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La valeur des ressources archéologiques dans la Convention du patrimoine mondial de l'UNESCO

Papagiannidis, Christophe January 2002 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La valorisation du patrimoine : problèmes méthodologiques, limites et enjeux de la restitution archéologique et historique / The valuation of the heritage : methodological problems, limits and stakes in the archeaological and historical reconstruction

Reverdy-Médélice, Isabelle 26 April 2012 (has links)
L’objectif de ma thèse est de proposer une étude approfondie d’un domaine qui, s’il est régulièrement employé pour la vulgarisation de l’Archéologie et de l’Histoire, n’a jamais fait jusqu’à présent à notre connaissance l’objet d’une étude spécifique. La restitution archéologique et historique est pourtant un phénomène qui, en particulier dans les pays anglo-Saxons et nordiques, joue un rôle-Clé à la fois dans la recherche scientifique et dans la diffusion du patrimoine auprès du grand-Public. Des articles et des ouvrages qui s’intéressent à telle ou telle méthode de restitution sont fréquemment publiés en France. Ce travail de recherche se développe en trois parties : la première est consacrée à une Histoire de la restitution et des représentations du passé, à travers l’espace et le temps. De l’Antiquité à aujourd’hui, nous étudierons ainsi l’évolution des mises en scène et des mises en images des évènements, édifices et figures marquantes de l’Histoire, de même que des valeurs et des interdits rattachés à ces représentations du passé. Donner une image, réaliste ou symbolique, du passé et ne pas seulement l’évoquer par la parole ou par l’écrit, est un désir qui semble avoir été présent chez les hommes à toutes les époques et dans toutes les civilisations. Miroir des époques qui les ont créées et de la perception qu’ont les hommes de leur société et de celles qui les ont précédés, les restitutions historiques et archéologiques anciennes sont des témoignages importants. La seconde partie repose sur l’analyse de trois exemples de restitutions archéologiques et historiques réalisées en France et sur des sites européens. Ils ont été choisis pour leur caractère paradigmatique et leurs places respectives dans l’avancée des techniques et des attentes des scientifiques comme du public destiné à les regarder. Enfin, la troisième et dernière partie va au cœur du sujet et, en particulier, à partir des exemples analysés précédemment, propose une interrogation sur les limites et les enjeux de la restitution archéologique et historique. Cette mise en question revêt une particulière actualité à la fin du XXème et au début du XXIème siècle. Cela pour trois raisons : le développement du tourisme culturel et le développement des parcs archéologiques interactifs, l’amplification des politiques du patrimoine, l’accroissement d’un public formé à la lecture de l’image qui n’attend plus seulement du chercheur le résultat d’une hypothèse mais aussi sa justification. Les enjeux de la restitution sont donc cruciaux. Un signe en est que de plus en plus de thèses d’archéologie sur des études de sites proposent des restitutions. Les autorités archéologiques de nombreux pays stipulent désormais qu’une part conséquente du budget de la fouille doit être consacrée à la valorisation postérieure, au centre de laquelle se trouve la restitution. Cette dernière sort donc du cadre strict de la muséographie et s’impose désormais à des acteurs très divers, qui n’ont été que superficiellement intéressés à ces problématiques. L’explosion du recours à la restitution apparaît comme un triomphe ambigu. En effet, les divers acteurs qui utilisent la restitution ne poursuivent pas les mêmes buts : entre ceux qui expérimentent une hypothèse de travail et ceux qui attendent un support pédagogique pour instruire, voire ceux qui recherchent une image destinée à susciter l’investissement sentimental du lieu, le dénominateur commun est très difficile, voire impossible, à trouver. En outre une des limites majeures des restitutions archéologiques et historiques réside principalement dans à leur caractère éphémère de leur validité scientifique, alors que leur durée de vie est parfois très longue. Une historiographie de ces réalisations est nécessaire en ce qu’elles reflètent au moins autant leur contexte de construction que l’époque qu’elles sont supposées faire revivre. / The aim of my thesis was to offer a detailed study of an area which, if regularly used for the extension of Archaeology and History, has never been so far the subject of a specific study, according to our knowledge. Archaeological and historical reconstruction is nevertheless a phenomenon, especially in the Anglo-Saxon and Scandinavian countries, that plays a key role in both scientific research and release of heritage to the general public. Articles and books that are interested in this or that method of reconstruction are frequently published in France.This research work is divided in three parts: the first one is devoted to a historic of reconstruction