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Le goût pour le dessin en France au XVIIIe siècle (1741-1789) / The taste for drawing in France in the eighteenth century (1741-1789)

Chambon, Delphine 01 March 2019 (has links)
Considéré comme une étude préparatoire subordonnée à l’œuvre finale, le dessin a longtemps été un objet de collection réservé aux artistes et à quelques connaisseurs. À partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle, ce regard porté sur le dessin évolue indéniablement. En prenant appui sur diverses sources (inventaires après décès, catalogues de ventes, presse périodique, correspondances, livrets et critiques d’expositions…), cette étude tente de déterminer quels facteurs contribuent à l’émergence de ce goût et de quelles manières il se manifeste au sein de divers Salons, sur le marché de l’art ainsi que dans les cabinets privés. La croissance du nombre de collectionneurs de dessins à partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle constitue l’une des principales manifestations de la diffusion de ce goût. Nous avons ainsi cherché à déterminer qui sont ces « nouveaux » collectionneurs, quelle place est accordée au dessin au sein de leurs cabinets et quelles sont les grandes tendances de leurs goûts. Ces nombreuses collections qui apparaissent au cours du XVIIIe siècle réunissent plusieurs dizaines, centaines, voire milliers de feuilles. Nous avons ainsi étudié les méthodes de classement, de conservation et de présentation des dessins. Aborder cette question des pratiques quotidiennes implique de s’intéresser aussi aux nouvelles formes de sociabilité qui se développent autour de ce dernier. À l’instar du cabinet de tableaux, la collection de dessins devient au cours du XVIIIe siècle un espace de rencontre, d’échange et de formation. De plus, le XVIIIe est aussi marqué par l’essor du dessin en amateur, comme en témoignent les nombreuses feuilles conservées aujourd’hui dans les plus grands musées. / Considered as a preliminary work to painting, the drawing has for a long time been considered as a collection’s item only reserved to artists and a few connoisseurs. However, from the second half of the 18th century, this look at the drawing undeniably changed. On the basis of various sources (inventories after death, sales catalogs, correspondences, press, booklets and critics of exhibitions …), this study mainly aims at understanding which factors contributed to the emergence of this taste, and how this became perceptible in Salons, in the art market and in private collections. The growing number of drawing collectors in the second half of the 18th century, is one of the most significant expression of this emergence of a taste for drawings. We tried to determine who were these “new” collectors, which place was given to drawing in their cabinets and what were the main trends of the collectors’ tastes. These numerous collections which appeared during the second half of the 18th century included several tens, hundreds or even thousands of sheets. We thus studied the methods of classification, presentation and conservation of drawings. However, studying this issue of collectors’ daily practices involved to additionally study the new forms of sociability which developed around the drawings. Like the cabinet of paintings, the collection of drawings became a place of meeting, exchanging and educating ones’ self. Moreover, the 18th century was particularly marked by the rise of the amateur drawing, as evidenced by the large number of sheets which are conserved in the greatest museums.
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Les artistes romantiques et la commercialisation de l'art : la transformation du mécénat d'État et le début du système marchand

Fortin, Marie-Christine January 2009 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal. / Pour respecter les droits d'auteur, la version électronique de cette thèse ou ce mémoire a été dépouillée, le cas échéant, de ses documents visuels et audio-visuels. La version intégrale de la thèse ou du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Les relations entre les musées d'ethnographie et les marchés de l'art africain et océanien en France, en Suisse et en Belgique : construire la valeur et s'approprier l'altérité / Relations between ethnographic museums and African and Oceanic art markets in France, Switzerland and Belgium : building value(s) and appropriating otherness

