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« Eshkᵘ tshikanakuan kanamehtaik -- Les traces sont encore visibles » : langue et territoire chez les Pekuakamiulnuatsh / Eshku tshikanakuan kanamehtaik -- Les traces sont encore visibles

Tipi, Şükran 17 June 2024 (has links)
À l'instar de plusieurs groupes autochtones des différentes régions du monde, les Pekuakamiulnuatsh (Innus du Lac Saint-Jean, Québec, Canada) de la communauté de Mashteuiatsh sont activement engagés dans la lutte pour la reconnaissance et le respect de leur autorité et de leur capacité à s'autogouverner, dans une visée d'autonomie et de souveraineté des peuples autochtones sur leurs territoires. Dans les discussions qui tournent autour de la non-renonciation à la souveraineté et de titres de propriété territoriale non cédés, l'affirmation centrale qui ressort des prises de parole publiques est celle que les territoires ne sont pas des biens qui peuvent être possédés par des particuliers. Le constat qui s'impose est celui qu'une meilleure compréhension de la persistance de l'opposition exercée par plusieurs groupes autochtones à travers le Canada à certains projets de développement doit obligatoirement passer par une analyse des fondements du sentiment d'appartenance complexe à l'environnement qui les entourent, ce sentiment souvent résumé à l'aide du concept de « conscience territoriale » (Lacasse 1996). Au moment où, dans le cadre de la Décennie internationale des langues autochtones de l'UNESCO, les spécialistes et représentant.e.s autochtones rappellent que la sauvegarde de la diversité des langues autochtones est essentielle à la protection de la diversité culturelle et biologique, cette thèse brosse le portrait du lien qu'entretiennent les différentes générations de Pekuakamiulnuatsh avec leur territoire ancestral. Plus précisément, cette analyse de 61 entrevues semi-dirigées fait état de ce que le territoire signifie pour les Pekuakamiulnuatsh qui l'occupent encore, et pour ceux et celles qui ne le fréquentent plus physiquement, et quels sont les facteurs culturels et contextuels qui influent sur leurs discours actuels d'appartenance à ce même territoire. Au niveau linguistique, et au-delà de l'utilisation des noms de lieux et des différentes désignations du territoire ancestral, cette esquisse d'un portrait contemporain de la territorialité des Pekuakamiulnuatsh explore les façons d'exprimer linguistiquement, aux niveaux lexical et grammatical, une relation à un lieu, à un espace, au territoire, afin de dégager les pratiques langagières d'une communauté locale et de voir comment certaines formes d'expression linguistique acquièrent une signification sociale de par leur usage dans l'interaction verbale. Au niveau méthodologique, cette recherche collaborative s'inscrit dans une épistémologie de théorisation ancrée par sa proximité avec le terrain et par le développement d'un cadre théorique intégré qui émerge des données obtenues dans un contexte collaboratif mettant en application les Principes PCAP (Centre des Premières Nations 2007 ; Schnarch 2004), à l'intérieur d'une entente de partenariat avec la communauté de Mashteuiatsh. À la croisée disciplinaire entre l'anthropologie du langage et de l'ethnolinguistique, de l'anthropologie de l'espace et de la géographie humaine, avec les perspectives tant analytiques que méthodologiques inspirées des épistémologies et méthodologies autochtones (Atleo 2005 ; Battiste et Henderson 2000 ; Brant Castellano 2004 ; Hart 2010 ; Rice *et al.* 2005 ; Simpson 2000 ; Tuhiwai Smith 2012) et ancrées dans les valeurs de relationnalité (Gonzalez 2021 ; Tipi 2021) et de réciprocité dans les rapports dynamiques entretenus entre les expertises locales sollicitées et les pratiques de collaboration entre partenaires du projet, cette thèse représente une contribution originale aux études de la territorialité d'un point de vue langagier. Mises en application ensemble, ces approches et les principes qu'elles renferment, permettent de mieux appréhender les dynamiques sous-jacentes au processus d'appropriation et d'expression d'une territorialité propre aux Pekuakamiulnuatsh et la reconfiguration actuelle de celle-ci. Le travail de terrain effectué se veut une contribution au corpus foisonnant d'études et de réflexions du domaine de la revitalisation des langues dites en péril (Austin et Sallabank 2014), notamment par une meilleure conceptualisation des dynamiques et des idéologies langagières à l'œuvre au sein des communautés autochtones qui revendiquent ces langues. Il s'agit d'une tentative d'amener une meilleure compréhension de la construction d'une identité linguistique à travers les processus d'interaction au sein d'une communauté linguistique, incluant la négociation des appartenances et des compétences (Kroskrity et Avineri 2014), même entre différentes générations de membres, à