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La réduction et la chute des voyelles gallo-romanes : fonctionnements synchroniques et diachroniques des chartes mérovingiennes (VIIe-VIIIe s.)

Zuk, Fabian 09 1900 (has links)
Défendu en cotutelle avec L'Université Jean Moulin Lyon III, pour la grade du doctorat en linguistique générale / Des études récentes ont démontré que le latin écrit de l'époque mérovingienne était lu et parlé de manière à être compris par la population analphabète. Parmi les médiévistes, il est désormais admis que les documents des VIIe et VIIIe siècles en Gaule reflètent un registre formel de la langue parlée. Ceci est particulièrement conséquent pour l'étude de l'apocope et de la syncope des voyelles par lesquelles la plupart des voyelles non accentuées du latin classique ont disparu de l’ancien français, soit décrites comme une perte directe de la voyelle (V → ∅), soit avec une réduction préalable en cheva (V → ə → ∅). Malgré ce changement de paradigme et l'introspection renouvelée des linguistes historiques, le latin mérovingien est toujours omis de la plupart des grammaires qui décrivent l'évolution du système vocalique latin vers celui de l'ancien français. Cette thèse vise donc à fournir combler cette lacune avec des preuves philologiques. Elle fournit aussi des éléments théoriques nécessaires pour émanciper la phonologie diachronique de la longue ombre de la tradition acquise de manière dogmatique, émancipation possible grâce en grande partie à l'amélioration des éditions, à l'accès aux manuscrits numérisés et aux grands progrès dans notre compréhension de la faculté du langage humain, inaccessibles aux fondateurs de notre discipline. Pour aborder ces questions, nous avons sélectionné un corpus de 48 chartes originales conservées principalement à Saint Denis au nord de Paris et datées du VIIe au début du VIIIe siècle. Adoptant une approche philologique positiviste des données, nous décrivons d'abord la distribution des voyelles selon une méthode simple d'analyse statistique du type et de la fréquence de variation des voyelles dans les lexèmes récurrents selon les syllabes accentuées et non accentuées ainsi que selon la position (initiale, finale, interne, etc.) dans le mot. Les données mérovingiennes ont ensuite été analysées dans le cadre de la phonologie latérale du CV strict et dans le cadre de la phonologie des éléments, démontrant entre autres que la réduction des voyelles était une partie active de la phonologie synchronique. Nous concluons que la perte de voyelles en gallo-roman a d'abord suivi un chemin de réduction de voyelles neutralisant le contraste. Ce fait a ensuite alimenté la perte totale de voyelles dans une direction topologiquement régulière de changement de son, similaire à ce qui peut être observé en portugais moderne et qui est lexicalisé dans le franoprovençal moderne. De manière significative, et à l'encontre de tous les comptes rendus précédents sur la perte diachronique des voyelles en protofrançais, nous soutenons qu'il n'y a aucune preuve en faveur d'une réduction au cheva au septième ou huitième siècle. Au contraire, nous trouvons un contraste à trois voies entre une voyelle antérieure, une voyelle postérieure et une voyelle centrale, même dans les syllabes non syncopées les plus réduites. Nos conclusions ont des conséquences importantes pour l'histoire interne et externe de la langue française. D'une part, tant que les voyelles finales—souvent marques casuelles—étaient distinguées, la langue gallo-romane, malgré toutes ses idiosyncrasies et innovations, est restée un membre actif du diasystème roman commun ; elle a également conservé une relation généralement transparente avec le code écrit. D'autre part, le gallo-roman, comme les autres langues romanes régionales, est simplement resté une variété rustique d'une seule langue latine, la « transition » du latin à l'ancien français se produisant à l'époque post-mérovingienne. Le latin mérovingien se présente comme la clef, la charnière linguistique nécessaire à la compréhension de cette transition. / Recent scholarship has demonstrated that written Latin of the Merovingian period was read and spoken in such a way as to be understood by the illiterate population and among medievalists it is now communis opinio that the documents of 7th and 8th century Gaul, reflect a formal register of the spoken language. This is particularly consequential for the study of vowel apocope and syncope whereby most unstressed vowels in Classical Latin have disappeared in Old French, either described as direct loss of the vowel (V → ∅) or with a prior reduction to schwa (V → ə → ∅). Despite this paradigm shift, as well as renewed introspection by historical linguists, Merovingian Latin is still