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Transferts de fonds dans les pays du Sud de la Méditerranée : une approche macroéconomique de leurs déterminants et de leurs effets / Remittances on the Southern Mediterranean countries : a macroeconomic approach of their determinants and effectsEl Hamma, Imad 09 June 2015 (has links)
En adoptant une démarche macroéconomique, cette thèse étudie les déterminants et l’effet des transferts de fonds de migrants sur les économies des pays d’origine. A l’aide des données de panel relatives aux pays du Sud de la Méditerranée (PSM), elle s’intéresse plus particulièrement à étudier l’effet indirect des transferts de fonds sur le bien être et la croissance économique. Ainsi, la thèse cherche à i) étudier la réaction des transferts de fonds aux chocs macroéconomiques subits par le pays d’origine et d’accueil, ii) identifier les motivations microéconomiques et les déterminants macroéconomiques des transferts, iii) évaluer leurs effets sur les inégalités des revenus, la pauvreté et la croissance économique. Les résultats montrent que les transferts de fonds sont contracycliques pour l’Algérie et l’Egypte, et procycliques pour la Tunisie et le Maroc. Par rapport au cycle d’affaires des pays d’accueil, les transferts de fonds sont procycliques, à l’exception de l’Algérie. Ils révèlent également que les envois de fonds à destination des PSM sont motivés par l’altruisme. Enfin, les transferts de fonds n’ont aucun impact direct sur les inégalités de revenu. En revanche, l’effet est indirect et conditionné par le milieu socioéconomique de l’émigré et de sa famille. Quant à la pauvreté, les transferts de fonds diminuent la pauvreté, et permettent à certaines couches défavorisées de la population de ne pas y sombrer. Les estimations montrent que les transferts de fonds et le système financier sont complémentaires, et que les envois de fonds stimulent la croissance dans les pays disposant d’un système financier suffisamment développé. / This Ph-D studies the impact of migrants’ remittances on recipient economies using a macroeconomic approach. More specifically, it deals with the indirect effects of remittances on the economic growth of the migrants’ home countries on the basis of data from the Southern Mediterranean countries (SMC). This Ph-D will try to i) investigate the quantitative and qualitative effects of remittances, ii) identify the microeconomic and macroeconomic determinants of remittances, iii) investigate their effects on inequality, poverty and growth. Our results suggest that remittances are countercyclical in Algeria and Egypt, and procyclical in Morocco and Tunisia regarding the business cycle of the countries of origin. However, except for Algeria, remittances are procyclical regarding the business cycle of the migrants’ host country. Moreover, empirical findings show that altruism is the most important motivation behind remittances in SMC. Furthermore, our results indicate that remittances indirectly reduce inequality and poverty in the migrants’ home societies. This effect on poverty gains further importance when the recipient countries suffer from external chocks. Finally, this thesis shows that remittances can promote growth in countries with more efficient financial systems.