l'exemple de la communauté partenaire de l'étude, Mashteuiatsh. Cette étude langagière des dimensions ontologiques inhérentes à la territorialité *ilnu* propose ainsi une analyse multidimensionnelle de l'expression d'une continuité relationnelle avec le territoire en termes de mobilités et de responsabilités. / Like many indigenous groups in different parts of the world, the Pekuakamiulnuatsh (Innu of Lac Saint-Jean, Quebec, Canada) of the First Nation community of Mashteuiatsh are actively engaged in the struggle for recognition and respect for their authority and capacity for self-governance, with a view to the autonomy and sovereignty of indigenous peoples over their territories. In the discussions that revolve around the non-renunciation of sovereignty and Aboriginal titles on unceded territories, the central assertion that emerges from the public indigenous discourse is that territories are not property that can be owned by individuals. It is clear that a better understanding of the persistent opposition of many Indigenous groups across Canada to certain development projects must include an analysis of the basis of their complex sense of belonging to the environment around them, which is often summarised in the concept of 'territorial consciousness' (Lacasse 1996). At a time when, in the context of UNESCO's International Decade of Indigenous Languages, Indigenous specialists and representatives are reminding us that safeguarding the diversity of indigenous languages is essential to the protection of cultural and biological diversity, this thesis paints a picture of the relationship that the various generations of Pekuakamiulnuatsh have with their ancestral territories. More specifically, this analysis of 61 semi-structured interviews shows what the territory means to the Pekuakamiulnuatsh who still occupy it, and, for those who do no longer physically have access to it, what cultural and contextual factors influence their current discourses of belonging to this same territory. At the linguistic level, and beyond the use of place names and various designations of the ancestral territory, this sketch of a contemporary portrait of the territoriality of the Pekuakamiulnuatsh explores the ways of expressing linguistically, at the lexical and grammatical levels, a relationship to a place, a space, or the territory, in order to identify the linguistic practices of a local community and to see how certain forms of linguistic expression acquire a social meaning through their use in verbal interaction. At the methodological level, this collaborative research is part of an epistemology of theorization anchored by its proximity to the field and by the development of an integrated theoretical framework that emerges from the data obtained in a collaborative context applying the OCAP Principles (Centre des Premières Nations 2007 ; Schnarch 2004), within a partnership agreement with the community of Mashteuiatsh. At the disciplinary crossroads between the anthropology of language and ethnolinguistics, the anthropology of space and human geography, with both analytical and methodological perspectives inspired by indigenous epistemologies and methodologies (Atleo 2005 ; Battiste et Henderson 2000 ; Brant Castellano 2004 ; Hart 2010 ; Rice *et al.* 2005 ; Simpson 2000 ; Tuhiwai Smith 2012) and rooted in the values of relationality (Gonzalez 2021 ; Tipi 2021) and reciprocity in the dynamic relationships maintained between the local experts solicited and the practices of collaboration between project partners, this thesis represents an original contribution to the study of territoriality from a linguistic anthropological perspective. When applied together, these approaches and the principles they contain allow for a better understanding of the dynamics underlying the process of appropriation and expression of a territoriality specific to the Pekuakamiulnuatsh and its current reconfiguration. The fieldwork carried out is intended to contribute to the abundant body of studies and reflections in the field of revitalization of endangered languages (Austin et Sallabank 2014), particularly through a better conceptualization of the language dynamics and ideologies at work within the Aboriginal communities that claim these languages. It is an attempt to bring about a better understanding of the construction of linguistic identity through the processes of interaction within a linguistic community, including the negotiation of belonging and skills (Kroskrity et Avineri 2014) even between different generations of members, as in the case of the partner community of the study, Mashteuiatsh. This linguistic study of the ontological dimensions inherent in *ilnu* territoriality thus provides a multidimensional analysis of the expression of relational continuity with the territory in terms of mobilities and responsibilities.