omitted from most grammars which describe the evolution of the Latin vowel system to that of Old French. This thesis thus seeks to provide the philological evidence and theoretical pieces necessary to emancipate diachronic phonology from the long shadow of dogmatically acquired tradition, thanks in large part to improved editions, access to digitized manuscripts and great leaps in our understanding of the human language faculty which were unavailable to the founders of our discipline. To address these issues, we have selected a corpus of 48 original charters preserved primarily at Saint Denis north of Paris, dating from the 7th to the early 8th century. Adopting a positivistic philological approach to the data, we first describe the distribution of vowels according to a straightforward method of statistically analysing the type and frequency of vowel variation in recurring lexemes according to stressed and unstressed syllables as well as according to position (initial, final, internal, etc.) within the word. The Merovingian data was then analysed within the phonological frameworks of strict CV and element theory, demonstrating among other processes that vowel reduction was an active part of the synchronic phonology. We conclude that vowel loss in Gallo-Romance proceeded first along a path of contrast-neutralising vowel reduction, which then fed total vowel loss in a typologically regular direction of sound change similar to what can be observed in modern Portuguese or lexicalised in Francoprovençal. Significantly, and counter to all previous account of the diachronic loss of vowels in Proto-French, we argue that there is no evidence in favour of a reduction to schwa in the seventh or eight centuries. Instead, we find a three-way contrast between a front vowel, a back vowel, and a central vowel even in the most reduced unsyncopated syllables. Our conclusions have important consequences for the internal and external history of the French language. On the one hand, so long as final case-bearing vowels were distinguished, Gallo-Romance, despite all its idiosyncrasies and innovations remained an active member of the common Romance diasystem; it likewise retained a generally transparent relation with the written code. On the other hand, Gallo-Romance, like other regional Romance languages, simply remained a rustic variety of a single Latin language, with the “transition” from Latin to Old French occurring in the post-Merovingian period. Merovingian Latin presents itself as the key linguistic hinge needed to understand this transition.
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D'une ouverture de la voyelle /ɛ/ en finale absolue en français québécois : analyse acoustique et perceptive

Riverin-Coutlée, Josiane 23 April 2018 (has links)
Cette contribution est consacrée à l’ouverture du /ɛ/ en finale absolue, un phénomène phonétique réputé être en déclin en français québécois et caractéristique de locuteurs âgés, peu scolarisés, issus de milieux populaires et s’exprimant en situation de communication informelle. Une analyse acoustique de 480 voyelles /ɛ/ issues de la parole formelle de 40 jeunes étudiants universitaires originaires des centres urbains de Saguenay et de Québec révèle toutefois que le phénomène est encore bien vivant en français québécois et qu’il est plus fréquent chez les locuteurs de Saguenay, une tendance validée auditivement par accord inter-juges. Les résultats d’un test de discrimination et d’identification mené auprès de 26 étudiants universitaires originaires de ces deux mêmes villes indiquent que les auditeurs naïfs de Saguenay semblent moins sensibles à la variation et moins enclins à juger de l’origine géographique d’un locuteur à partir de sa prononciation de la voyelle /ɛ/ en fin de mot. / This contribution focuses on the lowering of the /ɛ/ vowel in absolute word-final position in Quebec French. This phonetic phenomenon is said to be on the decline and mainly produced by older, less educated speakers from lower social classes, and in informal situations. We extracted 480 /ɛ/ from a highly formal oral corpus produced by 40 young undergraduate students, all from Saguenay and Quebec City. A detailed acoustical analysis of these tokens reveals that this phenomenon is still very much alive among young speakers and more frequent in Saguenay than in Quebec City. An inter-judge agreement indicates that this phenomenon is also perceived. Moreover, discrimination and identification tasks conducted with 26 undergraduate students, also from Saguenay and Quebec City, show that Saguenay naïve listeners seem to be less sensitive to variation and less likely to evaluate a speaker’s origin based on his/her pronunciation of word-final /ɛ/ than those from Quebec City.