and representations of the past, through space and time. From antiquity to today, we will study the evolution of staging and set images on events, buildings and figures in history, as well as values and taboos associated to these representations of the past. Give a picture, realistic or symbolic of the past and not only allude to it by spoken or written means, is a desire that seems to have been present among men in all ages and in all civilizations. Mirrors of the eras that created them and perceptions of the men of their own society and those who preceded them, ancient historical and archaeological reconstructions are important testimony. The second part is based on the analysis of three examples of archaeological and historical representation made in France and on European sites. They were chosen for their paradigm and their respective places in the advanced techniques and expectations of scientists as well as the public supposed to watch them. The third and last part goes to the heart of the subject and, in particular, from the examples discussed above, offers an interrogation upon the limits and the challenges of archaeological and historical reconstructions. This issue is particularly topical in the late twentieth and early twenty-First century. For three reasons: the development of cultural tourism and the development of interactive archaeological parks, the amplification of heritage policies, the increase in the public educated in image reading which is waiting not only for the researcher’s result of a hypothesis but also its justification. So the reconstruction issues are crucial. A sign of it is that more and more doctoral thesis of archeological sites offers reconstructions. The archaeological authorities of many countries now stipulate that a significant proportion of the budget of the search must be devoted to subsequent promotion, of which the center is reconstruction. The latter therefore falls outside the strict framework of museums and now requires a variety of actors who were only superficially interested in these issues. The explosion in use of reconstructions appears as an ambiguous triumph. Indeed, the various actors who use the reconstruction are not aiming the same goals: between those who experience a working hypothesis and those who are expecting pedagogical resource as teaching tools, or those looking for an image to generate a sentimental investment of a place, the common denominator is very difficult, if not impossible, to find. In addition, a major limitation of archaeological and historical reconstructions lies mainly in the ephemeral nature of their scientific validity, even if their life is sometimes very long. An historiography of these achievements is necessary, because they reflect the context of their building as much as the era they are supposed to bring back to life.
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Les nécropoles de Volcei : archéologie et identité d'un centre nord-lucanien entre le VIIe et le Ve siècle avant J.-C. / The necropolis of Volcei : archeology and identity of a North-Lucanian center between seventh and fifth century BC

Vita, Cesare 29 January 2018 (has links)
Ce projet de recherche se propose d'analyser l'exceptionnel patrimoine archéologique de l'ancienne Volcei (l'actuelle cité de Buccino, dans la province de Salerne, Italie) dont les vestiges, découverts dans les années 1980 durant la reconstruction de la ville après le grand tremblement de terre qui frappa la Campanie et la Basilicate, montrent une fréquentation ininterrompue du site du VIIIème siècle avant J.C. au IIème siècle après J.C.. L'arc chronologique pris en compte s'étendra du VIIIème au Vème siècle avant J.C.Le travail consistera d'abord à étudier les vestiges découverts en contexte funéraire dans les structures d'habitat puis en suivant de manière diachronique les développements et les évolutions de la culture dite "nord-lucanienne", à chercher à mettre en évidente les dynamiques de contact entre les "indigènes" et les populations allogènes, ainsi que les processus fondamentaux qui ont conduit à la formation du peuple lucanien. / After the destructive earthquake that took place in 1980 in many localities of the Irpinia and the Basilicata, even the territory of the city of Buccino (Campania) former center of the ancient city of Volcei, was involved in the construction of new residentialblocs. During the reconstruction, the excavations of the Archeological Superintendence of Campania brought to light, all around of the hill on which the town is settled, about 270 burials dated from the mid VII and the III century BC. The study of the grave goods and burial practices as well as the analysis of the topography of the two necropolis area - in Braida and Santo Stefano localities - allowed us to get some important informations about the burials spatial organization, funeraryrituals, the material culture and about changes of the burial ritual after the arrival of the new population, of the Osco-Sabellian origin, in the delicate passage between V and IV century BC.
