l’art de leur temps. Notre catalogue comprend plus de 2 000 estampes, peintures et dessins ; il dessine un fonds qui dépasse largement les gravures de mode, résultant à la fois d’une activité de création et d’édition, comparable en bien des points à ceux de grandes familles contemporaines comme les Mariette ou les Poilly. Une grande partie de notre travail est ensuite consacrée à l’image de mode de la dynastie Bonnart, qui développe avec succès une formule influencée par les œuvres des Lepautre et de Jean Dieu de Saint-Jean. Ses membres profitent d’un intérêt général envers la mode, dont témoignent les articles du Mercure galant, et sont à l’origine de plusieurs innovations, en particulier celle du « portrait en mode ». Notre dernière partie revient quant à elle sur la réception et la fortune des Bonnart, depuis le XVIIe siècle jusqu’à aujourd’hui. Leurs images ont en effet largement été exploitées par les arts décoratifs, avant d’être considérées comme des documents historiques qui renseigneraient de manière fiable sur les mœurs de l’Ancien Régime et l’histoire du vêtement. / In spite of the fame of some of its engravings consecrated to fashion, which have given rise to a style called « bonnart », the Bonnart dynastie remains little known. This work aims to reconstruct the story of this Parisian dynasty and of its two boutiques « L’Aigle » and « Le Coq » established Rue Saint-Jacques. To the story of its four generations succeeds the analysis of the production of its different members that were printers, engravers and merchants, but also painters and designers. The Bonnart participated to royal orders and to the celebration of the reign of Louis XIV while interesting to the new tendencies of the art of their time. Our catalogue includes more than 2000 engravings, paintings and drawings ; it draws funds that pass widely beyond the « modes », resulting at once from an activity of creation and from an activity of edition, comparable in many aspects with those of great contemporaneous families such as those of the Mariette or of the Poilly families. A big part of our work, after that, is consecrated to the image of « mode » of the Bonnart dynasty that develops with success a formula influenced by the works of the Lepautre and of Jean Dieu de Saint-Jean. Its members profit by a general interest for fashion, shown in the articles of the « Mercure galant » ; they are at the origin of several innovations, in particular that of the « portrait en mode ». Our last part, as for it, come back to the reception and fortune of the Bonnart, from the 17th century until now. Their images have been, effectively, widely exploited by the decoratives arts, before being regarded as historical documents that would give valuable information about the customs of the Old Regime and the story of the clothing.
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La réception de Rembrandt van Rhyn à travers les estampes en France au XVIIIe siècle

Prigot, Aude 09 December 2011 (has links)
L’art de Rembrandt, s’il est vivement admiré dans la France du XVIIIe siècle, n’en déroute pas moins ces biographes. En dépit d’un génie largement reconnu, il incarne le rejet des règles classiques défendues par l’académie royale de peinture et de sculpture. De fait ces contempteurs n’ont de cesse de dénoncer sa manière « peu léchée », son « style raboteux » ainsi que sa prétendue méconnaissance de la peinture italienne. Son œuvre gravé seul échappe à cette doxa : si la technique du peintre est pour une grande part incomprise, ses gravures, a contrario, font l’objet d’un véritable engouement, ouvrant par là-même de vastes perspectives au sein de l’histoire de l’art du XVIIIe siècle français : théoriques d’abord, puisque ses estampes font l’objet du premier catalogue raisonné en 1751 par Edme-François Gersaint (1694-1751), Jean-Baptiste Glomy (1694-1750) et Pierre-Charles –Alexandre Helle ( ?-1767), artistique ensuite, encourageant par son exemple l’art de la gravure, donnant naissance à de nombreuses imitations, copies, pastiches, fruit du labeur appliqué tant des graveurs professionnels que des amateurs éclairés, fervents collectionneurs de son œuvre gravé. / In the beginning of the eighteenth century, the reception of the Rembrandt ‘s prints is ambivalent, account of the difficulty to conciliate the evident genius of the Dutch master with the classical norms of the French Académie royale de peinture et de sculpture. What is more, the majority of French amateurs doesn’t know wery well the Rembrandt’s prints : most of them are part of the dutch culture, illustration of dutch books, ( Médéa), dutch customs (The star of the Kings) or dutch citizen ( Jan Six). The multiplication of the impressions of a same print adds to this problem. This explain why Edme-François Gersaint (1694-1750), one of the most important art dealer in Paris compiled the first comprehensive book to understand the Rembrandt’s prints, a Catalogue raisonné, published in 1751, which he introduced to this form for the first time. With this book, Gersaint gives to the Rembrandt’s prints numbers and titles which are still in use nowadays, and creates criteria to serve as a means for attributing a work to the master, a pupil, an imitator or a forgers. All this system has for result to avoid misunderstandings or confusions with the prints of Bol or Lievens. Translated in the year 1752 in English, it is reworked by Adam Bartsch in 1797 and sell in all Europe. This dissertation proposes to study the genesis of the Gersaint’s catalogue, how Rembrandt’s prints have permitted to create this particular form of art literature, how the French dealer finds anecdotes on Rembrandt’s prints and the titles, still in use nowadays. In a second part, we will interest us on the posterity of the catalogue, how it becames a model too and will modifies all the perception of Rembrandt oeuvre in particular and the perception of prints in general, a perception that we still have and, finally, giving birth to an important numbers of copies and pastiches caused by professionals engravers and amateurs.
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La valeur marchande du nom d'artiste. Une étude empirique sur le marché de la peinture flamande (1946-2015)