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Nouvelles méthodes multi-échelles pour l'analyse non-linéaire de la parole / Novel multiscale methods for nonlinear speech analysis

Khanagha, Vahid 16 January 2013 (has links)
Cette thèse présente une recherche exploratoire sur l'application du Formalisme Microcanonique Multiéchelles (FMM) à l'analyse de la parole. Dérivé de principes issus en physique statistique, le FMM permet une analyse géométrique précise de la dynamique non linéaire des signaux complexes. Il est fondé sur l'estimation des paramètres géométriques locaux (les exposants de singularité) qui quantifient le degré de prédictibilité à chaque point du signal. Si correctement définis est estimés, ils fournissent des informations précieuses sur la dynamique locale de signaux complexes. Nous démontrons le potentiel du FMM dans l'analyse de la parole en développant: un algorithme performant pour la segmentation phonétique, un nouveau codeur, un algorithme robuste pour la détection précise des instants de fermeture glottale, un algorithme rapide pour l’analyse par prédiction linéaire parcimonieuse et une solution efficace pour l’approximation multipulse du signal source d'excitation. / This thesis presents an exploratory research on the application of a nonlinear multiscale formalism, called the Microcanonical Multiscale Formalism (the MMF), to the analysis of speech signals. Derived from principles in Statistical Physics, the MMF allows accurate analysis of the nonlinear dynamics of complex signals. It relies on the estimation of local geometrical parameters, the singularity exponents (SE), which quantify the degree of predictability at each point of the signal domain. When correctly defined and estimated, these exponents can provide valuable information about the local dynamics of complex signals and has been successfully used in many applications ranging from signal representation to inference and prediction.We show the relevance of the MMF to speech analysis and develop several applications to show the strength and potential of the formalism. Using the MMF, in this thesis we introduce: a novel and accurate text-independent phonetic segmentation algorithm, a novel waveform coder, a robust accurate algorithm for detection of the Glottal Closure Instants, a closed-form solution for the problem of sparse linear prediction analysis and finally, an efficient algorithm for estimation of the excitation source signal.
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Etude des caractéristiques de la langue vietnamienne en vue de sa synthèse et de sa reconnaissance automatique. Aspects statiques et dynamiques

Nguyen, Viet Son 15 December 2009 (has links) (PDF)
Le travail présenté dans le cadre de cette thèse vise à étudier de manière approfondie les caractéristiques des voyelles longues et brèves et des consonnes finales du vietnamien, non seulement en statique mais aussi en dynamique, en calculant en particulier les vitesses de transitions formantiques. Deux ensembles consonnes voyelles ont été analysés : (C1)V1C2, avec C2 l'une des trois consonnes finales /p, t, k/ et (C1)V1V2 avec les voyelles longues et brèves correspondantes. L'objectif de l'analyse est de permettre la mise en évidence de caractéristiques spécifiques qui sont alors testées en synthèse. Pour étudier les voyelles longues, les voyelles brèves et les trois consonnes finales /p, t, k/ dans les contextes (C1)V1C2 et (C1)V1V2, nous avons fait deux corpus : un premier corpus avec quatre locuteurs vietnamiens pour étudier la partie centrale de la voyelle (la durée, les formants F1, F2, F3), les transitions V1C2 et V1V2 (durées de transition, pentes des transitions formantiques, valeurs du début de la transition formantique), et la partie finale (durée de la semi-voyelle finale) ; un deuxième corpus avec huit locuteurs (quatre hommes et quatre femmes) nous a permis d'étudier l'équation du locus pour les consonnes finales /p, t, k/. A partir des résultats analysés, nous avons réalisé des tests statistiques et des tests de perception (avec dix auditeurs vietnamiens, cinq hommes et cinq femmes). Les résultats d'analyse, les résultats statistiques et les résultats perceptifs nous permettent de mieux comprendre la production des voyelles vietnamiennes et des trois consonnes finales vietnamiennes /p, t, k/ comme résumés ci-dessous : (1) Dans la langue vietnamienne, il y a trois séries de voyelles longues et brèves /a, ӑ/, /ɤ, ɤ̆/, /ɔ, ɔ̆/ qui sont acoustiquement proches dans le plan F1-F2, mais se distinguent par leur durée, les pentes des formants transitionnels et la durée de la semi-voyelle V2 (dans le contexte des syllabes V1V2). Les durées des transitions V1C2 et V1V2 ne varient pas en fonction de la nature de la voyelle longue ou brève. (2) Les trois consonnes finales /p, t, k/ se terminent par un silence sans burst. Pour les syllabes (C1)V1C2, en comparant les consonnes finales C2 dans un même contexte d'une voyelle précédente V1, bien qu'il n'y a aucune différence de leurs caractéristiques acoustiques statiques (la durée de la transition, et les valeurs au début de la transition formantique), leurs caractéristiques acoustiques dynamiques (la pente des formants transitionnels) sont significativement distinctes et permettent aux vietnamiens de reconnaitre ces trois consonnes finales. (3) Nous avons obtenu les équations du locus avec une linéarité excellente et un bon regroupement des points autour des droites de régression. Les lieux d'articulation des 3 consonnes finales occlusives /p, t, k/ sont bien distincts. On ne trouve aucun effet du ton sur les équations du locus des consonnes finales. Les résultats de ces travaux phonétiques sont ensuite validés à l'aide des systèmes de synthèse (SMART (Synthesis with a Model of Anthropomorphic Region and Tract) et DRM (Distinctive Region Model)).
