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L’analyse factorielle pour la modélisation acoustique des systèmes de reconnaissance de la parole / Factor analysis for acoustic modeling of speech recognition systems

Bouallegue, Mohamed 16 December 2013 (has links)
Dans cette thèse, nous proposons d’utiliser des techniques fondées sur l’analyse factorielle pour la modélisation acoustique pour le traitement automatique de la parole, notamment pour la Reconnaissance Automatique de la parole. Nous nous sommes, dans un premier temps, intéressés à la réduction de l’empreinte mémoire des modèles acoustiques. Notre méthode à base d’analyse factorielle a démontré une capacité de mutualisation des paramètres des modèles acoustiques, tout en maintenant des performances similaires à celles des modèles de base. La modélisation proposée nous conduit à décomposer l’ensemble des paramètres des modèles acoustiques en sous-ensembles de paramètres indépendants, ce qui permet une grande flexibilité pour d’éventuelles adaptations (locuteurs, genre, nouvelles tâches).Dans les modélisations actuelles, un état d’un Modèle de Markov Caché (MMC) est représenté par un mélange de Gaussiennes (GMM : Gaussian Mixture Model). Nous proposons, comme alternative, une représentation vectorielle des états : les fac- teur d’états. Ces facteur d’états nous permettent de mesurer efficacement la similarité entre les états des MMC au moyen d’une distance euclidienne, par exemple. Grâce à cette représenation vectorielle, nous proposons une méthode simple et efficace pour la construction de modèles acoustiques avec des états partagés. Cette procédure s’avère encore plus efficace dans le cas de langues peu ou très peu dotées en ressouces et enconnaissances linguistiques. Enfin, nos efforts se sont portés sur la robustesse des systèmes de reconnaissance de la parole face aux variabilités acoustiques, et plus particulièrement celles générées par l’environnement. Nous nous sommes intéressés, dans nos différentes expérimentations, à la variabilité locuteur, à la variabilité canal et au bruit additif. Grâce à notre approche s’appuyant sur l’analyse factorielle, nous avons démontré la possibilité de modéliser ces différents types de variabilité acoustique nuisible comme une composante additive dans le domaine cepstral. Nous soustrayons cette composante des vecteurs cepstraux pour annuler son effet pénalisant pour la reconnaissance de la parole / In this thesis, we propose to use techniques based on factor analysis to build acoustic models for automatic speech processing, especially Automatic Speech Recognition (ASR). Frstly, we were interested in reducing the footprint memory of acoustic models. Our factor analysis-based method demonstrated that it is possible to pool the parameters of acoustic models and still maintain performance similar to the one obtained with the baseline models. The proposed modeling leads us to deconstruct the ensemble of the acoustic model parameters into independent parameter sub-sets, which allow a great flexibility for particular adaptations (speakers, genre, new tasks etc.). With current modeling techniques, the state of a Hidden Markov Model (HMM) is represented by a combination of Gaussians (GMM : Gaussian Mixture Model). We propose as an alternative a vector representation of states : the factors of states. These factors of states enable us to accurately measure the similarity between the states of the HMM by means of an euclidean distance for example. Using this vector represen- tation, we propose a simple and effective method for building acoustic models with shared states. This procedure is even more effective when applied to under-resourced languages. Finally, we concentrated our efforts on the robustness of the speech recognition sys- tems to acoustic variabilities, particularly those generated by the environment. In our various experiments, we examined speaker variability, channel variability and additive noise. Through our factor analysis-based approach, we demonstrated the possibility of modeling these different types of acoustic variability as an additive component in the cepstral domain. By compensation of this component from the cepstral vectors, we are able to cancel out the harmful effect it has on speech recognition
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L'acquisition des relatives. : Etude des erreurs commises par des apprenants arabophones saoudiens de français langue étrangère. / The acquisition of relatives. : Study of errors committed by Arabic-speaking learners of French as a foreign language.

