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Les caractéristiques des agresseurs comme facteurs de risque associés au développement du sentiment de solitude chez les adolescents victimes de harcèlement par les pairs

Ferrer, Sarah 09 1900 (has links)
La présente étude vise à examiner dans quelle mesure le sexe ainsi que les caractéristiques comportementales et relationnelles des agresseurs permettent de rendre compte de l’augmentation, sur une période d’un an, du sentiment de solitude chez les victimes de harcèlement par les pairs au secondaire. L’échantillon est composé de 538 élèves de secondaire I et II de la région de Montréal. Au cours de deux années consécutives, le niveau de victimisation des élèves ainsi que l’identité et les caractéristiques des agresseurs (i.e.: sexe, agressivité, popularité et victimisation) ont été évalués à partir de mesures auto-révélées et de procédures de nominations par les pairs. Les résultats démontrent, qu’au-delà de la fréquence à laquelle les élèves sont victimisés, le sexe des agresseurs permet de rendre compte de l’augmentation à travers le temps du sentiment de solitude chez les filles et les garçons. Plus spécifiquement, le nombre d’agresseurs féminins identifiés par les élèves constitue un facteur de risque étroitement lié au développement du sentiment de solitude. Par ailleurs, les caractéristiques des agresseurs ne sont pas associées à l’accroissement du sentiment de solitude à travers le temps. Cependant, le fait de se faire agresser par des élèves qui présentent des difficultés d’ajustement social importantes (i.e. : agressifs et victimisés) est associé de manière concomitante à un moins fort sentiment de solitude. La discussion aborde les processus intra- et interpersonnels permettant d’expliquer pourquoi les sentiments de solitude associés à la victimisation par les pairs sont susceptibles de varier en fonction des caractéristiques des agresseurs. / The goal of the present study is to examine to what extend bullies’ behavioral and relational characteristics account for changes over time in loneliness feelings among victimized middle school students. The sample was composed of 538 grade 7 and 8 students from two middle schools in Montreal. During two consecutive years, students’ level of victimization and bullies’ characteristics (gender, aggressive behaviors, popularity and victimization) were evaluated with self-reported measures and peer nominations. Results show that, beyond the frequency to which students are victimized, bullies’ gender was associated with an increase over a one year period in loneliness feelings for girls and boys. Specifically, the number of females bullies identified by the students, constitutes a risk factor closely linked to the development of loneliness feelings. Moreover, the behavioral and relational characteristics of the bullies were not associated with an increase over time of loneliness feelings. However, being bullied by students characterized by social adjustment difficulties (aggressive and victimized bullies) was negatively associated with concurrent loneliness feelings. The discussion highlights the intra- and interpersonal processes explaining why the loneliness feelings linked to victimization by peers are likely to vary according to the bullies’ characteristics.
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Victimisation par les pairs et rendement scolaire au début du secondaire : le rôle médiateur de l’engagement scolaire

Bélanger, Félix 08 1900 (has links)
No description available.
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Les caractéristiques des amis comme facteurs de risque et de protection associés à la victimisation par les pairs à l’adolescence: une perspective longitudinale

Martel-Olivier, Elisabeth 11 1900 (has links)
Cette étude s’intéresse aux relations d’amitié et aux caractéristiques des amis comme facteurs de risque interpersonnels susceptibles de prédire les changements à travers le temps, de la victimisation par les pairs au début du secondaire. L’échantillon est composé de 524 élèves de secondaire I et II pour lesquels le niveau de victimisation a été mesuré par les pairs lors de deux années consécutives. Les facteurs de risque individuel associés à la victimisation par les pairs (i.e. les comportements agressifs, les comportements de retrait social et le rejet par les pairs) ainsi que les caractéristiques des amis (i.e. agressivité, retrait social et victimisation des amis) ont également été évalués par les pairs lors du premier temps de mesure. Les résultats démontrent qu’au-delà des facteurs de risque individuels, un plus grand nombre d’amis prédit une diminution de la victimisation par les pairs sur une période d’un an. De plus, pour les élèves rejetés socialement, la victimisation des amis permet de rendre compte d’une augmentation de la victimisation dans le temps. Contrairement aux résultats obtenus par d’autres études, l’agressivité des amis permet de prédire une diminution de la victimisation seulement pour les élèves bien acceptés socialement. Pour les jeunes qui sont rejetés socialement, l’agressivité des amis permet de prédire une augmentation de la victimisation par les pairs. Ces résultats apportent un regard nouveau sur l’inter influence entre l’identité des amis et le contexte social dans lequel les adolescents évoluent. / This study examined the association between friend’s characteristics and the pattern of changes in peer victimization in the first years of middle school. The sample was composed of 524 grade 7 and 8 French-Canadian students from two middle schools. Student’s level of victimization as perceived by their peers was evaluated during two consecutive school years. Individual risk factors (i.e. aggressive behaviors, social withdrawal and peer rejection) and friend’s characteristics (i.e. friend’s aggression, social withdrawal and victimization) were also measured with peer nominations during the first year of the study. Results show that beyond individual risk factors, the number of friends was associated with a decrease over time in peer victimization. Moreover, for socially rejected students, having friends who are victimized within the peer group was associated with an increase in peer victimization. Results also show that having aggressive friends lead to a decrease in peer victimization, but only for popular students. However, for socially-rejected students, having aggressive friends was associated with an increase over time in peer victimization. This study brings a new light on the dynamic influences between friends’ identity and the social context in which adolescents evolve.
