Submitted by Cássio da Cruz Nogueira (cassionogueirakk@gmail.com) on 2017-01-05T12:08:51Z No. of bitstreams: 2 license_rdf: 0 bytes, checksum: d41d8cd98f00b204e9800998ecf8427e (MD5) Dissertacao_NietzschePlataoRelacao.pdf: 1042743 bytes, checksum: de6bee81aea0b830e0aeaedfc47364ff (MD5) / Approved for entry into archive by Edisangela Bastos (edisangela@ufpa.br) on 2017-01-09T16:35:06Z (GMT) No. of bitstreams: 2 license_rdf: 0 bytes, checksum: d41d8cd98f00b204e9800998ecf8427e (MD5) Dissertacao_NietzschePlataoRelacao.pdf: 1042743 bytes, checksum: de6bee81aea0b830e0aeaedfc47364ff (MD5) / Made available in DSpace on 2017-01-09T16:35:06Z (GMT). No. of bitstreams: 2 license_rdf: 0 bytes, checksum: d41d8cd98f00b204e9800998ecf8427e (MD5) Dissertacao_NietzschePlataoRelacao.pdf: 1042743 bytes, checksum: de6bee81aea0b830e0aeaedfc47364ff (MD5) Previous issue date: 2016-09-28 / A presente dissertação visa desenvolver uma interpretação acerca da forma como o pensamento de Nietzsche é desenvolvido ocupando-se polemicamente com a filosofia de Platão, partindo da análise dos escritos daquele, publicados e póstumos, à luz de posicionamentos de intérpretes que conferem ênfase a esse registro embativo como chave para uma compreensão mais completa da filosofia nietzschiana. A pertinência desta pesquisa reside no fato de que as tensões recorrentes nos escritos de Nietzsche com Platão, com Sócrates enquanto personagem principal dos Diálogos e com os sistemas que Nietzsche denomina “platonismo” e “socratismo” servem de mote e elemento de concretização de seu pensamento, seja em âmbito crítico, seja propositivamente. O principal alvo desses antagonismos é uma concepção de ciência e de filosofia gerada na antiguidade com o exsurgimento do logos que culminou na hegemonia do caráter normativo da razão, tanto universal quanto instrumental. Por isso, é particularmente importante entender em que medida a relação de Nietzsche com Sócrates e Platão oscila entre o fascínio e a negação desdenhosa, à partir de uma crítica genealógica às figuras pessoais dos dois atenienses na forma de uma reconstrução provocativa das condições culturais e individuais a partir das quais seus pensamentos irradiaram. Para tanto, pretende-se analisar: (i) a distinção entre Platão e Platonismo ao longo do pensamento de Nietzsche, especialmente em Além do bem e do mal, Humano demasiado humano I, Fragmentos póstumos da metade dos anos 1880, e preleções sobre Platão ofertadas no período da Basileia e relação dessa distinção com a antimetafísica de Nietzsche; (ii) a forma como Nietzsche lidou com a chamada “questão socrática” e a recepção dos diálogos platônicos pela tradição, além da associação de Sócrates com a dissolução do pensamento trágico, este último aspecto mormente mediante a análise do Nascimento da tragédia e da Filosofia na era trágica dos gregos; e, por fim, (iii) os aspectos em que Nietzsche conecta-se a um modelo dialético e literário-filosófico tipicamente platônico. / The present dissertation aims to develop an interpretation about how Nietzsche's thought is developed in minding polemically with Plato's philosophy, based on the analysis of the published and posthumous writings, in light of points of view of interpreters that give emphasis to this wrestling record as a key for a more complete understanding of nietzschean philosophy. The relevance of this research lies in the fact that the applicants tensions in the writings of Nietzsche with Plato, with Socrates as the main character of the Dialogues, and with the systems that Nietzsche called "Platonism" and "Socratism" serve as motto and element of realization of his thought, both in critical sense, as in propositional meaning. The main target of these antagonisms is a conception of science and philosophy generated in antiquity with the emergence of the logos that culminated in the hegemony of the normative character of reason, both universal and instrumental. So it is particularly important to understand to what extent Nietzsche's relationship with Socrates and Plato oscillates between fascination and disdainful denial, starting a genealogical critique of personal figures of the two Athenians in the form of a provocative reconstruction of cultural and individual conditions from which their thoughts radiated. Therefore, we intend to analyze: (i) the distinction between Plato and Platonism over the thought of Nietzsche, especially in Beyond good and evil, Human, all too Human I, posthumous fragments of half of the 1880s, and lectures on Plato offered in period of Basel and the relation of this distinction with the anti-metaphysics of Nietzsche; (ii) how Nietzsche handled the called "Socratic question" and the reception of Platonic dialogues by tradition, as well as Socrates association with the dissolution of the tragic thought, the latter mainly through the analysis of The birth of tragedy and Philosophy in the tragic age of the greeks; and finally (iii) the ways in which Nietzsche connects to a dialectic and literaryphilosophical typically platonic model.