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Capital social, inégalités de revenus et développement des jeunes enfants : le cas du GuatemalaPoder, Thomas 22 February 2008 (has links) (PDF)
L'objet de cette thèse est d'étudier les déterminants de l'état de santé des enfants en bas âge. Nous considérons ici deux catégories de déterminants : les déterminants dits « traditionnels » et ceux faisant l'objet d'un intérêt renouvelé. Parmi ces derniers, nous en retenons trois en particulier : le capital social, les inégalités de revenus et les infrastructures sanitaires. Après avoir présenté puis testé et discuté du rôle des déterminants traditionnels, nous vérifions plusieurs groupes d'hypothèses concernant la relation entre les « nouveaux » déterminants et la santé des jeunes enfants. Le premier groupe d'hypothèses que nous abordons, postule que le capital social peut influer sur la santé des individus à travers au moins deux mécanismes : un biologique et un comportemental. Pour vérifier cela nous tiendrons compte des différentes dimensions du capital social. Notre deuxième groupe d'hypothèses concerne les inégalités de revenus et ses canaux de transmission sur la santé. L'idée récurrente est ici que les inégalités de revenus auraient un impact sur la santé à travers quatre canaux principaux : le revenu, les infrastructures, la biologie du stress et la dégradation du capital social. Troisièmement, nous étudions l'impact différencié des infrastructures sanitaires sur la santé des jeunes enfants selon le niveau de revenu, l'éducation de la mère et le capital social du ménage. Nous supposons dans ce dernier point que plus le statut socioéconomique des parents est élevé, plus leur capacité à faire bénéficier leurs enfants des infrastructures sanitaires est forte. Pour mener à bien cette thèse, nous avons utilisés deux bases de données. La première est une base de données macroéconomique en panel de 84 pays sur 21 ans, alors que la seconde est une base de données microéconomique en transversale de 5339 enfants guatémaltèques. Notre indicateur macroéconomique de santé est le taux de mortalité infantile, alors que l'indicateur retenu pour les données microéconomiques est le retard de croissance exprimé en z-score pour des enfants âgés de 0 à 5 ans. Les principales méthodes employées sont celles des moindres carrés ordinaires avec clusters, la méthode des moments généralisés, les équations en simultanées et l'appariement par le score de propension. Les résultats obtenus indiquent la pertinence d'un grand nombre de nos déterminants « traditionnels ». En revanche, seules certaines dimensions du capital social ont un impact sur le retard de croissance des enfants, notamment la dimension intrafamiliale du capital social. En ce qui concerne les inégalités de revenus, nous ne pouvons pas démontrer l'existence d'un canal de transmission spécifique sur la santé des enfants, mais de plusieurs selon la dimension de l'inégalité de revenu considérée. Enfin, nous démontrons que les catégories socioéconomiques les plus élevées sont celles qui tirent le plus grand avantage pour leurs enfants de la présence d'infrastructures sanitaires.
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Inégalités des revenus et santé perçue : recherche comparative dans trois pays européensWahrendorf, Sten Morten January 2004 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Inégalités de revenus et effets de démonstration : les comparaisons inter-individuelles affectent-elles la dynamique d'innovation ? / Income inequality and demonstration effects : does inter-individual comparisons affect innovation dynamics?Carlin, Anaïs 11 December 2014 (has links)
