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Démarche réflexive autour d'une intervention "Chindaï" auprès d'un groupe de personnes ayant une démence avancée

Ardiet, Grégory 02 1900 (has links) (PDF)
Cette recherche qualitative de nature exploratoire, descriptive et réflexive porte sur l'intervention Chindaï, auprès d'un groupe de personnes âgées, ayant une démence avancée et vivant en centre d'hébergement. L'activité Chindaï est une nouvelle approche alternative utilisant le mouvement, la respiration, la visualisation des éléments (eau, air, feu), et les lumières de couleurs. Elle est offerte depuis dix ans dans le réseau des centres d'hébergement montréalais auprès de personnes ayant une démence avancée, c'est-à-dire présentant des troubles cognitifs dégénératifs. Pour ces personnes en contexte de fin de vie, hébergées en milieu institutionnel, l'expression verbale n'est plus aussi cohérente et des troubles de comportement peuvent apparaître. Ainsi, des approches alternatives faisant davantage appel aux sens s'avèrent pertinentes afin de les sortir de leur isolement et de les mettre en lien avec le monde qui les entoure. Cette recherche a pour but de réfléchir sur mon intervention, de décrire les interactions des participantes ayant une démence et leurs réactions lors de l'activité Chindaï, ainsi que d'analyser les interactions de groupe. Elle a été analysée selon l'angle de Schön avec la pratique réflexive, selon celui de Kitwood, considérer la personne ayant une démence comme une personne avec l'interactionnisme symbolique, et enfin selon la vision de Berteau, et de Turcotte & Lindsay pour l'intervention sociale de groupe. Sur le plan méthodologique, deux observateurs ont noté les réactions et les interactions durant huit séances à raison d'une heure par semaine. Trois intervenantes sur l'unité de vie ont été interviewées à la fin des séances. En dernier lieu, j'ai visionné les vidéos des séances de Chindaï et tenu un journal de bord sur mon intervention. L'ensemble de ces données a donné lieu à divers rapports individuels et de groupe qui ont été résumés dans la présentation des résultats puis analysés lors de la discussion finale. Les résultats font ressortir que l'activité Chindaï, telle que décrite au cours de cette recherche, semble favoriser les liens grâce à une forme de communication « au-delà des mots ». Cette intervention de groupe a encouragé la socialisation et une prise de conscience de l'autre malgré des pertes cognitives importantes, incluant une place prépondérante aux interactions individuelles. Dans un contexte d'incertitude dû aux variations comportementales et à la sensibilité particulière des participantes, j'ai dû, en tant qu'animateur, être en continuelle adaptation. Ainsi, consciemment ou inconsciemment, j'ai été confronté à mes propres angoisses de mort, de décrépitude, de pertes physiques et cognitives, de sentiment d'impuissance et d'ambivalence. Au niveau du travail social, l'activité Chindaï pourrait être utilisée comme un des moyens de médiation pour rejoindre des personnes qui éprouvent des difficultés à s'exprimer. Dans un contexte où encore peu de centres d'hébergement au Québec offrent des activités adaptées aux personnes ayant des troubles cognitifs, un travailleur social pourrait alors évaluer et recommander une activité telle que le Chindaï, en collaboration avec les autres professionnels. En favorisant les interactions à travers les sens, ce moyen complémentaire serait susceptible de toucher diverses populations ayant notamment des problèmes cognitifs ou mentaux, souffrant possiblement d'isolement et de discrimination. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Chindaï, communication non verbale, démence avancée, interactions, intervention de groupe, réflexion sur l'action.
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Développement et mise à l'essai de stratégies pédagogiques visant à favoriser l'engagement et l'ouverture chez les retraités inscrits à des cours d'arts visuels

Élie, Maryse 07 1900 (has links) (PDF)
La présente recherche porte sur l'enseignement des arts visuels auprès des aînés en milieu communautaire. Le but de la recherche vise à favoriser une pratique des arts visuels différente de celle habituellement proposée dans ce milieu. L'objectif général est d'enrichir l'enseignement des arts aux aînés. La méthodologie de recherche qualitative nous a aidée à mieux comprendre la façon dont nous pouvons engager davantage les aînés dans un projet de création qui leur est propre. Grâce à la recherche-action, nous avons pu faire des changements concrets dans notre pratique d'enseignante et résoudre certains problèmes qui y sont reliés. Le développement d'objet nous a servi à schématiser et mettre à l'essai une proposition de création destinée aux aînés, en nous inspirant de différentes théories de l'éducation et de démarches d'artistes contemporains tout en les adaptant à nos besoins spécifiques. Notre proposition est basée notamment sur la pratique du récit autobiographique en arts visuels et cherche à encourager des attitudes d'ouverture à l'art et un engagement plus personnel dans l'activité d'arts visuels. Ce qui suppose pour les aînés un choix et une réflexion sur des sujets qui les préoccupent et qui peuvent susciter des réalisations plus personnelles. Enfin, les résultats de recherche mettent en lumière la capacité des aînés à avoir une autre vision des arts visuels lorsque l'enseignant se préoccupe particulièrement de leurs expériences de vie. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : éducation, arts visuels, aînés, récit autobiographique, processus de création, communauté.