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Voix de femmes, voix d'hommes : différences acoustiques, identification du genre par la voix et implications psycholinguistiques chez les locuteurs anglophones et francophones

Pépiot, Erwan 03 April 2013 (has links) (PDF)
Les différences entre les voix de femmes et d'hommes relèvent de problématiques complexes et pluridisciplinaires. Le travail de recherche présenté ici traite des aspects phonétiques et psycholinguistiques de ces différences inter-genres. Le premier chapitre est consacré à une revue de la littérature du domaine. Les différences acoustiques ainsi que leur origine sont abordées, de même que le processus d'identification du genre par la voix chez les auditeurs et les conséquences psycholinguistiques de ces différences acoustiques inter-genres. L'ensemble de ces études sont présentées de manière critique et des perspectives de recherche sont évoquées. Le deuxième chapitre présente une analyse acoustique de (pseudo-)mots dissyllabiques produits par des locuteurs anglophones du nord-est des Etats-Unis et des francophones parisiens. Les fréquences de résonance, le F0 moyen, la plage de variation de F0, le VOT, la différence d'intensité H1-H2 ainsi que la durée des énoncés ont été mesurés. Des différences inter-genres significatives ont été observées dans les deux langues sur chacun des paramètres testés. D'autre part, d'importantes variations inter-langues ont été constatées pour la plage de variation de F0, les formants vocaliques et la différence H1-H2. Ces résultats suggèrent que les différences acoustiques hommes-femmes sont en partie dépendantes de la langue. Les enregistrements analysés ont ensuite été utilisés dans le cadre d'une expérience d'identification du genre par la voix. Cette dernière a été menée conjointement sur des auditeurs francophones parisiens avec les stimuli français, et sur des auditeurs anglophones américains avec les stimuli anglais. Les auditeurs avaient pour tâche d'identifier le genre du locuteur ayant produit le stimulus et d'indiquer leur degré de certitude. Chez les locuteurs des deux langues, les pourcentages de bonnes réponses sont significativement supérieurs au seuil de chance dès la présentation d'une consonne sourde initiale de mot et la présentation d'une voyelle initiale suffit pour obtenir des scores proches des 100 %. On constate par ailleurs que les paramètres acoustiques n'ont pas influencé de la même manière les auditeurs des deux langues. Ainsi, le F0 moyen et la qualité de voix (H1-H2) semblent avoir plus fortement influencé les auditeurs anglophones que les francophones, à l'inverse de la fréquence des formants vocaliques et de la plage de variation de F0. Le quatrième et dernier chapitre est consacré à une expérience de détection de mots, réalisée auprès d'auditeurs francophones. Le but de cette expérience est de tester le temps de réponse des participants en fonction du genre du locuteur ayant produit le mot-cible. Les résultats suggèrent que les voix d'hommes et de femmes sont traitées par l'auditeur à vitesse équivalente, mais néanmoins comme deux entités différentes. D'autre part, aucune corrélation significative entre la fréquence fondamentale moyenne du mot-cible et le temps de réponse des auditeurs n'a pu être mise en évidence. En conclusion, il apparaît que les différences acoustiques inter-genres tout comme le processus d'identification du genre par la voix sont fortement dépendants de la langue et donc construits socialement. Des perspectives de recherche et des applications pratiques sont proposées.
