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Les causes de l’impuissance animique : la question du mal chez Freud et Spinoza / The Causes of the Powerlessness of Mind : Freud and Spinoza on Question of Evil

Ledoux, Isabelle 06 December 2014 (has links)
Spinoza, parce qu’il est à la pointe de la pensée scientifique de son époque, Freud, parce qu’il prétend fonder une nouvelle science de la nature sans se référer spécifiquement aux sciences humaines, adhèrent à un modèle épistémologique issu de la science déterministe classique. En étendant son application à l’âme humaine, tous deux ont, chacun à sa manière, bouleversé la conception de l’unité psychophysique de l’individu et proposé de nouveaux modèles de compréhension de ses rapports avec les autres et avec le monde.Or, partir de la question du corps pour remonter progressivement jusqu’à celle du mal, point névralgique de la pensée de la liberté, permet de mettre en évidence ce qui les rapproche et ce qui les sépare. Si, en situant la source de la destructivité à l’intérieur de la psychè et en dialectisant les différentes tendances qui la constituent, Freud adopte une perspective non spinoziste, sa conception de la mémoire, de la représentation, du langage, du rêve et du délire, se rapproche beaucoup de celle de Spinoza et permet d’éclairer aussi bien les virtualités que les points explicites de son système.Inversement, Spinoza, par les choix doctrinaux qui marquent l’évolution de sa pensée comme par les stratégies pédagogique et éthique qu’il met à l’œuvre dans ses textes, produit une illustration en acte de ce qui favorise la puissance de l’âme et de ce qui l’entrave. Sans créditer le mal d’une essence positive, il reconnaît néanmoins à ses principales figures : finitude, privation, crime, une efficience historique, dont la compréhension peut fonder une vigilance prophylactique. / Spinoza, at the top of the scientific thought of his time, and Freud, intending to found a new science of nature without specifically referring to human sciences, adhere to an epistemological model coming from the classical determinist science. Extending its application to the human mind, they both have, each in their own way, drastically changed the conception of the psychophysical unity of the individual and proposed new models of understanding his relationships with the others and the world.And yet, starting with the question of the body to progressively reach the question of evil so problematic for the thought of freedom makes it possible to reveal what separates and brings them closer. Setting sources of destructivity inside the psyche and giving a dialectical representation of its different constituent motions, Freud adopts a non-Spinozist perspective. But his conception of memory, representation, language, dream and delirium, gets closer to that of Spinoza and allows to throw light on potentialities as much as on the explicit points of his system. Conversely, Spinoza, marking the evolution of his thought by doctrinal choices and using pedagogical and ethical strategies in his texts, gives an acting illustration of what favours and hampers the power of the mind. Nevertheless without giving a positive essence to evil, he recognizes the historical efficiency of its main figures: finiteness, deprivation and crime whose understanding can found a prophylactic vigilance.
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La carrière publique de l'intimidation au Québec Incursion dans l'économie morale de l'enfance

Gaudreault, David 23 November 2018 (has links)
Par le prisme de la carrière publique de l’intimidation scolaire au Québec, cette étude invite à une incursion dans l’économie morale de l’enfance – soit la production, la circulation et l’utilisation des normes, rôles, valeurs et sentiments relatifs aux enfants. Depuis une vaste analyse documentaire transversale et diachronique, il s’agit d’offrir une compréhension nouvelle du processus de co-construction dialogique du problème public à lequel concourent les trois champs médiatique, scientifique et politique. L’analyse suggère que les trajectoires des problèmes publics sont peut-être plus cycliques que linéaires. Au Québec, le thème de la « violence scolaire » apparaît au sortir du XXe siècle par l’intermédiaire du « taxage » – l’extorsion ou le vol qualifié perpétré dans le cadre de la sociabilité juvénile. La « violence scolaire » québécoise émerge ainsi dans un contexte politique de lutte aux « gangs de rue » et à la criminalité adolescente. Au début du XXIe siècle, la volonté répressive de l’État est concurrencée par une remise en cause de la judiciarisation des jeunes délinquants, conduisant à la délégitimation des dispositifs policiers et judiciaires déployés dans l’école. Au même moment, des groupes « d’entrepreneurs de morale » étendent la définition de l’inacceptable en matière d’agressivité juvénile et la redéfinissent autour de nouvelles indisciplines nécessitant des dispositifs de prévention et d’accompagnement. Dès lors, la préoccupation déborde les thèmes de la sécurité et de la dangerosité jusqu’alors centraux ; c’est le sentiment d’une enfance vulnérable qui domine les scènes publiques étudiées. Délaissant les risques que pose la jeunesse, la rhétorique de l’intimidation se reconfigure autour des risques qui pèsent sur elle. Cette croisade morale, qui prend appui sur les composantes majeures de l’économie morale de l’enfance que sont l’intégrité psychologique, la dignité sociale et la liberté, permet d’appréhender les configurations de la normativité contemporaine. / Using the public career of school bullying (intimidation) in Québec, this research invites to explore the moral economy of childhood: the production, circulation and use of norms, roles, values and feelings related to children. A vast documentary and diachronic cross analysis was conducted to offer a new understanding of the dialogical co-construction of this public problem, to which participate the media, scientific and political spheres. The analysis suggests that the public problems’ trajectories might be cyclical rather than linear. Inside Québec, the theme of ‘school violence’ appears in the late 20th century through ‘taxage’, understood as the extortion or robbery perpetrated in the course of juvenile sociability. The Québec ‘school violence’ thus emerges in a political context of fight against ‘street gangs’ and teenage criminality. At the beginning of the 21th century, a reconsideration of youth offenders judicialization comes to oppose the repressive will of the state - it leads to a delegitimization of the police and judicial apparatuses dedicated to overcome ‘taxage’. Meanwhile, groups of ‘moral entrepreneurs’ extend the definition of unacceptability when it comes to youth aggressivity and redefine it in relation to new indisciplines that require measures of prevention and support. Henceforth, concerns move beyond the matters of security and dangerousness previously prominent. The public scenes that were investigated became at that period dominated by a feeling of vulnerable childhood. Leaving behind the risks that poses the youth, the problem’s rhetoric rearranges itself around the risks that weigh in on them. Psychological integrity, social dignity and liberty are major components of the moral economy of childhood and the basis of this ‘moral crusade’ - a social phenomenon that allows us to perceive the configurations of contemporary normativity.
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Transitions et reflets de société dans la prise en charge de la maternité hors-norme : l'exemple de l'Hospice Saint-Joseph de la Maternité de Québec, 1852-1876

Gagnon, France 11 April 2018 (has links)
Ce mémoire a pour but l'analyse des caractéristiques socio-économiques des filles-mères (âge, métiers, origines sociale, géographique, religieuse...), et des comportements vécus (séjours, destins à la sortie) à l'Hospice Saint-Joseph de la Maternité de Québec dans les années 1852-1876. La prise en charge de la maternité hors-norme, les mentalités concernant la place de la femme et celle de l'enfant, les normes entourant la sexualité, subissent des changements qui reflètent le contexte de transition qui prend place au Québec à cette époque. Le traitement qualitatif et sériel, par support informatique, des registres des pensionnaires ainsi que des registres des enfants trouvés, de même que des divers documents émanant de l'Hospice Saint-joseph, a permis de mettre au jour le paradoxe vécu par les filles-mères dans une société où la définition de la féminité devient plus rigide et contredit en partie la réalité des femmes. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013

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