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Le processus de co-rumination entre amis chez les jeunes victimes de harcèlement par les pairs : impact sur le développement des symptômes dépressifs à l’adolescence

Jerabkova, Barbara 10 1900 (has links)
La victimisation au sein du groupe de pairs est un facteur de risque associé à l’augmentation des symptômes dépressifs au début de l’adolescence. En contrepartie, le fait d’entretenir des relations d’amitié constitue un facteur protecteur important susceptible de modérer les conséquences négatives associées à la victimisation par les pairs. Toutefois, les bénéfices associés aux relations d’amitié peuvent varier en fonction de certaines caractéristiques de celles-ci. Cette étude a pour but d’évaluer dans quelle mesure les caractéristiques des relations d’amitié (c.-à-d., le caractère intime et soutenant de la relation et la propension des amis à co-ruminer) modèrent l’association entre la victimisation par les pairs et l’augmentation des symptômes dépressifs sur une période d’un an. L'échantillon est composé de 536 élèves du secondaire auprès de qui la victimisation et les caractéristiques des relations d’amitié ont été évaluées au premier temps de mesure de façon auto-rapportée. Les symptômes dépressifs des élèves ont également été mesurés lors de deux années consécutives. Les résultats démontrent que le niveau de victimisation des élèves, la qualité des relations d’amitié et la tendance des amis à co-ruminer sont respectivement associés de façon concomitante à l’expression des symptômes dépressifs. En contrepartie, seule la co-rumination entre amis permet de rendre compte de l’augmentation des symptômes dépressifs sur une période d’un an. L’association entre la victimisation par les pairs et le développement des symptômes dépressifs n’est toutefois pas modérée par les caractéristiques des relations d’amitié. / Victimization is an important risk factor for depression in early adolescence. On the other hand, having friends is an important protective factor susceptible of moderating the negative effects associated with victimization. However, the benefits associated with friendships may vary according to some of their characteristics. The goal of this study was to evaluate whether friendship characteristics (i.e. intimacy and support as well as co-rumination) moderate the association between victimization experiences and depressed feelings a year later. The sample is composed of 536 high school students whose victimization level, friendship quality and tendency to co-ruminate were self-reported at the first time point. Depressive mood were self-reported at the end of two consecutive years. Results show that victimization, friendship quality and co-rumination are respectively associated with concurrent depressive mood. However, only co-rumination predicted depressive mood a year later after controlling for initial adjustment. The link between peer victimization and depressive mood was not moderated by friendship characteristics.