Informe de Seminario para optar al grado de Licenciado en Filosofía

Nous cherchons à comprendre la position qu'occupe Nietzsche dans la pensée de Heidegger. D'emblée cette position nous est donnée: il est le dernier métaphysicien et le suprême nihiliste. Heidegger prétend que Nietzsche s'inscrit à l'intérieur du grand mouvement nihiliste, qu'il est un autre philosophe de la tradition occidentale, mais aussi, et avant tout, le dernier de ceux-ci, celui qui tire les conclusions. La question centrale qui guide notre réflexion est la suivante: En quel sens la philosophie de Nietzsche peut-elle être entendue par Heidegger comme l'ultime possibilité du développement de la métaphysique? Cette question fondamentale en contient plusieurs autres, auxquelles nous répondrons dans cet exposé. D'abord, en quoi Nietzsche est-il encore un penseur métaphysique, qu'est-ce qui fait qu'il participe au mouvement de la pensée occidentale, qu'est-ce qui l'attache à cette pensée? En guise de réponse, nous expliquerons ce qu'est la métaphysique selon Heidegger: elle est onto-théologie et concerne l'être de l'homme. Ces trois formes caractéristiques sont aussi présentes dans le discours de Nietzsche. La justice, la volonté de puissance et l'éternel retour du même sont les catégories de sa philosophie. Ces traits saillants seront tour à tour étudiés, en démontrant comment ils sont mutuellement interconnectés. La seconde question dérivée de la question conductrice originale est la suivante: Pourquoi Nietzsche est-il le dernier penseur de la tradition, quel est le sens de l'extrémité qu'est Nietzsche? Nous tenterons de montrer ce qu'apporte l'auteur dans l'histoire de l'être et en quel sens il est résultat, en le mettant en relation avec les cercles de réflexion qu'il vient clore sous l'angle de l'être conçu comme a priori possibilisant. Nous verrons aussi en quoi la temporalité de l'éternel retour constitue l'achèvement de la pensée métaphysique du temps. Ensuite, nous tenterons de répondre à une troisième question, à savoir: Quel monde le trépas de la métaphysique produit-il, quel est le résultat de l'histoire de l'oubli de l'être? Nous chercherons alors l'essence de la technique moderne avant de voir comment la pensée de Nietzsche rend possible cette essence, comment elle entre en relation avec et permet le déploiement de cette époque qui est caractérisée par la commission de toute énergie sans raison. Une autre question se pose en relation avec la question originale: Au sommet du nihilisme occidental, quelle est dorénavant la tâche de la pensée? Comme toute la lecture de Nietzsche par Heidegger se veut une explication du second avec (ou contre) le premier, c'est-à-dire une prise de position de Heidegger par rapport à la métaphysique et à son dernier représentant, il nous faut voir comment il entend la dépasser, ou plutôt faire le saut de l'autre côté de cette dernière, afin que, peut-être, l'être sorte de l'oubli où il s'est par lui-même réfugié. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Heidegger, Nietzsche, Nihilisme, Volonté de puissance, Éternel retour du même, Valeur, Justice, Être, Technique, Arraisonnement, Histoire, Philosophie, Allemagne.

