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Spatial dynamics of the population in the Czech Republic (1989 - 2007) / Dynamiques spatiales de la population en République tchèque (1989-2007)

Vobecká, Jana 30 August 2010 (has links)
L'objectif central de la thèse est de décrire, analyser et discuter la dynamique spatiale de la population tchèque entre 1989 et 2007. La structure démographique et les migrations, les deux composantes de cette dynamique spatiale, sont analysées par le biais de deux articulations de l’espace : le gradient urbain-périurbain-rural et la distinction régionale centre-périphérie. Des outils quantitatifs sont utilisés, avec en particulier un modèle gravitaire explicatif des migrations. L’orientation principale de l´analyse repose sur les migrations internes, comme étant l’agent majeur de la dynamique spatiale de la population. La structure, les déterminants, et l’évolution dans le temps de ces migrations sont étudiés, ainsi que leurs conséquences sur la structure démographique des ensembles spatiaux. La thèse indique que le processus de périurbanisation est récemment devenu un facteur majeur, influençant la dynamique spatiale de la population tchèque. Il est également établit que le facteur explicatif clé de la destination des migrations est le statut social du migrant, tandis que son âge ne présente qu’une importance secondaire. Cependant, étant donné que les Tchèques sont généralement peu mobiles, la déconcentration de la population s’opère à une échelle plus modeste que dans les pays d’Europe de l´Ouest. Cette constatation permet d’expliquer en quoi les tendances récentes des migrations résidentielles ont un impact mesuré relativement faible sur les structures sociales et démographiques de la population dans les catégories d´espace. / The aim of the thesis is to describe, analyse and discuss the development of spatial population dynamics in the Czech Republic between 1989 and 2007. Demographic structure and migration, the two components of spatial population dynamics, are analysed using two spatial dimensions, the urban-suburban-rural gradient and the core-periphery region distinction, using quantitative analyses, including gravity regression modelling of migration. The analysis primarily focuses on domestic migration as the main vehicle of spatial population dynamics. It discusses the structure, determinants, and temporal evolution of migration and its consequences on the population structure in different spatial categories. The thesis indicates that suburbanisation has recently become the main factor influencing Czech spatial population dynamics. The key factor determining migration destination is the social status of migrants, whereas age has only secondary importance. However, since Czechs are not very mobile, population dispersal is less large-scale than in Western-Europe. This explains why recent domestic migration patterns have had only a small measurable influence on the social or demographic structures of the population across spatial categories. / Cílem této disertační práce je popsat, analyzovat a diskutovat vývoj prostorové dynamiky obyvatel v České republice mezi lety 1989 a 2007. Demografická struktura a migrace, dvě komponenty prostorové dynamiky obyvatel, jsou analyzovány ve dvou prostorových dimenzích, v gradientu město-suburbium-venkov a v regionálním rozlišení jádrových a periferních regionů, prostřednictvím kvantitativní analýzy, včetně gravitačního regresního modelu migrace. Analýza se zaměřuje především na vnitřní migraci jako hlavního hybatele prostorové dynamiky obyvatel. Zabývá se strukturou, determinanty migrace a jejím vývojem v čase a také jejími dopady na strukturu obyvatel v jednotlivých prostorových kategoriích. V disertaci je ukázáno, že suburbanizace se v poslední době stala nejdůležitějším faktorem ovlivňujícím prostorovou dynamiku obyvatel v České republice. Hlavním faktorem určujícím směr migrace je sociální status migrantů, zatímco jejich věk má pouze druhořadý význam. Nicméně, tím, že Češi nejsou příliš migračně aktivní, populační dekoncentrace dosahuje menších rozměrů a objemů než v západoevropských zemích. To vysvětluje, proč novodobé migrační trendy měly zatím jen malý měřitelný dopad na sociální a demografické struktury obyvatel jednotlivých prostorových kategorií.
