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Ordre et temps. Eric Voegelin, Karl Löwith et la temporalité du politique / Order and Time. Eric Voegelin, Karl Löwith and the Politics of Time

Godefroy, Bruno 05 May 2017 (has links)
Dans le chapitre du Contrat social consacré à la mort du corps politique, Rousseau rappelle que cette mort est « la pente naturelle et inévitable des Gouvernements les mieux constitués ». En effet, poursuit-il, « si Sparte et Rome ont péri, quel État peut espérer de durer toujours ? Si nous voulons former un établissement durable, ne songeons donc point à le rendre éternel ». Malgré l’avertissement de Rousseau, la tendance à rendre l’ordre politique éternel semble être un phénomène constant, jusqu’à nos jours. En témoigne l’idée d’une « fin de l’histoire » résultant de l’alliance du capitalisme et de la démocratie libérale, ou d’un modèle occidental se comprenant comme la réalisation du seul but de l’histoire, à laquelle ne s’opposeraient que des puissances « retardatrices ». À travers ces phénomènes se manifeste une « politique du temps », un discours de légitimation de l’ordre politique donnant un sens politique à sa dimension temporelle.Compris de cette manière, le problème que pose la « politique du temps » ne peut être abordé par une critique limitée à ses derniers avatars, telle la thèse de la fin de l’histoire. Il est au contraire nécessaire de remonter à la racine du problème, c’est-à-dire à la place qu’occupe cette question au sein du rapport entre temps et politique. Si la politique du temps s’avère aussi tenace, c’est en effet parce qu’elle s’inscrit dans un questionnement intrinsèquement lié à l’ordre politique, confronté à la nécessité d’assurer son « être-dans-le-temps ». La politique du temps répond à cette nécessité par une politisation du temps et de l’histoire pouvant conduire, dans sa forme extrême, à une éternisation de l’ordre politique, qui prétend alors englober la totalité du temps, du passé au futur.Compte tenu de la persistance de cette conception temporelle de l’ordre politique, de même qu’il ne suffit pas de limiter la critique à ses avatars actuels, de même serait-il impropre de la diriger contre sa seule forme extrême, dans la mesure où ce sont précisément certains discours proclamant la fin des idéologies qui tendent à reproduire aujourd’hui les structures de la politique du temps. Par conséquent, ce n’est qu’en abordant dans son ensemble le problème formé par la atemporalisation du politique et la politisation du temps qu’il est possible d’attaquer à la racine ce type de discours de légitimation, sous toutes ses formes.Pour mener à bien ce projet, deux objectifs complémentaires, correspondant aux deux fils directeurs de l’analyse, sont traités en parallèle. D’une part, nous proposons de systématiser la question du temps politique afin de montrer les grands traits communs aux phénomènes qui s’y rattachent et quelles directions s’ouvrent à la critique. Le second axe de lecture met l’accent sur les œuvres d’Eric Voegelin et de Karl Löwith en tant qu’elles apportent une contribution décisive tant à la systématisation du problème que, surtout, à son dépassement.Notre hypothèse de départ est que Löwith et Voegelin eux-mêmes sont conscients de la relation problématique entre temps et politique et cherchent, par l’intermédiaire de la dimension temporelle, à aborder un problème politique dont l’importance s’explique non seulement par la situation historique à laquelle ils sont directement confrontés, mais aussi par sa valeur systématique intrinsèque, en tant qu’il représente une évolution de la conception du politique. Tous deux sont convaincus de la nécessité de surmonter le nihilisme et l’absence de toute fondation durable en tant que tels, c’est-à-dire de surmonter la temporalisation radicale de l’ordre politique, mais également les tentatives visant à l’éterniser. C’est dans ce cadre que prennent sens leurs projets, qui cherchent à dissocier le politique et le temps et, en repensant leur relation, à éviter que tout point de référence permanent ne soit dissout par le cours du temps sans toutefois produire une éternité artificielle et absolue. / In the chapter of the Social Contract on the death of the body politic, Rousseau emphasizes that its death is “the natural and inevitable propensity even of the best constituted governments”. Indeed, he continues, “if Sparta and Rome have perished, what state can hope to last for ever? If we want the constitution we have established to endure, let us not seek, therefore, to make it eternal”. Despite Rousseau’s warning, the tendency to make the political order eternal seems to be a pervasive phenomenon even in our time, as can be seen in the idea of an “end of history” that results from the combination of capitalism and liberal democracy, or in a Western model conceived as the realisation of the sole aim of history that only “delaying” powers would resist. These are examples of a “politics of time”, a concept that refers to a type of discourse contributing to the legitimization of the political order by giving a political meaning to its temporal dimension. Understood in this way, the problem of the “politics of time” cannot be addressed by focusing only on its recent developments, such as the “end of history” thesis, it is also crucial to understand these developments in the broader context of the relation between time and politics. Consequently, only a fundamental critique can put an end to the “politics of time”. The origin of the persistence of the “politics of time” has to be traced back to an essential problem that the political order is facing, namely the necessity to ensure its existence in time. The “politics of time” answers this