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La parole donnée aux personnes âgées ayant une déficience visuelle et leurs perceptions psychosociales de la dépression

Baignée, Diane 03 1900 (has links) (PDF)
Le vieillissement démographique, dont la plus forte incidence se manifeste dans les pays industrialisés, produit de nouveaux phénomènes sociaux. Ceux-ci méritent qu'on s'y attarde pour mieux comprendre les enjeux qui y sont reliés. L'espérance de vie étant plus longue, cela entraîne indubitablement une succession de pertes pour les aînés. La déficience visuelle est une des pertes estimées comme la plus redoutable. Lorsqu'elle survient en âge avancé, elle entraîne des conséquences majeures dans toutes les sphères de vie et compromet l'autonomie. Certains aînés sombrent insidieusement dans la dépression; risque qui serait de deux à cinq fois plus élevé chez les personnes âgées ayant une déficience visuelle que chez d'autres personnes du même groupe d'âge. En référence à ce problème, ce mémoire de maîtrise s'intéresse à l'angle psychosocial de la dépression chez les personnes de 65 ans et plus ayant une déficience visuelle. Cette étude exploratoire s'inscrit dans le cadre d'une maîtrise en travail social dirigée par Madame Michèle Charpentier, dont l'expertise en gérontologie sociale permet l'évolution des connaissances en regard de la situation sociale des aînés au Québec. Pour ce faire, une méthodologie de recherche qualitative et d'approche inductive permet de traduire les perceptions de dix sujets de l'Institut Nazareth et Louis-Braille (INLB), lesquels constituent notre échantillon. Trois dimensions ont fait l'objet de l'analyse: la déficience visuelle, l'avancement en âge et la dépression. Un entretien semi-dirigé a permis de colliger un contenu riche d'expérience en fonction de ces trois angles d'analyse. Selon le modèle théorique utilisé en réadaptation visuelle (Processus de production du handicap [PPH]), cette étude contribue à faire progresser la compréhension du phénomène par la proposition d'un référentiel psychosocial pouvant consolider la compréhension de la réalité sociale des aînés du Québec. Les résultats de recherche démontrent qu'il existe des difficultés d'adaptation chez les aînés faisant face à une perte importante de vision parce qu'ils sont majoritairement conditionnés par des représentations et des préjugés négatifs liés à la déficience visuelle, à l'âgisme et à la dépression. Des points de convergence et de divergence émanent selon que certains aînés ont vécu ou non un état dépressif à la suite de la perte de leur vision. Bref, ce que la personne pense d'elle-même relativement à son handicap et l'image que la société lui renvoie auraient une influence majeure sur la capacité ou l'incapacité des aînés ayant une déficience visuelle à se résilier à celle-ci. L'apport d'un soutien de qualité demeure un incontournable pour s'adapter à une telle perte, pourvu que l'aide apportée réponde aux besoins précis de chaque aîné. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : personnes âgées, déficience visuelle, dépression, approche psychosociale.
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L'aptitude à gérer ses biens chez les personnes âgées : élaboration d'un outil fonctionnel et étude des variables sociodémographiques et neuropsychologiques associées

Bédirian, Valérie January 2008 (has links) (PDF)
La valorisation accrue du droit à l'autonomie dans notre société de concert avec le vieillissement démographique entraînent un nombre grandissant de demandes d'évaluation de l'aptitude à gérer ses biens chez les personnes âgées. Afin de pouvoir préserver le plus possible l'autonomie des personnes tout en assurant leur protection, ces évaluations doivent être menées de manière rigoureuse et détaillée. À notre connaissance, aucun outil canadien visant précisément ce type d'évaluation n'a jusqu'à ce jour été publié. Même ailleurs, rares sont les instruments évaluant spécifiquement les habiletés liées à l'aptitude à gérer ses biens, et très peu d'études documentent les effets de variables sociodémographiques, de la démence de type Alzheimer (DTA) et des fonctions cognitives sur ces habiletés. Or, l'élaboration d'outils de mesure et une meilleure connaissance des effets de ces variables sont essentielles autant d'un point de vue scientifique, clinique que légal. Cette étude avait donc pour objectif de créer un outil fonctionnel pour évaluer les habiletés financières et d'étudier un ensemble de variables qui pourraient les influencer. L'expérimentation comportait trois étapes. Une première étape correspondait à la construction d'un instrument bilingue, standardisé et adapté au contexte canadien pour évaluer les habiletés fmancières : l'Échelle de Montréal pour l'évaluation des Activités Financières (EMAF). La deuxième étape consistait à administrer cet instrument et un questionnaire sociodémographique à des personnes francophones et anglophones âgées de 50 à 87 ans sans atteinte cognitive (n = 138) et à des participants atteints de DTA (n = 15). Comme dernière étape, un sous-groupe de participants sans atteinte cognitive et le groupe de participants atteints d'une DTA ont complété une série d'épreuves neuropsychologiques. Les qualités psychométriques de l'EMAF ont été estimées. Nos résultats suggèrent que l'EMAF possède une excellente équivalence des versions anglaise et française, ainsi que des indices de fidélité et de validité satisfaisants à excellents. Une structure factorielle conceptuellement cohérente a également été mise en évidence montrant trois domaines fmanciers : Consommation quotidienne (CQ), Gestion des documents financiers (GE) et Suivi des transactions (ST). Nos résultats montrent de faibles effets significatifs pour l'âge et la scolarité pour plusieurs des épreuves de l'EMAF, alors que la présence d'une DTA, même au stade léger, engendre des difficultés significatives à toutes les habiletés financières évaluées. Ces résultats suggèrent que les habiletés financières, de par leur familiarité, sont peu sensibles aux variables sociodémographiques chez les personnes considérées aptes à gérer leurs biens, alors que ces habiletés sont sensibles à une DTA, comme la définition de cette maladie l'indique. Finalement, des corrélations significatives ont été trouvées entre les domaines financiers et de multiples fonctions cognitives. L'attention, la mémoire de travail, les connaissances sémantiques, l'abstraction, la mémoire épisodique et la résolution de problèmes arithmétiques sont les fonctions cognitives qui semblent principalement associées aux habiletés financières. Cette étude constitue une avancée importante dans le domaine en fournissant un outil fonctionnel utilisable en clinique et en recherche et des données empiriques sur les aspects sociodémographiques et neuropsychologiques à considérer lorsqu'on procède à l'évaluation de l'aptitude à gérer ses biens chez les personnes âgées. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Aptitude, Gestion des biens, Personnes âgées, Vieillissement, Démence de type Alzheimer, Évaluation fonctionnelle.