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Archéologie et inventaire du patrimoine national : recherches sur les systèmes d'inventaire en Europe et Méditerranée occidentale (France, Espagne, Grande-Bretagne, Tunisie) : comparaisons et perspectives

Ournac, Perrine 28 September 2011 (has links) (PDF)
La comparaison des systèmes d'inventaire du patrimoine archéologique en France, Espagne, Grande-Bretagne et Tunisie consiste à observer l'organisation et les résultats de ces inventaires, au niveau national lorsqu'il existe, ou le cas échéant, au niveau régional. Il s'agit d'identifier, pour chaque pays, le mode de réalisation d'une base de données, dont les objectifs sont la protection et la mise en valeur du patrimoine archéologique. Ainsi, la naissance des premiers recensements, le cadre réglementaire, la structure institutionnelle, les conditions d'accessibilité, et la forme actuelle des inventaires ont été observés. L'analyse critique des différents cas, à l'issue des descriptions et des tests, permet de mettre en avant des paramètres conditionnant d'une part, l'existence réelle d'un inventaire national du patrimoine archéologique, d'autre part, le niveau d'accessibilité des données regroupées par ces inventaires.
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La médiation de l'archéologie à la télévision : la construction d'une relation au passé

Schall, Céline 18 June 2010 (has links) (PDF)
À l'heure actuelle, les occasions de « rencontrer » des hommes du passé (ou du moins leurs représentants) se multiplient : l'exposition d'archéologie ne présente plus seulement des objets, mais fait découvrir au visiteur le mode de vie des anciens habitants d'un lieu ; les reconstitutions historiques font « revivre » des hommes du passé et mettent en scène courses de chars, artisanat et autres gestes « ancestraux » devant les yeux du public ; et enfin, les guides de monuments historiques prennent les traits de personnages-types, favorisant l'immersion et l'attachement au lieu. De la même manière, les émissions de télévision sur l'archéologie semblent de plus en plus effacer le scientifique et les vestiges du dispositif ; proposant ainsi une relation plus directe au passé et à l'homme du passé (c'est le cas par exemple de docufictions comme Homo Sapiens de Jacques Malaterre). Cette recherche questionne ainsi la relation au passé, proposée par les émissions de télévision sur l'archéologie. Comment ces films peuvent-ils créer une relation à la fois scientifique et symbolique au passé et à « l'autre » ? Quels sont les effets de cette nouvelle forme de médiation qui feint de s'effacer ? À l'inverse, quels sont les effets de l'affirmation du dispositif de médiation (dans les documentaires et les reportages) ? Pour répondre à ces questions, nous avons adopté une démarche « feuilletée », en « entonnoir ». Un corpus de référence réunit d'abord toutes les émissions sur l'archéologie, diffusées entre 1995 et 2008, sur la télévision hertzienne française. Son analyse statistique permet de dégager des tendances générales quant à la représentation de l'archéologie à la télévision. Ensuite, l'analyse sémiopragmatique d'un corpus test de 13 émissions sur Pompéi, mène à la constitution d'un modèle d'analyse de la médiation du passé et d'un outil permettant la systématisation du recueil de données sur un grand nombre d'émissions. Enfin, un troisième corpus de 51 émissions permet la vérification de ce modèle et aboutit à l'identification de quatre types de construction de la relation au passé. L'apport de l'étude est triple : 1) elle génère des connaissances sur l'objet de recherche lui-même, c'est-à-dire sur les représentations les plus courantes de l'archéologie à la télévision ; 2) elle propose une méthodologie et un modèle d'analyse de la médiation fondés sur des outils issus de la sémiopragmatique ; 3) enfin, d'un point de vue théorique, la recherche permet d'envisager la médiation, non comme un lien sociétal ou un « entre-deux », mais comme une stratégie de modulation de la distance, possible notamment grâce à l'intervention de « figures » de médiation. Ces figures sont des éléments référentiels qui cristallisent des représentations sociales et qui ont des rôles à jouer dans l'énonciation et la narrativité de l'émission