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Les caractéristiques des agresseurs comme facteurs de risque associés au développement du sentiment de solitude chez les adolescents victimes de harcèlement par les pairs

Ferrer, Sarah 09 1900 (has links)
La présente étude vise à examiner dans quelle mesure le sexe ainsi que les caractéristiques comportementales et relationnelles des agresseurs permettent de rendre compte de l’augmentation, sur une période d’un an, du sentiment de solitude chez les victimes de harcèlement par les pairs au secondaire. L’échantillon est composé de 538 élèves de secondaire I et II de la région de Montréal. Au cours de deux années consécutives, le niveau de victimisation des élèves ainsi que l’identité et les caractéristiques des agresseurs (i.e.: sexe, agressivité, popularité et victimisation) ont été évalués à partir de mesures auto-révélées et de procédures de nominations par les pairs. Les résultats démontrent, qu’au-delà de la fréquence à laquelle les élèves sont victimisés, le sexe des agresseurs permet de rendre compte de l’augmentation à travers le temps du sentiment de solitude chez les filles et les garçons. Plus spécifiquement, le nombre d’agresseurs féminins identifiés par les élèves constitue un facteur de risque étroitement lié au développement du sentiment de solitude. Par ailleurs, les caractéristiques des agresseurs ne sont pas associées à l’accroissement du sentiment de solitude à travers le temps. Cependant, le fait de se faire agresser par des élèves qui présentent des difficultés d’ajustement social importantes (i.e. : agressifs et victimisés) est associé de manière concomitante à un moins fort sentiment de solitude. La discussion aborde les processus intra- et interpersonnels permettant d’expliquer pourquoi les sentiments de solitude associés à la victimisation par les pairs sont susceptibles de varier en fonction des caractéristiques des agresseurs. / The goal of the present study is to examine to what extend bullies’ behavioral and relational characteristics account for changes over time in loneliness feelings among victimized middle school students. The sample was composed of 538 grade 7 and 8 students from two middle schools in Montreal. During two consecutive years, students’ level of victimization and bullies’ characteristics (gender, aggressive behaviors, popularity and victimization) were evaluated with self-reported measures and peer nominations. Results show that, beyond the frequency to which students are victimized, bullies’ gender was associated with an increase over a one year period in loneliness feelings for girls and boys. Specifically, the number of females bullies identified by the students, constitutes a risk factor closely linked to the development of loneliness feelings. Moreover, the behavioral and relational characteristics of the bullies were not associated with an increase over time of loneliness feelings. However, being bullied by students characterized by social adjustment difficulties (aggressive and victimized bullies) was negatively associated with concurrent loneliness feelings. The discussion highlights the intra- and interpersonal processes explaining why the loneliness feelings linked to victimization by peers are likely to vary according to the bullies’ characteristics.
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A longitudinal study of overweight during childhood : etiology, mental health outcomes and mediating factors

Pryor, Laura Elizabeth 07 1900 (has links)
Au cours des 30 dernières années, l’embonpoint et l’obésité infantile sont devenus de véritables défis pour la santé publique. Bien que l’obésité soit, à la base, un problème physiologique (i.e. balance calorique positive) une série de facteurs psychosociaux sont reliés à son développement. Dans cette thèse, nous avons étudié le rôle des facteurs périnataux et de la petite enfance dans le développement du surpoids, ainsi que la relation entre le surpoids et les troubles internalisés au cours de l’enfance et au début de l’adolescence. Nous avions trois objectifs généraux: 1) Modéliser le développement de l’indice de masse corporelle (IMC) ou du statut pondéral (le fait d’être en surpoids ou non) durant l’enfance, ainsi qu’estimer l’hétérogénéité dans la population au cours du temps (i.e. identification de trajectoires développementales de l’IMC). 2) Identifier les facteurs périnataux et de la petite enfance pouvant accroitre le risque qu’un enfant suive une trajectoire menant au surpoids adolescente. 3) Tester la possibilité que le surpoids durant l’enfance soit associé avec des problèmes de santé mentale internalisés à l’adolescence, et vérifier la possibilité qu’une telle association soit médiatisée par l’expérience de victimisation par les pairs et l’insatisfaction corporelle. Ce travail est mené dans une perspective de développement au cours de la vie (life span perspective), considérant l’accumulation des facteurs de risques au cours du temps ainsi que les facteurs qui se manifestent durant certaines périodes critiques de développement.1,2 Nous avons utilisé les données provenant de l’Étude Longitudinale du Développement des Enfants du Québec (ELDEQ), une cohorte de naissances de la province de Québec, Canada. L’échantillon initial était composé de 2120 familles avec un bébé de 5 mois nés au Québec en 1997. Ces familles ont été suivies annuellement ou à tous les deux ans jusqu’à ce que les enfants atteignent l’âge de 13 ans. En ce qui concerne le premier objectif de recherche, nous avons utilisé la méthode des trajectoires développementales fondée sur des groupes pour modéliser l’IMC en continu et en catégories (surpoids vs poids normal). Pour notre deuxième objectif, nous avons effectué des modèles de régression multinomiale afin d’identifier les facteurs périnataux et de la petite enfance associés aux différents groupes développementaux du statut pondéral. Les facteurs de risques putatifs ont été choisis parmi les facteurs identifiés dans la littérature et représentent l’environnement périnatal, les caractéristiques de l’enfant, ainsi que l’environnement