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Impacts de la condition physique sur les performances cognitives dans le vieillissement normal

Renaud, Mélanie January 2010 (has links) (PDF)
Pour plusieurs personnes, le vieillissement s'accompagne d'une diminution des performances cognitives, de la qualité de vie et du bien-être. Toutefois, des études récentes ont montré que certains facteurs environnementaux, tel que maintenir un style de vie actif et faire de l'exercice sur une base régulière, peuvent modérer ces effets délétères du vieillissement (Kramer, Bherer, Colcombe, Dong, & Greenough, 2004). Des études transversales suggèrent que la condition cardiorespiratoire est associée à de meilleures performances cognitives chez les aînés, plus précisément aux tests mesurant l'attention et les fonctions exécutives. De plus, les études d'intervention, dans lesquelles des personnes âgées plutôt inactives participent à un programme d'exercices réguliers à une intensité suffisante pour augmenter leur niveau de condition physique, ont également permis de confirmer la relation entre le niveau de condition physique et la vitalité cognitive (voir Colcombe & Kramer, 2003). Toutefois, bien que ces études tendent à démontrer que les bienfaits de la condition physique sur la cognition sont plus marqués dans le domaine de l'attention et des fonctions exécutives, il demeure difficile de préciser la nature des mécanismes cognitifs (inhibition, activation, alternance, préparation, etc.) qui s'améliorent le plus avec la condition physique. L'objectif de la première étude de cette thèse était de comparer les performances cognitives de personnes âgées en bonne santé présentant différents niveaux de condition physique. Dans cette étude transversale, 110 participants ont complété un test de marche (Rockport one-mile, Kline et al., 1987), ainsi qu'une tâche informatisée de préparation à répondre et une batterie de tests neuropsychologiques visant à mesurer la vitesse psychomotrice, l'attention, les fonctions exécutives et la mémoire, afin d'évaluer la relation entre la condition physique et les performances cognitives. Ces personnes ont par la suite été séparées en deux groupes selon leur niveau de condition physique, évalué au moyen du test de marche (Rockport one-mile, Kline et al., 1987) qui permettait d'estimer leur capacité cardiorespiratoire. Dans chacun des groupes, les personnes âgées de 60 à 69 ans ont été comparé à celles âgées de 70 à 79 ans, afin d'évaluer la relation entre la santé cardiorespiratoire et la cognition en fonction de l'âge des participants. Les résultats de cette étude ont montré que les participants âgés présentant une meilleure condition physique avaient de meilleures capacités à développer rapidement un état préparatoire optimal et étaient capables de maintenir un niveau de préparation plus élevé pour de plus longues périodes de temps. De plus, une interaction significative entre l'âge et la condition physique dans les temps d'exécution, a montré que les participants en moins bonne forme physique plus âgés (70-79) étaient plus lents que les individus avec une meilleure condition physique. Ce dernier résultat suggère que la condition physique pourrait avoir un effet protecteur sur le ralentissement relié à l'âge souvent observé dans l'exécution de réponses motrices. Dans la seconde étude, qui était une étude d'intervention, 50 personnes âgées sédentaires ont été assignées à un groupe d'entraînement physique ou à un groupe témoin. Le principal objectif de cette seconde étude était de préciser les effets d'un programme d'entraînement physique adapté aux besoins des aînés sédentaires sur leurs performances cognitives. Un groupe de 25 personnes âgées a pris part au programme d'entraînement physique de trois mois, à raison d'une heure, trois fois par semaine. Les mesures neuropsychologiques et expérimentales utilisées dans la première étude ont été administrées au début et à la fin du programme d'entraînement physique. Les résultats ont montré une amélioration significative des capacités cardiorespiratoires après l'entraînement (VO₂max estimé à l'aide du test de marche du Rockport one-mile, Kline et al., 1987). Cette amélioration n'a pas été observée chez un groupe contrôle n'ayant pas participé à l'entraînement. Les personnes du groupe entraîné montraient également une amélioration significative dans les épreuves cognitives faisant appel aux fonctions exécutives et au contrôle attentionnel (Stroop, Tour de Londres, tâche de préparation à répondre). Les résultats de ces deux études appuient l'hypothèse selon laquelle les performances cognitives des aînés peuvent être maintenues et même améliorées par la condition physique. Plus spécifiquement, les bienfaits de la condition physique sur la cognition sont plus marqués sur les fonctions exécutives. De plus, les données originales des deux études suggèrent que les mécanismes de contrôle attentionnel qui supportent la préparation temporelle sont sensibles au niveau de condition physique des personnes âgées et peuvent également être améliorés à la suite d'un programme d'exercices physiques. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Condition physique, Fonctions exécutives, Contrôle attentionnel, Préparation à répondre, Vieillissement normal.