Cette thèse s’intéresse à l’impact conjoint du creusement des inégalités de revenus et des effets de démonstration sur la demande de consommation. Tout particulièrement, ce travail s’attache à définir dans quelles mesures les inégalités de revenus engendrent- elles une demande de luxe et participent-Elles à la dynamique d’innovation. L’analyse s’inscrit dans le cadre des préférences non- homothétiques et traite des aspects sociologiques de l’acte de consommation. L’étude de la littérature macroéconomique sur les inégalités de revenu et la consommation de luxe, constitue le chapitre premier de la thèse. Elle permet de constater que ce champs d’analyse se heurte à l’absence d’une définition communément admise et précise de ce qu’est un bien de luxe. Ce chapitre met en avant l’intérêt d’analyser l’effet du désir de distinction social au sein d’un modèle dans lequel les biens répondant au désir de prestige ont non seulement une fonction sociale, mais aussi une utilité intrinsèque et puissent être le résultat d’une innovation technologique. Le deuxième chapitre étudie la notion de désirs et ses conséquences sur la demande, il propose, notamment, un mécanisme explicatif de l’émergence les désirs et de leur développement dans le temps. Il apporte également une représentation formelle de la croissance des normes de consommation dans un contexte social et montre dans quelle mesure la croissance des désirs participe au changement technologique via les demandes individuels de consommation. Ce chapitre apporte le socle théorique sur lequel est construit un modèle dynamique, proposé dans le troisième chapitre et dans lequel l’incitation à innover provient de la demande de consommation. / This Ph.D. thesis focuses on the joint impact of increasing income inequality and demonstration effects on consumer demand. In particular, it attempts to define to what extent income inequality generates luxury consumption and participates in innovation dy- namics. The analysis is part of non-Homothetic preferences framework and discusses sociological aspects of consumer behaviour. The first chapter reviews the macroeconomic literature on income inequality and luxury consumption. It shows that the analysis of luxury from demand point of view comes up against the absence of a commonly accepted and precise definition of luxury goods. The chapter puts forward the interest to analyze the effect of the desire of social distinction within a model in which goods an- swering the want for prestige have, not only a social function, but also an intrinsic utility and can be the product of a technological innovation. The second chapter examines the notion of wants and its consequences on demand. It establishes the mechanism by which wants appear and develop in time. It brings a formal representation of the growth of consumption standards in a so- cial context and shows to what extent the growth of wants participates in the dynamics of technical change through individual consumption demand. This chapter provides a theoretical framework on which is built a dynamical model, exposed in the third chapter, in which the incentive to innovate comes from the consumer demand. Using agent-Based modeling, this chapter explores the relation between conspicuous consumption and product innovation under various states of income inequality and different social influences.