Le philosophe Friedrich Nietzsche est connu pour sa critique des valeurs chrétiennes. L'objet de notre intérêt concerne particulièrement son examen du sentiment chrétien par excellence qu'est la pitié. Le philosophe la condamne en affirmant qu'au-delà des apparences de bienveillance et de compassion, la pitié n'est que cruauté et ressentiment. Cette approche situe Nietzsche parmi les "penseurs du soupçon" car il surprend sous le sens traditionnel ou courant des différentes valeurs morales un sens caché ou, autrement dit, un sens profondément enfoui dans la conscience des hommes. On dit du philosophe qu'il est un "généalogiste de la morale" car il fait justement enquête pour démasquer le sens authentique des idéaux moraux promus par le christianisme. Cette recherche met en évidence l'idée que, en ce qui concerne la pitié, Nietzsche s'adresse non pas très largement à l'institution chrétienne dans son ensemble, mais plus précisément au maître de ses jeunes années Arthur Schopenhauer. Ce dernier est considéré comme le premier penseur à avoir envisagé que l'intellect est soumis à une force obscure et englobante qui le transcende. Nietzsche lui emprunte une grande part de sa conception du monde et la rupture qu'il établit avec cette première influence est tardive dans son oeuvre. Nous découvrons que c'est très spécifiquement à la conception de la pitié telle que défendue par Schopenhauer que Nietzsche s'attaque lorsqu'il dénonce la perversion et le mensonge qui lui sont inhérents. C'est cette influence de Schopenhauer dans la critique nietzschéenne de la pitié qui est au coeur de notre initiative pour mieux comprendre l'oeuvre critique du philosophe de la "volonté de puissance" et de l'"éternel retour". Nous trouvons un grand intérêt à retracer les origines d'une pensée qui, encore aujourd'hui suscite la controverse. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Pitié, Nietzsche, Schopenhauer, Christianisme.

Comment faire voir avec l'absence? Comment dire dans le silence? Pari toujours déjà perdu, représenter l'irreprésentable s'articule comme la gageure éponyme qu'entend remporter la philosophie tragique. La parole, ne serait-ce que pour invoquer l'injonction du silence, est toujours en excès et compromet invariablement les visées d'une telle philosophie. Si elle s'autorise une seule entreprise, la philosophie tragique en fera celle d'un combat contre le langage, le destituant partout où elle le fait naître. Contradiction performative s'il en est, le projet philosophique de quérir la présence de l'absence à travers un langage qui sait se taire annonce d'emblée le caractère transgressif d'une démarche que ne peut endiguer aucune des limites du discours constructif. L'objet de cette recherche ne portera donc pas sur le tragique lui-même, duquel nous reconnaissons ne pouvoir rien connaître, mais plutôt sur les procédés que déploie la philosophie pour y accéder. Comment cependant juger de la réussite des auteurs à l'aune d'une cible que nous ne pouvons définir? Comment apprécier le moyen si ce n'est en regard de la fin? Cette fin, ce savoir tragique, qui n'en est précisément pas un, ne nous laisse rien connaître de lui, si ce n'est ce rien qui se fait pour nous barème. Prétendre à ce qui n'appartient plus à la connaissance, à rien, forge ainsi la mesure des méthodes d'une philosophie appliquée à construire en moins, à se faire terroriste épistémologique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Philosophie tragique, Dionysos, Apollon, Friedrich Nietzsche, Clément Rosset, Gilles Deleuze, Maurice Blanchot.