problem by politicizing time and history, which can lead, in its most extreme form, to an eternisation of the political order that pretends to last for all time.Considering that this temporal conception of the political order is still widely present in many contemporary discourses, it would be insufficient to limit the critique to contemporary phenomena or to the extreme forms of the politics of time in modern ideologies, since precisely some proclamations of the end of ideologies tend to repeat the structure of the politics of time. It is therefore necessary to tackle the problem of the temporalisation of politics and politicisation of time as a whole. This is the only way to question the different occurrences of this kind of legitimising discourse.To achieve this, this study has two parallel aims. First, I begin by reconstructing a systematic account of the question of political time in order to highlight the main characteristics of the phenomena that are related to it. My second aim is to analyse Eric Voegelin’s and Karl Löwith’s works regarding their contribution to the systematisation of the problem, but first and foremost insofar as they offer an answer to it.Central to this work is the claim that Löwith and Voegelin not only develop a theory of the problematic relation between time and politics, but also defend a solution to tackle this problem. This problem, as they see it, is not restricted to their particular historical situation but remains of interest as an evolution of the concept of the political itself. Both Löwith and Voegelin are convinced that nihilism and the lack of any durable foundation must be overcome as such or, in other words, that it is necessary to overcome not only the temporalisation of the political order but also the attempts to “eternalise” it. The meaning and significance of Löwith’s and Voegelin’s projects appear clearly in this framework, as they can be seen as two attempts to dissociate the political from the temporal and, by reworking this relation, to prevent the relativisation of any durable foundation in the flow of time without, however, creating an artificial and absolute eternity.
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Nature et dimensions des actes recognitifs

Malkoun-Henrion, Aude 08 1900 (has links)
Thèse écrite en cotutelle (Université de Montréal ; Université Paris 1 - Panthéon Sorbonne) / Afin de mieux saisir le rôle de certains phénomènes affectifs au sein des rapports dits de reconnaissance - tels que les émotions de l’estime mais aussi la colère ou le sentiment d’injustice -, ce travail cherche à cerner la nature des actes recognitifs à partir de l’analyse conceptuelle d’énoncés idéal-typiques de reconnaissance. Qu’est-ce que représente un énoncé de reconnaissance ? Que se produit-il lors d’un énoncé de reconnaissance ? Ou, en d’autres termes, que dis-je et que fais-je lorsque j’énonce reconnaître x comme p ? De cette analyse, il ressort que les actes recognitifs correspondent à des actes communicationnels particuliers, en termes habermassiens, des actes régulateurs. Plus spécifiquement, elle permet de mettre en lumière que la reconnaissance fonctionne, au plan normatif, comme un concept régulateur des interactions humaines et, au niveau pratique, qu’elle représente une obligation éthique au sens développé par Hegel dans les Principes de la Philosophie du droit. Comprendre les actes de reconnaissance comme des processus d’attribution de statuts - via l’octroi logiquement antérieur d’une valeur - visant à instaurer un certain type d’interaction entre agents libres présente un double avantage. Le premier, de proposer une unification des différents sens attachés au concept de reconnaissance autour des notions de valeur et de statut. Le second, de permettre des hypothèses explicatives quant à la présence de phénomènes affectifs lors de ces processus. Ces derniers semblent découler, d’une part, du type de processus que sont les actes recognitifs et, d’autre part, de la double fonction que paraissent exercer ces émotions, entendues comme des « perceptions de valeur ». / In order to understand better the role of certain affective phenomena within the so-called relations of recognition - such as the emotions of esteem but also anger or the sense of injustice -, this work seeks to discern the nature of acts of recognition as of the conceptual analysis of the ideal-typical statements. What represents a statement of recognition? What is produced during a statement of recognition? Or, in other words, what do I say and what do I do as I state: “I recognize or acknowledge x as p”? It results from this analysis that the acts of recognition correspond to particular communicational acts, in habermassian terms, of regulatory acts. More specifically, at a normative level, it reveals that, recognition functions as a regulatory concept of human interactions, and at a practical level, it represents an ethical obligation in the sense developed by Hegel in the Elements of the Philosophy of Right. Understanding the acts of recognition as the process of attribution of status - through a prior logical bestowal of a value - aiming at establishing a certain type of interaction between free agents, features a double advantage. The first is to propose a unification of different meanings attached to the concept of recognition around the notions of value and status. The second is to allow some explicative hypotheses regarding the presence of the affective phenomena during those processes. The latter seem to stem, on the one hand, from a type of process that are acts of recognition, and on the other, from the double function that these emotions seem to be practiced, understood as “perceptions of values”.