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Urban crime in Ecuador : three essays on the role of economic inequalities, population density and emotions / Criminalité urbaine en Equateur : trois essais sur les rôles des inégalités économiques, la taille des villes et les émotionsAguirre sanchez, Andrea carolina 15 November 2018 (has links)
L’Amérique Latine et les Caraïbes sont l’une des régions plus violentes du monde. Le niveau de violence est particulièrement élevé dans les plus grandes villes de cette région (UNODC, 2013). La compréhension des déterminants de la criminalité urbaine est donc un défi majeur pour ces pays. Cette thèse a pour but d’explorer le rôle de trois déterminants de la criminalité en Équateur: les inégalités économiques, la taille des villes et le role des émotions liés aux évènements sportifs tels que les matchs de football.Avant d’entreprendre cette analyse empirique, nous proposons une revue des littératures théorique et empirique sur les déterminants de la criminalité urbaine. Une conclusion importante est que les incitations économiques conduisant à des activités criminelles sont influencées par les schémas de localisation des criminels et des victimes. Partant de ce constat, la thèse propose d’entreprendre trois analyses empiriques à différentes échelles géographiques. Tout d’abord, nous explorons l'effet des inégalités de revenus sur le risque de victimisation en Équateur, en utilisant des données individuelles issues de l’enquête nationale de victimisation. Le principal résultat est que, contrairement aux prédictions, le coefficient de Gini a un effet négatif sur la probabilité d’être victime de vols. Ce résultat pourrait être lié à une ségrégation résidentielle élevée ou à un contrôle social élevé contre la criminalité. De plus, les estimations révèlent une relation croissante et concave entre le niveau de revenu des victimes et la probabilité de victimisation concernant les vols de véhicule, qui augmente avec un revenu mensuel jusqu’à 5,100 dollars, et puis diminue.Ensuite, nous testons l'existence d'une prime de criminalité urbaine (criminalité plus élevée dans les zones urbaines) en Équateur, à l’échelle des paroisses. Le principal résultat indique que la taille des villes a une influence non-monotone sur le taux d’homicide. La probabilité de constater un ou plusieurs homicides est plus élevée dans les paroisses les plus peuplées. Toutefois, le taux d’homicide diminue avec le niveau de population dans les paroisses où se produisent des homicides. Concernant les crimes contre la propriété, les résultats confirment l’influence positive de la population sur le nombre de crime par habitant. Enfin, nous estimons l’impact des matchs de football sur le nombre d'homicides et de crimes contre la propriété dans 16 cantons d’Équateur, à l’échelle intra-urbaine. L’objectif est d’étudier l’influence des matchs de football sur les profils temporels et géographiques des crimes, ainsi que l’impact des émotions (frustration et euphorie) liées aux résultats des matchs sur la criminalité. Les résultats indiquent que le nombre d'homicides augmente 0.18% avant le match, tandis que le nombre de crimes contre la propriété augmente 12% après le match, à proximité du stade. Les matchs de football entraînent également une diffusion spatiale de la criminalité dans des quartiers éloignés des stades. Les jours de matchs, les crimes contre la propriété diminuent 0.88% avant le match et les homicides diminuent 0.05% pendant le match, dans les quartiers éloignés des stades. Après le match, les homicides et les crimes contre la propriété augmentent de manière significative dans les quartiers éloignés des stades. Enfin, l'effet des émotions sur les homicides et les crimes contre la propriété n'est pas significatif au niveau agrégé, alors qu’il est significatif en ce qui concerne les homicides commis dans la capitale de l'Équateur, Quito. / Latin America and the Caribbean (LAC) is one of the most violent regions in the world. Importantly, higher levels of violence prevail in most urbanized LAC cities (UNODC, 2013). Understanding the determinants of urban crime is therefore a major challenge for those countries. The purpose of this dissertation is to explore the role of three crime determinants in Ecuador: economic inequalities, city size, and the emotions caused by soccer events.Before conducting this empirical analysis, we first review the theoretical and empirical literature on urban crime determinants. An important conclusion is that economic incentives that lead individuals to commit crime are influenced by the location pattern of criminals and victims. Building on these considerations, we perform three empirical analyses at different geographic levels.First, we explore the effect of income inequality on victimization in Ecuador, using data at the individual level thanks to the Ecuadorian Victimization survey. The main result is that, contrary to the predictions, the Gini coefficient has a negative effect on victimization by robbery. This result could be related to a high residential segregation or a high social control against crime. In addition, we provide evidence for an increasing and concave relationship between the income level of victims and the probability of victimization by vehicle theft, which first increases with a monthly household income up to $5,100, and then falls.Second, we test the existence of an urban crime premium (higher crime in urban areas) in Ecuador, at the parish level. Our main result is that population exerts a non-linear influence on the homicide rate. The probability that a homicide happens is higher in larger parishes. However, the homicide rate decreases with population in parishes with positive homicides. By contrast, the results regarding property crimes confirm that the level of population increases the number of pecuniary crimes per inhabitant.Third, we explore the effect of soccer matches on the number of homicides and property crimes in 16 cantons of Ecuador, at the intra-city level. The aim is to test whether soccer matches alter the temporal and spatial patterns of crime, and the role of emotions (frustration and euphoria) resulting from soccer matches on crime. Results reveal that the number of homicides increases by 0.18% before the match whereas the number of property crimes increases by 12% after the match, near the stadium. Soccer matches also cause spatial spillovers of crime in locations distant from stadiums. On game days, the number of property crimes falls by 0.88% before the match and the number of homicides falls by 0.05% during the match, in these distant locations. After the game, the homicides and property crimes significantly increase in locations distant from stadiums. Finally, the effect of emotions on homicides or property crimes is not significant at the aggregate level but it is significant regarding homicides that occur in the capital of Ecuador, Quito.
