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Trajectoires des musiciens gnawa : approche ethnographique des cérémonies domestiques et des festivals de musiques du monde /Majdouli, Zineb. January 1900 (has links)
Extr. de: Thèse de doctorat--Sciences de l'information et de la communication--École normale supérieure de Lyon. / Bibliogr. et discogr. p. 231-242.
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Bengt Hambraeus's notion of World Music, philosophical and aesthetical boundariesBroman, Per F. January 1997 (has links) (PDF)
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Du festival africolor à Mulhouse, capitale du monde : musique, territoire et politique. / From Africolor festival to "Mulhouse, capitale du monde" : music, territory and politicsTeixido, Sandrine 26 January 2018 (has links)
Dans cette thèse, je tente de comprendre l’intrigue politique qui lie musique et politique au prisme des musiques du monde. Il s’agit de comprendre ce que les acteurs font au nom de ces musiques et de quelles manières cet engagement questionne les idées que nous nous faisons de l’usage et des effets de la musique dans nos sociétés. La démonstration parcours quatre cas. Je commence par analyser les Etats Généraux des Musiques du Monde organisés en 2009 à Sciences Po et les échanges qui s’y déroulent. J’y analyse les disputes et controverses en regard des régimes de justification et des références historiques utilisées par les intervenants. Je tente de comprendre ce que font réellement les acteurs dans la situation produite par les Etats Généraux et quelle compétence ces arènes de dispute fabriquent. J’interroge l’évolution de la politique culturelle au prisme de la notion de disponibilité culturelle. De là, je rapproche la focale de mon observation vers l’un des acteurs, le festival africolor et un dispositif, celui de l’accompagnement artistique et professionnel de l’artiste Jean-Didier Hoareau. A travers ces deux chapitres, j’expose en vis-à-vis les intrigues festivalières et politiques et les compétences et savoir-faire qui caractérisent chacune des parties, des accompagnés comme des accompagnants, des programmateurs comme des artistes, des militants comme du public. Je reviens pour la première fois de manière réflexive sur la place que j’ai occupé pour cet accompagnement et la manière dont j’ai construit peu à peu ma réflexion dans le cadre de cette thèse. Pour le dernier cas, je m’attache à prendre en filature la fabrication de « Mulhouse Capitale du Monde », enquête, dispositif, événement, à travers plusieurs arènes d’interprétation : les débats d’un comité, la réception d’une enquête, les interviews de musiciens, l’organisation de concerts. Je problématise cette « filature » au sein d’un corpus de recherches autour de l’idée d’un lien entre gouvernance, mise en valeur d’un territoire et musique. J’essaie de saisir la fabrique d’un art de s’en mêler. / In this thesis, I attempt to understand the political intrigue linking music and politics within the prism of World Music. I aim to unveil what stakeholders do in the name of this music and in what ways their commitment calls into question our conceptions about how music is used and how it affects our society.I examine four cases, beginning with an analysis of the Forum for World Music (Etats Généraux) held in 2009 at Sciences-Po and the discussions that took place there. I examine the conflicts and controversies linked to the regimes of justification and the historical references used by the speakers. I attempt to comprehend what those taking part in the Forum were really doing in this context and what authority these arenas of conflict produced. I question the evolution of cultural policy through the prism of the concept of cultural availability.I go on to focus on one of the stakeholders, the Africolor festival and the artistic and professional support of the artist Jean-Didier Hoareau. In these two chapters, I unveil face to face the festival and political intrigues ; the specific expertise and savoir-faire of the accompanied and those accompanying them, of the programmers and the artists, of the activists and the audience. For the first time, I reflect on my role and the way in which I have formulated my reflection little by little for this thesis.Finally, I follow the creation of the “Mulhouse Capitale du Monde” event – investigation, organization, event, in various contexts: a committee’s debates, the receiving of an investigation, interviews with the musicians, the organization of the concerts. I call into question this “shadowing” with a body of research into the concept of a link between governing, the development of a territory and music. I attempt to grasp how one creates an art of interfering.