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Les séquelles cognitives post-pontage : la valeur prédictive de l'oxymétrie cérébrale et l'effet d'un entraînement cognitif

Tournay-Jetté, Emilie de 06 1900 (has links) (PDF)
Introduction : Les séquelles cognitives post pontage chez les aînés sont fréquentes et semblent touchées principalement les fonctions mnésiques et attentionnelles. Ces déficits pourraient avoir un impact sur la qualité de vie, le fonctionnement quotidien et la capacité du patient à s'impliquer activement dans sa réadaptation. Bien que cette problématique soit reconnue, peu de recherches se sont intéressées aux interventions visant à prévenir ces déficits ou à y pallier suite à la chirurgie. Certaines études suggèrent une association entre une désaturation cérébrale au cours de la chirurgie et des déficits cognitifs post pontage. Aussi, des études sur le vieillissement suggèrent que certains entraînements cognitifs permettent d'améliorer la mémoire et l'attention chez les personnes âgées. L'absence d'études d'intervention chez les aînés ayant subi un pontage coronarien alors que des stratégies visant à améliorer le fonctionnement cognitif chez les aînés ont été démontrées efficaces suggèrent l'importance d'évaluer l'efficacité de ces stratégies chez une population qui pourrait grandement en bénéficier. Objectifs : Article 1 - Examiner la valeur prédictive du rS02 (saturation en oxygène cérébrale) dans le développement de séquelles cognitives au cours du mois suivant la chirurgie chez des aînés de 65 ans et plus ayant subi un pontage coronarien. Article 2 - Évaluer l'efficacité d'un entraînement cognitif axé sur la mémoire et l'attention chez des aînés de 65 ans et plus ayant subi un pontage coronarien. Méthode : Article 1 - Une batterie de tests neuropsychologiques a été administrée à soixante-et-un (61) patients le jour précédent la chirurgie, de quatre à sept jours suivant la chirurgie et un mois suivant la chirurgie. Lors de la chirurgie, une mesure continue d'oxymétrie cérébrale a été prise. Article 2 - Quarante-six (46) participants ont été répartis dans trois groupes: 1-groupe contrôle (évalué à un et trois mois post chirurgie), 2-groupe recevant un entraînement attentionnel suivi d'une entraînement mnésique (testé à un, deux, et trois mois après la chirurgie) et, 3-groupe recevant un entraînement mnésique suivi d'un entraînement attentionnel (testé à un, deux, et trois mois après la chirurgie). Les huit séances d'entraînement avaient lieu entre la sixième et la dixième semaine post chirurgie. Statistiques : Article 1 - Les valeurs prédictives du rS02 dans le développement de séquelle cognitive ont été catégorisées et explorées principalement à l'aide de Chi-carrés. Article 2 - Des ANOVAS à mesures répétées ont permis d'évaluer l'efficacité des entraînements cognitifs. Par la suite des corrélations et des analyses de tendance ont été utilisées pour explorer les associations entre les améliorations aux tâches d'entraînement et aux tests neuropsychologiques. Résultats : Article 1 - Les patients ayant eu une désaturation cérébrale sous le seuil des 50% au cours de l'opération ou une diminution de plus de 30% de leur rS02 initial sont plus susceptibles d'avoir un déficit cognitif post pontage. De plus, chez les patients ayant subi une chirurgie de pontage sous CEC et ayant des séquelles cognitives post, une valeur minimale plus basse de leur rS02 au cours de la chirurgie et des désaturations cérébrales plus longues et plus fréquentes sous le seuil des 50% ont été observées. Article 2 - L'entraînement cognitif post pontage s'est avéré efficace pour améliorer les performances cognitives chez les aînés tant sur la tâche attentionnelle que mnésique. De plus, les effets des entraînements étaient spécifiques à la fonction entraînée. Enfin, une amélioration a aussi été observée sur certains tests neuropsychologiques. Conclusion : Les patients de 65 ans et plus ayant subi une chirurgie de pontage sont plus susceptibles de développer des séquelles cognitives post pontages s'ils ont subi des désaturations en oxygène cérébrales au cours de la chirurgie. L'utilisation de la CEC pourrait augmenter le risque de désaturation. L'utilisation de l'oxymétrie par proche-infrarouge est donc une approche prometteuse pour la détection de séquelles cognitives subtiles. Par ailleurs, les interventions visant à prévenir les désaturations cérébrales semblent avoir un effet limité quant à la prévention des séquelles cognitives. Une intervention cognitive post chirurgie devient alors une stratégie d'optimisation intéressante auprès des patients de 65 ans et plus qui ont subi une chirurgie de pontage. En effet, les patients semblent bénéficier d'un entraînement cognitif informatisé post pontage. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Séquelles cognitives, chirurgie de pontage, entraînement cognitif, oxymétrie proche infrarouge, circulation extra-corporelle.
