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Le harcèlement au travail au sein de la GRC : une analyse des récents travaux d'enquête publics sur cette question

Harvey, Sandy January 2016 (has links)
Cette étude se penche sur l’analyse qui a été faite du harcèlement au travail au sein de la GRC à travers des rapports et une enquête publique réalisés en 2013. À la lumière de la littérature critique quant aux diverses définitions et formes du harcèlement au travail, sur les suivis à privilégier et sur les particularités des cultures paramilitaires, nous avons regardé si ces travaux ont su englober la question du harcèlement dans une structure comme celle de la GRC dans toute la complexité qu’elle pose, au regard d’une perspective féministe sur la question. Bien que nous constations que des concepts importants reliés au harcèlement n’ont pas fait l’objet d’une analyse exhaustive, nous espérons que notre analyse permettra de jeter les bases pour une meilleure compréhension d’une problématique complexe, soit le harcèlement au travail dans une organisation paramilitaire.
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La contre-insurrection en Colombie : vers une économie politique stratégique

Dufort, Philippe January 2008 (has links) (PDF)
Le comportement stratégique des forces contre-insurrectionnelles est l'objet d'étude de ce mémoire. Par l'étude de son évolution en Colombie, nous avons pu vérifier qu'il est possible de créer une dynamique synergique entre contrôle territorial et transformation socio-économique. La compréhension de cette dynamique contre-insurrectionnelle complexe s'articulant au niveau local permet d'expliquer le revirement récent du rapport stratégique colombien au profit des forces contre-insurrectionnelles. Un retour historique permet de saisir l'importance déterminante des forces contre-insurrectionnelles quant aux développements politico-militaires colombiens récents (Chapitre 1). L'approche holiste de ce retour ne donne toutefois pas accès à une véritable compréhension de la dynamique stratégique appliquée. Afin de cerner la dynamique d'action ayant structurée la stratégie contre-insurrectionnelle, il est nécessaire de l'étudier au niveau local. Une étude de cas est donc réalisée afin d'exposer la complexité de cette stratégie (Chapitre 2 et 3). L'approche empirique de cette étude de cas lance le défi de la conceptualisation des interactions de la sphère économique et stratégique. Comme nous le verrons, il est tout à fait possible de poser en des termes théoriques l'interraction coconstitutive entre l'économique et le stratégique dans un contexte belliqueux. À cette fin, un dialogue entre les études stratégiques et l'économie politique des conflits armés est nécessaire (Chapitre 4). ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Relations internationales, Études de sécurité, Études stratégiques, Économie politique, Stratégie, Conflits, Guerre, Contre-insurrection, Insurrection, Paramilitarisme, Colombie.
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Répression et résistance des mouvements sociaux : regards sur le mouvement étudiant colombien

Dubois, Jacques-André 03 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire vise tout d'abord à mieux comprendre les dynamiques à l'origine de la violence à laquelle font face les mouvements sociaux colombiens, en nous penchant particulièrement sur le rôle de l'État. En nous concentrant sur le mouvement étudiant colombien comme cas de figure, nous abordons également la résistance de ce mouvement social à la terreur. Cela nous permet de comprendre en partie comment un mouvement social peut persister dans le temps et dans ses luttes malgré un contexte aussi difficile. En partant de réflexions portées par des auteurs structuralistes de la sociologie américaine traitant des mouvements sociaux et de l'action collective, nous considérons en premier lieu l'importance de prendre en compte l'État dans la naissance, le développement et le devenir d'un mouvement social. Nous nous penchons ensuite sur des apports des auteurs de l'approche culturelle des mouvements sociaux, en abordant des éléments centraux dans la mobilisation et la démobilisation des participants des mouvements sociaux, soit l'identité collective et les émotions. Dans le second chapitre, nous visons à expliquer le développement historique du paramilitarisme en Colombie ainsi que l'implication de l'État colombien dans l'apparition et le déploiement de celui-ci. Partant de là, nous décrivons le contexte « sécuritaire » sous le gouvernement d'Alvaro Uribe Vélez avec lequel les mouvements sociaux colombiens ont dû composer durant la décennie passée. Le troisième chapitre représente notre étude de cas du mouvement étudiant colombien. Nous y abordons son organisation, ses luttes de la dernière décennie ainsi que sa répression par les forces de sécurité de l'État et par les organisations paramilitaires, avant de nous pencher sur ses luttes concernant la question des droits humains ainsi que son identité collective et les émotions que celle-ci soulève. Ces derniers éléments nous permettent d'expliquer, en partie, la résistance et la persistance du mouvement étudiant colombien dans un contexte de violence qui nous apparaît extrême. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Répression, État, paramilitarisme, politiques sécuritaires, mouvements sociaux, mouvement étudiant colombien, identité collective.
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La violence dans le discours et les pratiques du PCF de 1920 à la Seconde guerre mondiale / Violence in speeches and practices of the PCF since 1920 to World War two