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Les métamorphoses gnawa et l'idéal d'une société plurielle : Ethnographies des modes de légitimation des transformations sociales / The gnawa metamorphoses and the ideal of plural society : Ethnography of the modes of legitimization of social reformsAlaoui Btarny, Meriem 17 November 2017 (has links)
La musique et la danse constituent le noyau de la vie rituelle d’une confrérie au statut particulier, par rapport aux autres confréries du soufisme marocain, il s’agit des adeptes gnawa. Présenter comme les descendants d’anciens esclaves, les gnawa réconcilient dans leurs rituels des éléments mythiques qui les situent dans un entre-deux entre le licite et l’illicite, l’ici et l’ailleurs. Loin de s’achever dans des dichotomies de principes, leurs pratiques sont de fait plurielles et suggèrent un espace ou la logique communautaire est mise au service de la représentation de soi. Les transformations accélérées et les changements d’échelles qui affectent les mondes contemporains réorientent les modes d’existence des acteurs à travers des pratiques complexes et délibérées de performance, de représentation et d’action. Les éléments culturels gnawa sont mis en scène sous de nouveaux labels et poursuivent de nouveaux enjeux ou la référence culturelle masque le déni d’égalité entre les individus. Longtemps marginalisés, les gnawa sont aujourd’hui célébrés dans des espaces transnationaux qui poussent l’observateur à s’interroger sur les rapports entre sens social et liberté individuelle dans le monde contemporain. / Music and dance constitute the heart of ritual life provide the center of ritual life for a friary with particular status regard to the other friaries of Moroccan Sufism, the gnawa practitioners. Exploring their connexion to slavery the gnawa performed in the ritual cultural elements that place them in a space between the legal and illegal, the here and elsewhere. However those dichotomy are flawed, their practices are various and suggest a space where the community manage a representation of themselves. The changes of scale that affect the contemporary world renew the ways of existence of social actors. This position put the terms of reconstruction and management of gnawa identity in the perspective of ‘simultaneity time’, where culture is caught in an accelerated movement of time and space. Their practice is hardly of only local interest, circulating on the global market, rebuilt by different actors, this gnawa circulation bring to the light the understanding of tradition, patrimony, identity and otherness.
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La pédagogie des musiques traditionnelles d'ici et d'ailleurs dans les écoles primaires du QuébecBélisle, Rita 13 December 2023 (has links)
Depuis quelques décennies, des pédagogues et des ethnomusicologues ont développé une approche en éducation musicale qui promeut l'ouverture culturelle et la justice sociale, en utilisant comme répertoire les musiques traditionnelles et les musiques du monde, qui font découvrir aux élèves des cultures variées, les aident à s'intégrer dans un nouveau milieu et à construire leur identité (Anderson et Campbell, 1996; Campbell et al., 1994; Campbell, 1996, 1998, 2018; Campbell et Wiggins, 2013; Schippers, 2010; Volk, 2004; Wade, 2013). Des outils pédagogiques ont été élaborés et mis à la disposition des enseignants, par exemple les ouvrages des World Music Pedagogy Series (Roberts et Beegle, 2018; Watts, 2018), Global Music Series (Campbell, 2004; Wade, 2013) ou de Jazzimuth des éditions Fuzeau (Saint-James, 2006; Saint-James et Chazelle, 2006). Au Québec, l'ouverture culturelle est préconisée dans le Programme de formation de l'école québécoise (PFÉQ) (Ministère de l'Éducation, 2006a) et la Politique d'intégration scolaire et d'éducation interculturelle (Québec, 1998), et les mouvements migratoires (Gouvernement du Québec, 2014) ont entraîné une diversification considérable de l'origine des élèves. L'éducation musicale interculturelle devrait donc faire partie de la formation initiale des enseignants. Cette thèse présente donc, d'une part, une analyse de contenu de 850 ressources pédagogiques (manuels, livres, partitions, enregistrements sur CD et vidéos, sites internet et autres ressources électroniques) destinées à enseigner la musique au primaire, accessibles au Québec. Cette analyse de contenu s'est appuyée sur les critères énoncés en éducation musicale interculturelle : présentation des musiques traditionnelles et de leur aire culturelle (Prine Pauls, 2009); respect des principes de justice sociale et réduction des clichés ethniques; présence d'éléments de mise en contexte (cartes géographiques, données sociohistoriques, objets typiques); authenticité des sources ou métissages assumés; apprentissages se rapprochant des modes de transmission traditionnels (par imitation, à l'oreille); instruments traditionnels pour l'appréciation et le plus proche possible des timbres pour l'interprétation; instructions pour guider l'enseignant. Les résultats montrent que les musiques d'ici sont sous-représentées