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L'entrepreneuriat forestier autochtone : le cas de la communauté ilnu de Mashteuiatsh

Beaudoin, Jean-Michel 16 April 2018 (has links)
La participation des communautés autochtones à la foresterie est un enjeu important au Québec. Pour les communautés autochtones, le développement forestier représente des retombées économiques importantes qui peuvent permettre de réduire l’écart entre les conditions socioéconomiques de leur population et celles de la population non-autochtone. Conséquemment, la participation des autochtones à la foresterie a sensiblement augmenté au cours des dernières décennies. Le manque d’information actuellement disponible nuit toutefois aux efforts déployés pour soutenir et encourager les initiatives autochtones en foresterie. Afin de mettre en exergue certains facteurs qui facilitent ou qui limitent les initiatives entrepreneuriales autochtones en foresterie, cette étude explore le développement de l’entrepreneuriat forestier dans la communauté ilnu de Mashteuiatsh. Cette communauté est située dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Le premier chapitre situe le projet dans le contexte forestier québécois. Le deuxième chapitre présente le portrait des entrepreneurs forestiers autochtones de cette communauté. Finalement, le troisième chapitre compare ces entrepreneurs autochtones à des entrepreneurs forestiers non-autochtones de la même région. Les résultats de notre étude montrent l’importance pour l’entrepreneur forestier autochtone du réseau social au sein de la communauté de Mashteuiatsh. Cette situation permet d’expliquer en partie les différences constatées lors de la comparaison des profils, des perceptions et des motivations des entrepreneurs forestiers de la communauté de Mashteuiatsh et d’un groupe d’entrepreneurs forestiers non-autochtones. Les entrepreneurs autochtones, contrairement à leurs homologues non-autochtones, semblent très optimistes quand à l’évaluation de leur sort actuel et avenir. / The participation of the First Nations in forestry is a fundamental issue in the province of Québec. For their part, First Nations are considering forestry as a lever to improve the socioeconomic conditions in their communities. Over the last decades, there has been an increasing participation of First Nations in the forestry sector. Unfortunately, little information is currently available on aboriginal community initiatives in regards to business creation. The main objective of this research is to identify key factors that favor or limit aboriginal business creation in forestry. This study first presents the development of forest entrepreneurship within the Ilnu community of Mashteuiatsh, located in the region of Saguenay-Lac-Saint-Jean. The first chapter situates this project in the broader context of Québec forestry. The second chapter draws a portrait of forestry entrepreneurs within this community. The third chapter compares these aboriginal forestry entrepreneurs to non-aboriginal forestry entrepreneurs from the same area. Ours results demonstrate the importance for the aboriginal forest entrepreneur of the social network of the Mashteuiatsh Ilnu community. This network contributes to the differences observed when comparing the portrait, the perceptions and motivations of forestry entrepreneurs within the Ilnu community of Mashteuiatsh to those of non-aboriginal forestry entrepreneurs. In addition, Aboriginal forest entrepreneurs seem more optimist than non-aboriginal entrepreneurs when evaluating they actual situation and future.
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La transmission intergénérationnelle des savoirs dans la communauté innue de Mashteuiatsh les savoir-faire et les savoir-être au coeur des relations entre les Pekuakamiulnuatsh /

Boucher, Nathalie. January 1900 (has links) (PDF)
Thèse (de maîtrise)--Université Laval, 2005. / Titre de l'écran-titre (visionné le 28 septembre 2005). Bibliogr.