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Changement climatique et migrations humaines au Sénégal : une approche en termes de vulnérabilité du système socio-écologique / Climate change and human migration in Senegal : an approach in terms of social-ecological system vulnerability

Diallo, Alassane 04 October 2018 (has links)
Le changement climatique et les migrations humaines constituent deux problématiques majeures de notre époque. Et, partant du constat d’une connaissance fragmentée entre maximalistes et minimalistes, qui s’est traduite par une capacité limitée de la recherche scientifique à prendre en compte les interactions complexes entre le climat et les migrations humaines, cette thèse propose, à travers une approche renouvelée (celle de la vulnérabilité du système socio-écologique), une meilleure compréhension et explication des relations climat- migrations. Elle cherche à répondre à deux objectifs. D’une part, produire des connaissances nouvelles en nous appropriant de façon sélective et ordonnée les apports empiriques produits par les approches précédentes. Et, d’autre part, par une analyse instrumentée des interactions mises en évidence, générer des informations chiffrées pertinentes permettant un ciblage plus efficace des politiques. Cette thèse insiste en premier lieu sur une certaine difficulté à mettre en évidence une relation robuste entre changement climatique et migrations à l’échelle Sahélienne. Contrairement aux idées reçues sur l’image type du « migrant/réfugié climatique » sahélien véhiculée par les médias et reprise, sans un recul critique, dans la littérature grise et certaines études scientifiques, la région, souvent vue et analysée comme une entité relativement homogène, présente de fortes hétérogénéités spatiales physico-climatiques, outre celles socio-économiques. Et, ces dernières ne permettent pas une compréhension des migrations, une des expressions des transformations sociétales. Il convient de repenser la problématique sur des échelles plus homogènes (Sénégal des zones agro-écologiques et régions administratives)Nos résultats montrent un effet climatique accélérateur/amplificateur des migrations interrégionales sous-jacent aux conditions de vie des populations. Généralement, le climat ne suffit pas, à lui seul, à « produire » des migrations. Il transite par les variables socio-économiques (vulnérabilité initiale). Ce qui nous a amené à retenir l’appellation de «migrants éco-climatiques ». Ainsi, les politiques devraient aller à la fois vers : (i) des questions de développement en réduisant des vulnérabilités socio-économiques (pauvreté et inégalités) en agissant sur l’environnement d’action et les acteurs respectivement de manière cohérente et extensive ; mais, également, (ii) des questions d’économie du climat par la réduction de la vulnérabilité physico-climatique à travers des politiques d’atténuation et d’adaptation du milieu et des populations face au changement climatique. / Climate change and human migration are two major issues of our time. Starting from the observation of a dichotomous knowledge between maximalists and minimalists, which results in a limited capacity of scientific research to take into account the dynamic and complex interactions between climate and human migrations, this thesis proposes a better understanding and explanation of the climate-migration relations through a renewed and integrative approach (the vulnerability of the socio-ecological system). It aims to fulfill two objectives. On the one hand, to produce new knowledges those take into accounts socio-ecological interactions and feedbacks at different spatial and temporal scales and, on the other hand, to propose a quantified instrumentation of these social-ecological interactions and feedback. This contribution could serve as a starting point for a decision-making tool to evolve towards more targeted and effective policies.This thesis emphasizes a certain difficulty in highlighting a robust relationship between climate change and migration in the Sahel region. This latter, often seen as a relatively homogeneous entity, presents complex socio-economic and physical-climatic spatial heterogeneities that do not allow a stronger understanding of migratory movements which are in change since the 1970s. For this purpose, a reduced complexity model, based both on a partitioning of the study area (Senegal) and a partitioning of data (agro-ecological zones and regions of Senegal), is mobilized as a framework for the analysis of social-ecological migrations in terms of vulnerability induced by climate change. Thus, the innovative heuristic framework built (knowledge model with a sequencing of variables) has made it possible to instrument the climate-migration relationships within Senegal.Our results show an accelerating/amplifying climatic effect of interregional migrations underlying the living conditions of populations. In general, climate alone is not sufficient to "produce" migration. The climatic effects channel through the socio-economic variables (initial vulnerability). Under these results, we retained in fine the name of "eco-climatic migrants". Thus, policies relating to eco-climatic migration in this western part of the Sahel should move towards both: (i) development issues by reducing socio-economic vulnerabilities (poverty and inequality) by acting on the environment and the populations consistently and extensively respectively; and (ii) climate economics issues by reducing the physical-climatic vulnerability through appropriate mitigating and adapting policies to face climate change.