Doyen, Audrey 29 November 2018 (has links)
Cette recherche interroge le champ des objets ethnographiques au prisme de leur circulation entre deux médiateurs situés entre leur production et leur réception : les musées d’ethnographie et les marchés de l’art. Aucune recherche scientifique ne s’est jusqu’à maintenant penchée en profondeur sur les relations entretenues entre ces deux intermédiaires dans le champ de l’art africain et océanien, si ce n’est pour décrire ou critiquer le cas précis de la fondation du Musée du quai Branly-Jacques Chirac.Mobilisant l’anthropologie et la muséologie, ma recherche est basée sur un travail de terrain intensif auprès des galeries, des maisons de ventes aux enchères et des musées en Suisse, en France et en Belgique entre 20013 et 2017. L’analyse, fondamentalement compréhensive, montre les enjeux territoriaux à l’œuvre et souligne l’impact d’une montée de l’événementiel tant du côté des musées que des marchés. Ma recherche dresse un portrait du marché, de son fonctionnement et de ses hiérarchies à l’heure actuelle et propose une typologie des différentes relations et acteurs afin de comprendre le processus de fixation de la valeur des objets. Sur un marché où domine la spéculation et une grande part d’arbitraire, je montre que cette valeur est intimement liée à la maîtrise de l’information. Finalement, l’analyse met en évidence les « prêts-à-penser » et processus développés par l’entier des acteurs du champ pour rationaliser une partie de ces pratiques spéculatives. J’espère souligner dans cette recherche les formes nouvelles de production, d’appropriation, de consommation et de valorisation de l’altérité par notre société aujourd’hui. / This PhD thesis presents the valuation of ethnographic object through the prism of their circulation between two stakeholders : art markets and ethnographic museums. No scientific research has so far looked in depth at the relation between this two actors in the tribal art’s field, except to describe or criticise the specific case of the Musée du quai Branly-Jacques Chirac’s foundation.My research mobilising anthropology and museology is based on intensive fieldwork with galleries, auction houses and museums in Switzerland, France and Belgium between 2013 and 2017. The comprehensive analysis shows the territorial issues between this different stakeholders and highlights the increase in events both in museums and markets. My research also draws a portrait of the market, its functionning and its hierarchies and proposes a typology of the different relations and actors. The main objective was to understand the process of fixing an object’s value. In a market dominated by speculation and a lot of arbitrariness, I highlight that this value is intrinsically linked to the control of information. Finally, the analysis shows the « how-to-think » and processes developped by all the actors in the field to rationalise some of these speculative practices. I hope I have emphasised in this work the new forms of production, appropriation, consumption and the valorisation of otherness by our society today.
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Rome et Naples, deux écoles de nature morte au XVIIe siècle et leurs échanges / Rome and Naples, two still-life schools in the Seventeenth Century and their exchanges

Litwinowicz, Michel 23 November 2017 (has links)
L’école romaine et l’école napolitaine de nature morte comptent au XVIIe siècle parmi les plus importantes dans la peinture européenne. Pendant tout le Seicento, elles sont restées étroitement liées, en multipliant les tableaux de fleurs, fruits, légumes, poissons, gibiers, sous-bois.... La thèse étudie l’évolution de ce genre à Rome et à Naples et les resitue dans le vaste tissu des échanges culturels et stylistiques entre ces deux capitales. Elle analyse la place de la nature morte dans le marché de l’art (circulation, marchands, prix, estimations) et dans les collections. Le goût de mécènes variés pour ces tableaux est étudié. Des comparaisons formelles entre les œuvres de différents peintres, comme Mario dei Fiori et Paolo Porpora, Michelangelo Cerquozzi et Giovanni Battista Ruoppolo ou Giovanni Battista Recco et Gian Domenico Valentino sont effectuées. On explique également le rôle d’Abraham Brueghel, Andrea Bonanni, Alessandro dei Pesci, et Andrea Belvedere. / The Roman and the Neapolitan school of still-life painting are in 17th Century among the most important in Europe. During the whole Seicento, these two schools are closely tied and produced a large amount of paintings of flowers, fruits, vegetables, fishes, game, woodland Scenes (sottoboschi)… This PhD analyses the evolution of still-life painting in Rome and in Naples and places it in the numerous stylistic and cultural exchanges between these two capitals. The place of still-life painting in the art market (circulation of works, merchants, prices, appraisals) and in the collections is studied. The Patrons’ taste for these pictures is examined. We carry out stylistics comparisons between works by Mario dei Fiori and Paolo Porpora, Michelangelo Cerquozzi and Giovanni Battista Ruoppolo or Giovanni Battista Recco and Gian Domenico Valentino. We also investigate the role of Abraham Brueghel, Andrea Bonanni, Alessandro dei Pesci and Andrea Belvedere.
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Le pari des enchères : le lancement de nouveaux marchés artistiques à Paris entre les années 1830 et 1939 / Betting by bidding : the launching of new artistic markets at auction in Paris (1830s-1939)

