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Les réseaux d’acteurs et le changement des politiques publiques : enquête sur la politique québécoise d’intégration des immigrants et des minorités ethnoculturelles, 1976-1991Koji, Junichiro 31 May 2011 (has links)
La présente thèse a pour but d’expliquer l’évolution de la politique d’intégration des immigrants et des minorités ethnoculturelles du Québec entre 1976 et 1991. Plus précisément, notre recherche s’intéresse à deux changements intervenus entre l'énoncé de politique de 1981, Autant de façons d’être Québécois, et celui de 1990/1991, Au Québec pour bâtir ensemble. Nous remarquons d’abord que la priorité des interventions gouvernementales s’est déplacée, passant de la conservation et du développement des cultures d’origine au renforcement des droits de la personne et du mélange interculturel. Ensuite, nous constatons que la charge de mise en oeuvre de l'énoncé a été transférée d’un comité composé des représentants des minorités ethnoculturelles à un groupe interministériel de fonctionnaires.
Pour expliquer ces changements, nous utilisons une analyse qui examine l’influence des relations structurelles entre les acteurs gouvernementaux et les acteurs sociétaux dans un domaine de politique publique – conceptualisées dans la littérature comme des « réseaux de politique (policy networks) » – ainsi que l’impact des idées portées par les acteurs composant ces réseaux sur l’évolution des politiques publiques. En nous appuyant sur les documents d’archives, les documents gouvernementaux, la couverture médiatique et des entrevues, nous retraçons la dynamique des réseaux de politique d’intégration au Québec et l’évolution des idées des acteurs afin d’expliquer l’évolution des politiques d’intégration.
En identifiant trois réseaux entre 1976 et 1991, nous montrons qu’ils avaient tous une configuration favorable à la dominance des acteurs gouvernementaux vis-à-vis des acteurs sociétaux. En particulier, nous démontrons que le ministre d’État au Développement culturel (MÉDC) et le Ministère des Communautés culturelles et de l’Immigration (MCCI) se sont
imposés dans le processus d’élaboration des politiques d’intégration en tant qu’acteurs dominants. En outre, en identifiant les idées portées par les acteurs, nous démontrons que les idées du MÉDC et du MCCI ont eu une influence importante sur les politiques d’intégration. En particulier, nous avançons que les changements intervenus entre les deux énoncés sont dus à la transformation des idées du MCCI, qui a mis plus d’accent sur les interventions auprès des individus et sur le contrôle des fonctionnaires en ce qui concerne la mise en oeuvre des politiques.
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Les réseaux d’acteurs et le changement des politiques publiques : enquête sur la politique québécoise d’intégration des immigrants et des minorités ethnoculturelles, 1976-1991Koji, Junichiro 31 May 2011 (has links)
La présente thèse a pour but d’expliquer l’évolution de la politique d’intégration des immigrants et des minorités ethnoculturelles du Québec entre 1976 et 1991. Plus précisément, notre recherche s’intéresse à deux changements intervenus entre l'énoncé de politique de 1981, Autant de façons d’être Québécois, et celui de 1990/1991, Au Québec pour bâtir ensemble. Nous remarquons d’abord que la priorité des interventions gouvernementales s’est déplacée, passant de la conservation et du développement des cultures d’origine au renforcement des droits de la personne et du mélange interculturel. Ensuite, nous constatons que la charge de mise en oeuvre de l'énoncé a été transférée d’un comité composé des représentants des minorités ethnoculturelles à un groupe interministériel de fonctionnaires.
Pour expliquer ces changements, nous utilisons une analyse qui examine l’influence des relations structurelles entre les acteurs gouvernementaux et les acteurs sociétaux dans un domaine de politique publique – conceptualisées dans la littérature comme des « réseaux de politique (policy networks) » – ainsi que l’impact des idées portées par les acteurs composant ces réseaux sur l’évolution des politiques publiques. En nous appuyant sur les documents d’archives, les documents gouvernementaux, la couverture médiatique et des entrevues, nous retraçons la dynamique des réseaux de politique d’intégration au Québec et l’évolution des idées des acteurs afin d’expliquer l’évolution des politiques d’intégration.
En identifiant trois réseaux entre 1976 et 1991, nous montrons qu’ils avaient tous une configuration favorable à la dominance des acteurs gouvernementaux vis-à-vis des acteurs sociétaux. En particulier, nous démontrons que le ministre d’État au Développement culturel (MÉDC) et le Ministère des Communautés culturelles et de l’Immigration (MCCI) se sont
imposés dans le processus d’élaboration des politiques d’intégration en tant qu’acteurs dominants. En outre, en identifiant les idées portées par les acteurs, nous démontrons que les idées du MÉDC et du MCCI ont eu une influence importante sur les politiques d’intégration. En particulier, nous avançons que les changements intervenus entre les deux énoncés sont dus à la transformation des idées du MCCI, qui a mis plus d’accent sur les interventions auprès des individus et sur le contrôle des fonctionnaires en ce qui concerne la mise en oeuvre des politiques.