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Archéologie et inventaire du patrimoine national : recherches sur les systèmes d'inventaire en Europe et Méditerranée occidentale (France, Espagne, Grande-Bretagne, Tunisie) : comparaisons et perspectives / Archaeology and national heritage record : research on record systems in Europe and western Méditerranée (France, Spain, Great-Britain, Tunisia) : comparisons and prospects

Ournac, Perrine 28 September 2011 (has links)
La comparaison des systèmes d'inventaire du patrimoine archéologique en France, Espagne, Grande-Bretagne et Tunisie consiste à observer l'organisation et les résultats de ces inventaires, au niveau national lorsqu'il existe, ou le cas échéant, au niveau régional. Il s'agit d'identifier, pour chaque pays, le mode de réalisation d'une base de données, dont les objectifs sont la protection et la mise en valeur du patrimoine archéologique. Ainsi, la naissance des premiers recensements, le cadre réglementaire, la structure institutionnelle, les conditions d'accessibilité, et la forme actuelle des inventaires ont été observés. L'analyse critique des différents cas, à l'issue des descriptions et des tests, permet de mettre en avant des paramètres conditionnant d'une part, l'existence réelle d'un inventaire national du patrimoine archéologique, d'autre part, le niveau d'accessibilité des données regroupées par ces inventaires. / Compare archaeological heritage record systems in France, Spain, Great-Britain and Tunisie consists in studying organization and results of these records, at the national level, or, where it does not exist, at the regional level. The database design, aimed at protecting and promoting archaeological resource, has been identified in each country. The first inventories, the legal and institutional structures, the condition of accessibility, and the current frame of archaeological records have been studied. Analysis shows, after describing and testing these case, that there are circumstances conditioning: the existence of a national archaeological record, but also, the level of accessibility of data maintained in these records.
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L'accès à la propriété des biens archéologiques. Etude de droit comparé, France, Etats-Unis / The ownership of archaeological resources - A comparative study - France, United States

Denolle, Alice 10 January 2013 (has links)
La France et les États-Unis ont reconnu l’importance de préserver les biens archéologiques situés sur leurs territoires en leur offrant une protection légale contre toute détérioration ou destruction, en vue de leur jouissance par les générations présentes et de leur transmission pour les générations futures. Cette importance fait écho à l’existence d’un intérêtpublic pour la préservation du patrimoine archéologique. Clé de voûte des législations protectrices, l’intérêt public prend sa source dans différentes valeurs qui sont assignées aux biens archéologiques: les valeurs cognitive, identitaire, esthétique et économique. Les législations protectrices des deux pays se sont développées autour de la promotion de lavaleur cognitive, et également, en ce qui concerne les États-Unis surtout, autour de la promotion de la valeur identitaire.Si les États-Unis et la France reconnaissent l’intérêt public qui s’attache à la préservation des ressources archéologiques, leurs droits n’ont pas pour autant tiré toutes les conséquences de la spécificité de ces ressources. En effet, le système de propriété sur lequel sont assises les législations protectrices est fortement emprunt