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Dialogue sur l'avenir de la démocratie libérale : John Rawls, Richard Rorty et Leo Strauss

Boulet, Paul-Emile 10 1900 (has links)
Nos recherches ont pour point de départ le constat d’un manque de dialogue entre trois philosophies politiques du XXe siècle nous provenant des États-Unis alors même que cet État devrait être le chef de file et un modèle d’ouverture en matière de réflexion sur la démocratie libérale. Les trois philosophies politiques en question sont celles de John Rawls, de Richard Rorty et de Leo Strauss. Nous avons donc procédé à l’amorce d’un dialogue en mettant en relation les idées des trois auteurs sur les grands thèmes de la vérité, de l’histoire, des dimensions de l’homme et des principes démocratiques, et avons fait un effort supplémentaire de rapprochement en montrant le rapport de chacun à onze dualismes classiques liés à ces quatre thèmes. Ces dualismes sont des oppositions binaires habituellement vénérables qui classent et divisent deux ordres de réalité. Avec ce langage commun des dualismes classiques, les obstacles aux rapprochements dus aux jeux de langage ou aux vocabulaires trop particuliers des trois auteurs sont tombés. Nous montrons d’abord qu’aucun vainqueur clair ne ressort de notre confrontation, mais qu’il y a moyen de porter un jugement sur les trois auteurs en fonction de critères non controversés (cohérence, complexité ou nuances, capacité à réfuter les deux autres). Ensuite, une confrontation et un dialogue directs des trois positions permettent de les faire s’exprimer sur les mêmes enjeux et de dégager des conclusions d’intérêt général dépassant le débat d’auteurs. Ces conclusions montrent quel genre de compromis peut être trouvé entre les principes de vérité et d’histoire, approuvent le projet de résoudre les tensions dans la vision de l’homme, en particulier entre les sphères publiques et privées, mais rappellent l’importance du point de vue ancien sur les principes repris par la démocratie (liberté, égalité, justice), ne serait-ce que pour faire contrepoids à la tendance générale. Ultimement, nous montrons comment de cette confrontation peut se dégager le programme pour la philosophie politique de vivre dans une tension féconde entre critique (prémoderne) et confiance (moderne), ainsi que la nécessité réaffirmée de poursuivre les efforts de dialogue pour rendre notre pensée digne de l’idée de la démocratie libérale. / Our study stems from the awareness that three twentieth-century political philosophies emanating from the United States have not partaken in any serious dialogue, even though this country should be a leader and model of openness regarding the topic of liberal democracy. The three political philosophies in question are those of John Rawls, Richard Rorty and Leo Strauss. Consequently, we have initiated a dialogue by confronting the ideas of these three thinkers on matters concerning truth, history, the dimensions of man, and democratic principles, having furthered this effort by highlighting the opinion of each on eleven classical dualisms related to these four matters. These dualisms are binary oppositions, generally venerable, which classify and divide two orders of reality. Using the common language of classical dualisms allowed us to overcome the obstacles due to the particular language game or vocabulary of each. In the first place, we show that if no real victor emerges from our confrontation, it is possible to judge each of the thinkers according to non contentious criteria (consistency, complexity or subtlety, capacity to refute the other positions). Then we illustrate that the direct confrontation through dialogue allows each of the three positions to express itself on the same issues and leads one to conclusions regarding matters beyond simple exegetic analysis. These conclusions show what kind of compromise is possible between the principles of truth and history. They support the project of resolving the tensions in our understanding of man, in particular, between the public and private spheres. Finally, they remind us of the importance of the ancient view of democratic principles (freedom, equality, justice), if only to counterbalance the current overwhelming trend. Ultimately, we explain how this confrontation can lead to a program for a political philosophy which balances the claims of (premodern) criticism and (modern) confidence, as well as restates the importance of continuing the dialogue in order that our thought be worthy of the idea of liberal democracy. / Réalisé en cotutelle avec l'Université de Paris-Sorbonne (Paris IV).
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L'éthique dans la philosophie politique de Georges Sorel

Blouin, Philippe 08 1900 (has links)
La philosophie politique contemporaine est chargée d’une histoire qu’il reste encore à déblayer, tant la « guerre civile européenne » du siècle dernier a forcé son autodafé. Dans ce mémoire, nous prenons Georges Sorel, figure de proue du syndicalisme révolutionnaire des années 1900, comme figure archétypique de ce qui demeure en reste de cette histoire. Archétype non seulement de la manière dont des théoriciens de premier plan peuvent tomber, par la force de l’histoire, dans l’oubli le plus absolu, mais aussi archétype de ces forces mêmes, alors que Sorel est considéré par l’histoire intellectuelle comme le penseur ayant dressé le pont entre l’extrême-gauche et l’extrême-droite. Ce mémoire ne s’affaire pas directement à lui attribuer la « paternité du fascisme » ni à l’en disculper. Il s’agit bien plutôt de procéder à une déconstruction de ses principales idées à partir d’un angle essentiellement philosophique, procédé connaissant peu d’antécédents. Plus précisément, notre travail consiste à en dégager une définition de l’éthique, alors que le geste théorique principal de Sorel apparaît bien être une réduction du politique à l’éthique. Pour ce faire, nous mobilisons la philosophie contemporaine, notamment Gilles Deleuze et Giorgio Agamben, en raison de la forte affinité théorique qu’ils ont avec Sorel, particulièrement dans la définition de l’éthique. / Contemporary political philosophy is fraught with a history still to be discharged, as much as last century’s “European civil war” forced its concealing. In this masters thesis, we seize Georges Sorel, figurehead of the 1900s revolutionary syndicalism, as an archetypical figure of what is “in remaining” of this history. Archetype not only of the way in which popular theorists can be easily forgotten by the force of history, but also archetype of these forces themselves, as Sorel is considered by intellectual history as the thinker having set up the bridge between extreme left and extreme right. This master does not directly intend to attribute to Sorel the “paternity of fascism”, or to exonerate him. It rather develops a deconstruction of its principal ideas from an essentially philosophical standpoint, method virtually unprecedented. More precisely, our work consists to extricate Sorel’s definition of ethics, whereas his major theoretical gesture appears like a reduction of politics to ethics. To do so, we mobilize contemporary philosophy, especially Gilles Deleuze and Giorgio Agamben, because of their strong theoretical affinities with Sorel, particularly in their definition of ethics.
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Le care invisible : genre, vulnérabilité et domination