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Les réseaux d’acteurs et le changement des politiques publiques : enquête sur la politique québécoise d’intégration des immigrants et des minorités ethnoculturelles, 1976-1991Koji, Junichiro 31 May 2011 (has links)
La présente thèse a pour but d’expliquer l’évolution de la politique d’intégration des immigrants et des minorités ethnoculturelles du Québec entre 1976 et 1991. Plus précisément, notre recherche s’intéresse à deux changements intervenus entre l'énoncé de politique de 1981, Autant de façons d’être Québécois, et celui de 1990/1991, Au Québec pour bâtir ensemble. Nous remarquons d’abord que la priorité des interventions gouvernementales s’est déplacée, passant de la conservation et du développement des cultures d’origine au renforcement des droits de la personne et du mélange interculturel. Ensuite, nous constatons que la charge de mise en oeuvre de l'énoncé a été transférée d’un comité composé des représentants des minorités ethnoculturelles à un groupe interministériel de fonctionnaires.
Pour expliquer ces changements, nous utilisons une analyse qui examine l’influence des relations structurelles entre les acteurs gouvernementaux et les acteurs sociétaux dans un domaine de politique publique – conceptualisées dans la littérature comme des « réseaux de politique (policy networks) » – ainsi que l’impact des idées portées par les acteurs composant ces réseaux sur l’évolution des politiques publiques. En nous appuyant sur les documents d’archives, les documents gouvernementaux, la couverture médiatique et des entrevues, nous retraçons la dynamique des réseaux de politique d’intégration au Québec et l’évolution des idées des acteurs afin d’expliquer l’évolution des politiques d’intégration.
En identifiant trois réseaux entre 1976 et 1991, nous montrons qu’ils avaient tous une configuration favorable à la dominance des acteurs gouvernementaux vis-à-vis des acteurs sociétaux. En particulier, nous démontrons que le ministre d’État au Développement culturel (MÉDC) et le Ministère des Communautés culturelles et de l’Immigration (MCCI) se sont
imposés dans le processus d’élaboration des politiques d’intégration en tant qu’acteurs dominants. En outre, en identifiant les idées portées par les acteurs, nous démontrons que les idées du MÉDC et du MCCI ont eu une influence importante sur les politiques d’intégration. En particulier, nous avançons que les changements intervenus entre les deux énoncés sont dus à la transformation des idées du MCCI, qui a mis plus d’accent sur les interventions auprès des individus et sur le contrôle des fonctionnaires en ce qui concerne la mise en oeuvre des politiques.
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Les réseaux d’acteurs et le changement des politiques publiques : enquête sur la politique québécoise d’intégration des immigrants et des minorités ethnoculturelles, 1976-1991Koji, Junichiro January 2011 (has links)
La présente thèse a pour but d’expliquer l’évolution de la politique d’intégration des immigrants et des minorités ethnoculturelles du Québec entre 1976 et 1991. Plus précisément, notre recherche s’intéresse à deux changements intervenus entre l'énoncé de politique de 1981, Autant de façons d’être Québécois, et celui de 1990/1991, Au Québec pour bâtir ensemble. Nous remarquons d’abord que la priorité des interventions gouvernementales s’est déplacée, passant de la conservation et du développement des cultures d’origine au renforcement des droits de la personne et du mélange interculturel. Ensuite, nous constatons que la charge de mise en oeuvre de l'énoncé a été transférée d’un comité composé des représentants des minorités ethnoculturelles à un groupe interministériel de fonctionnaires.
Pour expliquer ces changements, nous utilisons une analyse qui examine l’influence des relations structurelles entre les acteurs gouvernementaux et les acteurs sociétaux dans un domaine de politique publique – conceptualisées dans la littérature comme des « réseaux de politique (policy networks) » – ainsi que l’impact des idées portées par les acteurs composant ces réseaux sur l’évolution des politiques publiques. En nous appuyant sur les documents d’archives, les documents gouvernementaux, la couverture médiatique et des entrevues, nous retraçons la dynamique des réseaux de politique d’intégration au Québec et l’évolution des idées des acteurs afin d’expliquer l’évolution des politiques d’intégration.