Alqahtani, Salha 30 June 2017 (has links)
Cette recherche identifie et analyse les différentes erreurs, intervenant dans le cadre de la relativisation, commises par des apprenants arabophones saoudiens. L’étude se fonde sur un corpus de 1670 relatives. Constitué dans un cadre institutionnel, ce corpus réunit des productions écrites obtenues dans des emplois contraints, semi-contraints et plus spontanés. Les résultats confirment le fait que la relativisation en français relève d’une complexité linguistique et représente une incontestable difficulté dans le parcours d’un apprenant de FLE. Quelle que soit la fonction relativisée (sujet < OD < syntagme prépositionnel : où < dont < F. Comp.), quelle que soit la forme attendue (quiSU < où < dont < F.comp. < que < qu’) les erreurs sont nombreuses. Les principales difficultés, situées à la jonction de la matrice et de la relative, concernent le choix de la forme requise et l’extraction de la préposition. Si la hiérarchie d’accessibilité de Keenan et Comrie (1977) est globalement respectée (les relativisations les plus basses suscitant plus d’erreurs), certaines données cependant la remettent en cause : la relativisation d’un oblique semble parfois plus accessible que la relativisation d’un objet indirect (où OBL parait plus accessible que dont OI ou que l’emploi d’une forme amalgamée OI ou oblique OI). Il s’avère, en outre, que l’écart entre les langues en contact occasionne des erreurs, dues à des transferts négatifs et, notamment, à une indifférenciation entre stratégie du joncteur (arabe standard moderne) et stratégie du pronom relatif (français) et à la reconduction de modalités de sélection du relativiseur propre à l’arabe standard moderne. On note également un recours à un complémenteur universel (transfert de l’arabe dialectal ?) parfois associé à un pronom résomptif. / This research identifies and analyzes the various errors made by Saudi Arabian-speaking learners in the context of relativization. The study is based on a corpus of 1670 relative. Constituted in an institutional framework, this corpus combines written productions obtained in constrained, semi-constrained and more spontaneous uses. The results confirm the fact that relativisation in French is linguistically complex and represents an undeniable difficulty in the course of a learner. Regardless of the relativized function (sujet < OD < syntagme prépositionnel: où < dont < F. Comp), whatever the expected form (quiSU < où < dont < F.comp. < que < qu’) mistakes are numerous. The main difficulties, located at the junction of the matrix and the relative, concern the choice of the required form and the extraction of the preposition. Although the hierarchy of accessibility of Keenan and Comrie (1977) is generally respected (the lowest relativities causing more errors), some data, however, call it into question: the relativization of an oblique seems sometimes more accessible than the relativisation of an indirect object (où OBL appears more accessible than dont OI or the use of an amalgamated form OI or oblique OI). Moreover, the gap between the languages in contact causes errors, due to negative transfers and, in particular, to an indifference between the strategy of the junctor (modern standard Arabic) and the relative pronoun (French) strategy and to the renewal of modalities for selecting the relativiser of modern standard Arabic. We also note a recourse to a universal complementor (transfer of dialectal Arabic?) Sometimes associated with a resumptive pronoun.
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Comprendre des métaphores en langue étrangère : approche comparative et descriptive du traitement métaphorique en français L2 par des apprenants adultes avancés de norvégien L1 / Understanding metaphors in a foreign language : a comparative and descriptive approach to metaphor processing in L2 French by advanced adult learners of L1 Norwegian

Bang-Nilsen, Catrine 26 October 2018 (has links)
Des travaux indiquent qu’en L1, le traitement métaphorique pourrait représenter une difficulté pour des locuteurs non-natifs adultes alors qu’ils ont déjà acquis une compétence figurative dans leur L1. Néanmoins, peu d’études sont consacrées à ce sujet et encore moins en français L2 malgré son importance dans l’obtention d’un niveau de maitrise élevé. Notre étude est la première à réunir des facteurs tels que le coût cognitif que représenterait le traitement métaphorique, la capacité de la mémoire de travail, le niveau de maitrise et le type de métaphore. Cette étude a été conduite auprès d’apprenants avancés de norvégien L1 en immersion en France et auprès de locuteurs natifs de français L1. Les participants ont effectué une épreuve de compréhension de métaphores nouvelles et familières ainsi que des épreuves mesurant la capacité de la mémoire travail. Les résultats montrent que le traitement métaphorique en français L2 est influencé par le niveau de maitrise des apprenants et par le type de métaphore. Plus important encore, les résultats indiquent des degrés de difficulté dans le traitement métaphorique en fonction du degré de familiarité. Nous dégageons quelques tendances quant à l’influence de la capacité de la mémoire lesquelles nous donnent des pistes intéressantes pour des études complémentaires. / Studies show that that metaphor processing in an L2 could be a challenge for adult non-native speakers notwithstanding the fact that they have already acquired a figurative competence in their L1. However, few studies focus on the subject and even fewer in French as an L2 despite its importance in achieving a high proficiency level. To date, our study is the first to bring together factors such as the cognitive costs of metaphor processing in an L2, working memory capacity, proficiency and the type of metaphor. Our study was conducted on advanced learners of Norwegian as an L1 and native speakers of French as an L1. The subjects performed a metaphor comprehension task with novel and familiar metaphors as well as tasks measuring working memory capacity. The results show that metaphor processing in French as an L2 is influenced by the learners proficiency levels and by the type of metaphor. More importantly, the results indicate that there are degrees of difficulty in metaphor processing depending on degree of familiarity. The study shows trends regarding the influence of working memory which provides some promising leads for future studies.
