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Description phonologique et grammaticale du Konkomba - Langue GUR du Togo et du Ghana – Parler de Nawaré

Adouna, Gbandi 30 June 2009 (has links) (PDF)
Langue de tradition orale, le konkomba n'a jamais fait l'objet d'une desrciption linguistique approfondie. La présente description s'appuie sur un corpus de données recueillies pendant nos nombreux séjours à Nawaré, canton dont nous décrivons le parler, sur l'ensemble de la chaîne linguistique konkomba, au centre-ouest du Togo et au nord-est du Ghana. La langue y est décrite sous trois aspects, qui constituent les grandes parties de la Thèse : la phonologie (nous y dégageons les phonèmes consonantiques et vocaliques, la structure syllabique, les différents tons et leurs fonctions) ; la première partie de la morphologie (nominale) part de la structure morphologique pour dégager les différentes classes nominales ; nous étudions aussi la composition. La morphologie verbale présente le verbe dans l'énoncé ; elle identifie les formes que peut prendre un verbe dans cette langue, avant de les classer d'après leur structure qui est corrélative de leur insertion dans des formes aspectuelles données. De là, un certain nombre de propriétés qui distinguent les deux catégories majeures. Nous nous intéressons aussi à la catégorie d'adjectif qui, en konkomba, participe du nom et du verbe. La dernière partie – la syntaxe – étudie la phrase, elle examine les fonctions syntaxiques aussi bien centrales que périphériques, sur la base de la valence verbale. Elle montre la nécessité, pour ce type de langue (langue Gur ou Voltaïque), d'analyser le système syntaxique dans son rapport avec la morphologie nominale. Nous examinons aussi un certain nombre de processus syntaxiques comme l'interrogation et la focalisation.
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Variations de formes dans la langue Mbochi (Bantu C25) / Forms variations in mbochi language (bantu C25)

Kouarata, Guy Noël 10 October 2014 (has links)
Notre étude s’intitule variations de formes dans la langue Mbochi (bantu C25). Elle s’inscrit dans le cadre de la linguistique historique bantu.A travers une analyse dialectométrique, elle identifie et localise les dix parlers mbochi. Elle montre que le mbochi est une langue bantu parlée dans le nord de la République du Congo, dans le département de la Cuvette (dans les districts de Boundji, Ngoko, Tchikapika et Oyo) et celui des Plateaux (dans les districts d’Ongogni, Ollombo, Abala, Alembe). Il compte dix dialectes (Olee, Mbonzi, Tsambitso, Ngilima, Bokwele, Bonyala, Ngae, Obaa, Eboyi et Ondinga). Visant une meilleure compréhension des mécanismes linguistiques qui sous-tendent la diversification linguistique dans le pays mbochi, notre analyse se focalise sur les variations phoniques, morphologiques et lexicales qui s’opèrent d’un dialecte mbochi à un autre. Elle dégage les divergences et les convergences entre les différents parlers. Aussi présente-t-elle une description phonologique et morphologique des parlers mbochi actuels (synchronie). Elle examine les correspondances phonologiques et morphologiques ainsi que les réflexes du proto-bantu en mbochi avant de procéder à la reconstruction des phonèmes et des morphèmes du proto-mbochi, mère hypothétique des parlers actuels.La présente étude divise les parlers mbochi en trois principaux sous-groupes selon leurs convergences phonologiques et morphologiques. Elle montre l’impact de la proximité géographique, du contact des langues dans la diversification de celles-ci. / Our study entitled “variations of forms in Mbochi language (Bantu C25)” is considered as part of the Bantu historical linguistics. It identifies and locates the ten Mbochi dialects through a dialectometric analysis. It shows that Mbochi is a Bantu language spoken in the northern part of Republic of Congo, mainly in the Cuvette (in the districts of Boundji, Ngoko, Tchikapika and Oyo) and Plateau (in the Ongogni districts Ollombo, Abala Alembé) departments. It has ten dialects (Olee, Mbonzi, Tsambitso, Ngilima, Bokwele, Bonyala, Ngae, Obaa, Eboyi and Ondinga).Our analysis targets a better understanding of the underlying language mechanisms of linguistic diversity of Mbochi and is focused on sound, morphological and lexical variations from one dialect to another. It highlights the differences and similarities between these dialects. It also presents a phonological and morphological description of the current Mbochi dialects (synchrony). It examines the phonological and morphological correspondences to the proto-bantu before reconstructing the phonemes and morphemes of proto-Mbochi, the hypothetical source of the current Mbochi dialects.This study divides the Mbochi dialects into three main sub-groups according to their phonological and morphological similarities. It shows both the impact of geographical proximity and that of language contact in the diversification of these dialects.
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La contribution de la traduction à l'expansion lexicale du sesotho / The contribution of translation to the lexical expansion of Sesotho