En identifiant trois réseaux entre 1976 et 1991, nous montrons qu’ils avaient tous une configuration favorable à la dominance des acteurs gouvernementaux vis-à-vis des acteurs sociétaux. En particulier, nous démontrons que le ministre d’État au Développement culturel (MÉDC) et le Ministère des Communautés culturelles et de l’Immigration (MCCI) se sont
imposés dans le processus d’élaboration des politiques d’intégration en tant qu’acteurs dominants. En outre, en identifiant les idées portées par les acteurs, nous démontrons que les idées du MÉDC et du MCCI ont eu une influence importante sur les politiques d’intégration. En particulier, nous avançons que les changements intervenus entre les deux énoncés sont dus à la transformation des idées du MCCI, qui a mis plus d’accent sur les interventions auprès des individus et sur le contrôle des fonctionnaires en ce qui concerne la mise en oeuvre des politiques.
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Les étudiants de minorités ethnoculturelles en formation initiale des maîtres : choix de la profession et vécu universitaireLavoie, Annick January 2004 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Le syndicalisme au Québec, enjeux de représentation des membres d’origines ethnoculturelles diversesLarose, Maxime 08 1900 (has links)
No description available.
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Ce que pensent les jeunes de la culture et de l’identité québécoise : l’imaginaire collectif en questionGoulet, Mathilde 12 1900 (has links)
Dans le contexte de la mondialisation et de la croissance du pluralisme, ce mémoire s’intéresse à la manière dont les jeunes perçoivent l’identité et la culture québécoise. Si le Québec s’est construit sur la base d’un passé colonial et linguistique qui en fait une province culturellement distincte dans le Canada, ce qui symbolise la nation et l’identité demeure au centre de la négociation des relations interculturelles. Les arts et la culture au Québec demeurent des ancrages de l’identité francophone dans la province, malgré les changements dans les domaines culturels que l’on observe actuellement. De plus en plus portés par les artistes issues de l’immigration, les produits culturels se modifient pour être plus éclatés et personnalisés dans le contexte numérique, ce qui tend à projeter un désintérêt généralisé pour les œuvres québécoises. En ce sens, les représentations qui sont intégrées par l’ensemble des individus tendent à influencer le sentiment d’appartenance à notre collectivité, favorisant une cohésion sociale. Ce mémoire s’intéresse particulièrement à la situation des jeunes Québécois qui ont grandi dans les milieux empreints de diversité tout en étant exposé à la globalisation des arts et de la culture. Qu’ils soient issus de famille immigrante ou de parents nés au Québec, il est pertinent de se questionner sur ce qui demeure dans leur imaginaire collectif pour définir la culture québécoise, mais surtout s’ils y adhèrent dans ce nouveau contexte de pluralité. Par le biais d’entretiens semi-directifs auprès de 12 jeunes entre 18 et 25 ans, cette recherche permettra de souligner les perceptions qu’entretiennent les jeunes envers la culture au Québec, mais également leur rapport à l’identité québécoise et au groupe majoritaire. En s’inscrivant dans la lignée des travaux de Gérard Bouchard sur les imaginaires collectifs, le mémoire permet d’approfondir la façon dont les représentations de la culture et de l’identité québécoise influencent les appartenances individuelles et collectives. Cette démarche s’inscrit dans la volonté d’ouvrir la voie à de nouvelles réflexions sur les relations entre les groupes ethnoculturels en s’intéressant aux dynamiques culturelles et identitaires de la « majorité québécoise » et son rapport à la diversité. / In the context of globalization and pluralism, this thesis focuses on the way young people perceive Quebec identity and culture. If Quebec was built based on a colonial and linguistic past, which makes it a culturally distinct province within Canada, what the nation and identity symbolize remains at the center of intercultural relations. Arts and culture in Quebec remain anchors of francophone identity in the province, despite the changes in cultural practices that we are currently observing. Everyone's cultural practices are changing to be more personalized, which tends to project a general disinterest in Quebec productions especially for younger generations. In this sense, the representations that are integrated by individuals tend to influence the feeling of belonging to the community, defining social cohesion. This research is mainly interested in the situation of young Quebecers who grew up in environments marked by diversity while being exposed to the globalization of arts and culture. Whether they come from immigrant families or parents born in Quebec, it is relevant to question what remains in their collective imagination to define Quebec culture, but especially if they adhere to it in this context of plurality. Through semi- structured interviews with 12 young people between 18 and 25 years old, this research will highlight perceptions of arts and culture in Quebec, but also how their relationship to Quebec identity and the ethnocultural majority. By following in the footsteps of Gérard Bouchard's work on collective imaginations, the research allows us to delve deeper into the way in which representations of Quebec culture and identity influence individual and collective belonging. This approach is part of the desire to open new reflections on the relations between ethnocultural groups by focusing on the cultural and identity dynamics of the “Quebec majority” and its relationship to diversity.
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