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French spatial inequalities in an historical perspective / Les inégalités spatiales en France : une analyse historique

Bonnet, Florian 11 December 2018 (has links)
Cette thèse a un double objectif. En premier lieu, elle présente les méthodes ayant permis de construire deux bases de données historiques relatives aux départements français. La première met à disposition les tables de mortalité départementales sur la période 1901-2014. La seconde permet de disposer des distributions départementales de revenu sur la période 1960-2014. En second lieu, cette thèse présente les travaux issus de l'utilisation conjointe de ces deux bases de données et d'autres statistiques: ils concernent aussi bien les dynamiques longues des inégalités spatiales que certains évènements historiques. Ainsi, l'analyse de la répartition spatiale de la population depuis le milieu du 19eme siècle permet de comprendre à la fois la dynamique induite par l'exode rural, mais aussi par les nouvelles tendances des migrations d'aujourd'hui, différentes selon les âges. L'analyse des inégalités de mortalité depuis 200 ans montre quant à elle que les inégalités ont largement baissé depuis la fin du 19ème siècle, alors que la géographie de la surmortalité a profondément changé. Enfin, l'analyse des inégalités spatiales de revenus révèle une baisse continue des inégalités depuis les années 1920, baisse qui n'intervient que depuis 1950 si l'on introduit les inégalités de mortalité dans un indicateur synthétique de bien-être. La thèse se conclut par l'analyse des migrations internes durant la seconde guerre mondiale : leur caractère à la fois massif et à destination de la zone libre témoigne aussi bien de l'impact qu'a eu cet évènement sur la démographie française que de la formidable quête de la liberté des français de l'époque, peu entravée par la ligne de démarcation. / This thesis has a dual purpose. First, it presents the methods used to build two new historical databases relating to departments. The first database provides the departmental lifetables for the period 1901-20-14. The second database provides the departmental distributions of income over the period 1960-2014. Second, this thesis presents the first work resulting from the joint use of these two databases and other statistics: they concern both the dynamics of spatial inequalities and some specific historical events. Thus, the analysis of the spatial distribution of the population since the middle of the 19th century allows to understand the dynamics induced by the rural exodus, but also by the new trends of today's migrations. The analysis of mortality inequalities over the last 200 years shows that inequalities have fallen dramatically since the end of the 19th century, while the geography of excess mortality has changed. Finally, the analysis of spatial income inequalities reveals a continuous decline since the 1920s. This decline occurred only since 1950 spatial inequalities are observed using a synthetic indicator of welfare, combining both mortality inequalities and income inequalities. The thesis ends with the analysis of internal migrations during the Second World War: these migrations were massive, and clearly oriented towards the free zone. These results testify both to the impact of this event on French demography, and to the quest for freedom of the French of that time, little hampered by the demarcation line.
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Entre terre et ville : migrations internes, réseaux sociaux et fécondité idéationnelle en région rurale sénégalaise

Boujija, Yacine 04 1900 (has links)
La migration interne est la principale forme de migration humaine et est sensible aux changements environnementaux, économiques et politiques. En Afrique de l'Ouest, les pressions environnementales et démographiques entraînent une précarité croissante pour les populations rurales dépendantes de l'agriculture pluviale, qui optent pour la migration temporaire vers les zones urbaines pour diversifier leurs moyens de subsistance. Ceci soulève deux questions : d’une part, il est important d’identifier les facteurs facilitant la migration et donc, la capacité d’adaptation des ménages vulnérables. Par ailleurs, dans les pays en pleine transition démographique, les écarts dans les niveaux de fécondité entre régions rurales et urbaines sont généralement élevés et les migrations entre ces milieux peuvent contribuer à la diffusion et l’homogénéisation de la fécondité. Ceci soulève la seconde question de comprendre si et comment la migration interne, surtout temporaire, s’associe à des changements dans les croyances et préférences de fécondité et de contraception chez les migrants. Malgré la pertinence de ces questions, nous constatons que la migration interne demeure le ‘parent pauvre’ en démographie et dans l’étude plus large des migrations; une position qui ne reflète pas son importance. Ainsi, pour contribuer à nos connaissances sur la migration interne dans le contexte de pays à faible et moyen revenu, cette thèse propose trois articles abordant les deux problématiques précédemment étalées. Pour y répondre, nous accordons une attention particulière au concept de réseaux sociaux; un concept central dans l’étude