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French spatial inequalities in an historical perspective / Les inégalités spatiales en France : une analyse historiqueBonnet, Florian 11 December 2018 (has links)
Cette thèse a un double objectif. En premier lieu, elle présente les méthodes ayant permis de construire deux bases de données historiques relatives aux départements français. La première met à disposition les tables de mortalité départementales sur la période 1901-2014. La seconde permet de disposer des distributions départementales de revenu sur la période 1960-2014. En second lieu, cette thèse présente les travaux issus de l'utilisation conjointe de ces deux bases de données et d'autres statistiques: ils concernent aussi bien les dynamiques longues des inégalités spatiales que certains évènements historiques. Ainsi, l'analyse de la répartition spatiale de la population depuis le milieu du 19eme siècle permet de comprendre à la fois la dynamique induite par l'exode rural, mais aussi par les nouvelles tendances des migrations d'aujourd'hui, différentes selon les âges. L'analyse des inégalités de mortalité depuis 200 ans montre quant à elle que les inégalités ont largement baissé depuis la fin du 19ème siècle, alors que la géographie de la surmortalité a profondément changé. Enfin, l'analyse des inégalités spatiales de revenus révèle une baisse continue des inégalités depuis les années 1920, baisse qui n'intervient que depuis 1950 si l'on introduit les inégalités de mortalité dans un indicateur synthétique de bien-être. La thèse se conclut par l'analyse des migrations internes durant la seconde guerre mondiale : leur caractère à la fois massif et à destination de la zone libre témoigne aussi bien de l'impact qu'a eu cet évènement sur la démographie française que de la formidable quête de la liberté des français de l'époque, peu entravée par la ligne de démarcation. / This thesis has a dual purpose. First, it presents the methods used to build two new historical databases relating to departments. The first database provides the departmental lifetables for the period 1901-20-14. The second database provides the departmental distributions of income over the period 1960-2014. Second, this thesis presents the first work resulting from the joint use of these two databases and other statistics: they concern both the dynamics of spatial inequalities and some specific historical events. Thus, the analysis of the spatial distribution of the population since the middle of the 19th century allows to understand the dynamics induced by the rural exodus, but also by the new trends of today's migrations. The analysis of mortality inequalities over the last 200 years shows that inequalities have fallen dramatically since the end of the 19th century, while the geography of excess mortality has changed. Finally, the analysis of spatial income inequalities reveals a continuous decline since the 1920s. This decline occurred only since 1950 spatial inequalities are observed using a synthetic indicator of welfare, combining both mortality inequalities and income inequalities. The thesis ends with the analysis of internal migrations during the Second World War: these migrations were massive, and clearly oriented towards the free zone. These results testify both to the impact of this event on French demography, and to the quest for freedom of the French of that time, little hampered by the demarcation line.
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Inégalités de revenus des ménages ruraux à Madagascar. / Income inequality of rural households in MadagascarMbima, Césaire 13 January 2017 (has links)
Madagascar est un pays riche en ressources naturelles mais sa population reste pauvre et vit dans un écart de revenus important. Cette étude aborde le thème des "Inégalités de revenus des ménages en milieu rural malgache" afin de pouvoir apporter des éclaircissements à ce phénomène qui, d’une part, ruine la population rurale et, d’autre part, fragilise la stabilité et la performance économique du pays. Focalisée sur une période quinquennale d’observations répétées, la thèse porte sur les données de panel issues de 667 ménages. La thèse retrace le processus de calculs des revenus des paysans et du "seuil d’inégalité". Adoptant les modèles linéaire et non-linéaire, il s’attache aux spécifications et aux estimations des déterminants qui creusent ou réduisent les écarts de revenus des ménages intra-observatoires et entre observatoires de la côte Centre-Est. Les inégalités de revenus des ménages ruraux existent dans la société rurale Betsimisaraka. Elles sont multiformes. Plus de huit ménages sur dix vivent dans la "zone des pauvres inégalitaires". Les paysans de Mahanoro sont les plus pauvres et subissent aussi plus d’inégalités que ceux de Fénérive-Est. En revanche, à l’intérieur de l’observatoire, la situation a légèrement tendance à décroître au fil du temps. Pour une population assez homogène vivant dans une pauvreté alarmante, les inégalités entre ménages pauvres ne sont pas trop élevées. Les résultats des modèles économétriques soutiennent que la bonne production annuelle de riz réduit les écarts de revenus tandis que le sexe féminin et le niveau d’éducation du chef de ménage, la faible superficie rizicole ainsi que l’investissement, le dépôt financier, la thésaurisation, le sans épargne, l’emprunt, les revenus secondaires, le PIB et la crise politique accentuent les inégalités de revenus / Madagascar is a country rich in natural resources, but its population is poor and lives in a significant income gap. This thesis deals with the issue of "household income inequalities in rural areas in Madagascar", in order to clarify this phenomenon which, on the one hand, ruin the rural population and on the other hand, weakens the country's stability and the economic performance. Covering a five-year period of repeated observations, this thesis focuses on data from 667 households, from a balanced panel. The thesis traces the calculation process of farmers’ income and “inequality threshold”. Adopting linear and non-linear models, it endeavors to specify and estimate determinants that increase or reduce the wealth gap within and between observatories of the Central East Coast of Madagascar. Income inequalities of rural households are found in Betsimisaraka rural society. They are multifaceted. More than eight out of ten households live in the “area of unequal poors”. The farmers in Mahanoro are poorer and suffer more inequalities than in Fenerive Est. However, inside the observatory, the situation slightly tends to increase over time. For a rather homogeneous population living in alarming poverty, the inequalities between poor households are not too high. The results of econometric models argue that the good annual production of rice reduces income disparities, whereas the feminine gender and the education level of the household head, the small size of rice area along with the investment, the financial deposit, the hoarding, the "No savings", the debt, the secondary income, the GDP and the political crisis contribute to greater income inequalities.