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Aspectos sócio-dialetais da língua falada em Fortaleza: as realizações dos fonemas /r/ e /rr/

Alencar, Maria Silvana Militão de January 2007 (has links)
ALENCAR, Maria Silvana Militão. Aspectos sócio-dialetais da língua falada em Fortaleza: as realizações dos fonemas /r/ e /rr/. 185f. Tese (Doutorado em Linguística) – Universidade Federal do Ceará, Departamento de Letras Vernáculas, Programa de Pós-graduação em Linguística, Fortaleza-CE, 2007. / Submitted by Liliane oliveira (morena.liliane@hotmail.com) on 2012-09-05T14:17:38Z No. of bitstreams: 1 2007_TESE_SMALENCAR.pdf: 966787 bytes, checksum: 66fcf946b3b71301ab8437bd285d88db (MD5) / Approved for entry into archive by Maria Josineide Góis(josineide@ufc.br) on 2013-10-10T14:02:58Z (GMT) No. of bitstreams: 1 2007_TESE_SMALENCAR.pdf: 966787 bytes, checksum: 66fcf946b3b71301ab8437bd285d88db (MD5) / Made available in DSpace on 2013-10-10T14:02:58Z (GMT). No. of bitstreams: 1 2007_TESE_SMALENCAR.pdf: 966787 bytes, checksum: 66fcf946b3b71301ab8437bd285d88db (MD5) Previous issue date: 2007 / Ce travail a pour but décrire et analyser les marques sócio-dialectiques de la langue portugaise parlée à Fortaleza, afin de mettre en évidence les différentes manifestations des phonèmes /r/ et /ɾ/. Il est ancré sur les bases théoriques-méthodologiques fondées sur la Phonétique et la Phonologie et une approche issue de la Dialectologie et de la Sociolinguistique, vu qu’une étude des aspects sonores, a été réalisée, simultanément, concernant les variations diatopiques (régionales) et les variations déastratiques (sociales). Le choix du thème se justifie par plusieurs raisons, étant donné que l’aspect phonétique en tant qu’objet d’étude, à notre sens, c’est celui qui révèle, le plus facilement voire rapidement, les variations linguistiques, puisqu’à qu’à ce niveau-là, les différences régionales et/ou sociales, deviennent plus évidentes et, notamment, où généralement, débutent les changements. Par la suite, si la langue est perçue comme un système qui possède une hétérogéneité systématique, il sera possible d’accorder la priorité à l’analyse linguistique vers un aspect déterminé et, pour ce, les réalisations du « r » fortalézien. Nous soulignons aussi l’évidence du rôle dans les recherches empiriques qui ont pour but la description de la langue portugaise dans ses variantes, afin de préciser ce qu’en réalité constitue le portugais du Brésil. La méthodologie de ce travail suit les lignes générales du Projet Atlas Linguistique du Brésil – ALiB, en faisant les adaptations nécessaires. Le relevé des données provenant de l’analyse, nous conduit vers huit composants: trois sociaux (tranche d’âge, scolarité et sexe) et cinq structuraux (l’aspect tonique de la syllabe qui contient le phonème, la dimension du vocable, la catégorie grammaticale, la nature du contexte phonologique précedent et la nature du contexte phonologique subséquent), qui postérieurement ont été distribués dans quatre contextes qui se sont prêtés à l’analyse des variantes du r dans le parler fortalézien. Selon l’analyse générale des données, les résultats démontrent que: dans le contexte initial prévaut la friction glottal [h]; dans le contexte intervocalique survient le contraste phonémique parmi /r/ et /ɾ/; dans les contextes postvocalique médial et final, selon la nature variable du contexte phonologique subséquent, peuvent avoir lieu les variantes [h], [ɦ], [ɾ] et [Ø]; l’effacement en position post-vocalique finale est plus forte qu’en position post-vocalique médiale; dans le contexte vocalique médial, la variable qui favorise le plus l’effacement est provoquée par les frictions obstruées, même si la vibration révèle aussi, la tendance à la suppression, lorsqu’elle est suivie par des sonnants (nasaux). Ces résultats nous mènent à conclure que, dans les études qui ont des rapports avec la variation des róticos dans la langue portugaise, ne sont soulignés que l’aspect contrastif. Les différences phonétiques doivent être analysées, selon le contexte sur lequel ils ont lieu, tout en prenant en compte les composants linguistiques et/ou sociaux / Este trabalho tem por objetivo descrever e analisar as marcas sócio-dialetais da língua falada em Fortaleza, com enfoque particular nas diferentes realizações dos fonemas /r/ e /ɾ/. Utiliza como suporte as bases teórico-metodológicas da Fonética e da Fonologia, com abordagem da Dialetologia e da Sociolingüística, uma vez que, foi feito, além do estudo dos aspectos sonoros, o estudo das variações diatópicas (regionais) e diastráticas (sociais). A escolha desse tema justifica-se por vários motivos, dentre os quais, acreditamos que o aspecto fonético, como objeto de estudo, seja um dos que mais fácil e rapidamente denotam as variações lingüísticas, pois é neste nível que as diferenças, tanto regionais quanto sociais, tornam-se mais evidentes e onde as mudanças, geralmente, têm início. Depois, se a língua é vista como um sistema que possui uma heterogeneidade sistemática torna-se possível priorizar uma análise lingüística voltada para um aspecto