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Développement de la perception de la parole et du traitement auditif des modulations spectro-temporelles : études comportementales chez le nourrisson / Development of speech perception and spectro-temporal modulation processing : behavioral studies in infants

Cabrera, Laurianne 22 November 2013 (has links)
Cette thèse vise à caractériser le traitement auditif des informations spectro-temporelles impliquées dans la perception de la parole au cours du développement précoce. Dans ce but, les capacités de discrimination de contrastes phonétiques sont évaluées à l’aide de deux méthodes comportementales chez des enfants âgés de 6 et 10 mois. Les sons de parole sont dégradés par des « vocodeurs » conçus pour réduire sélectivement les modulations spectrales et/ou temporelles des stimuli phonétiquement contrastés.Les trois premières études de cette thèse montrent que les informations spectro-temporelles fines de la parole (les indices de modulation de fréquence et détails spectraux) ne sont pas nécessaires aux enfants français de 6 mois pour percevoir le trait phonétique de voisement et de lieu d’articulation. Comme pour les adultes français, les informations de modulation d’amplitude les plus lentes semblent suffire pour percevoir ces traits phonétiques. Les deux dernières études montrent cependant que les informations spectro-temporelles fines sont requises pour la discrimination de tons lexicaux (variations de hauteur liée au sens de mots monosyllabiques) chez les enfants français et taiwanais de 6 mois. De plus, ces études montrent l’influence de l’expérience linguistique sur le poids perceptif de ces informations de modulations dans la discrimination de la parole chez les jeunes adultes et les enfants français et taiwanais de 10 mois.Ces études montrent que les mécanismes auditifs spectro-temporels sous-tendant la perception de la parole sont efficaces dès l’âge de 6 mois, mais que ceux-ci vont être influencés par l’exposition à l’environnement linguistique dans les mois suivants. Enfin, cette thèse discute les implications de ces résultats vis-à-vis de l’implantation précoce des enfants sourds profonds qui reçoivent des informations de modulations dégradées. / The goal of this doctoral research was to characterize the auditory processing of the spectro-temporal cues involved in speech perception during development. The ability to discriminate phonetic contrasts was evaluated in 6- and 10-month-old infants using two behavioral methods. The speech sounds were processed by “vocoders” designed to reduce selectively the spectro-temporal modulation content of the phonetically contrasting stimuli. The first three studies showed that fine spectro-temporal modulation cues (the frequency-modulation cues and spectral details) are not required for the discrimination of voicing and place of articulation in French-learning 6-month-old infants. As for French adults, 6-month-old infants can discriminate those phonetic features on the sole basis of the slowest amplitude-modulation cues. The last two studies revealed that the fine modulation cues are required for lexical-tone (pitch variations related to the meaning of one-syllable word) discrimination in French- and Mandarin-learning 6-month-old infants. Furthermore, the results showed the influence of linguistic experience on the perceptual weight of these modulation cues in both young adults and 10-month-old infants learning either French or Mandarin.This doctoral research showed that the spectro-temporal auditory mechanisms involved in speech perception are efficient at 6 months of age, but will be influenced by the linguistic environment during the following months. Finally, the present research discusses the implications of these findings for cochlear implantation in profoundly deaf infants who have only access to impoverished speech modulation cues.