parmi les ressources qui présentent des musiques traditionnelles et que seulement un dixième d'entre elles remplissent tous les critères précités. D'autre part, une enquête ethnographique a été menée auprès de dix spécialistes en musique qui enseignent, entre autres, les musiques traditionnelles dans des écoles primaires du Québec. Des entrevues et des observations en classe portant principalement sur leurs perceptions des musiques traditionnelles, leur formation dans le domaine, leurs motivations à les enseigner, leurs pratiques pédagogiques et les ressources qu'ils utilisent ont fourni la plus grande partie des données d'analyse. Une étude netnographique des fils de discussion publiés dans trois groupes Facebook d'enseignants de musique et ayant pour sujet les musiques traditionnelles est venue compléter cette enquête de terrain. Toutes ces données ont été croisées et analysées, ce qui a permis de tracer les grandes lignes de l'éducation musicale interculturelle et de l'enseignement des musiques traditionnelles dans les écoles primaires québécoises. Ces résultats ont aussi été comparés avec les écrits relevés préalablement dans la revue de littérature et la problématique, en ce qui concerne l'éducation musicale interculturelle ailleurs dans le monde. Les critères de rigueur scientifique applicables à la recherche qualitative ont été respectés du mieux possible, en dépit des limites imposées par les circonstances, notamment la Covid-19. Enfin, des recommandations ont été formulées dans le but de favoriser l'enseignement de ces musiques aux jeunes générations. / In recent decades, pedagogues and ethnomusicologists have developed an approach to music education that promotes cultural openness and social justice by using traditional and world musics as a repertoire that introduces students to a variety of cultures, helps them integrate into a new environment and contributes their identity formation (Anderson et Campbell, 1996; Campbell et al., 1994; Campbell, 1996, 1998, 2018; Campbell et Wiggins, 2013; Schippers, 2010; Volk, 2004; Wade, 2013). Pedagogical tools have been developed and made available to teachers, for example, the World Music Pedagogy Series (Roberts et Beegle, 2018; Watts, 2018), Global Music Series (Campbell, 2004; Wade, 2013) or Jazzimuth by Fuzeau (Saint-James, 2006; Saint-James et Chazelle, 2006). In Quebec, although cultural openness is advocated in the Quebec Education Program (QEP) (Ministère de l'Éducation, 2006b) and the Politique d'intégration scolaire et d'éducation interculturelle [School integration and intercultural education policy Québec] (1998), and although migratory movements (Gouvernement du Québec, 2014) have considerably diversified the origins of students, intercultural music education is not yet an integral part of teacher education. This thesis presents a content analysis of 850 teaching resources (textbooks, books, scores, CD and video recordings, websites and other electronic resources) accessible in Quebec and designed to teach music at the elementary level. This content analysis was based on the criteria set out in intercultural music education: presentation of traditional musics and their culture area (Prine Pauls, 2009); respect for the principles of social justice and reduction of ethnic clichés; presence of contextualizing elements (geographical maps, socio-historical data, typical objects); authenticity of the sources or hybridization assumed; learning that seeks to replicate traditional modes of transmission (by imitation, by ear); traditional instruments for music listening and timbres that closely resemble traditional instruments for performing; instructions to guide the teacher. The results show that local music is under-represented among the resources that present traditional musics and that only one tenth of the resources meet all the above criteria. In addition, an ethnographic field study was conducted with ten music specialists who teach, among other things, traditional musics in Quebec elementary schools. Interviews and classroom observations focusing on their perceptions of traditional musics, their educational preparation in the field, their motivations for teaching these musics, their teaching practices and the resources they use provided the majority of the data for analysis. A netnographic analysis of the discussion threads published in three Facebook groups of music teachers on the topic of traditional musics complemented this field study. All of these data were cross-referenced and analyzed, making it possible to present an initial portrait of intercultural music education and traditional music teaching in Quebec elementary schools. These results were also compared with the literature previously identified regarding intercultural musical education around the world. The criteria of scientific rigor applicable to qualitative research were respected whenever possible, despite the limitations imposed by extenuating circumstances, particularly Covid-19. Finally, recommenddations were formulated with the aim of encouraging the teaching of these musics to the younger generations.