determinado, no caso, as realizações do r fortalezense. Destacamos, também, o papel relevante das pesquisas empíricas que têm por finalidade a descrição da língua portuguesa em suas variantes, no sentido de definir o que de fato constitui o português do Brasil. A metodologia do trabalho segue as linhas gerais do Projeto Atlas Lingüístico do Brasil – ALiB, com as devidas adaptações. No levantamento dos dados para a análise, foram considerados oito fatores, sendo três sociais (faixa etária, grau de escolaridade e sexo) e cinco estruturais (tonicidade da sílaba que contém o fonema, dimensão do vocábulo, categoria gramatical, natureza do contexto fonológico precedente e natureza do contexto fonológico subseqüente) que, posteriormente, foram distribuídos em quatro contextos para análise das variantes do r no falar fortalezense. No cômpito geral dos dados, os resultados mostraram que: no contexto inicial, prevalece a fricativa glotal [h]; no contexto intervocálico, dá-se o contraste fonêmico entre /r/ e /ɾ/; nos contextos pós-vocálico medial e final, dependendo da variável natureza do contexto fonológico subseqüente, podem ocorrer as variantes [h], [ɦ], [ɾ] e [Ø]; o apagamento em posição pós-vocálica final é mais forte do que em posição pós-vocálica medial; no contexto pós-vocálico medial a variável que mais favorece o apagamento é preenchida por obstruintes fricativos, mas a consoante rótica manifesta, também, uma tendência a ser suprimida quando seguida de soantes (nasais). Tais resultados nos levaram a concluir que, nos estudos relacionados à variação dos róticos, em língua portuguesa, não podemos enfatizar apenas o aspecto contrastivo. As diferenças fonéticas devem ser analisadas segundo o contexto em que ocorrem, levando-se em conta fatores lingüísticos e/ou sociais
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La parole voilée : musiques de louange chez les Bwaba du Burkina Faso / Veiled speech : music of paraise of the Bwaba from Burkina Faso

Bourget, Anne-Laure 11 April 2013 (has links)
Les Bwaba du Burkina Faso montrent une grande prédilection, dans leur expression orale, pour un recours à l’implicite consistant à dissimuler la parole au moyen des sons de leurs xylophones. Cette dissimulation s’exerce principalement à propos des identités individuelles et collectives. C’est là une façon, pour eux, de masquer leur pensée tout en la dévoilant, afin de susciter à tout moment chez leurs auditeurs l’éveil de l’esprit, le questionnement, la curiosité. Ils disposent à cet effet de deux genres musicaux différenciés, tous deux dévolus à la louange, dont chacun forme un corpus spécifique : les devises senké et les chants bassé. Le recensement, la description et l’analyse de cette manière d’être, de dire et de faire constituent l’objet de la présente thèse.Le plus souvent sans recours aux paroles verbalisées, ces musiques de louange offrent un exemple hautement élaboré de transmission des signifiés. L’étude s’applique en priorité à ces modalités instrumentales pour interroger les processus de transposition de la parole à la musique, qui nourrissent cette société dans son quotidien et dans ses fêtes. Enoncer de façon voilée, par les sons du xylophone, le nom d’un groupe ou d’un individu permet de faire montre d’une grande maîtrise du langage musical, comme de la gestion des relations sociales et des possibilités de communication entre les membres de la communauté. Cette étude ambitionne de démontrer que « la parole du xylophone » témoigne, chez les Bwaba, d’une exceptionnelle mise en cohérence de l’intelligence productive et de l’intelligence perceptive / The Bwaba from Burkina Faso are very partial to using implicitness in their oral communication, i.e. to conceal speech within the sounds of their xylophones. This concealment applies mostly to individual and collective identities. It is for them a way to mask their thoughts, while unveiling them at the same time, in order to create an awakening of spirit, and arouse questioning and curiosity among their audience. In order to achieve that, they can use two differentiated musical genres, both meant for praise and with a specific corpus each: mottos or senké, and songs or bassé. The object of this PhD is to make an inventory, to describe and analyse this way of being, of saying and of doing.The musics of praise, which most of the time do not use any verbal speech, give a highly elaborate example of transmission of the signified. This study first of all applies to instrumental modalities, in order to question the process of transposition of speech into music, a process which nurtures the Bwaba society in its daily life and holy days and feasts. Enunciating in a veiled way the name of a group or a person, through the sounds of xylophone, enables them to show their great skills in musical language, and also in the management of social relationships and in communication possibilities among members of the community. The present study wishes to demonstrate that "xylophone speech" shows, for the Bwaba, an exceptional setting into coherence of the productive and perceptive intelligence.