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Variation et changement phonétiques chez les jeunes adultes québécois

Riverin-Coutlée, Josiane 22 April 2024 (has links)
L’acquisition d’un second régiolecte (R2) peut être définie comme le processus par lequel un individu géographiquement mobile adapte ses usages linguistiques à ceux en cours dans son nouvel environnement, sans que l’apprentissage d’une nouvelle langue ne soit toutefois en jeu. Typiquement, cette acquisition se produit au niveau phonétique, comme le reflète cette intuition que les personnes qui déménagent «changent d’accent». L’étude scientifique de l’acquisition d’un R2 ne s’est intensifiée que récemment, les travaux antérieurs en linguistique ayant plutôt cherché à décrire les usages de locuteurs sédentaires. En parallèle, la prononciation d’un individu a longtemps été considérée stable passé l’adolescence. Si l’acquisition d’un R2 est un phénomène répandu en raison de l’essor de la mobilité géographique individuelle, ses conséquences phonétiques s’avèrent particulièrement hétérogènes. Les différents travaux consacrés à ce phénomène mettent de l’avant un éventail de facteurs potentiellement explicatifs des résultats variant d’un locuteur à l’autre et d’un contexte linguistique à l’autre. Des facteurs internes comme la régularité des règles à maîtriser, ou externes comme l’intégration du locuteur dans son nouveau milieu ou le souci de demeurer fidèle à ses origines, ont été proposés. Selon l’angle théorique adopté pour en rendre compte, l’acquisition d’un R2 peut être interprétée comme un automatisme, ou encore comme un processus régulé par les caractéristiques de la situation de communication, le rapport du locuteur à l’interlocuteur, la fréquence et la récence des propriétés phonétiques de la parole ambiante, etc. Cette contribution consiste en une étude sociophonétique de l’acquisition d’un R2 en contexte québécois. Plus précisément, 33 locuteurs natifs du français québécois âgés de 18 à 22 ans ont été recrutés alors qu’ils entreprenaient un baccalauréat à l’Université Laval. De ce nombre, 18 étaient des participants mobiles : ils venaient de s’installer dans la ville de Québec pour leurs études, mais étaient originaires d’ailleurs dans la province. Ayant toujours vécu dans la ville de Québec, les 15 autres participants étaient sédentaires. Au moment du recrutement (T1), les locuteurs ont été enregistrés en chambre anéchoïque lors de la lecture de mots cibles isolés ou insérés dans des phrases porteuses. Ces mots cibles présentaient l’ensemble des voyelles orales du français québécois en position accentuée. Ces voyelles ont été analysées acoustiquement : leur durée, ainsi que la fréquence et la dynamique de leurs trois premiers formants (F1, F2 et F3) ont été mesurées. Les participants ont également rempli des questionnaires visant à évaluer leur degré d’intégration sociale, leur appartenance à la phase socio-psychologique d’émergence de l’âge adulte et, pour les mobiles, le souci de fidélité à leurs origines. L’expérience a été répliquée un an plus tard (T2). Les résultats indiquent que de fins changements acoustiques sont survenus au cours du temps. Les différentes catégories vocaliques analysées se sont rapprochées dans l’espace F1/F2. La fréquence de F3 et l’ampleur de la dynamique formantique de certaines voyelles ont diminué. Une réduction des mouvements articulatoires semble ainsi s’être produite. Ces changements sont toutefois survenus chez tous les locuteurs, qu’ils soient mobiles ou sédentaires. Aucun des autres facteurs considérés (intégration, émergence et fidélité) ne s’est davantage révélé apte à les expliquer. En conséquence, nous avons émis l’hypothèse qu’un changement dans la manière dont les participants ont perçu la situation expérimentale était survenu. Quant à l’absence de modifications de prononciation de plus grande envergure chez les locuteurs mobiles, elle pourrait s’expliquer par l’intervalle temporel réduit entre les deux temps d’enquête, le niveau phonétique n’étant pas réputé changer le premier lors de l’acquisition d’un R2. Il est également possible qu’il n’y ait pas suffisamment de spécificités régionales à Québec pour que les locuteurs mobiles procèdent à un changement systématique, sachant en outre que la population locale pourrait ne pas constituer la principale influence linguistique des jeunes universitaires investigués. Les participants mobiles se sont néanmoins avérés conscients de certaines différences entre leurs usages et ceux de leur nouvel environnement, aussi une sensibilité linguistique accrue pourrait jouer un rôle lors d’un changement phonétique. La progression de la compréhension du lien entre la perception et la production pourrait également éclairer les mécanismes en action aux stades initiaux de l’acquisition d’un R2. Nos résultats se joignent à ceux provenant d’un nombre croissant de travaux qui suggèrent qu’une certaine flexibilité phonétique se maintient à l’âge adulte. / Second dialect acquisition (SDA) may be defined as the process by which a geographically mobile individual adapts their linguistic practices to those in use intheir new environment, without learning a new language per se. Typically, this acquisition occurs at the phonetic level, as reflected in the intuitive idea that people who move away “change their accent”. Scientific accounts of SDA have only recently increased in number, as previous linguistic work has mostly focused on the practices of sedentary