du droit commun, qui ne laisse guère de place au statut spécial des ressources archéologiques qu’il envisage comme de simples biens. Cette assise se révèle être une source de tensions pour la protection des vestiges car elle soulève l’affrontement de deux intérêts antagonistes : celui de l’intérêt public, porté par l’objectif de préservation, et l’intérêt privé, exprimé à travers le droit de propriété. Ces tensions ne se manifestant qu’eu égard aux biens qui entrent dans le champ d'application des législations protectrices, la question de la définition légale des biens archéologiques s’avère être une question de prime importance. Son étude révèle qu’il n’existe aucun statut uniforme du bien archéologique dans les deux pays. Néanmoins, toutes leslégislations protectrices reconnaissent la spécificité des ressources qu’elles protègent, en développant des mécanismes protecteurs spécifiques. Les deux systèmes juridiques tendent à favoriser la mise en œuvre de mécanismes d’appropriation publique des biens archéologiques, la puissance publique étant perçue comme le propriétaire le plus apte à assurer l’intérêt public. Ces mécanismes se heurtent à la force de résistance opposée par la propriété privée. Toutefois, la propriété privée des ressources archéologiques n’est pas nécessairement synonyme d’absence de protection.Aucune propriété spéciale n’a ainsi été mise en oeuvre. Les conflits soulevés entre préservation et propriété des biens archéologiques dans les systèmes protecteurs actuels pourraient dès lors être résolus en tirant les conséquences de la spécificité des biens archéologiques. Il ne serait pas nécessaire de remettre en cause le système même de propriétéde ces biens. En tant que bien spécial, devrait lui être assignée une propriété spéciale. / France and the United States have both recognized the importance of preserving archaeological resources against any damage or destruction through legal protection so that their use by present generations and their transfer to future generations may be ensured. This importance is reflected through the existence of a public interest in the preservation ofarchaeological resources. The public interest is rooted in different values which are assigned to archaeological resources and which may be referred to as the cognitive value, the identity value, the aesthetic value and the economic value. In both countries the cognitive value appears to be the cornerstone of protective legislation.Even though the United States and France recognize that there is a public interest in preserving archaeological resources, the ownership of archaeological resources is still deeply governed by common law rules, according to which archaeological resources are seen as mere property. This dichotomy proves to be a source of tension between two competing interests:the public interest which lies in archaeological resources protection on the one hand, and the private interest, expressed through ownership, on the other hand.The legal definition of protected archaeological resources lies therefore at the forefront of the issue. In both countries, there is no uniform status of archaeological resources. However, protective legislation recognizes the very specificity of these resources, developing therefore specific protective schemes. The two legal systems tend to favor public ownership, the state being seen has the most suitable owner capable of ensuring preservation. But private ownership appears to be a strong opposition public ownership has to face. However, private ownership of archaeological resources does not necessarily equal lack of protection.No special property status has thus been implemented in either countries. Conflicts arising between preservation and ownership of archaeological resources in the current protective systems could therefore be resolved by drawing the consequences of the specificity of archaeological resources into the protective schemes.