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Les effets du glucose et de sa régulation sur les performances attentionnelles et l'activation cérébrale chez les personnes âgées non-diabétiques

Gagnon, Christine 02 1900 (has links) (PDF)
Le glucose, que l'on retrouve dans des glucides complexes tel le pain, est le carburant principal du cerveau et les réserves y sont limitées (Ferland, 2003). Les effets bénéfiques du glucose sur la cognition ont été étudiés dans une variété de populations (jeunes adultes, patients atteints de la maladie d'Alzheimer, personnes âgées, etc.), mais à ce jour très peu d'études se sont intéressées à ses effets sur le contrôle attentionnel. Or, ce dernier est précocement touché au cours du vieillissement normal et pathologique. De plus, les mécanismes du contrôle attentionnel sont sous-tendus par les régions frontales du cerveau, lesquelles sont particulièrement vulnérables au vieillissement comparativement à d'autres régions cérébrales (Raz, 2000). Ainsi, l'objectif de la première étude de cette thèse était de déterminer les effets du glucose sur les performances attentionnelles de personnes âgées à jeun. Dans un devis inter-sujets, 44 participants âgés de 60 ans et plus ont été assignés aléatoirement à une condition glucose (50g) ou à une condition placebo (saccharine). Suite au breuvage, les participants complétaient des épreuves neuropsychologiques et une tâche informatisée ciblant différents aspects du contrôle attentionnel. Les résultats de cette étude ont montré que les participants dans le groupe glucose étaient plus rapides et plus précis lors de l'exécution de la condition flexibilité du Stroop modifié comparativement aux participants ayant reçu le breuvage placebo. En plus, les participants du groupe glucose présentaient un moindre coût attentionnel lié à la coordination des tâches concurrentes dans la double-tâche informatisée. En somme, les résultats de cette étude suggèrent que le glucose améliore de manière transitoire les performances attentionnelles de personnes âges à jeun, en particulier les aspects liés à l'alternance et à la coordination de tâches. Toutefois, un facteur primordial à considérer dans ce type d'études est que la réponse au glucose varie d'un individu à l'autre. Ceci réfère à la régulation du glucose, mécanisme homéostatique par lequel le niveau de glucose sanguin augmente significativement après ingestion et retourne ensuite à son niveau de base (Riby et al, 2004). La régulation du glucose est particulièrement importante à considérer chez une population âgée puisque son efficacité diminue avec l'âge (Rhee et al., 2006). La relation entre la régulation du glucose et la cognition a été observée principalement chez des individus atteints de diabète de type 2, où l'on observe de moins bonnes performances dans plusieurs domaines cognitifs comparativement à des individus sains. Une relation similaire a aussi été observée même chez des personnes métaboliquement saines; les individus métabolisant le moins bien, tout en étant normaux, obtenaient de moins bonnes performances cognitives. Ici encore, peu d'études se sont intéressées au lien entre la régulation du glucose et le contrôle attentionnel. C'est sur cette relation qu'a porté la deuxième étude de cette thèse, étude imbriquée dans la précédente. Pour ce faire, nous avons séparé les 22 participants de la première étude ayant pris part à la condition glucose en deux groupes : les meilleurs et les moins bons régulateurs. Ces groupes étaient constitués en effectuant un split-médian des aires sous la courbe de glycémie, calculées à partir des valeurs de glucose sanguin prélevées à 5 reprises pendant la session. En comparant les performances des deux groupes, il a été trouvé que les meilleurs régulateurs commettaient moins d'erreurs dans la condition flexibilité du Stroop modifié et qu'ils tendaient à faire moins d'erreurs dans les essais d'attention partagée de la double-tâche informatisée. En somme, la régulation du glucose semble influencer, ici encore, les aspects des tâches nécessitant d'alterner ou de gérer deux tâches concurrentes. Enfin, les phénomènes neuronaux sous-jacents aux effets cognitifs du glucose sont eux aussi méconnus. Seules quelques études à ce jour se sont intéressées aux effets du glucose sur l'activation cérébrale, mais la manière dont le glucose influence l'activité cérébrale des aînés pendant qu'ils complètent une tâche attentionnelle reste à investiguer. L'objectif de cette 3e étude de thèse était donc d'examiner les corrélats neuronaux sous-tendant les effets du glucose sur le contrôle attention, à l'aide d'une technique de neuroimagerie émergente, l'imagerie optique. Dans un devis intra-sujets contrebalancé, 20 participants âgés (60 ans et plus) ont pris part à une session glucose (50g), ainsi qu'à une session placebo (saccharine). Lors des deux sessions, les participants exécutaient une double-tâche informatisée événementielle pendant laquelle leur activation préfrontale était enregistrée. Sur le plan comportemental, les résultats de l'étude ont montré que lorsque les participants étaient dans la condition glucose, ils coordonnaient plus efficacement les deux tâches concurrentes. Quant aux données d'activation cérébrale, les résultats ont révélé que lorsque les participants étaient dans la condition glucose, ils présentaient davantage d'activation dans les régions préfrontales ventro-latérales de l'hémisphère droit. Ici encore, la régulation du glucose modulait les effets du glucose sur les données comportementales et d'activation. Ainsi, le glucose non seulement améliore les capacités de personnes à jeun à gérer deux tâches concurrentes, comme c'était le cas dans la 1ère étude, mais en plus, le glucose exerce une influence sur l'activité préfrontale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Vieillissement cognitif, contrôle attentionnel, attention partagée, alternance, glucose, régulation du glucose, imagerie optique