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Une énième illusion de progrès : fin de la convergence des ratios du taux d'homicide noir et blanc aux États-Unis, 1979-2018Chabot, Claire 01 1900 (has links)
Qu’ils en soient les auteurs ou les victimes, les Afro-Américains ont toujours affiché un taux d’homicide largement supérieur à celui des Blancs aux États-Unis. La criminologie a toutefois bien documenté la convergence du taux d’homicide noir vers le taux d’homicide blanc au cours des dernières décennies. À cet effet, il est attesté que le taux d’homicide noir diminue de façon continuelle et de façon plus importante que le taux d’homicide blanc depuis les années 1990. Toutefois, peu de recherches ont examiné la situation depuis 2000. Cette recherche doctorale propose d’analyser la façon dont a évolué l'écart entre le taux d’homicide noir et blanc entre 2000 et 2018 en prenant pour comparaison les deux décennies précédentes. Les résultats permettent de conclure à la fin de la convergence entre taux d’homicide noir et blanc depuis 2000. L’écart entre ces deux taux recommence en effet à se creuser à partir de cette date et se révèle, de surcroît, en moyenne plus élevé que l’écart qui existait entre 1980 et 2000. Ici, une analyse de l'évolution de la part moyenne de foyers noirs et blancs appartenant aux catégories sociales les plus pauvres n’a pas permis d’expliquer de façon certaine cette évolution. Toutefois, l’analyse des écarts de revenus a permis de révéler que les États ayant vu leur ratio d’homicide s’accroître sont souvent les États où les écarts entre la part de foyers pauvres noirs et blancs sont les plus élevés. De fait, l’analyse montre que la situation économique des Noirs s’est dégradée depuis 2000 en comparaison des Blancs, attestant ainsi d’un retour général des inégalités, qu’elles soient criminelles ou économiques, entre Afro-Américains et Blancs depuis 2000. / Whether perpetrators or victims, African Americans have historically had a much higher homicide rate than Whites in the United States. Criminology, however, has well documented the convergence of the black homicide rate to the white homicide rate over the past several decades. To that end, there is evidence that the black homicide rate has been steadily declining by a greater amount than the white homicide rate since the 1990s. However, little research has examined the situation since 2000. This doctoral research proposes to analyze how the gap between the black and white homicide rate has changed between 2000 and 2018 using the previous two decades as a comparison. The results allow us to conclude that the convergence between black and white homicide rates has ended since 2000. The gap between these two rates starts to widen again from this date and is, moreover, on average higher than the gap that existed between 1980 and 2000. Here, an analysis of the evolution of the average share of black and white households belonging to the poorest social categories did not provide a definite explanation for this evolution. However, analysis of income differentials revealed that states with increasing homicide ratios are often the states with the highest differentials in the share of poor black and white households. Indeed, the analysis shows that the economic situation of blacks has worsened since 2000 compared to whites, attesting to a general return of inequality, whether criminal or economic, between African Americans and whites since 2000.
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