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La médiation de l’archéologie à la télévision : la construction d’une relation au passé / The mediation of archaeology on television : the construction of a relation to the past

Schall, Céline 18 June 2010 (has links)
À l’heure actuelle, les occasions de « rencontrer » des hommes du passé (ou du moins leurs représentants) se multiplient : l’exposition d’archéologie ne présente plus seulement des objets, mais fait découvrir au visiteur le mode de vie des anciens habitants d’un lieu ; les reconstitutions historiques font « revivre » des hommes du passé et mettent en scène courses de chars, artisanat et autres gestes « ancestraux » devant les yeux du public ; et enfin, les guides de monuments historiques prennent les traits de personnages-types, favorisant l’immersion et l’attachement au lieu. De la même manière, les émissions de télévision sur l’archéologie semblent de plus en plus effacer le scientifique et les vestiges du dispositif ; proposant ainsi une relation plus directe au passé et à l’homme du passé (c’est le cas par exemple de docufictions comme Homo Sapiens de Jacques Malaterre). Cette recherche questionne ainsi la relation au passé, proposée par les émissions de télévision sur l’archéologie. Comment ces films peuvent-ils créer une relation à la fois scientifique et symbolique au passé et à « l’autre » ? Quels sont les effets de cette nouvelle forme de médiation qui feint de s’effacer ? À l’inverse, quels sont les effets de l’affirmation du dispositif de médiation (dans les documentaires et les reportages) ? Pour répondre à ces questions, nous avons adopté une démarche « feuilletée », en « entonnoir ». Un corpus de référence réunit d’abord toutes les émissions sur l’archéologie, diffusées entre 1995 et 2008, sur la télévision hertzienne française. Son analyse statistique permet de dégager des tendances générales quant à la représentation de l’archéologie à la télévision. Ensuite, l’analyse sémiopragmatique d’un corpus test de 13 émissions sur Pompéi, mène à la constitution d’un modèle d’analyse de la médiation du passé et d’un outil permettant la systématisation du recueil de données sur un grand nombre d’émissions. Enfin, un troisième corpus de 51 émissions permet la vérification de ce modèle et aboutit à l’identification de quatre types de construction de la relation au passé. L’apport de l’étude est triple : 1) elle génère des connaissances sur l’objet de recherche lui-même, c’est-à-dire sur les représentations les plus courantes de l’archéologie à la télévision ; 2) elle propose une méthodologie et un modèle d’analyse de la médiation fondés sur des outils issus de la sémiopragmatique ; 3) enfin, d’un point de vue théorique, la recherche permet d’envisager la médiation, non comme un lien sociétal ou un « entre-deux », mais comme une stratégie de modulation de la distance, possible notamment grâce à l’intervention de « figures » de médiation. Ces figures sont des éléments référentiels qui cristallisent des représentations sociales et qui ont des rôles à jouer dans l’énonciation et la narrativité de l’émission / At present time, the occasions of “meetings” with men from the past (or at least with their representatives) multiply: the archaeology exposure does not only present the objects anymore, but makes discover the visitor, the lifestyle of the former inhabitants of a place; the historical reconstitutions make “relife” the men from the past and put in stage horse races and ancestral gestures in front of the public eyes; and finally, guides of historical places take the appearance of characters, supporting the immersion and the attachment to the place. In the same way, the TV shows about archaeology seem to erase the scientist and the vestiges of the device, offering a more direct relation to the past and to the man from the past (for example the docudrama Homo Sapiens, by Jacques Malaterre). This research questions the relation to the past, built by the television programs about archaeology. How these devices can create at the same time, a scientific and a symbolic relation to the past? Which are the effects of this new form of mediation which pretends to be erased? On the contrary, which are the effects of the affirmation of the mediation device (in the documentaries and reports)? To answer these questions, we adopted a “laminated” method, in “funnel”. A corpus of reference joins all the programs about archaeology, diffused between 1995 and 2008, on french hertzian television. Its statistical analysis makes it possible to draw the general tendencies of the representation of archaeology on television. Then, the semiopragmatic analysis of a test corpus of 13 emissions about Pompeii, leads to the constitution of an analysis model of the mediation to the past and to the constitution of a tool, allowing the analysis of a great number of films. Lastly, a third corpus of 51 emissions allows the checking of this model and leads to the identification of four types of construction of relation to the past. The contribution of the study is triple: 1) it brings knowledge about the object of research itself, about the most common representations of archaeology on television; 2) it proposes a methodology and an analysis model of the mediation based on tools coming from the semiopragmatic; 3) finally, from a theoretical point of view, this research makes it possible to consider the mediation, not as a “social bond” or a “interval”, but as a strategy of modulation of distance, thanks to the intervention of “mediation figures”. These figures are referential elements which crystallize the social representations and which have roles to play in the enunciation and the narrativity of the program

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