de la prise de décision de migrer et de la diffusion de la fécondité, mais qui fut mal intégré à l’étude de la migration interne et virtuellement absent du champ d’étude s’intéressant à la fécondité des populations migrantes. Nous utilisons un jumelage inédit de données, croisant les données longitudinales de l’observatoire de population de Niakhar, au Sénégal, à celles du projet Réseaux Sociaux et Santé à Niakhar. Conjointement, ces données permettent une analyse approfondie des trajectoires des migrants, leurs réseaux sociaux, ainsi que leur croyances et préférences de fécondité. Nos études se focalisent sur un seul village situé dans la zone d’étude de l’observatoire de population de Niakhar et s’intéressent aux migrants se dirigeant vers la capitale, Dakar. Dans le premier article, nous profitons des outils descriptifs et multivariés de l’analyse de survie afin d’explorer l’association entre l'exposition à du capital social migratoire dans les réseaux et la probabilité d’une première migration vers Dakar. Nous avons décomposé les réseaux de migrants selon les liens à des migrants de retour, des migrants actuels et des résidents non-migrants de la destination afin de capturer l'hétérogénéité du capital social lié à la migration. Nous testons également l'influence de la force des liens, évaluée subjectivement, et des liens structurellement faibles mesurés par les connexions de second ordre ("ami d'un ami"). Nous arrivons ainsi à revisiter certains des principaux postulats des théories de la causalité cumulative, du capital social (en migration) et de la force des liens. Par exemple, alors que les réseaux sont considérés être moins importants pour la migration interne, surtout dans des contextes où elle est généralisée, cette étude permet de revoir de tels constats en adoptant une définition élargie et plus complète du capital social migratoire, incluant des catégories de liens généralement sous-représentées ou absente dans la littérature empirique : les liens avec des non-migrants au lieu de destination et les liens faibles. Dans le second article, nous avons examiné comment la migration rurale-urbaine s’associe à des différences durables dans les croyances et les préférences en matière de fécondité et de contraception. À l’aide de quelques innovations méthodologiques et conceptuelles, nous avons distingué les effets d’adaptation et de sélection sur la fécondité des migrants temporaires à Dakar à l’aide de modèles de régression, malgré une approche transversale. Ceci fut notamment accompli grâce à l’inclusion d’un groupe de contrôle composé de futurs migrants et l’utilisation comme variables dépendantes de mesures idéationnelles de la fécondité, celle-ci étant moindrement affectées par les facteurs perturbants le calendrier génésique. Nous nous sommes également attardé aux migrants de retour, afin d’évaluer si l’adaptation persiste, une fois que les migrants réintègrent leur communauté d’origine. Enfin, nous avons ajouté une mesure des réseaux sociaux en ville, afin de tester son effet sur l’adaptation. Dans le dernier article, nous adoptons une approche ‘translocale’, mesurant les réseaux sociaux aux lieux de destination et d’origine, pour explorer à l’aide de modèles de régression, leur association avec la fécondité idéationnelle des migrants actuels à Dakar. L’analyse accorde une attention particulière aux liens maintenus avec la communauté du lieu d’origine, leur composition et leur structure, afin d’explorer la socialisation, ou l’influence des valeurs et normes acquises avant la migration, une hypothèse souvent peu approfondie dans l’étude de la fécondité des migrants. Plutôt que de concevoir la socialisation comme l’hypothèse nulle, nous l’identifions comme un phénomène continuant après la migration et s’opérant simultanément à l’adaptation. Dans l’ensemble, nos résultats confirment l’importance du rôle des réseaux sociaux comme déterminants de la migration interne, même dans des contextes où elle est généralisée. La migration semble aussi se placer comme un important vecteur de diffusion de la fécondité, par son influence sur les croyances et préférences des migrants actuels et de retour. Cette association est toutefois modérée par les relations maintenues au lieu d’origine. Plus largement nos résultats soulèvent quelques (re)questionnements théoriques et insistent sur l’importance d’adopter une approche centrée sur les réseaux sociaux multilocalisés dans l’étude de la migration interne. Enfin, nos résultats ont des implications substantielles sur le rôle potentiel des migrations rurales-urbaines dans les transformations sociodémographiques des pays du Sud et mettent en évidence les contradictions qui existent entre certaines politiques visant à limiter les migrations rurales-urbaines et celles voulant réduire la fécondité. / Internal migration is the main form of human migration and is sensitive to environmental, economic, and political changes. In West Africa, environmental stresses and rapid population growth are pressuring rural populations dependent on rain-fed agriculture into diversifying their livelihood strategies; this diversification largely depends on migration to urban areas. This raises two questions: firstly, it is important to identify the factors that facilitate