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Le studio d’enregistrement comme lieu d’expérimentation, outil créatif et vecteur d’internationalisation : Stonetree Records et la paranda garifuna en Amérique centraleBarnat, Ons 08 1900 (has links)
La version intégrale de cette thèse est disponible uniquement pour consultation individuelle à la
Bibliothèque de musique de l’Université de Montréal (www.bib.umontreal.ca/MU). / Genre né de la rencontre (imposée par l’exil) au XIXe siècle entre les Garinagu et des populations hispaniques centraméricaines, la paranda connaît aujourd’hui un regain d’intérêt chez les acteurs de la production discographique garifuna. Depuis son apparition dans les studios d’enregistrement, elle a évolué vers une forme modernisée, faisant appel à des instruments électriques et des procédés de traitement du son caractéristiques des musiques « populaires ». Devenue en 2000 (avec la compilation Paranda; Africa in Central America, produite par Ivan Duran et distribuée par Warner/Elektra) une « musique du monde » sur le marché discographique international, cette nouvelle forme de paranda connaît un succès conséquent dans les palmarès de world music – popularité qui se déploie après coup chez les Garinagu centraméricains, qui redécouvrent un genre jusqu’alors quasiment disparu dans sa version villageoise.
À partir de l’exemple de la « récupération », à des fins commerciales, d’un genre musical « traditionnel » par un label indépendant centraméricain, cette thèse montre comment un producteur de world music a su se servir du studio d’enregistrement comme d’un outil créatif susceptible de lui ouvrir les portes de l’internationalisation. Utilisant le studio comme laboratoire expérimental, Ivan Duran est ainsi parvenu à réaliser des disques qui – tout en atteignant un succès critique international – allaient lui permettre d’établir son label, Stonetree Records, en tant que standard pour l’ensemble de l’industrie musicale régionale.
Afin de comprendre quels mécanismes sont activés (et selon quelles modalités) dans le cadre spatio-temporel spécifique au studio d’enregistrement, cette recherche doctorale prend pour principale étude de cas la réalisation de Laru Beya – dernier album du parandero Aurelio Martinez, réalisé par Ivan Duran et distribué internationalement. Les trois chapitres centraux sont donc consacrés à l’analyse sémiologique de ce disque, avec d’abord une étude 1) des stratégies créatrices en présence (à travers une ethnographie de sessions d’enregistrement, sur une plage du Honduras), puis 2) de l’objet musical tel qu’il a été commercialisé (l’« œuvre » en elle-même) et enfin 3) de différentes conduites d’écoute d’auditeurs-consommateurs garinagu ou non. Tandis que le premier chapitre de cette thèse propose une contextualisation de notre objet de recherche (allant « du village au studio »), le cinquième et dernier chapitre s’attache – après avoir élargi les résultats de notre étude de cas à d’autres phénomènes similaires – à évaluer l’impact des processus d’internationalisation sur la production musicale locale (opérant un retour « du studio au village »). / Born from a critical encounter (imposed in exile) between Garifuna people and Spanish-speaking Central American populations, Paranda is currently experiencing a resurgence of interest among stakeholders of the garifuna record production. Since its arrival in the recording studios, it has evolved into a modernized form, using electric instruments and sound treatment techniques taken from popular music. In 2000 (with the release of Paranda; Africa in Central America, produced by Ivan Duran and distributed by Warner/Elektra), Paranda became a world music, thus experiencing a substantial success in world music charts – popularity that unfolds afterwards in Garifuna communities, rediscovering a musical genre that had virtually disappeared in the village.