Radermecker, Anne-Sophie 04 April 2019 (has links) (PDF)
À partir d’une base de données de plus de 13 000 résultats de vente de tableaux flamands (XVe-XVIe siècles), l’objectif de la recherche est d’analyser la réception marchande du nom d’artiste, et la façon dont les différentes stratégies d’identification exploitées pour conférer une identité aux tableaux anciens affectent la propension à payer des acheteurs. Après une introduction à la problématique du nom d’artiste et sa réception critique dans différents domaines de recherche (linguistique, histoire de l’art, sciences cognitives, marketing, économie), la création d’un indice des prix permet de retracer pour la première fois l’évolution du marché de la peinture flamande entre 1946 et 2015, et de procéder à l’identification des principales variables intervenant dans la formation des prix. Un premier volet est consacré au marché des tableaux déterminés, pour lesquels le nom de l’artiste est connu. Successivement sont envisagés les marchés des œuvres autographes (noms de marque historiques), de Pieter II Brueghel (nom de marque premium) et des œuvres de collaboration (co-branding). Le second volet porte sur le marché des tableaux indéterminés, soit des biens pour lesquels l’identité de l’artiste demeure inconnue. Les différentes alternatives nominales de l’échantillon font l’objet d’études de cas approfondies, portant successivement sur l’économie des degrés d’attribution (noms indirects), les maîtres à noms de convention (noms fictifs) et les désignations spatio-temporelles. La question des réattributions est envisagée dans un dernier temps (rebranding). La principale contribution de cette étude est de démontrer que sur le marché de l’art ancien, non seulement les noms historiques importent, mais également les multiples alternatives nominales utilisées par les parties prenantes des champs savant et marchand pour labelliser les œuvres indéterminées. Noms indirects, noms provisoires et désignations spatio-temporelles fonctionnent comme des labels qui participent à la création de valeur autour des tableaux flamands. Ces stratégies d’identification réduisent significativement l’incertitude et l’asymétrie d’information qui pèsent sur l’identité de l’artiste et/ou les origines de l’œuvre, tout en affectant différemment les prix de vente en fonction du degré d’information véhiculé et de son efficacité. Du point de vue du marché, toute œuvre d’art peut ainsi être perçue comme un agrégat d’informations, parfois plus estimé que l’objet physique per se. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Prix des actifs et actifs sans prix / Asset Prices and Priceless Assets

Pénasse, Julien 02 December 2014 (has links)
Cette thèse étudie plusieurs aspects de la dynamique du rendement des actifs. Les trois premiers chapitres ont pour objet la formation des prix sur le marché de l'art. Le premier chapitre établit que les prix peuvent s'écarter temporairement, et de manière partiellement prévisible, de la valeur fondamentale. Cet article a été publié dans Economics Letters (Volume 122, Issue 3, pp. 432-434) et a été écrit avec Christophe Spaenjers et Luc Renneboog. Le chapitre 2 étudie la vitesse de transmission de l'information dans les prix agrégés du marché de l'art. Le chapitre 3 analyse la corrélation entre prix et volume et étaye des éléments concordant avec une hypothèse de bulles. Il a été écrit avec Luc Renneboog. Le chapitre 4 s'attache à la modélisation empirique de la prédictibilité d'indices boursiers sur quinze pays industrialisés. Il propose de combiner l'information donnée par chaque pays de façon à améliorer le pouvoir prédictif. / The doctoral thesis studies several aspects of asset returns dynamics. The first three chapters focus on returns in the fine art market. The first chapter provides evidence for the existence of a slow-moving fad component in art prices that induces short-term return predictability. The article has been published in Economics Letters (Volume 122, Issue 3, pp. 432-434), and was written together with Christophe Spaenjers and Luc Renneboog. Chapter 2 investigates how fast is information incorporated into aggregate art prices. Chapter 3 studies price-volume dynamics in the art market and documents evidence of bubble patterns in prices and is written with Luc Renneboog. Chapter 4 proposes a Bayesian estimation procedure that makes efficient use of cross-sectional information, and revisits the return predictability literature.
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Iris Clert (1918-1986), une galeriste singulière / Iris Clert (1918-1986), a singular gallerist