migration and therefore the adaptation of vulnerable households. Secondly, in countries undergoing demographic transition, the gaps in fertility rates between rural and urban areas are generally high, and migrations between these regions can contribute to the diffusion and homogenization of fertility. This raises the second question of whether and how internal migration, especially temporary migration, is associated with changes in fertility and contraceptive beliefs and preferences among migrants. Despite the relevance of these questions, we find that internal migration remains the “stepchild” in demography and in the broader study of migration; a position that does not reflect its importance. Thus, to contribute to our understanding of internal migration in the context of low- and middle-income countries, this thesis proposes three papers addressing the two issues previously discussed. To answer them, we focus on the concept of social networks; a central concept in the study of the determinants of migration and the diffusion of fertility, but which was poorly integrated into the study of internal migration and virtually absent from the study of migrant fertility. We combine longitudinal data from the Niakhar Health and Demographic Surveillance System (NHDSS), in Senegal, with data from the Niakhar Social Networks and Health Project (NSNHP). Together, these data allow for an in-depth analysis of migrant trajectories, their social networks, as well as their fertility and contraceptive beliefs and preferences. Our studies focus on a single village located in the NHDSS study area and exclusively examine migrants to the capital, Dakar. In the first paper, we use descriptive and multivariate tools from survival analysis to explore the association between exposure to migratory social capital in networks and the probability of a first migration to Dakar. Taking advantage of our rich data, we disaggregated migrant networks into ties to returning migrants, current migrants, and non-migrant residents of the destination to capture the heterogeneity of social capital related to migration. We also tested the influence of the strength of ties, subjectively measured, and structurally weak ties measured by second-order connections ("friend of a friend"). We thus revisit some of the main hypotheses of the theories of cumulative causation, social capital (in migration), and strength of ties. For example, while networks are considered to be of lesser importance for internal migration, especially in contexts where it is widespread, this study allows us to reconsider such findings by adopting a broader and more comprehensive definition of migrant social capital, including categories of ties that are generally underrepresented or absent in empirical literature, such as ties to non-migrants at the destination and weak ties. In the second paper, we examined how rural-urban migration is associated with lasting differences in fertility and contraceptive beliefs and preferences. Using methodological and conceptual innovations, we distinguished the effects of adaptation and selection on the fertility of temporary migrants in Dakar through linear regression models, despite using a cross-sectional approach. This was achieved by including a control group consisting of future migrants and using ideational measures of fertility as dependent variables, which are less influenced by factors affecting the fertility calendar. We also focused on returning migrants to evaluate whether adaptation persists after migrants reintegrate into their community of origin. Additionally, we included a measure of urban social networks to test its effect on adaptation. In the last paper, we adopt a 'translocal' approach by measuring networks at both destination and origin to explore the association between social networks and the fertility ideation of current migrants in Dakar. The analysis pays particular attention to ties maintained with the community of origin and their composition and structure to explore socialization, or the influence of values and norms acquired before migration, an often-underexplored hypothesis in the study of migrant fertility. Rather than conceiving of socialization as the null hypothesis, we identify it as a phenomenon that continues after migration and operates simultaneously and interactively with adaptation. Our results confirm the importance of the role of social networks as a determinant of internal migration, even in contexts where it is widespread. Internal migration also appears to be an important vector for the diffusion of fertility, through its influence on the beliefs and preferences of current and returned migrants. However, this association is moderated by the relationships maintained at the place of origin. More broadly, our results raise some theoretical questions and emphasize the importance of adopting a multilocal social networks approach in the study of internal migration. Finally, our results have substantial implications for the potential role of rural-urban migration in sociodemographic transformations in the LMICs, highlighting the contradictions between public policies aiming to limit rural-urban migration and those aiming to reduce fertility.

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