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L'interaction professionnelle en soutien à domicile dans un contexte pluriethnique : quand faire, c'est être : une étude exploratoire en milieu montréalais

Laquerre, Marie-Emmanuelle 01 1900 (has links) (PDF)
Cette recherche vise à décrire et comprendre les dimensions relationnelles et communicationnelles des activités de travail des intervenants en santé et en services sociaux travaillant en soutien à domicile auprès des personnes âgées immigrantes dans un contexte pluriethnique en soulevant les aspects dynamiques, interactifs, (inter)subjectifs, culturels et structurels de cette interaction. L'analyse du travail, l'interaction professionnelle en santé, les relations interpersonnelles et l'approche interculturelle sont les domaines qui ont été privilégiés pour élaborer notre cadre d'analyse. Les notions de contextes, d'interaction, de relation, de communication, de cultures, d'ethnicité et d'identités ont été étudiées en fonction de trois contextes sélectionnés au préalable soit : le contexte institutionnel, le niveau immédiat de la rencontre et la dynamique temporelle de la relation. Ces notions, reliées à la démarche méthodologique (démarche ethnographique) et aux instruments de collecte que nous avons utilisés (observations in situ, entretiens post-intervention, entretiens individuels et entretiens de groupe), nous ont fourni la possibilité d'articuler trois niveaux soit : 1- Le niveau de l'interaction et de la dynamique relationnelle entre les acteurs; 2- Le niveau du sujet, de ses motivations, de ses fonctionnements cognitifs et affectifs; 3- Le niveau du contexte social incluant l'institution, l'organisation, les mandats, les rôles et d'autres facteurs d'ordre structurel. Le croisement des résultats démontre que le contexte très particulier du soutien à domicile en fait un lieu privilégié où l'élaboration de la relation intervenant-client peut prendre différentes formes en fonctions des attentes de chaque acteur. Les conditions de la relation, qui sont basées sur la confiance, le temps, la continuité, l'adaptation, l'ajustement, l'ouverture et le respect de l'individualité, sont les facteurs qui expliquent, en grande partie, la raison pour laquelle l'intervention en soutien à domicile permet le développement d'une pratique interculturelle basée sur la proximité, lorsque les attentes des acteurs vont dans ce sens. La thèse démontre aussi que la culture, en lien avec l'ethnicité, n'est qu'un des éléments de l'intervention en milieu pluriethnique et qu'il importe de prendre en compte l'influence d'autres espaces culturels qui auront un effet aussi important sur l'intervention. Elle souligne aussi l'impact que peuvent avoir les cultures professionnelles et organisationnelles des intervenants, mais aussi celles de leurs origines ethnoculturelles, que ceux-ci appartiennent au groupe ethnique majoritaire ou non. L'espace privé de la rencontre, son caractère plus intime et plus personnalisé peuvent engendrer la mise en relief des appartenances ethnolinguistiques, ethnoculturelles et ethnoreligieuses des intervenants, lesquelles seront parfois utilisées comme stratégie pour faciliter la relation, la communication, l'acceptation des services ou une meilleure compréhension du fonctionnement du système. L'intervention au domicile en fait aussi un lieu particulier où la différence culturelle peut prendre une toute autre ampleur et devenir un lieu de tension qui peut faire surgir des situations d'incompréhension venant interpeller l'intervenant dans ses identités professionnelles, sociales et personnelles. L'intervention en soutien à domicile révèle, dans le microcosme qu'elle représente, la possibilité pour des individus issus de différentes cultures d'en arriver, lorsque leur système d'attentes concorde, à une intercompréhension qui repose sur l'ouverture, le respect, l'écoute, la confiance, la continuité, l'adaptation, l'ajustement et la reconnaissance mutuelle. Le temps et la relation sont les deux conditions qui permettent le déploiement d'une relation de proximité. Ils sont aussi des éléments essentiels de la réussite de l'intervention en contexte interculturel. Les changements organisationnels qui s'opèrent actuellement dans le réseau de la santé sont perçus comme une menace pour les fondements du soutien à domicile qui, justement, reposent, en grande partie, sur le temps et la relation élaborée avec les clients. La démarche d'analyse et de réflexion proposée déborde des cadres théoriques actuels et intègre de multiples perspectives : communicationnelles, sociales, cliniques, critiques et éthiques. Un apport important de cette étude repose sur l'utilisation d'un cadre conceptuel multiréférencié, lequel a permis d'aborder le phénomène à l'étude à l'aide de différentes perspectives, de différentes méthodes et de différents outils de collecte qui, une fois combinés, ont permis l'élaboration de propositions théoriques et d'un modèle d'analyse qui regroupent les dimensions dynamiques, intersubjectives, subjectives, sociales, culturelles et structurelles qui caractérisent l'interaction en soutien à domicile auprès des personnes âgées en contexte pluriethnique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Rencontre interculturelle, interaction professionnelle, relation intervenant-client, soutien à domicile, personnes âgées immigrantes.