Bergeret, Servin 15 June 2017 (has links)
Iris Clert (1918-1986) est une figure emblématique du monde de l'art contemporain parisien de la seconde moitié du XXe siècle, et plus particulièrement des années 1960. L'histoire de l'art semble n’avoir retenu que des bribes de son existence et de la galerie d'art contemporain qu'elle dirigea à Paris de 1956 à 1982. En effet, sa postérité repose exclusivement sur la place considérable qu'elle a tenue dans la promotion de l’oeuvre d'Yves Klein et dans l'émergence du groupe d'artistes des Nouveaux-Réalistes. Pourtant, Iris Clert n’est-elle pas la première galeriste à avoir proposé au public parisien des oeuvresd’Ad Reinhardt, Lucio Fontana et Leon Golub ? Puis, à force de renouveler et de transgresser les méthodes et pratiques habituellement assignées à sa profession, Iris Clert n’annonce-t-elle pas l’élan pris par l’art vers la participation et l'événementiel ? N’est-elle pas à l’origine de véritables politiques culturelles ? N’a-t-elle pas été elle-même une artiste ? Aussi, à force de se raconter et de s'identifier à l'art, n’a-t-elle pas tenté de se construire une mythologie personnelle, afin d’apparaître telle l’œuvre de sa galerie ? Faire de l’art une attitude de vie, provoquer, scandaliser, formuler des revendications ambiguës, se jouer des normes, se fier à son instinct plus qu'à la raison, être partout sans limites… voici les ambitions d’Iris Clert, elle qui affirmait en 1975 : « J’ai un destin, je suis la messagère des dieux, donc des artistes ! » / Iris Clert (1918-1986) is a key figure in the world of the Parisian contemporary art of the sixties. Art history seems to have only kept recollection of fragments of her life and of the contemporary art gallery she ran in Paris from 1956 to 1982. Her posterity is only based on the significant part she played in promoting Yves Klein’s art and New Realism artists.Though, isn’t Iris Clert the first gallery owner who introduced the Parisian audience with Ad Reinhardt, Lucio Fontana and Leon Golub’s art? By keeping reinventing and breaking the usual methods and habits of her field, she anticipates the impulse of art towards participation and events. Wasn’t she the spearhead of a true cultural policy and an actual artist herself? She then tried to build her own mythology by keeping identifying herself with art, to appear as the very work of her gallery. Iris Clert showed her ambitions by making art a way to conduct her life, acting in a provocative and outrageous way, expressing ambiguous demands, defying standards, trusting her instinct over her mind, and being unrestrictedly everywhere. Ambitions which made her say in 1975: “I have a destiny, I am the messenger of the gods, hence of artists”.
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Le "collectionnisme" Russe et le marché de l'art européen dans la 2ème moitié du XVIIIè siècle à travers l'exemple d'Alexandre Golitzine (1723-1807) / Collecting art in Russia and the European art market in the 2nd half of the 18 century based on the example of Alexander Golitzine (1723-1807)