speakers. At the same time, pronunciation has long been thought to be settled from adolescence on. SDA is a widespread phenomenon given the increasing geographic mobility of individuals, although its phonetic outcomes are especially heterogeneous. Studies addressing this issue highlight the extensive array of factors that might explain why results vary across individuals and linguistic contexts. Internal factors such as the regularity of the rules that need to be learned, or external like the speakers’ integration to their new environment or concern to remain faithful to their origin, have been put forward. Depending on the theoretical perspective, SDA has been interpreted as an automatism, or as a process mediated by various aspects of the communication situation, the relationship between the speaker and their interlocutor, the frequency and recency of the phonetic properties of ambient speech, etc. This contribution is a sociophonetic study of SDA in Quebec. More precisely, 33 native speakers of Quebec French aged 18 to 22 were recruited upon enrollment in an undergraduate program at Université Laval. Eighteen of them were mobile speakers : they had just moved in Quebec City in order to start university, but were from somewhere else in the province. Born and raised in Quebec City, the 15 remaining participants were sedentary. On recruitment (T1), the speakers were recorded in a sound-attenuated booth while reading target words in isolation or inserted in carrier sentences. These target words featured all of the oral vowels of Quebec French in stressed syllable. The vowels were analyzed acoustically : their duration and the frequency and dynamics of their first three formants (F1, F2 and F3) were measured. The participants also completed questionnaires assessing their social integration, belonging to the socio-psychological phase of emerging adulthood and, for the mobiles only, faithfulness to their origin. The experiment was replicated a year later (T2). Results show that fine-grained acoustic changes occurred over time. The vowels moved closer to each other in the F1/F2plane. Frequency of F3 and formant dynamics decreased in some vowels. A reduction of the articulatory movements thus seems to have occurred. However, these changes took viplace in all speakers, whether they be mobile or sedentary. Neither of the other external factors taken into account (integration, emerging adulthood, faithfulness) could explain the changes. Therefore, we hypothesized that the way the participants perceived the experiment had evolved over time. As for the lack of more substantial phonetic shifts in mobile speakers, it could be explained by the short time span between the two experiments, since the first changes taking place during SDA do not usually happen at the phonetic level. Another possibility is that there are not enough dialectal features in Quebec City for the mobile speakers to change systematically, whereas, furthermore, the local population might not even be the main linguistic influence of university students.The mobile participants nonetheless proved aware of differences between their own speech and that of their new environment, suggesting that enhanced linguistic sensitivity may play a role in phonetic change. Further progress in understanding the link between speech perception and production mayalsoshed light on the mechanisms underlying the first stages of SDA. Our results add to those from a growing body of studies evidencing that a certain phonetic flexibility is maintained throughout adulthood.
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Testing equivalence classification : the acquisition of French L2 phones by St. Lucian Creole French and St. Lucian Creole English speakers

Cadette-Blasse, Antheia 11 April 2018 (has links)
Cette étude a évalué la classification par équivalence (CE) de Flege (1987b, 1991), auprès de 49 participants: deux groupes de locuteurs natifs du créole saint-lucien à base lexicale française (CSLF) et deux groupes du créole saint-lucien à base lexicale anglaise (CSLA) qui étaient des apprenants de français langue étrangère. Cette étude a aussi inclus un groupe contrôle de 11 locuteurs natifs du français (NF). La CE postule qu'un apprenant d'une langue seconde ou étrangère (L2) a plus de difficultés à produire les phones de la L2 qui sont similaires (i.e. ceux ayant un phone équivalent en Ll) que ceux qui sont nouveaux (i.e. ceux n'ayant pas d'équivalent dans la Ll). A travers une tâche de lecture, nous avons comparé la prononciation des phones français [u], [y] et [â] de ces deux groupes. Selon la CE, les locuteurs du CSLF et du CSLA devraient avoir plus de difficultés à produire le [u] français (phone similaire) que le [y] (nouveau phone). Par ailleurs, le groupe CSLA devrait avoir plus de facilité à produire le nouveau phone [à] que le groupe CSLF. Aucune de ces hypothèses n'a toutefois été confirmée. La prononciation des participants a été évaluée par trois locuteurs natifs du français de la Martinique, qui ont accordé plus de scores natifs au groupe CSLF qu'au groupe CLSA pour leur production des trois phones. La différence entre ces deux groupes a été significative pour [u] et [y] mais pas pour [â]. Nous avons aussi mené des analyses acoustiques de productions de certains mots, en vue de comparer la prononciation des groupes expérimentaux à celle du groupe contrôle et de vérifier les évaluations des juges. Pour ces analyses, les participants des groupes CLSF et CLSA