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Impacts de l'entraînement physique sur la cognition, la qualité de vie et les capacités fonctionnelles chez les personnes âgées fragiles

Langlois, Francis 01 1900 (has links) (PDF)
De plus en plus d'études suggèrent que l'entraînement physique peut améliorer les capacités physiques, le fonctionnement cognitif, et la qualité de vie d'aînés sédentaires vivant un vieillissement normal. Toutefois, aucune étude n'a évalué les impacts multidimensionnels d'une telle intervention chez les aînés fragiles. En gériatrie, l'état de fragilité est caractérisé par une diminution des réserves fonctionnelles et une moindre résistance face aux stresseurs, rendant les personnes âgées plus à risque de chutes, de maladies aiguës, d'hospitalisation prolongée, et de mortalité. La prévalence d'aînés fragiles augmente avec l'avancée en âge, affectant 7% des aînés de 65 à 74 ans, 18% des 75 à 84 ans, et finalement 37% des aînés âgés de 85 ans et plus. La première étude de cette thèse vise à mieux comprendre le concept de fragilité dans sa globalité. Après une évaluation médicale exhaustive, 39 aînés fragiles ont été comparés à 44 aînés non fragiles sur diverses variables physiques, cognitives, et psychologiques, en contrôlant statistiquement la variance associée à un ensemble de variables sociodémographiques et médicales. Les résultats ont permis d'observer qu'en comparaison des aînés non fragiles, les aînés fragiles ont des atteintes globales sur le plan des capacités physiques [capacités fonctionnelles, endurance physique, vitesse de marche, et mobilité diminuées], ainsi que des atteintes spécifiques cognitives [atteintes de la vitesse de traitement de l'information et des fonctions exécutives], et psychologiques [perception d'une diminution des capacités physiques, des capacités cognitives, de la capacité d'entretien ménager, et de la santé physique, de même qu'une altération de la sphère affective]. Dans le deuxième article de cette thèse, nous avons voulu voir s'il était possible d'améliorer le fonctionnement physique, cognitif, et psychologique d'aînés fragiles par un programme d'entraînement physique adapté. Deux groupes expérimentaux étaient à l'étude : un groupe entraînement (n=36) bénéficiant de trois séances d'exercices physiques multimodaux par semaine durant 12 semaines, ainsi qu'un groupe contrôle sur une liste d'attente (n=36). Les participants fragiles (n=34) et non fragiles (n=38) étaient divisés aléatoirement dans chacune des conditions. Les résultats de cette étude montrent des impacts significatifs comparables entre les aînés fragiles et non fragiles du groupe entraînement en comparaison du groupe contrôle, autant sur les plans physique [endurance physique et mobilité], cognitif [mémoire de travail, vitesse de traitement de l'information, et fonctions exécutives], que psychologique [qualité de vie globale, perception de la santé physique, des capacités physiques, des loisirs, et de la sphère sociale et familiale]. La fragilité étant conceptualisée sur un continuum, les aînés très sévèrement fragiles sont souvent laissés pour compte dans les différentes études évaluant les bienfaits de l'entraînement physique chez les aînés. Ainsi, le troisième article de cette thèse décrit les impacts multidimensionnels de l'entraînement physique chez une aînée sévèrement fragile, en comparaison de trois participants contrôles appariés selon le niveau de fragilité et les caractéristiques sociodémographiques. Des bénéfices notables de l'intervention ont été objectivés chez cette patiente sévèrement fragile sur le plan physique [capacités fonctionnelles], cognitif [raisonnement verbal et fonctions exécutives], et de sa qualité de vie [sphère affective et perception des capacités physiques]. Enfin, le quatrième et dernier article évalue les impacts physiques et cognitifs d'une intervention par l'entraînement physique chez des aînés sévèrement fragiles (n=14), tout juste avant qu'ils reçoivent leur congé d'un hôpital de jour gériatrique (IUGM). Les résultats de cette étude montrent que l'entraînement (deux séances de 90 minutes par semaine durant trois mois) a permis d'améliorer significativement les capacités physiques de ces patients, en plus d'apporter des bénéfices cognitifs potentiels. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Entraînement physique, vieillissement, fragilité, qualité de vie, cognition.