François, David 27 March 2012 (has links)
La place de la violence dans l'histoire du XX° siècle est l'objet de nombreuses études depuis la publication des ouvrages de l'historien américain George L. Mosse. Si cet intérêt s'est longtemps concentré sur l'étude des mouvements d'extrême-droite, depuis une décennie la recherche historique se penche sur l'étude des relations qu'entretient le communisme, avec la violence. C'est dans cet environnement historiographique que notre étude vise à éclairer la place tenue par la violence dans la vie du PCF de sa naissance, en 1920, à son interdiction en septembre 1939. Dans un premier temps, après avoir analysé la place de la violence dans le mouvement socialiste et ouvrier avant 1914, il s'agit de percevoir la nouveauté introduite par l'idéologie bolchevique dans cette relation au moment où la société française est confrontée à la Grande Guerre et ses séquelles et de déterminer le rôle de la violence dans la naissance du PCF et dans son développement jusqu'à la fin des années 1920. Nous analysons ensuite la période « classe contre classe » où le PC développe pleinement les potentialités contenues dans la culture de guerre civile qu'il cultive depuis sa naissance. Il essaye alors d'inscrire cette guerre civile dans la réalité française. Le discours qui s'appuie sur la simplification de la perception des réalités politiques, économiques et sociales, décryptée au prisme de la culture de la guerre civile se durcit pour marquer l'imminence de la parousie révolutionnaire. Le PCF prône alors la confrontation directe avec les forces de l'ordre dans le but de conquérir la rue tout en essayant de mettre sur pied une force paramilitaire. L'abandon de l'activisme violent à la fin de 1931 entraîne une période d'hésitation sur la place de la violence dans la stratégie communiste, hésitation qui prend fin à partir de 1934 avec le tournant vers le Front populaire qui fait l'objet de notre troisième et dernière partie. La culture de guerre civile, que porte en lui le communisme, s'intègre alors à la culture républicaine sous le signe de l'antifascisme. Ce processus, qui participe aux succès que connaissent alors les communistes, entraîne une atténuation de la place de la violence dans la politique du PCF, mais non sa disparition. Sa trace se retrouve dans la politique interne de vigilance révolutionnaire, l'usage de la force contre les fascistes et les renégats et le rôle des communistes français sur le front espagnol durant la guerre civile. / The place of violence in history of XX ° century is the object of many studies since the studies of the American historian George L. Mosse. If this interest has concentrated for a long time on the study of the far-right movements, for decade historical research leans over the study of relations communism, with violence. It's in this historiographic environment that our study aims at lighting the place held by violence in the life of PCF since its birth, in 1920 to its ban in September, 1939. At first, having analysed the place of violence in socialist and working movement before 1914 and the novelty introduced by the bolchevik ideology in this relation at the time when the French society is confronted with First World War and its consequences to determine the role of violence in the birth of PCF and in its development during 1920s. We analyse the period «class against class» where the PC develops entirely potentialities contained in the culture of civil war which it cultivates since its birth. He tries to register this civil war in French reality. The speech which leans on the simplification of the perception of political, economic and social realities, having read in prism of the culture of civil war to mark the imminence of the revolutionary parousie. PCF search direct confrontation with police force in the intention of winning the street, while trying to set up a paramilitary force. The end of violent activism at the end of 1931 draws away a period of hesitancy on the place of violence in communist strategy, hesitancy which comes to end from 1934 with turn towards the Popular Front which makes the object of our third and last part. The culture of civil war, that hits in him communism, integrates then with republican culture under the sign of antifascism. This process, which participates in the successes which know then the communists, draws away an alleviation of the place of violence in the policy of PCF, but not its disappearance. Its trace is in the internal policy of revolutionary alertness, the usage of force against the fascists and the renegades and the role of the French communists on the Spanish front during civil war.
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La Colombie 1970-2006 : violence et modèle de développement