Popova, Olga 09 September 2016 (has links)
L’objectif de ce travail de thèse consistait à étudier le processus de formation d’une collection d’art, à travers l’exemple de la collection d’Alexandre Golitzine (1727-1807), en lien étroit avec le marché de l’art européen de la 2e moitié du XVIIIe siècle. Ce travail est basé sur l’analyse d’un corpus de documents archivistiques conservés en Russie, à Moscou. Il s’agit de la correspondance entretenue par Golitzine avec ses agents actifs sur le marché de l'art européen, ainsi que des listes d’œuvres, des quittances et des comptes inclus dans les lettres. Outre la correspondance, nous avons utilisé le catalogue de la collection d’Alexandre Golitzine, la Description, conservé aux archives de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg. Dans la première partie de ce travail nous dressons un tableau général de la formation de la culture visuelle des élites russes au XVIIIe siècle. Celle-ci s’acquiert tant au cours de voyages formateurs en Europe, que grâce aux livres ou encore aux œuvres d’art importées en Russie. La création de l’Académie des beaux-arts à Saint-Pétersbourg est, quant à elle, une étape importante dans l’assimilation de l’art européen en Russie. La deuxième partie est consacrée au parcours du prince-collectionneur Golitzine et à la formation de sa collection grâce aux acquisitions de tableaux et de sculptures faites par son réseau d’agents en Europe, tout particulièrement, en Hollande, dans les états allemands, et en Italie. Nous étudions le processus de ces achats. L’étude du fonctionnement et de l’infrastructure de son réseau sert également d’observatoire pour un ensemble de pratiques courantes sur le marché de l'art. Puis, dans la dernière partie de ce travail nous présentons brièvement le catalogue et le contenu de la collection Golitzine, sans viser l’identification des œuvres aujourd’hui dispersées. Le catalogue nous permet de confirmer certaines informations obtenues dans la correspondance à propos des achats. Il nous renseigne davantage sur le goût artistique de Golitzine, qui s’avère être un collectionneur représentatif de son milieu. En effet, son goût s’inscrit dans les tendances de son époque et de son pays, et son réseau d’agents croise et intègre un vaste réseau « russe » sur le marché de l’art européen. Les résultats des recherches menées dans le cadre de cette thèse enrichissent notre connaissance des pratiques et des acteurs du marché de l’art en Europe au XVIIIe siècle, du réseau russe en particulier. Cette thèse nous permet également de mieux connaître la démarche collectionniste d’Alexandre Golitzine, son goût, la provenance de certaines œuvres de sa collection, ainsi que sa place dans l’histoire du collectionnisme russe. / The aim of this thesis was to study the process of formation of an art collection, through the example of the collection of Alexander Golitzine (1727-1807), that was closely related to the European art market of the second half of the 18th century.This work is based on the analysis of the private papers found in the Moscow archives in Russia. These are the correspondence of Golitzine with his agents in the European art market, as well as the lists of paintings and sculptures, some receipts and accounts accompanying the letters. Besides the correspondence, I have used the catalog of Alexander Golitzine’s collection, the Description, kept in the archives of the Hermitage in St. Petersburg.In the first part of this work I draw a general picture of the formation of the Russian elite’s visual culture in the 18th century. It was developed through educational journeys to Europe, through books and works of art imported into Russia. The creation of the Academy of Fine Arts in St. Petersburg was an important step in the assimilation of European art in Russia.The second part is devoted to the prince-collector Golitzine and the acquisitions of paintings and sculptures made with the participation of the agents’ network in Europe, especially in Holland, in the German states and Italy. I study the formation of his collection through the analysis of the process of acquisitions. The study of the structure of the agents network and its functioning provides an example of a common set of practices and procedures on the art market that time.Finally, in the last part of this work I briefly present the catalog and the content of Golitzine’s collection. However, for different reasons, I do not identify the art works. The catalog allows to confirm the information on purchases, obtained in the correspondence, and provides us with additional information on Golitzine’s artistic taste, which shows him as a representative collector of his time and his country. At the same time, his network of agents seems to be a part of a wider "Russian" network on the European art market. The results of the research conducted in this thesis enrich our knowledge of the practices and actors of the art market in Europe in the 18th century, of the Russian network in particular. The thesis provides a better understanding of Alexander Golitzine’s approach to collecting, his artistic taste, the provenance of certain art works, and his place in the history of Russian collecting.
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Le paradigme du marché de l'art à Paris sous l'Occupation 1940-1945 / The art market in Paris during the Second World War 1940-1945

Polack, Emmanuelle 09 September 2017 (has links)
L'euphorie du marché de l'art sous l'Occupation est aussi le reflet d'un afflux de marchandises issues des spoliations artistiques des personnes de confessions juives ou de tout opposant du IIIe Reich. Le nœud d'exploration de la présente thèse se place volontairement sur cette question. Elle propose une analyse des paradigmes d'un marché de l'art en période de guerre sous contrôle d'État collaborationniste. / The euphoria of the art market under the Nazi Occupation is also a reflection of an influx of goods resulting from the artistic spoliations of the Jewish community along with any opponent of the Third Reich. The main concern of this thesis deliberately places itself on this question. It proposes an analysis of the paradigms of an art market during a war period under the control of a collaborationist State.

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