Saint-Raymond, Léa 26 October 2018 (has links)
Cette thèse explore les ventes aux enchères publiques parisiennes, en analysant le lancement de nouveaux marchés artistiques entre les années 1830 et 1939. Pour cela, une base de données de 2 126 catalogues a été constituée, soit 286 076 œuvres intégralement retranscrites, puis ce corpus a été associé aux procès-verbaux des ventes correspondantes, conservés aux archives de Paris. Ces documents fournissent des informations sur les prix d’adjudication des objets, les vendeurs et les adjudicataires, et permettent ainsi de retracer précisément la provenance des œuvres, tout en menant une analyse quantitative du marché et des collections. Les procès-verbaux ont été complétés par les archives des commissaires-priseurs parisiens, en particulier leurs quitus ou relevés de comptes individuels.L’ensemble de ces sources a été pris en compte pour identifier ces « nouveaux » marchés artistiques et les acteurs qui firent le pari des enchères, en s’interrogeant sur les dispositifs de mise en valeur qui permirent d’assurer – ou non – le succès de leur lancement dans l’arène des ventes publiques. Cette interrogation touche l’histoire de l’art de façon très intime puisqu’elle analyse, de façon diachronique, le regard que les prescripteurs et les collectionneurs portèrent sur certains objets, les érigeant ou non au rang d’« œuvres » d’art. De façon corollaire, il s’agira d’étudier les raisons du succès ou de l’échec de tel ou tel type d’objets, ou de certains artistes plutôt que d’autres. Pour répondre à ces questions, une méthodologie pluridisciplinaire a été développée en histoire de l’art, utilisant les outils de visualisation propres aux humanités numériques et empruntant des techniques et des concepts à l’économie et à la sociologie. / This research investigates the Parisian auction sales from the 1830 until the interwar period, with a particular focus on the launching of new artistic markets. To do so, 2,126 auction catalogues were collected and transcribed, then matched with the minutes of the sales, curated at the archives de Paris. This data gathering led to global yet accurate set of 286 076 artworks – paintings, drawings, sculptures, antiques, Asian, Oriental, pre-Columbian and “primitive” artefacts – mentioning the description of the works, their hammer prices and the identity of both sellers and purchasers. In addition of this corpus, the auctioneers’ archives were analyzed, with a particular focus on their individual quitus or account statements. Reconsidering the history of taste, these sources allow to identify the new artefacts which were sold at auction, the players who bet on these novelties, their incentives, and the market mechanisms they used in order to promote them – with success or not. A transdisciplinary methodology, based on art history, economics, sociology and digital humanities, enables to answer these issues.
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Les artistes romantiques et la commercialisation de l'art : la transformation du mécénat d'État et le début du système marchand

Fortin, Marie-Christine January 2009 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal / Pour respecter les droits d'auteur, la version électronique de cette thèse ou ce mémoire a été dépouillée, le cas échéant, de ses documents visuels et audio-visuels. La version intégrale de la thèse ou du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Le pouvoir des méga-collectionneurs sur le marché de l'art international : le cas Mugrabi

Blanchette-Lafrance, Gabrielle 03 1900 (has links)
No description available.
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Paris 21ème siècle, capitale du monde des arts d'Afrique Noire : Le rôle de la scène artistique parisienne dans la construction de la valeur des Arts d’Afrique Noire / Paris 21th century, capital of the world of the african art