Celis Gonzalez, Leila Iliana January 2008 (has links) (PDF)
Au départ phénomènes indépendants, le narcotrafic et le paramilitarisme ont convergé à partir des années 1980 dans des structures politico-militaires qui ont, depuis lors, marqué profondément la réalité colombienne. Le narco-paramilitarisme a rallié les objectifs antisubversifs de la classe dominante et a brouillé le spectre social du conflit. De plus, il a permis l'apparition d'une classe émergente au service des groupes dominants qui, en s'enrichissant, a obtenu le droit d'entrer dans le cercle exclusif du pouvoir: peu après les élections législatives de 2002, les paramilitaires déclaraient avoir pris le contrôle de 35% du Congrès, alors qu'ils contrôlaient déjà une grande partie du territoire national. Ceci est une illustration de la reconfiguration politique qui s'est encore consolidée par la récente démobilisation de 41 000 paramilitaires (2002 -2006). L'objectif de la présente recherche est de comprendre le modèle violent de développement économique de la Colombie, de caractériser son économie actuelle et d'identifier les rapports sociaux de production prédominants. Afin de dépasser la superficialité et la fragmentation des études conjoncturelles et des récits de la violence, nous étudions comment se forment historiquement les conditions favorables à ce phénomène mafieux. Nous nous pencherons sur la logique sociale qui est à son origine, notamment le contexte de la guerre froide et certains aspects de l'héritage colonial. En nous basant sur l'approche du matérialisme historique et de la sociologie historique, particulièrement sur les concepts de rapports sociaux de production (RSP) et d'accumulation extra-économique, nous analysons l'essor du narco-paramilitarisme et la complexité du conflit dans le modèle de développement colombien. Cette recherche démontre que le mode de production existant en Colombie est imprégné des mécanismes d'accumulation extra-économiques par une articulation des modes de production qui n'est pas temporaire mais stable. Ces mécanismes extra-économiques prennent aujourd'hui la forme de l'économie criminelle, étroitement liée à l'économie capitaliste. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Colombie, Histoire, Économie, Violence, Relations sociales de production et de domination.
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L'État inachevé colombien et le processus de paix du président Andrés Pastrana

Haratsaris, Elena 09 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire s'intéresse à la Colombie et plus précisément aux négociations que le président Andrés Pastrana a menées entre 1998 et 2002 pour parvenir à un accord de paix avec la guérilla des FARC. L'État colombien étant souvent perçu comme ayant des capacités étatiques amoindries du fait de la présence d'acteurs illégaux tels que les guérillas, les paramilitaires ou encore les trafiquants de drogue, l'objectif de ce travail est de comprendre le rôle de l'inachèvement de l'État dans l'échec du processus de paix d'Andrés Pastrana. En partant du fait que l'État inachevé est un État basé sur le principe de l'exclusion territoriale, sociale et politique, ce mémoire adopte trois axes de recherche. Premièrement, la problématique de l'autonomie militaire vis-à-vis l'exécutif. De fait, l'armée ayant une certaine indépendance, l'État colombien perd de son pouvoir et, de cette manière, sa capacité à diriger des négociations. En deuxième lieu, ce sont les paramilitaires qui font l'objet de l'attention de ce travail. Ceux-ci existant pour mettre fin aux FARC, mais n'étant pas liés à l'État, leurs activités ne concordent pas avec la politique de paix du gouvernement. Enfin, le troisième axe de recherche est celui de la guérilla et l'explication de sa présence et de ses agissements. L'hypothèse de ce travail est de dire que ces trois acteurs ont été engendrés par l'inachèvement de l'État et que cet inachèvement se perpétue du fait de l'existence de ces acteurs. Ainsi, la Colombie serait inscrite dans un cycle conflictuel qui ne laisserait pas de voie au dialogue. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Colombie, État, guérilla, FARC, Andrés Pastrana, négociations
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Le désarmement de l'Irish Republican Army : de la lutte paramilitaire à la lutte politique