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Les affixes/créments dans le lexique de l'arabe : exploration du niveau submorphémique de l'arabe / Affixes / crements in the lexicon of Arabic : Exploration of the submorphemic level in Arabic

Khchoum, Salem 04 December 2014 (has links)
Cette thèse s’inscrit dans le cadre des travaux de révision de la structure de la racine sémitique en général, et arabe en particulier. Dans l’introduction, nous avons entamé une relecture critique des efforts des grammairiens arabes en quête du seuil minimal du sens, et qui ont abouti à poser la racine trilitère comme étant ce seuil ultime et inanalysable. Ce choix a été fait malgré tous les signes d’instabilité que comporte ce concept - tels que son incapacité à expliquer la réversibilité de l’ordre des consonnes et leur variation phonétique indépendamment du sens. C’est un choix synchronique anhistorique qui exclut la notion de temps, et émane d’une conception révélationniste (tawqîf) du langage. Au XIXe siècle, l'évolutionnisme darwiniste, étendu à la philologie, met à mal cette conception figée de la racine. En intégrant la notion de temps, nombre d’Orientalistes, suivis par quelques philologues arabes de l’époque, ont montré à travers une approche comparative que la racine trilitère est une forme évoluée d’une base primitive bilitère (ou monosyllabique). Depuis, plusieurs explications ont été proposées pour la formation de la racine trilitère à partir d’une base bilitère (croisement, incrémentation, affixation). Certains linguistes comme Hurwitz ont essayé d’identifier et de systématiser par déduction les éléments ternaires et leurs valeurs sémantiques. Dans notre travail, qui s'inscrit dans le cadre de la théorie des matrices et des étymons, nous démontrons à travers l’analyse synchronique de près de 1000 items que la racine trilitère est analysable en termes d’étymons bilitères et de créments, ou affixes. Les éléments affixables ou incrémentables à la base sont phonétiquement les mêmes (gutturales, sonantes, labiales, nasales) et corrélés souvent aux mêmes valeurs grammaticales (factitif, statif, moyen) ou sémantiques (l’intensif). La troisième position de la racine est la position privilégiée dans ce processus d’affixation/incrémentation. La racine trilitère n’est donc pas le seuil minimal du sens, et s’avère réductible à une base biconsonantique rendue trilitère grâce à un segment crément ou affixe. Ceci peut avoir un effet sur notre conception du lexique arabe, désormais réorganisable autour des bases bilitères soit abstraites (les traits phonétiques), soit concrètes (les étymons primitifs), qui sont à leur tour transformables en radicaux trilitères grâce à une liste préalable de créments et affixes spécifiant la signification primordiale véhiculée par la base bilitère. / This thesis is part of the revisionist work on the structure of the Semitic root in general, and the Arabic root in particular. In the introduction, we present a critical review of the efforts of Arab grammarians in their quest of a minimum linguistic threshold associated with meaning, a quest that resulted in establishing the triliteral root as the ultimate unanalysable unit. This choice was made despite the many obvious shortcomings of this theoretical framework, such as its inability to explain the reversal of the order of consonants, or their phonetic variation (regardless of its meaning). It is an anhistorical, synchronic choice that excludes the notion of time, and finds its roots in a revelationnist (tawqîf) linguistic framework. In the end of the nineteenth century, the extended Darwinist theory has undermined this static conception of the root. By integrating the notion of time, a number of Orientalists - followed by some Arab philologists of that period - showed, through a comparative methodology, that the triliteral root has evolved from a primitive monosyllabic (or biconsonantal) root. Since then, several explanations have been proposed for the formation of the triliteral root from a biliteral base (crossed bilateral roots, affixation of formative increments or determinatives).Some linguists, such as Hurwitz, tried to identify and to systematize by deduction the ternary elements and their semantic values. In this work, which is carried within the framework of the Matrix and Etymons Theory , we demonstrate through the synchronic analysis of nearly 1,000 trilateral items that the triliteral root is analyzable in terms of biliteral