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Vers une convivialité mondiale en philosophie politique contemporaine

Michez, Jean-Claude 30 January 2008 (has links)
La convivialité mondiale :Résumé.<p><p>L’occasion de cette thèse fut à la fois le déclenchement de la première bombe nucléaire à Hiroshima en 1945 et le développement de nouveaux moyens de télécommunications qui révolutionnèrent les domaines informatiques au début des années cinquante. Pour mémoire, les frères Gutenberg, au milieu du XVème siècle, avaient mis au point un procédé typographique qui utilisait les caractères mobiles découvert en Chine au XIème siècle. L’imprimerie, puis l’édition, puis la presse écrite aboutirent finalement à l’avènement des médias de masse contemporains. Convaincus des conséquences fondamentales des débuts de l’informatique de masse sur l’évolution de la géo-sociologie, nous avons commencé dans notre travail, par la recherche d’un modèle sociologique pouvant représenter l’ensemble des habitants de notre planète. Norbert Elias nous apporta le résultat de son étude sur la monopolisation progressive dans des sociétés, dans son livre la « Dynamique de l’Occident ». S. Huntington, de son coté, développa dans « Le choc des civilisations », la réalité sociologique des huit principales civilisations actuellement en développement. A l’occasion de voyages dans des pays appartenant à ces différentes civilisations, nous avons entrepris de construire (p.p. 48bis et 52bis) une trame sociologique mondiale de départ, c’est-à- dire avant l’arrivée d’Internet. L’approche des paradigmes de Kuhn (p. 57), nous donna un support pour expliquer comment l’arrivée d’Internet dans le monde pouvait provoquer un changement, probablement irréversible, de paradigme sociologique.<p><p>La « fusion » des 6 niveaux d’Elias et des 8 civilisations de Huntington, provoquée, de proche en proche, par l’arrivée d’Internet, nous a conduit à définir un concept de convivialité (p. 62). Un tel concept existait déjà, à l’initiative de Brillat-Savarin au XIXème siècle, au niveau d’un groupe d’amis réunis en vue de faire bonne chère et de passer un moment agréable. Ivan Illich d’autre part (voir annexe 1), penseur de l écologie politique (1926-2002), donna un sens tout différent à son concept de convivialité. Nous avons entrepris quant à nous de définir et caractériser un concept adaptable aux quelques 48 domaines similaires mais distinct d’une recherche étendue à l’ensemble de la planète. Pour rappel, la « philia » d’Aristote ne dépassait pas le niveau sociologique de la cité-Etat, et renvoyait le reste du monde connu vers l’appellation de « barbaroi ».<p><p>Après le moment de convivialité décrit par Aristote dans « L’étique à Nicomaque », le monde retomba pendant plus de 2.000 ans dans le règne des autocrates et il fallut de timides débuts de démocratie en Angleterre, puis aux Etats-Unis et en France en 1789, pour constater un changement durable. Depuis une trentaine d’années par contre un grand nombre d’Etats-nations ont successivement évolué et basculé vers des régimes démocratiques :d’abord dans l’Europe du sud, puis dans les quelques pays de l’Asie du Sud Est. L’implosion de l’URSS en 1989 provoqua la création de démocraties beaucoup plus proches des modèles d’Europe occidentale que les pseudo-démocraties populaires de l’ex-bloc soviétique. Simultanément, la plupart des Etats-nations d’Amériques du Sud et du Centre connurent des transformations pacifiques profondes et évoluèrent vers des structures démocratiques. Aujourd’hui, la majorité des Etats-nations parmi les 190 que compte l’ONU, sont devenues des démocraties, au moins en cours de devenir.