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Pelipaukau Shipi : géographie des effets cumulatifs du développement industriel selon les savoirs et territorialités des Pekuakamiulnuatsh

Cardin, Paul-Antoine 09 November 2022 (has links)
Cette recherche a pour objectif une meilleure compréhension des effets cumulatifs du développement industriel (mines, hydroélectricité, foresterie, villégiature, chemins) sur la pratique des activités culturelles des Pekuakamiulnuatsh, soit Ilnu aihtun. Nitassinan, soit le territoire ancestral, et plus précisément le bassin versant de la Pelipaukau shipi, aussi connu sous le nom de rivière Péribonka, ont été et sont encore aujourd'hui le théâtre d'une industrialisation ayant altéré la territorialité des Pekuakamiulnuatsh. Cela s'explique notamment par l'activation constante d'un cycle de déterritorialisation et reterritorialisation (Raffestin, 2012) suivant la dépossession de leur territoire par l'ajout et l'interaction d'emprises industrielles sur une longue période historique. Les composantes et mécanismes géohistoriques et géoculturels des effets cumulatifs d'un tel accaparement foncier de Nitassinan (Desbiens et Hirt, 2014) sont mises en perspective avant de classifier et de localiser leurs emprises contemporaines. Les savoirs expérientiels (Berkes, 2012) des Pekuakamiulnuatsh ont ensuite été mobilisés afin de déterminer un ensemble de principes directeurs permettant d'établir des paramètres ilnus dans l'analyse des effets cumulatifs sur Ilnu aihtun. Ces principes se veulent culturellement appropriés et adaptés en cela qu'ils considèrent les spécificités de la territorialité ilnue dans la description d'effets cumulatifs décrits et interprétés selon une vision ilnue du monde. De plus, les savoirs des Pekuakamiulnuatsh, contextualisés dans leur cadre géohistorique, ont permis l'élaboration d'indicateurs géoculturels quant à l'intensité des effets cumulatifs sur les pratiques culturelles. Ceux-ci prennent la forme de combinaisons d'industries menant en une modification des pratiques culturelles selon les secteurs et selon le niveau pondéré du potentiel de leurs effets cumulatifs. Menés dans le cadre du partenariat Tshishipiminu (2012-2019), ces travaux s'inscrivent dans les expertises autochtones en place via une interface de recherche partenariale (Grimwood et al., 2012) permettant de repositionner le chercheur universitaire dans un cadre basé sur l'autonomie des communautés. / The objective of this research is to analyze the cumulative effects of industrial development (mining, hydroelectricity, forestry, roads, tourism and leisure infrastructures) on the practice of cultural activities by the Pekuakamiulnuatsh, or Ilnu aihtun. Nitassinan, their ancestral territory, and more precisely the watershed of Pelipaukau Shipi, also known as Péribonka River, have been and still are the scene of an industrialization that has altered the territoriality of the Pekuakamiulnuatsh. This can be explained by the constant activation of a cycle of deterritorialization and reterritorialization (Raffestin, 2012) following the dispossession of their territory through addition and interaction of various forms of land appropriation by industries over a long historical period. The geohistorical and geocultural components and mechanisms of the cumulative effects of this land grabbing (Desbiens and Hirt, 2014) are put into perspective before classifying and locating their contemporary rights-of-way. The experiential knowledge (Berkes, 2012) of the Pekuakamiulnuatsh was then mobilized to determine a set of guiding principles to establish Ilnu parameters in the analysis of cumulative effects on Ilnu aihtun. These principles are intended to be culturally appropriate and adapted in that they consider the specificities of Ilnu territoriality in the description of cumulative effects described and interpreted according to an Ilnu worldview. Moreover, the knowledge of the Pekuakamiulnuatsh, contextualized in their geohistorical framework, has allowed the development of geocultural indicators of the intensity of cumulative effects on cultural practices. These take the form of combinations of industries leading to a modification of cultural practices according to the sectors and according to the weighted level of potential cumulative effects. As part of the Tshishipiminu partnership (2012-2019), this work includes the indigenous expertise in place through a partnership research interface (Grimwood et al. 2012) that allows the academic researcher to be repositioned in a framework based on community autonomy.