etymons and of separable increments or affixes added at the beginning (prefixation), the middle (infixation) or the end (suffixation) of bilateral bases.The characteristic elements that can be affixed or incremented on the base are phonetically similar (gutturals, sonorants, labial, and some dentals) and correlated often with the same grammatical (factitive, stative, reflexive or middle voice) or semantic (intensive) values. The third position of the root is the position favored in this process of affixation / incrementation. Thus, the triliteral root is not the minimal threshold of meaning, and can be broken down to a biconsonantal base, which became triliteral thanks to an incremental or affixal segment. These findings may affect our perception of the Arabic lexicon, which can now be rearranged around biliterals bases, either abstract ( i.e. phonetic features), or concrete (i.e. historical primitive etymons) that are in turn convertible into triliteral radicals through a preliminary list increments and affixes that specify the primary meaning conveyed by the bilateral base.
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Variations de formes dans la langue Mbochi (Bantu C25) / Forms variations in mbochi language (bantu C25)

Kouarata, Guy Noël 10 October 2014 (has links)
Notre étude s’intitule variations de formes dans la langue Mbochi (bantu C25). Elle s’inscrit dans le cadre de la linguistique historique bantu.A travers une analyse dialectométrique, elle identifie et localise les dix parlers mbochi. Elle montre que le mbochi est une langue bantu parlée dans le nord de la République du Congo, dans le département de la Cuvette (dans les districts de Boundji, Ngoko, Tchikapika et Oyo) et celui des Plateaux (dans les districts d’Ongogni, Ollombo, Abala, Alembe). Il compte dix dialectes (Olee, Mbonzi, Tsambitso, Ngilima, Bokwele, Bonyala, Ngae, Obaa, Eboyi et Ondinga). Visant une meilleure compréhension des mécanismes linguistiques qui sous-tendent la diversification linguistique dans le pays mbochi, notre analyse se focalise sur les variations phoniques, morphologiques et lexicales qui s’opèrent d’un dialecte mbochi à un autre. Elle dégage les divergences et les convergences entre les différents parlers. Aussi présente-t-elle une description phonologique et morphologique des parlers mbochi actuels (synchronie). Elle examine les correspondances phonologiques et morphologiques ainsi que les réflexes du proto-bantu en mbochi avant de procéder à la reconstruction des phonèmes et des morphèmes du proto-mbochi, mère hypothétique des parlers actuels.La présente étude divise les parlers mbochi en trois principaux sous-groupes selon leurs convergences phonologiques et morphologiques. Elle montre l’impact de la proximité géographique, du contact des langues dans la diversification de celles-ci. / Our study entitled “variations of forms in Mbochi language (Bantu C25)” is considered as part of the Bantu historical linguistics. It identifies and locates the ten Mbochi dialects through a dialectometric analysis. It shows that Mbochi is a Bantu language spoken in the northern part of Republic of Congo, mainly in the Cuvette (in the districts of Boundji, Ngoko, Tchikapika and Oyo) and Plateau (in the Ongogni districts Ollombo, Abala Alembé) departments. It has ten dialects (Olee, Mbonzi, Tsambitso, Ngilima, Bokwele, Bonyala, Ngae, Obaa, Eboyi and Ondinga).Our analysis targets a better understanding of the underlying language mechanisms of linguistic diversity of Mbochi and is focused on sound, morphological and lexical variations from one dialect to another. It highlights the differences and similarities between these dialects. It also presents a phonological and morphological description of the current Mbochi dialects (synchrony). It examines the phonological and morphological correspondences to the proto-bantu before reconstructing the phonemes and morphemes of proto-Mbochi, the hypothetical source of the current Mbochi dialects.This study divides the Mbochi dialects into three main sub-groups according to their phonological and morphological similarities. It shows both the impact of geographical proximity and that of language contact in the diversification of these dialects.
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Témoignages sur le lexique des parlers français de Belgique

Pohl, Jacques January 1949 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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