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Qualité de vie, participation et moment de l'intervention en réadaptation chez les personnes âgées ayant une déficience visuelle

Renaud, Judith January 2013 (has links)
Résumé: La qualité de vie (QV) et la participation sont deux cibles importantes des interventions en réadaptation. Pourtant, peu d’études ont documenté la QV globale et la participation des personnes âgées ayant une déficience visuelle (DV). Par ailleurs, les cliniciens et les chercheurs en réadaptation visuelle s'entendent pour reconnaître qu’une intervention dès l’apparition de la DV serait un élément important contribuant au succès des interventions et pourrait donc influencer positivement la QV et la participation. Or, la sévérité de la DV au moment de l’intervention initiale en réadaptation (MIR) et ses impacts à long terme sur la QV ainsi que la participation ont été peu explorés. Objectif : Cette étude vise à approfondir les connaissances liées à la QV, à la participation et au MIR des aînés ayant une DV acquise à l’âge adulte. Méthodologie : Cette étude descriptive corrélationnelle transversale a sollicité la participation de personnes âgées présentant une DV causée par la dégénérescence maculaire liée à l’âge et ayant participé à un programme de réadaptation. Les 140 participants, recrutés à l’Institut Nazareth et Louis-Braille, ont répondu à divers questionnaires validés dont l’Indice de la qualité de vie et la Mesure des habitudes de vie pour évaluer, dans l’ordre, leur QV et leur participation dans les activités courantes et les rôles sociaux (réalisation et satisfaction). L’acuité visuelle a permis de qualifier la sévérité de la DV au MIR. Résultats : La QV des participants s’est révélée bonne et équivalente à celle de la population générale. Les symptômes dépressifs et le soutien social expliquaient 54% (p < 0,001) de la variance de la QV. Comparativement aux personnes âgées sans déficience, les participants présentaient plus de restrictions de participation, mais ils se disaient en général satisfait de leur niveau de participation. Enfin, ils présentaient au mieux une DV modérée au MIR. Il n’y avait pas d'association significative entre le MIR et les deux variables dépendantes, la QV et la participation, mise à part une faible corrélation significative avec le niveau de réalisation dans les activités courantes (r = -0,18 p = 0,03). Conclusion : Bien que les personnes âgées avec une DV semblent satisfaites de leur vie en général et de leur niveau de participation, elles demeurent plus vulnérables comparativement à leurs paires sans déficience. En effet, elles présentent plus de symptômes dépressifs et plus de restrictions de participation, même après avoir suivi un programme de réadaptation. Une DV modérée plutôt que sévère au MIR ne prédit pas une meilleure QV, ni participation à long terme pour cette population. Cependant, le contexte de l’étude n’a pas permis de vérifier l’impact d’une prise en charge au stade léger de la DV. Des études longitudinales s’avèrent nécessaires afin de mieux comprendre l'impact de la DV sur la QV et la participation des personnes âgées. Les recherches futures devraient également examiner les prédicteurs de la QV et de la participation afin de développer des programmes de réadaptation plus étroitement liés aux besoins de cette population.//Abstract: Quality of life (QOL) and participation are important outcomes of rehabilitation interventions. However, few studies have documented global QOL and participation of older people with visual impairment (VI). In addition, clinicians and researchers in vision rehabilitation accept that intervention at the onset of VI is an important element contributing to its success and, therefore, could positively influence QOL and participation. However, VI severity at the time of the initial rehabilitation intervention and its long-term impacts on QOL and participation have not been extensively explored. Purpose: This study aimed to deepen the knowledge related to QOL, participation and time of the initial rehabilitation intervention for older adults with VI acquired in later life. Methods: This descriptive correlational cross-sectional study involved elderly people with VI caused by age-related macular degeneration who had participated in a rehabilitation program. The 140 participants, recruited at the Institut Nazareth et Louis-Braille, responded to various validated questionnaires including the Quality of Life Index and Assessment of Life Habits to assess QOL and participation in daily activities and social roles (accomplishment and satisfaction), respectively. Visual acuity determined VI severity at the time of the initial rehabilitation intervention. Results: The participants' QOL was good and equivalent to that of the general population. Depressive symptoms and social support explained 54% (p<0.001) of the QOL variance. Compared to older adults without disabilities, participants had greater participation restrictions, but they were generally satisfied with their level of participation. Finally, they had at best a moderate VI at the time of the initial rehabilitation intervention. There was no significant association between time of the initial rehabilitation intervention and both dependant variables, QOL and participation, except a weak significant correlation with the level of accomplishment in daily activities (r = -0.18, p = 0.03). Conclusions: Although older adults with VI seem satisfied with their life in general and their level of participation, they remain more vulnerable compared to their peers without disabilities. In fact, they have more depressive symptoms and participation restrictions, even after completing a rehabilitation program. A moderate rather than severe VI at the time of the initial rehabilitation intervention does not predict a better long-term QOL or participation in this population. However, the context of the study did not allow testing the impact of an intervention when the VI was mild. Longitudinal studies are needed to better understand the impact of VI on QOL and participation of older adults. Future research should also examine predictors of QOL and participation to develop rehabilitation programs linked more closely to the needs of this population.

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