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Légitimité politique, droits ancestraux et gestion du territoire forestier : le cas de la Forêt habitée de La Doré

Hébert-Sherman, Dominic 19 April 2018 (has links)
Le présent mémoire s'intéresse aux perceptions qu'ont les allochtones des droits ancestraux innus, ainsi qu'aux rapports de pouvoir au sein du projet de Forêt habitée de La Doré. Situé dans la région du Lac-Saint-Jean, ce partenariat politique et économique réunit plusieurs acteurs du milieu forestier, dont les communautés allochtone et autochtone. L'objectif de la recherche est d'explorer les rapports entre la reconnaissance formelle et juridique des droits ancestraux par nos institutions et les prises de position des répondants interrogés à propos de la légitimité de ces droits. Une approche critique des discours recueillis nous a permis d'explorer les conceptions dominantes des participants sur l'égalité et la justice sociale. Cet angle d'analyse permet de mieux comprendre la réception mitigée d'une mesure politique liée aux droits ancestraux innus, la parité.
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Pelipaukau Shipi : géographie des effets cumulatifs du développement industriel selon les savoirs et territorialités des Pekuakamiulnuatsh

Cardin, Paul-Antoine 09 November 2022 (has links)
Cette recherche a pour objectif une meilleure compréhension des effets cumulatifs du développement industriel (mines, hydroélectricité, foresterie, villégiature, chemins) sur la pratique des activités culturelles des Pekuakamiulnuatsh, soit Ilnu aihtun. Nitassinan, soit le territoire ancestral, et plus précisément le bassin versant de la Pelipaukau shipi, aussi connu sous le nom de rivière Péribonka, ont été et sont encore aujourd'hui le théâtre d'une industrialisation ayant altéré la territorialité des Pekuakamiulnuatsh. Cela s'explique notamment par l'activation constante d'un cycle de déterritorialisation et reterritorialisation (Raffestin, 2012) suivant la dépossession de leur territoire par l'ajout et l'interaction d'emprises industrielles sur une longue période historique. Les composantes et mécanismes géohistoriques et géoculturels des effets cumulatifs d'un tel accaparement foncier de Nitassinan (Desbiens et Hirt, 2014) sont mises en perspective avant de classifier et de localiser leurs emprises contemporaines. Les savoirs expérientiels (Berkes, 2012) des Pekuakamiulnuatsh ont ensuite été mobilisés afin de déterminer un ensemble de principes directeurs permettant d'établir des paramètres ilnus dans l'analyse des effets cumulatifs sur Ilnu aihtun. Ces principes se veulent culturellement appropriés et adaptés en cela qu'ils considèrent les spécificités de la territorialité ilnue dans la description d'effets cumulatifs décrits et interprétés selon une vision ilnue du monde. De plus, les savoirs des Pekuakamiulnuatsh, contextualisés dans leur cadre géohistorique, ont permis l'élaboration d'indicateurs géoculturels quant à l'intensité des effets cumulatifs sur les pratiques culturelles. Ceux-ci prennent la forme de combinaisons d'industries menant en une modification des pratiques culturelles selon les secteurs et selon le niveau pondéré du potentiel de leurs effets cumulatifs. Menés dans le cadre du partenariat Tshishipiminu (2012-2019), ces travaux s'inscrivent dans les expertises autochtones en place via une interface de recherche partenariale (Grimwood et al., 2012) permettant de repositionner le chercheur universitaire dans un cadre basé sur l'autonomie des communautés. / The objective of this research is to analyze the cumulative effects of industrial development (mining, hydroelectricity, forestry, roads, tourism and leisure infrastructures) on the practice of cultural activities by the Pekuakamiulnuatsh, or Ilnu aihtun. Nitassinan, their ancestral territory, and more precisely the watershed of Pelipaukau Shipi, also known as Péribonka River, have been and still are the scene of an industrialization that has altered the territoriality of the Pekuakamiulnuatsh. This can be explained by the constant activation of a cycle of deterritorialization and reterritorialization (Raffestin, 2012) following the dispossession of their territory through addition and interaction of various forms of land appropriation by industries over a long historical period. The geohistorical and geocultural components and mechanisms of the cumulative effects of this land grabbing (Desbiens and Hirt, 2014) are put into perspective before classifying and locating their contemporary rights-of-way. The experiential knowledge (Berkes, 2012) of the Pekuakamiulnuatsh was then mobilized to determine a set of guiding principles to establish Ilnu parameters in the analysis of cumulative effects on Ilnu aihtun. These principles are intended to be culturally appropriate and adapted in that they consider the specificities of Ilnu territoriality in the description of cumulative effects described and interpreted according to an Ilnu worldview. Moreover, the knowledge of the Pekuakamiulnuatsh, contextualized in their geohistorical framework, has allowed the development of geocultural indicators of the intensity of cumulative effects on cultural practices. These take the form of combinations of industries leading to a modification of cultural practices according to the sectors and according to the weighted level of potential cumulative effects. As part of the Tshishipiminu partnership (2012-2019), this work includes the indigenous expertise in place through a partnership research interface (Grimwood et al. 2012) that allows the academic researcher to be repositioned in a framework based on community autonomy.