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This thesis explores three of Nietzsche in terms of his conception of nihilism and his attempt to overcome it. It is argued that Nietzsche views modernity as being characterized by nihilism and in a state of crisis. Nietzsche responds to this crisis by offering both an aetiology of it, and a vision of a future beyond nihilism. It is Nietzsche's vision which is the primary concern of this work. Nietzsche's first attempt to overcome nihilism is found in Thus Spoke Zarathustra. In this book Nietzsche offers a solution of individual salvation which is elucidated in terms of a trio of ideas - the Superman, the will to power and eternal recurrence. Since nihilism is a social problem, however, this individual overcoming of it is insufficient. In Beyond Good arid Evil Nietzsche, realizing this, offers a more inclusive solution which centres on a political vision of an aristocracy which lies beyond, and outside of, social morality. In On the Genealogy of Morals Nietzsche attempts to show that the creation of such a future does not involve any ahistorical leaps, that the potential for it is already present, though repressed, in Western culture. In sUbjecting Nietzsche' s vision of the future to critical evaluation it is argued that his visions of individual and society are both unattractive and unfeasible. The Nietzschean individual is argued to be less a model of psychological health and well-being than a case study in alienation. The aristocratic society which Nietzsche envisages seems sure to lead to a new crisis. It is further argued that this lack of a workable and attractive vision of the future is based in a misinterpretation of the present, which, I suggest, is not characterized by a crisis. / Thesis (M.A.)-University of Natal, Durban, 1994.

Most adult human activities reflect a moral position. This thesis aims to show that art, as one form of human endeavour, follows suit. Consequently, art education should reflect this connection. In this thesis I make a philosophical investigation of one possible approach to art education. Furthermore, to be reflective of western society's emphasis on personal autonomy and authenticity, I contend that the only appropriate moral stance in education should be intuitive, non-calculating and non-utilitarian. / In order to philosophically illustrate and support my position, I use the aesthetic thoughts of Bergson and Nietzsche and put them in opposition. This is because they exemplify two opposite conceptions of morality that currently permeate society. Bergson's concept of aesthetics depends upon a stance of disinterest. Nietzsche's is utilitarian. The first exemplifies a humanist orientation that supports an altruistic morality and an aesthetics that puts emphasis on perception. This ethical position actually emerges from an active consciousness, a personal mode of being. On the other hand, Nietzsche's stance is a precursor to one strand of postmodern thought that may be described as a pragmatism oriented towards the achievement of power. This attitude excludes any possible form of disinterestedness. Indeed, Nietzscheism espouses a "noble egoism" and an impersonal mode of being that breeds a narcissistic and immature form of artistic creation. This is a creation that becomes a glorification and edification of oneself, albeit an impersonal self. This is a narcissistic attitude that finds an echo in some trends of contemporary art. / In regard to contemporary art, I argue that Nietzsche's influence may be seen in a deviant utilitarian morality that results in a scientistic and anti-aesthetic artistic current. This is a nihilistic trend evident in the work of artists such as Marcel Duchamp. As an alternative, I propose a Bergsonian "ethico-aesthetic" conception of art, inspired and encompassed by disinterestedness as a mature pedagogical value. From this perspective, instead of a neutral attitude, we maintain a more empathic position toward life and art. This altruistic morality produces a responsible and sensible art---concerned with the creation of common grounds. This suggests a need for a form of creation that unfolds from what Bergson could term a "mysterious" sentiment of obligation to bear witness to beauty, in all its forms, as a precisely non-utilitarian and disinterested experience of perception.

Two texts by Nishitani, written ten years apart, reflect a very different position on the nietzschean question of the overcoming of nihilism. Although a student of Heidegger's at Freiburg between 1936 and 1939, Nishitani shows no evidence of a heideggerian influence in The Self-Overcoming of Nihilism. In this period (1949), he considers, contrary to Heidegger, that the affirmative aspects of nietzschean philosophy constitute a radical overcoming of nihilism. It is only in What is Religion? (1961) which appears in 1982 as Religion and Nothingness (English translation) that his view changes, reflecting more closely a heideggerian position. Nietzsche's concept of the Will to Power is evidence for Nishitani that Nietzsche enmeshed still in a philosophy of "Being", remains within traditional Western metaphysics. Because in Nishitani's view, Western metaphysics is nihilist, he finally concludes that Nietzsche did not overcome nihilism. / This development in Nishitani's thought is considered, in a concluding perspective of the present text, as evidence of the markedly more profound influence of Heidegger on the later, more mature work of Nishitani.