Sebotsa, Mosisili 22 November 2016 (has links)
Si la traduction est simplement définie comme un processus de communication bilingue dont le but général est de reproduire en langue cible un texte qui soit fonctionnellement équivalent au texte de départ (Reiss 2004 : 168-169), l’approche empruntée dans la présente thèse est celle d’une opération interculturelle et systématique qui vise à capturer le message issu d’une langue étrangère, à le décrypter en tenant en compte des nuances culturelles ou inhérentes à la discipline, et à le rendre le plus clairement possible en se servant d'éléments linguistiques et extralinguistiques compréhensibles dans la langue du locuteur cible. L'objectif est de déterminer la contribution de la traduction à l’expansion lexicale du sesotho, domaine qui demeure peu exploré par les spécialistes de cette langue. La problématique de ce travail repose sur la constatation que les néologismes en sesotho ne sont pas documentés de manière satisfaisante, si bien qu’il est difficile d'évaluer la contribution de la traduction à l’expansion lexicale. Les études antérieures sur la morphologie, la dérivation, la composition, l’emprunt et la dénomination s’appuient sur la mesure de la productivité, soulevant la question de savoir si la traduction en soi contribue à l’enrichissement terminologique du sesotho. Le point de départ de la thèse est l'hypothèse selon laquelle l’interaction avec le monde européen a nécessité de traduire de nombreux concepts qui n’existaient pas dans les systèmes traditionnels du Lesotho, ce qui a entraîné un nouveau dynamisme qui a permis de combler des lacunes terminologiques évidentes et de s’ouvrir et de s’adapter aux nouvelles réalités. Pour mettre cette hypothèse à l’épreuve et arriver à des conclusions éclairées et fiables, je cherche à répondre à trois questions : 1) Quelle est la structure des mots sesothos par rapport à celle de l’anglais en tant que langue source de traduction en sesotho, et du français en tant que langue de rédaction de la thèse ? 2) Etant donné que le sesotho est utilisé concomitamment avec l’anglais sans pour autant être la langue d'une culture inventrice en matière technologique, quel est le rôle que joue l’emprunt dans son expansion lexicale ? 3) D’un point de vue lexicologique, comment le sesotho répond-il aux besoins terminologiques dans les domaines de spécialité techno-scientifiques ? Pour y répondre, je m'appuie sur Doke (1954) et Matšela et al. (1981) pour situer le sesotho parmi les langues bantoues, préciser les fonctions du préfixe classificateur et établir la différence entre les composés sesothos d'une part et les composés anglais et français d'autre part. J’utilise ensuite la théorie avancée par Lederer (1990) pour démontrer l’influence syntaxique, sémantique et morphologique que l’anglais a sur le sesotho et pour présenter les différents procédés d’emprunt du sesotho. Diki-Kidiri (2008), Dispaldro et al. (2010) et Baboya (2008) démontrent la nécessité de faire appel aux informateurs-spécialistes pour confirmer l’hypothèse de départ. Les résultats obtenus mettent en évidence qu’en effet, la traduction a contribué à l’expansion du sesotho moderne, bien que cela n’ait pas été documenté, d’où la recommandation d'un travail collaboratif entre lexicologues au Lesotho, au Botswana, en Namibie et en Afrique du Sud, pour ouvrir de nouvelles perspectives d’études linguistiques sur le sesotho et pouvoir suivre et mesurer l’évolution de la langue. / Whilst translation is simply defined as a communication process whose main objective is to reproduce in the target language a text that is functionally equivalent to the source text (Reiss 2004: 168-169), the approach taken in this study views translation as an intercultural and systematic operation whose objective is to capture the message from the foreign language, to decrypt it taking into account cultural nuances or those inherent in the field at hand and to render it in the clearest possible manner using linguistic and extra linguistic elements which are comprehensible to the speaker of the target language. This study is aimed at determining the contribution of translation to the lexical expansion of Sesotho, an area which has been little explored by specialists of the language. The core issue is centred on the observation that Sesotho neologisms are not well documented, so that it is hard to measure the contribution of translation towards the lexical expansion of Sesotho. Analyses of morphology, derivation, compounding, borrowing and denomination are mainly focused on productivity in order to determine whether translation as a discipline contributes towards the creation of new words in the language.The study begins by positing the hypothesis that the interaction with the Western world necessitated the translation of numerous concepts which were absent from the then existing Sesotho systems. This process of interaction contributed a new dynamism that helped the language to bridge the terminological gap, to open up and adapt to new realities. In order to put this hypothesis to the test and arrive at well-researched and reliable conclusions, I attempt to probe three issues of concern: firstly, what is the structure of the Sesotho language compared to that of the English language as the source language of most translations into Sesotho and compared to that of the French language as the language in which this study is presented? Secondly, considering that Sesotho is used simultaneously with English even though it is not a techno-scientifically inventing language, what is the role played by the processes of borrowing in the lexical expansion of Sesotho? Thirdly, from the word-formation point of view, how does Sesotho respond to the terminological deficiencies in various fields of specialisation?To address these issues, Doke (1954) and Matšela et al. (1981) serve as references to situate Sesotho among the Bantu languages, to highlight the functions of the class prefix and to establish the difference between Sesotho and English and French compounding. Secondly, the theory advanced by Lederer (1990) serves as a springboard to analyse the syntactic, semantic and morphological influences that English has on Sesotho and to present the different borrowing processes. The third issue is addressed based on the theories presented by Diki-Kidiri (2008) while the theories proposed by Dispaldro et al. (2010) and Baboya (2008) led to the decision to call upon specialist informants to confirm the original hypothesis. The results obtained provide evidence that translation has, in fact, contributed to the lexical expansion of modern Sesotho, even though this has not been well documented. The study recommends collaborative work between Lesotho, Botswana, Namibian and South African linguists in order to open new avenues of linguistic studies on Sesotho with the aim to measure and monitor the evolution of the language.

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