familial. Ces facteurs ont été analysés longitudinalement dans la mesure du possible, et les facteurs pouvant servir de levier potentiel d’intervention, tels que l’usage de tabac chez la mère durant la grossesse, le sommeil de l’enfant ou le temps d’écoute de télévision, ont été sélectionnés pour l’analyse. Pour notre troisième objectif, nous avons examiné les associations longitudinales (de 6 à 12 ans) entre les scores-z d’IMC (selon la référence CDC 2000) et les problèmes internalisés avec les modèles d’équations structurales de type « cross-lagged ». Nous avons ensuite examiné comment la victimisation par les pairs et l’insatisfaction corporelle durant l’enfance peuvent médiatiser un lien potentiel entre le surpoids et les troubles internalisés au début de l’adolescence. Les contributions scientifiques de la présente thèse incluent l’identification de trajectoires distinctes du statut pondérale durant l’enfance (précoce, tardive, jamais en surpoids), ainsi que les facteurs de risques précoces et les profils de santé mentale pouvant différer selon la trajectoire d’un enfant. De plus, nous avons identifié des mécanismes importants qui expliquent une partie de l’association entre les trajectoires de surpoids et les troubles internalisés: la victimisation par les pairs et l’insatisfaction corporelle. / Child overweight and obesity has challenged the field of public health for several decades. While its direct underpinnings may be physiological, its development and outcome are intertwined with an array of psychosocial factors. This dissertation has sought to answer questions relating to the perinatal and early life risk factors associated with overweight development, as well as its potential psychological correlates during middle childhood and early adolescence. Specifically, this project had three research goals: 1) To model the developmental pattern of BMI or weight status throughout childhood and estimate population heterogeneity. 2) To identify the perinatal and early childhood risk factors that may increase the likelihood that a child follows a path leading to overweight by adolescence. 3) To examine whether being overweight in middle childhood is associated with internalizing mental health symptoms in early adolescence, and whether such an association is mediated by the experience of peer victimization and body dissatisfaction. This work takes a developmental life-course perspective in that it considers both the accumulation of risk factors over time as well as risk factors occurring during critical periods of development.1,2 We examined data drawn from the Quebec Longitudinal Study of Child Development (QLSCD), a population-based birth-cohort study in the province of Quebec, Canada. The initial sample consisted of 2120 families with a 5-month old baby born in Quebec in 1997. These families were monitored yearly or biennially until children were 13 years of age. For our first research goal, we modeled group-based developmental trajectories of child BMI and child weight status (overweight vs. not overweight). For our second goal, multinomial logistic regression analyses were conducted in order to identify the perinatal and early risk factors associated with the different developmental groups of weight status. Putative risk factors were chosen from the literature and represent the perinatal environment, child behavioral characteristics, as well as the family home environment. These were analyzed longitudinally when possible, and factors that could be targeted for intervention, such as maternal smoking during pregnancy, child sleep times or television viewing were selected for analysis. In order to complete our third research goal, we examined the longitudinal associations (from age 6 to 12) between BMI z-score (CDC 2000 reference) and internalizing and externalizing problems by way of cross-lag panel models in the Mplus program. Our results indicating sparse cross-lagged links, we then examined whether peer victimization and body dissatisfaction during childhood mediate the association between early overweight development and self-reported internalizing symptoms in early adolescence. Important scientific contributions stemming from this project include the identification of distinct weight status trajectories during childhood (i.e. early onset, late onset, never overweight) and the identification of perinatal and early life risk factors and mental health outcomes that may differ depending on a child’s developmental trajectory. Additionally, we identified two important mechanisms of the association between overweight and internalizing problems: peer victimization and low body satisfaction.
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Évolution des profils de comportements sociaux et de victimisation par les pairs des garçons et des filles au début du primaire : corrélats cognitifs, comportementaux et relationnels

Chaput-Langlois, Sophie 08 1900 (has links)
L’efficacité des interventions pour diminuer la victimisation par les pairs en milieu scolaire est modeste. Un manque de connaissance sur le développement de la victimisation par les pairs en début de scolarité, notamment sur les rôles adoptés par les jeunes enfants (p. ex., agresseurs, victimes) ainsi que sur la contribution des divers comportements sociaux qu’ils exhibent, pourrait contribuer à cette efficacité limitée. Pour y remédier, il est nécessaire d’avoir une meilleure compréhension des enjeux propres à cette période développementale. Ainsi, cette thèse vise à étudier les différents profils de comportements sociaux et de victimisation par les pairs chez les enfants de la maternelle à la deuxième année du primaire, et ce, à l’aide d’un échantillon de 1757 enfants provenant de deux cohortes de naissance (Étude longitudinale sur le développement des enfants du Québec - ELDEQ). Plus spécifiquement, un premier article vise à explorer le développement de ces différents profils de la maternelle à la deuxième année, ainsi que leur stabilité d’une année à l’autre. Des analyses de profils latents sont effectuées à l’aide de mesures annuelles de