ont été sélectionnés de façon aléatoire. Les résultats des analyses acoustiques ont révélé que pour le phone [u], la fréquence moyenne du F2 du groupe CLSA se rapprochait davantage de celle du groupe contrôle que celle du groupe CLSF. Quant aux phones [â] et [y], la fréquence moyenne du F2 du groupe CLSF se rapprochait plus de celle du groupe NF que celle du groupe CLSA. La différence entre les groupes expérimentaux et le group NF n'était significative que pour le phone [y]. / This study tested Flege's (1987b, 1991) equivalence classification (EC) with 49 participants; two groups of St. Lucian Créole French (SLCF) speakers, and two of St. Lucian Créole English (SLCE) speakers, ail of whom were learning French as a foreign language. It also included a native control group of 11 Martiniquan French speakers (NF). According to the EC, in learning a second or foreign language (L2), "new" sounds are more easily mastered than those that are deemed to be "similar". We compared the two language groups on their pronunciation mastery of the French sounds [u], [y] and [à], via a reading task. On the basis of the EC, we hypothesized that both SLCF and SLCE speakers would have more difficulty in producing the sound [u] as compared to [y]; both groups would produce the French phone [y] with more ease. With regard to the phone [à], a similar phone to SLCF speakers, but a new one to SLCE speakers, SLCE speakers would have more difficulty than SLCF speakers. In no cases are the predictions of the EC borne out. In a blind scoring task, 3 native (Martiniquan) French speaker judges awarded nativelike scores to more SLCF speakers than SLCE speakers on ail three sounds. The differences between the 2 groups were significant for [u] and [y], but not [à]. We also carried out acoustic measurements of the productions of randomly selected participants, in order to compare the formant frequencies of the two experimental groups to those of the NF group, and to verify the native speaker judges' evaluations. For the sound [u], both groups produced formant frequencies that fell within native speaker range, with the F2 mean frequency of the SLCE group being closer to that of the NF group, than did that of the SLCF group. In the case of [à], the F2 values of both experimental groups fell within the NF range, with the mean F2 frequency of SLCF more closely approximating that of the NF group than did the SLCE group. For the phone [y], the mean F2 value of the SLCF group approximated NF values, more closely than did that of the SLCE group. Only in the case of [y] was the difference in mean F2 values between the experimental groups and the NF group significant.
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L'antériorisation de /ɔ/ en français contemporain : une étude acoustique comparative entre Québec et France

St-Gelais, Xavier 22 March 2024 (has links)
Protocole d'entente entre l'Université Laval et l'Université du Québec à Chicoutimi. / La présente étude porte sur l’antériorisation de /ɔ/, souvent étudiée en France, mais relativement peu au Québec. Pour mieux explorer la variation diatopique liée à ce phénomène et clarifier sa relation avec le contexte consonantique, une analyse acoustique comparative des trois premiers formants de 3835 voyelles produites en position accentuée dans des mots et pseudo-mots monosyllabiques (C)VC par 78 étudiants universitaires de Saguenay et de Québec (Québec) et de Lyon (France) a été menée. Des modèles de régression linéaire à effets mixtes appliqués aux données permettent de constater une différence importante du F₂ de /ɔ/ entre les villes, cette voyelle étant plus antérieure à Québec qu’à Saguenay et à Lyon qu’à Saguenay. Les voyelles québécoises et françaises se distinguent également, dans une moindre mesure, sur le plan de F₁ et de F₃. Dans tous les cas, quelle que soit leur position (antéposée ou postposée), les consonnes antérieures (ex. /t, d/) favorisent le F₂ le plus élevé et les consonnes labiales (ex. /p, b/), le F₂ le plus bas. Ces résultats indiquent que l’antériorisation de /ɔ/ à l’échelle acoustique est bien présente chez les jeunes locuteurs québécois et qu’elle est variable tant au niveau micro-géographique que macro-géographique, tout en étant largement affectée par la coarticulation chez tous les locuteurs. / This study is concerned with /ɔ/-fronting, a phenomenon widely studied in France, but that has received little attention in Quebec French. To better understand the regional variation of /ɔ/-fronting and to further investigate its relationship with the consonantal environment, a contrastive acoustic analysis of the first three formants of 3835 stressed vowels uttered in (C)VC monosyllabic word and pseudo-words by university students from Saguenay and Québec (Quebec) and Lyon (France) was conducted. Linear mixed effects regressions fitted to the data show substantial variation in F₂ across cities, /ɔ/ being more fronted in Québec than in Saguenay and in Lyon than in Saguenay. F₁ and F₃ also vary between France and Quebec French. In all cases, no matter their position (before or after the vowel), front consonants (ex. /t, d/) favor the highest F₂, while labial consonants (ex. /p, b/) are associated with the lowest F₂. These results suggest that /ɔ/-fronting, at the acoustical level, is alive and well among young Quebec French speakers and that it is variable both at the micro- and macro-geographical levels, while also being largely affected by coarticulation across all speakers.