<p><p>Par ailleurs, au-delà du niveau des Etats-nations se développèrent des Rgionalismes Politiques (R.P.), constitués par le rapprochement d’un certain nombre d’Etats, y compris, depuis quelques décennies, les R.P. de l’Inde, de la Chine et de l’Union Européenne qui regroupe actuellement 27 pays. D’autres R.P. tels que l’ASEAN en Asie du Sud-Est ou le MERCOSUR en Amérique Latine prirent corps de façon progressive. On peut constater ces développements suivant des étapes qui commencent en général par des ententes sécuritaires modestes, suivies d’échanges commerciaux croissants, puis des accords financiers et douaniers. Tous ces développements correspondent à des degrés de convivialité croissants et progressifs ;la véritable interconnexion mondiale et instantanée qui est ainsi en voie d’établissement et qui s’étend à tous les domaines de l’économie, est encore rendue plus complexe par l’entrée en jeu de multiples sociétés transnationales cherchant à chevaucher et ignorer les Etats. Ce nouveau tissu de sociétés multinationales ou transnationales spécialisées et efficaces profite pleinement des techniques mondiales d’informatique. Sur le plan des relations politiques, les relations intra-régionales et inter-régionales ont incorporé les spécificités propres aux différentes cultures, provoquant un brassage exponentiel, quoique difficile à suivre tant son ampleur et sa variété sont grandes.<p><p>Nous avons tenté de résumé le degré de convivialité, suivants les domaines, à l’échelle globale de notre planète devenue aujourd’hui rétrécie et interconnectée. En fait, nous constatons que l’aspiration vers la paix, et la suppression des cas de non-convivialité dans tous les domaines est telle que la convergence des activités spécialisées, agit vite et un peu partout simultanément dans le monde. Nous avons examiné successivement quelques domaines spécialisés et avons abouti à la conclusion qu’il existe déjà aujourd’hui un grand nombre de consensus dans les sciences de la nature et les sciences humaines.<p>Tous les domaines sont-ils concernés ?Non, on peut constater par exemple que la convivialité inter-religions est toujours nulle, sinon conflictuelle en particulier lorsqu’il n’y a pas séparation bien définie et acceptée entre religion et politique, comme c’est le cas pour l’Islam. Les religions d’Asie, souvent plus anciennes que celles du Moyen-Orient et de l’Europe, semblent plus accoutumées à la convivialité par respect mutuel. <p>Nous avons esquissé d’autre part l’évolution contemporaine en philosophie où les positions radicales du XIXème siècle nous apparaissent évoluer vers « La Nouvelle Alliance », titre du dernier ouvrage de I. Prigogine. Celui-ci, en phase avec les nombreuses interrogations nées d’un relativisme généralisé et plein de nouvelles inconnues, oriente nos recherches sans a priori et dans le méthode pragmatique des essais-erreurs, qu’aborde de son coté H. Putman en philosophie.<p><p>Dans le domaine de la philosophie politique enfin, un renouvellement d’intérêts provoqué par les nouveaux dangers de destruction de la planète par les hommes, stimule les efforts de convivialité et la recherche de nouveaux objectifs d’écologie et de progrès raisonnables, bien éloignés des traditions classiques de recherche de pouvoir à tout prix.<p><p>Notre antithèse a cherché où il est devenu nécessaire de temporiser et réglementer nos volontés trop excessives. Notre conclusion enfin veut souligner que nous sommes parvenus aujourd’hui à nous consacrer à un plein travail de recherche dans tous les domaines et qu’il n’est pas temps de conclure mais au contraire d’avancer vers l’accomplissement d’un monde plus humain, plus juste et plus convivial.<p><p> / Doctorat en Philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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