l’agressivité physique, de l’agressivité relationnelle, de la victimisation subie et des comportements prosociaux des enfants, suivies par des analyses de transitions latentes. Les résultats montrent que les garçons présentent les quatre mêmes profils chaque année (prosociaux, normatifs, physiquement agressifs-victimisés et agressifs-victimisés) alors que les filles en présentent quatre en maternelle (prosociales, normatives, socialement agressives et agressives-victimisées) et cinq en première et deuxième année (prosociales, normatives, victimisées, socialement agressives, et agressives-victimisées). À la différence de la typologie classique, les garçons ne présentent pas de profil uniquement victimisé ou uniquement agressif et les profils des filles présentent des nuances sur la forme d’agressivité privilégiée. Une fois établie, l’appartenance aux profils s’avère relativement stable d’une année à l’autre, indiquant la précocité des problèmes sociaux avec les pairs. Afin de valider cette typologie des comportements sociaux et de la victimisation par les pairs et de suggérer des cibles potentielles d'évaluation ou d’intervention, le deuxième article teste d’abord si les habiletés cognitives préscolaires prédisent l’appartenance aux profils identifiés. Ensuite, il vérifie si l’expérience scolaire concomitante (relation enseignant-élève, engagement scolaire) diffère selon l’appartenance aux profils. Des analyses de régression multinomiale montrent que des habiletés cognitives élevées prédisent une plus grande probabilité de présenter un profil prosocial plutôt qu’agressif-victimisé. L’analyse des variables concomitantes montre que l’engagement scolaire est plus faible et la relation enseignant-élève plus difficile pour les enfants agressifs-victimisés, en comparaison aux enfants prosociaux ou aux filles socialement agressives en première et deuxième année. Ces résultats soulignent les associations précoces entre les difficultés sociales et scolaires, soit dès l'entrée à l'école. Pour finir, les résultats de cette thèse confirment l’existence et la pertinence d’une typologie des comportements sociaux et de la victimisation par les pairs en début de scolarité, soulignant la stabilité de celle-ci et la précocité des problèmes associés. Des cibles sont identifiées pour améliorer le dépistage des enfants à risque et, éventuellement, l‘efficacité des interventions préventives. Les différences garçons-filles, les caractéristiques uniques du profil des filles socialement agressives ainsi que l’expérience scolaire difficile des enfants agressifs-victimisés dès la maternelle sont discutées. / Interventions to reduce peer aggression and victimization in school settings currently show modest effectivity, lead on in part by limited knowledge on the development of peer victimization during the early school years. More specifically, there is a lack of information about which roles, or profiles, linked to peer aggression and victimization exist from school entry onwards, and how they change over time, as well as how children’s social behaviours are associated to them. To address this issue, this thesis aims to understand the different profiles of social behaviour and peer victimization that children can present from kindergarten to second grade. The study included 1757 children from two birth cohorts in the Quebec (Quebec Longitudinal Study of Child Development - QLSCD). More specifically, the first study included in this thesis explores the development of different profiles related to social behaviour and peer victimization from kindergarten to second grade, using annual measures of children's physical aggression, relational aggression, victimization, and prosocial behaviours. The results of the latent profile analyses performed show that boys present the same four profiles each year: prosocial, normative, physically aggressive-victimized (physically AV) and aggressive-victimized (AV). Girls present four profiles in kindergarten (prosocial, normative, socially aggressive and AV) and five in first and second grade (prosocial, normative, victimized, socially aggressive, and AV). Latent transition analyses aimed at testing the stability of profile membership over time showed that children tend to stay in the same profile over the years, especially if they are prosocial or AV. This study offers a slightly different typology from the one that is typically used in peer victimization theories, and it highlights the precocity of social behaviour and peer victimization problems for some children, stressing the importance of early identification and intervention. The second study of this thesis validates the typology of social behaviour and peer victimization and aims to identify potential targets for evaluation and intervention. It tests whether preschool cognitive abilities predict profile membership from kindergarten to second grade and tests whether children’s concurrent school experience differs according to their profile. For the first aim, results showed that high cognitive abilities predict a greater likelihood of exhibiting a prosocial rather than an AV role when controlling for socioeconomic status. For 6 the second aim, results showed that the quality of AV children’s school engagement and relationship with their teacher is worse than those of prosocial children at all time points, or of socially aggressive girls in first and second grade. Once again, these differences highlighted how early difficulties associated with children’s social problems can start. In conclusion, this thesis confirms the existence and relevance of a typology of social behaviour and peer victimization at the start of schooling, highlighting the stability of profile membership and the precocity of associated problems. Targets are identified to improve screening and the effectiveness of preventive interventions. Differences between boys’ and girls’ typologies and school experience, the uniqueness of the socially aggressive girl profile, and the struggles of AV children from kindergarten onwards are discussed.

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