Lafond, Marie-Hélène 08 1900 (has links) (PDF)
Peu d'études se penchent sur la démilitarisation de l'Irish Republican Army et la poursuite de sa lutte dans l'arène politique. Deux raisons m'ont poussée à étudier le conflit nord-irlandais. D'abord, il est intéressant d'étudier une organisation paramilitaire qui possède un lien symbiotique, une attache historique à un parti politique, le Sinn Fein, dont certains membres ont combattu dans ses rangs, sont présents à l'Assemblée nationale nord-irlandaise et agissent à titre de politiciens reconnus en Irlande du Nord. De plus, les relations internationales du 21e siècle créent d'importantes réflexions sur le phénomène de groupes paramilitaires politisés et le cas de l'Irish Republican Army est souvent repris par professeurs et journalistes comme exemple d'une victoire face à un groupe paramilitaire extrémiste. On insiste toutefois sur le fait qu'inclure la branche armée nord-irlandaise dans les négociations de paix relève d'une exception plutôt qu'une règle dans la lutte contre ces groupes. Pour bien des experts et des politiciens, il s'agit autant d'un modèle à suivre qu'à bannir dans cette lutte où la nostalgie du temps de la bonne vieille IRA semble incomparable aux demandes inaccessibles et à la terreur irréelle qu'engendre certains groupes paramilitaires d'aujourd'hui. Ainsi, dans ce travail, nous nous intéressons à la relation qu'entretient l'IRA auprès de sa branche politique, le Sinn Fein comme facteur principal contribuant à la démilitarisation du groupe paramilitaire. On se rend compte qu'une série de dynamiques sont à réunir afin d'encourager, voire de forcer, le dépôt des armes de l'IRA. Comme première dynamique, il est alors essentiel que la branche politique domine la branche paramilitaire. Pour ce faire, d'importants bouleversements internes bousculent la structure du mouvement afin que la branche politique contrôle la branche paramilitaire. De plus, la deuxième dynamique entraîne la branche politique à bénéficier d'une place au sein même des négociations de paix. Finalement, comme troisième dynamique, le soutien, voire la reconnaissance, de la communauté internationale, à la branche politique permet d'affirmer que la branche politique, le Sinn Fein, a subordonné la lutte armée de l'IRA. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Irish Republican Army, Sinn Fein, Accord de Belfast, démilitarisation.
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Images du conflit politique nord-irlandais dans le cinéma / Images of the Political Conflict in Northern Ireland in the Cinema

Bazin, Cécile 17 October 2009 (has links)
Cette étude porte sur les films qui traitent du conflit politique nord-irlandais de 1968 à 1998 et elle entend mettre en lumière les relations entre le cinéma et l’évolution de ce conflit. Le cinéma, dans sa construction discursive, à sa travers sa voix indépendante et sa portée populaire, offre un véhicule unique pour l’exploration des Troubles et du processus de paix. Les films sur les Troubles, réalisés pendant cette période, abordent principalement l’IRA dans ses rapports avec l’Angleterre, tandis que les films sortis pendant le processus de paix reflètent la remise en question identitaire, avec entre autres, des membres de l’IRA qui, dans leur quête d’identité, se détournent de la violence politique. Les comédies qui datent du processus de paix dénoncent, de manière ironique, la violence politique des Troubles et illustrent l’espoir que génère ce processus en libérant progressivement l’Irlande du Nord de la violence. Ces films, réalisés pour la plupart pendant le processus de paix - qui repense les rapports anglo-irlandais et les relations entre les deux communautés en Irlande du Nord - se focalisent sur l’un des acteurs du conflit : la communauté catholique (les nationalistes et les républicains) et ses liens avec les Britanniques. Les rapports intercommunautaires sont peu abordés et la communauté protestante, relativement absente de l’image, n’est évoquée qu’à travers les loyalistes. Si ces films explorent principalement la perspective catholique, certains d’entre eux se concentrent sur les victimes catholiques d’événements particuliers des Troubles et ces films proposent une version alternative à l’histoire officielle, conférant au cinéma la fonction de source historique mais aussi de lieu de mémoire des victimes. Ainsi, le cinéma ne retranscrit pas seulement l’histoire de façon figée mais s’intègre dans l’évolution de la situation en Irlande du Nord. / This study centres on films dealing with the political conflict in Northern Ireland from 1968 to 1998 and attempts to trace the relationship between cinema and this ongoing conflict. Through its discursive construction, its independent voice and its popular reach, cinema provides a unique vehicle for the exploration of the Troubles and the peace process. The films about the Troubles, shot during this period, look mainly at the IRA and its relationship with England. The films made during the peace process reflect the question of identity - a central facet of the peace process - by representing, for example, some members of the IRA engaged in the search for their identity turning away from political violence. The comedies - also made during the peace process - use irony to denounce the political violence of the Troubles and depict the hope that the peace process generates. These films, mostly shot during the peace process which reconsiders t! he East-West relations and the internal relations in Northern Ireland between the two communities, focus primarily on the catholic community [nationalists and republicans] in its relationship with the British. Intercommunal relations appear rarely in films and the protestant community, relatively absent from the screen, is represented almost exclusively by loyalist paramilitaries. Therefore these films display a certain interest for the catholic point of view and some of them concentrate on catholic victims of specific events of the Troubles and offer an alternative to the official version of history endowing cinema with a role as historical source and also as a space for the memory of the victims. Thus, cinema does not only retranscribe history in a static way but takes part in the changes going on in Northern Ireland.

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