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La consonne /R/ comme indice de la variation lectale : cas du français en contact avec le créole guadeloupéen / /R/ consonant as indication of lectal variation : case of French language in contact with Guadeloupean Creole

Akpossan, Johanne 20 January 2015 (has links)
Cette thèse a pour objectif de définir l’apport de la phonétique expérimentale dans l’identification d’une variété lectale, en prenant pour exemple les langues parlées en Guadeloupe. En Guadeloupe, deux langues cohabitent : le français et le créole. Mais, dans les faits, il y a une diversité de variétés de français d’une part, et de créole d’autre part. Chacune de ces variétés va de l’acrolecte au basilecte en passant par le mésolecte : il y a donc un continuum français et un continuum créole. La situation sociolinguistique de la Guadeloupe peut être ainsi représentée par un double continuum.Ces différentes variétés de français peuvent-elles se distinguer par des caractéristiques (1) acoustiques, (2) phonétiques, (3) phonologiques et (4) perceptives de la consonne /R/? La durée du contact avec le créole, a t-elle une influence sur la variété de français parlée par un locuteur ?Nos résultats montrent que plus la variété de français est basilectale, (1) plus la diffusion de l’énergie spectrale du /R/ est faible avec un taux de bruit réduit et une hauteur moyenne des fréquences basse ; (2) plus la variante fricatisée du /R/ est rare et plus la variante approximante est fréquente ; (3) plus le taux d’élision du /R/ en coda de syllabe augmente ainsi que le taux de réalisation de /R/ en tant que [w] en contexte labial; (4) plus la variété est perçue comme ayant un faible degré d’accent français. Généralement, plus la durée du contact entre le français et le créole est longue, plus cette variété est basilectale.Si les caractéristiques de la consonne /R/ permettent de discriminer la variété acrolectale de la variété basilectale (variétés extrêmes), il apparait plus difficile d’établir une liste d’indices (ou « lectomètres ») qui permettraient d’identifier les variétés se trouvant dans la zone intermédiaire : le mésolecte est doté d’une certaine imprévisibilité. / The goal of this thesis is to determine the contribution of experimental phonetics in the identification of a lectal variety, in taking for example languages spoken in Guadeloupe. In Guadeloupe, two languages coexist : French and Creole. But in fact, there is a diversity of varieties of French on the one hand, and of Creole on the other hand. Each of these varieties goes from acrolect to basilect through mesolect : so there are a French continuum and a Creole continuum. Thus, the sociolinguistic situation of Guadeloupe can be represented by a double continuum.These different varieties of French can they be distinguished by (1) acoustic, (2) phonetic, (3) phonological (4) and perceptual characteristics of /R/ consonant? Does the contact duration with Creole have an influence on the variety of French spoken by a speaker?Our results show that the more basilectal the variety of French is, (1) the lower spectral diffusion of /R/ energy is, with a reduced rate noise and a low frequency mean; (2) the more infrequent /R/ constrictive variants are and the more common /R/ approximant variants are ; (3) the greater rates of /R/ elision in coda of syllable and /R/ realization as [w] in labial context increase ;(4) and the more the variety is perceived as having a low degree of French accent. Usually, the longer duration of the contact between French and Creole is, the more basilectal the variety of French is.If characteristics of /R/ consonant can distinguish acrolect and basilect (extreme varieties), it’s not so easy to establish a list of indications (or « lectomètres ») in order to identify varieties in the intermediate zone: mesolect has a certain unpredictability.