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L'influence d'une pratique de la pédagogie ouverte et interactive sur le développement du concept de soi et de l'habileté de prise en charge chez des élèves de première année du primaire en milieu autochtone /

Cleary-Bacon, Sandra, January 1995 (has links)
Mémoire (M.Ed.)--Université du Québec à Chicoutimi, 1995. / Document électronique également accessible en format PDF. CaQCU
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La conservation du Nitassinan : besoins et intérêts des ilnus de Mashteuiatsh

Noury, Céline 17 April 2018 (has links)
Depuis 1996, le gouvernement du Québec s'est engagé à encourager la participation des Premières nations au maintien de la diversité biologique, notamment dans la mise en place des aires protégées. En collaboration avec la communauté ilnue de Mashteuiatsh, cette recherche dégage, en premier lieu, les facteurs contextuels, sociopolitiques, historiques et ontologiques qui interviennent dans la participation et la perception de la communauté à la conservation institutionnelle sur son territoire, le Nitassinan. En second lieu, les besoins et intérêts de la communauté permettent d'identifier les objectifs ilnus dans la conservation de leur territoire, soient la protection de l'identité culturelle, le développement socioéconomique et la pérennité des ressources naturelles. Ils mettent en relief que la conservation ilnue émerge d'une compréhension cosmologique du monde et s'inscrit dans un paradigme socioculturel. Finalement, l'analyse des résultats permet d'explorer trois propositions de ponts entre les objectifs institutionnels et ilnus de la conservation du territoire.
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Usages des plantes par les Pekuakamiulnuatsh : étude sur la transmission des savoirs dans la communauté ilnu de Mashteuiatsh

Laurendeau, Géraldine 18 April 2018 (has links)
Cette recherche a pour objet la transmission des savoirs autochtones portant sur la flore du Québec. Elle s'intéresse à la manière dont les individus et les institutions de la communauté ilnu de Mashteuiatsh développent des stratégies pour mettre en valeur et assurer la pérennité des savoirs de leurs ancêtres et aux conditions qui leur font obstacle dans le contexte actuel. L'objectif du mémoire est de tracer un portrait contemporain de la situation du savoir des Pekuakamiulnuatsh en ce qui a trait aux pratiques culturelles et principalement médicinales liées à l'utilisation des végétaux sur le territoire ancestral, le Nitassinan. Nous verrons ensuite comment certaines habiletés des individus et les outils détenus par le musée et les autres institutions peuvent aujourd'hui être utilisés efficacement afin de présenter et de partager les savoirs, tout en entretenant les liens entre les aînés (les porteurs de traditions) et les jeunes apprentis. Comme de moins en moins de familles vivent en forêt de manière extensive, la communauté et ses institutions doivent créer des occasions et des manières innovatrices qui stimuleront la circulation du savoir tout en rendant celui-ci accessible. Dans ce contexte, des activités organisées et des projets de revitalisation pourront servir à transmettre les savoirs aux jeunes comme aux plus âgés. Dans un objectif de recherche-action, l'observation et les enquêtes faites lors du terrain ethnographique participent à la transmission et à la conservation des savoirs sur les plantes à l'intérieur de la communauté. Ces résultats pourront aussi servir à la création d'activités offertes par diverses institutions comme aux individus.
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« S’il faut rapatrier tout ce qui est sacré, c’est la terre qui va venir à nous ». Le processus de rapatriement des objets culturels et sacrés des Ilnuatsh de Mashteuiatsh, au Québec

Delamour, Carole 07 1900 (has links)
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