Fossey, Estelle 07 December 2011 (has links)
Que ce soit au niveau des musées, du marché de l’art et des collections privées, Paris se défini aujourd’hui comme une place centrale de l’activité du monde des arts d’Afrique Noire. Outre l’actualité muséographique des arts d’Afrique Noire, avec l’inauguration en avril 2000 de la salle du pavillon des Sessions au musée du Louvre, puis l’ouverture du musée du quai Branly en juin 2006 ; Paris doit aussi sa place de capitale du monde des arts d’Afrique Noire par la centralisation des activités du marché de l’art de cette spécialité en son sein.D’ailleurs, nos travaux montrent que le rôle joué par la sphère privée des marchands et des collectionneurs est primordial dans l’homologation esthétique et la définition de la hiérarchie des valeurs esthétiques aujourd’hui admises dans la spécialité des arts d’Afrique Noire.Cette thèse de doctorat est aussi l’occasion de rappeler pourquoi le monde des arts d’Afrique Noire est une invention des pays de culture occidentale et permet d’appréhender avec plus d’objectivité l’appropriation occidentale du patrimoine artistique ancien et traditionnel issu de l’Afrique Subsaharienne / Whether it’s at the level of museums, the art market, or private collections, Paris is defined today as a central place of world activity, for ‘Black African’ arts. Beyond the reality, museographically speaking of Black African arts, with the inauguration of the Pavillion Hall of Sessions at the Louvre Museum in April 2000, and then the opening of the Quai Branly Museum in June 2006 ; Paris also credits it’s positions as the world’s capital of Black African arts by the centralisation of the art market’s activities of this speciality in it’s heart.Elsewhere, our works show that the role played by the private sphere of traders and of collectors is primordial in the aesthetic homologation and the definition of the hierarchy of aesthetic values today admitted in the speciality of ‘Black African’ arts.This doctorate thesis is also the occasion to recall why the world of ‘Black African’ arts is an invention of countries of western character, and allows to apprehend with more objectivity to western adapatation of ancient artistic heritage and traditional descent from the Sub-Saharan Africa.
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Cliché, compassion ou commerce ? : les représentations des Irlandais par le peintre écossais Erskine Nicol, de 1850 à 1900 / Cliché, compassion or commerce? : the representations of the Irish by the Scottish painter Erskine Nicol, from the 1850s to the 1900s

Dochy-Jacquard, Amélie 05 December 2014 (has links)
Après un séjour en Irlande de 1846 à 1850, le peintre écossais Erskine Nicol (1825-1904) représenta les Irlandais dans la plupart de ses tableaux. Il remporta un franc succès à la Royal Scottish Academy (Édimbourg), puis à la Royal Academy (Londres). Nous analyserons les raisons d’une telle popularité en adoptant, entre autres, une méthode issue des études culturelles, montrant que Nicol adapta les préjugés scientifiques de son temps ainsi que les clichés sur les Irlandais afin de créer son iconographie de l’Irlande. Au-delà des portraits flatteurs des paysannes irlandaises, Nicol peignit aussi de nombreuses caricatures, suggérant qu’il était tributaire des idées impérialistes de l’époque. Pourtant, sa peinture demeure ambivalente : certaines toiles, soulignant les injustices du système agricole irlandais géré par les Britanniques, expriment la compassion du peintre. Cette remise en cause de l’autorité gouvernementale au sein d’un genre artistique aussi normé que la peinture fut rendue possible par le style de Nicol, inspiré par les peintres hollandais du XVIIe siècle, par les tableaux de David Wilkie (1785-1841), par l’école écossaise et par celle du réalisme social, un courant qui exerça une grande influence sur la peinture narrative de Nicol. Cependant, le réalisme de sa peinture fut limité car l’artiste devait vendre ses toiles pour vivre. On tentera de cerner les motivations de Nicol, pour comprendre si elles sont liées à un goût particulier pour les stéréotypes, à sa compassion pour les Irlandais ou à ses ambitions commerciales. La circulation de ses œuvres dans des expositions locales et internationales était souvent facilitée par les marchands d’art qui investirent dans ses toiles pour les revendre, ou même les reproduire sous forme d’imprimés, qui furent produits par milliers entre les années 1850 et la mort de l’artiste, ce qui contribua à faire de Nicol un peintre majeur de son époque. / After a stay in Ireland between 1846 and 1850, the Scottish painter Erskine Nicol (1825-1904) represented the Irish in most of his artworks. He was particularly successful at the Royal Scottish Academy (Edinburgh), and at the Royal Academy (London). This work investigates the reasons for his popularity, using methods that are mainly derived from cultural studies, and showing that Nicol adapted the scientific prejudices of his time, as well as the clichés on the Irish, in order to create his iconography of Ireland. Beyond his flattering portraits of Irish peasant girls, Nicol painted numerous caricatures suggesting that he complied with prevalent imperialist ideas. Yet, his paintings are ambivalent: a few canvases, highlighting the injustices generated by the British regulation of Ireland’s agricultural system, convey the painter’s compassion. This questioning of British authority through painting, a highly codified artistic genre, was enabled by Nicol’s style, inspired by the Dutch Old Masters, by the artworks of David Wilkie (1785-1841), by the Scottish School, and by social realism, an artistic movement which had an important influence on Nicol’s narrative painting. However, his realism was limited because he needed to sell his paintings to survive. This work will try to understand his motivations and to see if they were linked to his fondness for stereotypes, to his compassion for the Irish or to his commercial ambitions. The circulation of his artworks in local and international exhibitions was made easier by the work of art dealers, who invested in Nicol’s canvases and in their reproductions. Thus, thousands of prints reproducing his artworks between the 1850s and his death in 1904 made Nicol a major artist of the Victorian era.
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George Watson-Taylor, Esq, MP (1771-1841) : collectionneur de peintures dans l’Angleterre Regency / George Watson-Taylor, Esq, MP (1771-1841) : collector of paintings in Regency Britain