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La consonne /R/ comme indice de la variation lectale : cas du français en contact avec le créole guadeloupéen / /R/ consonant as indication of lectal variation : case of French language in contact with Guadeloupean Creole

Akpossan, Johanne 20 January 2015 (has links)
Cette thèse a pour objectif de définir l’apport de la phonétique expérimentale dans l’identification d’une variété lectale, en prenant pour exemple les langues parlées en Guadeloupe. En Guadeloupe, deux langues cohabitent : le français et le créole. Mais, dans les faits, il y a une diversité de variétés de français d’une part, et de créole d’autre part. Chacune de ces variétés va de l’acrolecte au basilecte en passant par le mésolecte : il y a donc un continuum français et un continuum créole. La situation sociolinguistique de la Guadeloupe peut être ainsi représentée par un double continuum.Ces différentes variétés de français peuvent-elles se distinguer par des caractéristiques (1) acoustiques, (2) phonétiques, (3) phonologiques et (4) perceptives de la consonne /R/? La durée du contact avec le créole, a t-elle une influence sur la variété de français parlée par un locuteur ?Nos résultats montrent que plus la variété de français est basilectale, (1) plus la diffusion de l’énergie spectrale du /R/ est faible avec un taux de bruit réduit et une hauteur moyenne des fréquences basse ; (2) plus la variante fricatisée du /R/ est rare et plus la variante approximante est fréquente ; (3) plus le taux d’élision du /R/ en coda de syllabe augmente ainsi que le taux de réalisation de /R/ en tant que [w] en contexte labial; (4) plus la variété est perçue comme ayant un faible degré d’accent français. Généralement, plus la durée du contact entre le français et le créole est longue, plus cette variété est basilectale.Si les caractéristiques de la consonne /R/ permettent de discriminer la variété acrolectale de la variété basilectale (variétés extrêmes), il apparait plus difficile d’établir une liste d’indices (ou « lectomètres ») qui permettraient d’identifier les variétés se trouvant dans la zone intermédiaire : le mésolecte est doté d’une certaine imprévisibilité. / The goal of this thesis is to determine the contribution of experimental phonetics in the identification of a lectal variety, in taking for example languages spoken in Guadeloupe. In Guadeloupe, two languages coexist : French and Creole. But in fact, there is a diversity of varieties of French on the one hand, and of Creole on the other hand. Each of these varieties goes from acrolect to basilect through mesolect : so there are a French continuum and a Creole continuum. Thus, the sociolinguistic situation of Guadeloupe can be represented by a double continuum.These different varieties of French can they be distinguished by (1) acoustic, (2) phonetic, (3) phonological (4) and perceptual characteristics of /R/ consonant? Does the contact duration with Creole have an influence on the variety of French spoken by a speaker?Our results show that the more basilectal the variety of French is, (1) the lower spectral diffusion of /R/ energy is, with a reduced rate noise and a low frequency mean; (2) the more infrequent /R/ constrictive variants are and the more common /R/ approximant variants are ; (3) the greater rates of /R/ elision in coda of syllable and /R/ realization as [w] in labial context increase ;(4) and the more the variety is perceived as having a low degree of French accent. Usually, the longer duration of the contact between French and Creole is, the more basilectal the variety of French is.If characteristics of /R/ consonant can distinguish acrolect and basilect (extreme varieties), it’s not so easy to establish a list of indications (or « lectomètres ») in order to identify varieties in the intermediate zone: mesolect has a certain unpredictability.
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Les quadriconsonantiques dans le lexique de l'arabe

Bachmar, Karim 25 November 2011 (has links) (PDF)
La thèse se répartit en deux tomes. Les quadriconsonantiques forment deux groupes de radicaux distincts, à savoir : les radicaux de forme ABAB et les radicaux de forme ABCD. L'analyse de ces radicaux, en appliquant la TME (Théorie, Matrice, Etymon) élaborée par G. Bohas, permet de définir leur fonctionnement aux plans sémantique, sémantico phonétique et structurel. La première partie Tome 1 analyse les quadriconsonantiques de forme ABAB. La deuxième partie Tome 2 est consacrée aux quadriconsonantiques de forme ABCD.Concernant les radicaux ABAB, dont la structure est issue d'un redoublement de l'unique étymon AB, le travail d'analyse va plus s'orienter sur la sémantique. Il est démontré que le redoublement ne s'accompagne pas d'une modification sémantique systématique, contrairement à ce que l'on observe dans les parlers d'orient et d'occident.La deuxième partie de la thèse, Tome 2, dans les mêmes conditions que précédemment, étudie les radicaux ABCD dans le cadre de la TME en prenant en compte la contrainte phonétique formulée par Angoujard (1997), notée : CPA. L'objectif est de déterminer leur mode de fonctionnement tant sur le plan structurel que sur le plan sémantico phonétique. L'étude de ces radicaux ABCD ne se limite pas uniquement à montrer le fonctionnement structurel des radicaux mais établit une relation entre la TME de Bohas et la CPA d'Angoujard.

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