From the example of a “recuperation”, for commercial purposes, of a traditional musical genre by an independent Central American label, this dissertation shows how a world music producer has been able to use the recording studio as a creative tool that opened the doors of internationalization. Using the studio as an experimental lab, Ivan Duran succeeded in making records that, while reaching an international critical success, would also allow him to establish his own label, Stonetree Records, as a standard within the whole regional music industry.
To understand which mechanisms are activated (and how) within the spatio-temporal framework defined by the recording studio, this doctoral research will focus on the production of Laru Beya – parandero Aurelio Martinez’s latest album, produced by Ivan Duran and internationally distributed. The three central chapters are devoted to the semiotic analysis of this record, with a study of 1) creative strategies developed in the studio (through an ethnography of recording sessions, which took place on a beach in Honduras), then 2) the musical object as it was marketed (the "work" itself) and finally 3) different listeners’ (Garifuna or not) reactions. While the first chapter of this dissertation provides a contextualization of our research object (from "the studio to the village"), the fifth and final chapter – after extending the results of our case study to other phenomena – focuses on assessing the impact of Paranda’s internationalization on local music production (going back from “the studio to the village”).
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Le revivalisme musical de l'ancestrale tradition Gnawa : analyse descriptive de la démarche artistique des musiciens revivalistes GnawaBensoula, Ania 27 January 2024 (has links)
Ce mémoire a pour ambition d’étudier la démarche revivaliste des musiciens qui font appel à la musique Gnawa avec une vision cosmopolite, en prenant comme cas le maître Gnawi Mustapha Bakbou et la contribution de Marcus Miller. L’objectif de ce mémoire est d’étudier la créativité personnelle puisée des sources de la tradition ancestrale des anciens descendants d’esclaves de l’Afrique subsaharienne. La question de recherche est, par conséquent, en quoi les musiciens revivalistes Gnawa réinterprètent et reproduisent-ils les composantes traditionnelles Gnawa pour perpétuer l’ancestrale tradition dans le présent ? Dans ce contexte, on comprend bien que leur but est d’être des agents qui agissent pour le revivalisme musical de la musique Gnawa, issue d’une pratique traditionnelle, ce faisant, le point d’interrogation est mis sur : De quelle manière procèdent-ils pour se démarquer par leur pratique musicale revivaliste ? Quels sont les éléments utilisés en tant que moyens opérateurs pour faire revivre la tradition et quelles sont leurs motivations personnelles à travers ce revivalisme ? Sur quelle perspective esthétique se basent-ils pour présenter l’art gnawi sur une nouvelle forme particulière et innovante ? Notre étude présente les fondements caractéristiques d’une expression esthétique, exposée par des musiciens d’un groupe typique revivaliste, représentant une culture d’une communauté spécifique, et ce dans un contexte cosmopolite. En exprimant leur propre façon de recréer une tradition à travers la nouvelle stylisation du répertoire traditionnel et en explorant d’autres éléments musicaux tels que les rythmes, les notes, les instruments, et la performance vocale. Pour comprendre la démarche revivaliste de ces musiciens, le concept du cosmopolitisme esthétique élaboré par le sociologue Ulrich Beck a été employé. En effet, celui-ci indique que le cosmopolitisme est une caractéristique déterminante de la modernité réflexive, il suggère qu’il s’agit de la perspective la plus adéquate pour donner, aux réalités et contradictions globales, interconnectées et continuellement floues de l’ère moderne, une perception plus claire (Beck 2006). / This memoir aims to study the revivalist approach of musicians who use Gnawa music, taking as a case the master Gnawi Mustapha Bakbou and the contribution of Marcus Miller. The objective of this essay is to study personal creativity drawn from the sources of the ancestral tradition of the ancient descendants of slaves from sub-Saharan