Goëssant, Elodie 08 October 2016 (has links)
Bien que peu connue, la collection Watson-Taylor fut indiscutablement l’une des plus importantes des années 1820 en Angleterre. Elle se distingue par la personnalité particulière de son inventeur qui réunit entre 1803 et 1821 une collection prestigieuse digne des grands ensembles aristocratiques. Cependant, la fortune de George Watson-Taylor reposant sur le marché du sucre de canne aux Antilles, instable et en déclin, il subit un revers de fortune en 1832 l’obligeant à vendre tous ses biens. Il acquit près de trois cent vingt tableaux parmi lesquels de nombreux chefs-d’œuvre aujourd’hui conservés dans les musées du monde entier. La recherche sur cette collection et ce personnage interroge de nombreux aspects de l’histoire de l’art et des collections à cette période charnière, notamment la question de la spéculation, du connoisseurship, du marché de l’art, du rôle du mécénat dans l’affirmation de l’école britannique de peinture dans son pays et à l’international. Elle s’intéresse également au mouvement historiciste de cette époque encore empreinte de la pensée et de l’esthétique romantique, mais aussi aux questions identitaires propres à l’émergence de nouvelles élites. Autant de sujets liés à un contexte très riche mêlant patriotisme, débat sur l’abolition de l’esclavage et réforme de la vie politique. Elle ouvre une nouvelle fenêtre sur le passage d’un collectionnisme d’Ancien Régime hérité du Grand Tour à un collectionnisme victorien davantage tourné vers l’art national et contemporain. Cette thèse a pour but d’analyser une collection célébrée puis oubliée et de déterminer sa place dans l’histoire du goût et des collections en l’Angleterre à la fin de la période Regency. / Even if it isn’t well-known nowadays, the Watson-Taylor collection was indisputably one of the most important collections of the 1820s in Great Britain. It distinguished itself by the distinctive personality of its founder who assembled between 1803 and 1821 a collection as prestigious as great aristocratic ones. However, George Watson-Taylor’s wealth resting on the instable and declining West Indian sugar market, he suffered a reversal of fortune in 1832, forcing him to sell all his properties. He acquired nearly three hundred and twenty paintings including many masterpieces now exhibited in museums all over the world. Research on these collection and figure questions many aspects of the history of art and collections at this pivotal period, in particular issues like speculation, connoisseurship, art market, the role of patronage in the recognition of the British school of painting in its own country and internationally. It also treats of the historicist movement, still tinged with Romantic thought and aesthetic in that period, and of the identity issues related to the emergence of new elites. Many topics linked to a very rich context involving patriotism, debate about the abolition of slavery and political reform. It provides new information about the passage between the ways of collecting inherited from the Grand Tour, and the Victorian ones more focused on national and contemporary art. This doctoral thesis aims to analyze a celebrated then forgotten collection and to determine its place in the history of taste and collecting in Great Britain at the end of the Regency era.

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