Africa. The research question is therefore the following: How do Gnawa revival musicians reinterpret and reproduce the traditional Gnawa components to perpetuate the ancestral tradition in the present? In this context, we understand that their goal is to be agents who act for the musical revivalism of Gnawa music from a traditional practice, in doing so, the question mark is put on what way do they proceed to stand out by their revivalist musical practice? What are the elements used as operative means to revive the tradition and what are their personal motivations through this revivalism? What aesthetic perspective are they using to present Gnawi art on a new, creative, and innovative form? Therefore, our study presents the characteristic foundations of an aesthetic expression exhibited by musicians from a typical revivalist group representing a culture of a specific community. By expressing their own way of recreating a tradition through the new stylization of the traditional repertoire by exploring other musical elements such as rhythms, notes, instruments, vocal performance. To understand the revivalist approach of these musicians, the concept of aesthetic cosmopolitanism developed by sociologist Ulrich Beck was used. Indeed, this indicates that cosmopolitanism is a defining characteristic of reflective modernity, it suggests that it is the most adequate outlook to give to the global, interconnected and continually blurred realities and contradictions of the modern era a clearer perception (Beck 2006).
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Une nouvelle chanson indépendante du Brésil. Les Rencontres de Compositeurs de Juiz de Fora et la création brésilienne à Paris / A new independent music from Brazil. The "Encontros de Compositores" from Juiz de Fora and Brazilian musical creation in Paris.Resende De Souza, Ébano 24 October 2018 (has links)
Quelle place la musique indépendante brésilienne, notamment celle liée à la chanson d'auteur, occupe-t-elle dans le marché des musiques du monde ? Quels sont les liens que la nouvelle génération de compositeurs et de musiciens Brésiliens entretient avec ce marché ? Ces questions forment le socle des questionnements qui nourrissent ce travail de recherche. Comprendre la place de la musique d'auteur et la circulation de cette pratique est fondamental dans ce contexte. Pour cela, je fais des Rencontres de Juiz de Fora (Minas Gerais) au Brésil le point de départ de ce travail. J’enquête sur ces compositeurs et ces musiciens qui se réunissent, depuis 2006, dans le but de créer un espace de création et de diffusion de leurs pratiques musicales. Dans quelle mesure les choix stylistiques viennent-ils questionner les représentations caricaturales que nous avons d’une « musique brésilienne » ? Et de quelle façon sont-ils devenus un facteur de cohésion de ce groupe tout entier orienté vers un renouvellement du message poétique, social, stylistique de cette chanson ? D’une façon assez paradoxale, c’est à partir d'un puissant ancrage local que le groupe se veut porteur d’innovation à travers une démarche en réflexivité qui porte sur les grands thèmes de la tradition, du lien entre les innovations musicales et la mémoire esthétique des populations locales, de la façon d’insérer de nouvelles pratiques dans un contexte professionnel qui ne fait guère de place aux courants porteurs d’innovation. C’est à ce stade que le mouvement des jeunes créateurs devient politique, en ce sens qu’il entend prendre toute sa place dans la vie de la cité. Puis j’opère un déplacement. Quelle place cette musique indépendante occupe-t-elle hors du Brésil, et notamment à Paris ? Pour cela, j'essaie de comprendre comment ces compositeurs et musiciens brésiliens organisent leurs pratiques dans un espace autre que celui d'origine. Je m’intéresse aux raisons qui amènent ces artistes à se déplacer, à la façon dont ils élaborent leurs pratiques afin de prendre place dans ce nouvel environnement culturel porté par une langue qui n’est pas la leur. La musique devient un puissant levier d’intégration ; en même temps, ces musiciens innovants se heurtent aux attentes d’un public parisien qui nourrit de fortes attentes à l’égard de la « musique brésilienne ». Comment faire face à ces a priori ? C’est cette double dimension de la musique comme espace de création et la musique comme moyen de questionner les préjugés que ce travail met en œuvre. / How is Brazilian music situated in the World Music market? How do the new generation of Brazilian musicians and composers, particularly singer songwriters, relate to this market? These questions form the core of my research. In this context, it is vital to understand the position of this music, and how it is disseminated. I started my analysis with the Encontro de Compositores (composers meetings) in Juiz de Fora, Brazil. I studied these composers and musicians, who have been gathering since 2006 to form a space for the creation and dissemination of their musical practices. In what ways do these practices and their stylistic choices challenge current stereotypes of “Brazilian music”? And how do they create cohesion in a group striving towards a renewal of the poetic, social and stylistic messages of this music. Despite this process of innovation, Juiz de Fora is strongly rooted in local history. The discussions taking place at these meetings influence the way these musicians view their musical practice and professional context, and thus allow the development of a new political consciousness. Here I will introduce another angle to my discussions. What place does this independent music occupy outside Brazil, particularly in Paris? In this regard, I examine how Brazilian composers and musicians organise their practices in a space which is foreign to their place of origin. I examine the reasons for which these artists move, and how they adapt their practices to this new cultural environment and language. Music becomes a strong means of integration. However, these innovative musicians come into conflict with a Parisian public which may have deeply-ingrained, stereotypical expectations about “Brazilian music”. How to manage this situation a priori? This dual purpose of music, as both a creative space and a means to question prejudice, is at the centre of this project. / Que lugar a música independente brasileira, especialmente aquela produzida por cantores-compositores ou cantautores, ocupa no mercado da World Music? Quais relações a nova geração de compositores e músicos brasileiros estabelece com esse mercado? Estas questões representam a base dos questionamentos deste trabalho de pesquisa que visa a compreender as dinâmicas de produção que envolvem o universo da música independente e como se dá sua circulação. O Encontro de Compositores de Juiz de Fora (MG), que desde 2006 reúne músicos e compositores na tentativa de conceber um espaço de criação e difusão da música independente local, representa o ponto de partida deste trabalho. Entender como estas cancões interferem na imagem difundida do que se concebe como sendo a « música brasileira » e como a dinâmica essencialmente coletiva da produção musical independente influi no contexto de produção e circulação musical estão na base de nossas reflexões. Nesse sentido, entender os laços que os membros do Encontro de Compositores mantém com o passado e com a historia musical local ainda que em um cenário de inovação se faz fundamental. Organizados em grupo, estes artistas buscam, a partir de uma nova consciência política, melhores condições de trabalho, além de procurar difundir suas obras em um mercado que se encontra ainda resistente a esse tipo de produção. A analise desse realidade me faz refletir sobre novas questões, referentes a outro contexto : que lugar a música independente brasileira ocupa fora do país, em uma capital europeia como Paris por exemplo ? Na tentativa de compreender esta questão, me proponho a verificar como compositores e músicos brasileiros organizam suas praticas em uma realidade diferente daquela vivida em seu país de origem. Interesso-me, particularmente, pelas razões que motivam esses artistas a mudar de país e à forma como difundem suas praticas em um novo ambiente, cultural e linguisticamente diferente. A música pode, neste sentido, representar um instrumento de integração e ao mesmo tempo, um elemento de reflexão em face de um mercado imbuído de clichês. Esta dupla dimensão da música como lugar de criação e a relação entre novidade e expectativas acompanham minhas reflexões ao longo deste projeto.
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