Hamrouni, Naïma 12 1900 (has links)
Cette thèse en philosophie politique féministe part avant tout d’un constat empirique. Malgré les avancées réalisées depuis les cinquante dernières années au plan de l’égalité des sexes, la division du travail entre les hommes et les femmes, aussi bien sur le marché de l’emploi que dans la famille, perdure toujours dans nos sociétés démocratiques. S’inscrivant dans une perspective résolument féministe, croisant les réflexions contemporaines sur la théorie politique du care et la méthode féministe postmarxiste, cette thèse propose une interprétation plausible de ce clivage. Dans une première partie, l’analyse de deux enjeux d’actualité en matière d’égalité des sexes, le soutien économique aux proches aidantes (chap. 1) et la reconnaissance du travail des mères et des femmes au foyer (chap. 2), me mène à la conclusion préliminaire suivante : malgré les objectifs visés, ces mesures politiques contribuent à enfermer encore davantage les femmes dans des rôles traditionnels. Dans une deuxième partie, je soutiens que ces mesures, ainsi que les approches féministes qui les sous-tendent, découlent elles-mêmes de processus de domination. L’argument avancé comporte quatre volets. J’aborde dans un premier temps les théories politiques du care. En inscrivant la réflexion sur le care dans une perspective politique, et non plus seulement morale, ces théoriciennes adoptent une définition du care comme « activité de soin » et visent à dissocier genre et care. Je suggère que malgré ces objectifs, elles adhèrent toujours à la logique différentialiste qui renforce le lien entre les femmes et le care lorsqu’il s’agit de proposer des politiques en matière d’égalité des sexes (chap. 3). En fait, cette logique différentialiste est intimement liée à la notion qu’elles se font du genre. Leur approche constructionniste, en démarquant le genre construit du sexe biologique, a pour effet de reconfirmer la différence des sexes (chap. 4). Sous ces approches, l’homme demeurant la norme et les femmes étant définies comme différentes, ces dernières intériorisent l’idée d’une « différence » logée en leurs propres corps (chap. 5). J’attire enfin l’attention sur la conception limitée que les théoriciennes se font du care, qu’elles posent comme l’équivalent des soins aux plus faibles (nourrissons, personnes malades, âgées et handicapées). Cette conception réductrice contribue à invisibiliser la plus grande partie du travail réalisé par les femmes dans leur vie quotidienne en soutien à ceux dont la dépendance ne se présente pas sous la forme la plus « extrême » : le care aux indépendants, c’est-à-dire tous les services (domestiques, de soins, reproductifs, sexuels) dévalués par leur principaux bénéficiaires, alors qu’ils constituent au même moment la condition essentielle à leur « indépendance ». Alors que le care aux indépendants demeure invisible, les femmes sont réassignées aux rôles traditionnels et les plus « puissants » continuent de dominer les institutions et le savoir qui porte sur elles. Rendre visible la part la plus « invisibilisée » du care et replacer notre commune vulnérabilité au cœur de la réflexion politique sur la justice représentent les premiers pas à franchir pour s’acheminer vers une société radicalement démocratique, une société libérée de la domination de genre (chap. 6). / The starting point of this thesis in feminist political philosophy is first and foremost a preoccupying empirical record. In spite of all the progress made in the past fifty years in matters of gender equality, the division of labor between men and women, at home as well as in the workplace, still persists in our democratic societies. In line with a decidedly feminist perspective, combining the contemporary reflections on the politics of care and a post-marxist feminist method, this thesis offers a plausible interpretation of this persisting division. In the first part, the analysis of two current gender equality issues, of the financial support to family caregivers (chap. 1) and of the economic recognition of the work done by mothers and housewives (chap. 2), leads me to the following preliminary conclusion: in spite of their goals, these political measures actually contribute to maintain the status quo, indeed, to further confine women to their traditional roles. In a second part, I argue that these measures, as well as the feminist approaches which underlie and support them, are themselves derived from processes of domination. This argument comprises four parts. First, I discuss the political theories of care. In shifting the debate from en ethic to a politic of care, these philosophers both wanted to illustrate the dimension of caring as an activity and to dissociate care from gender. I suggest that in spite of their goals, they still tend to stick to the differentialist logic which strengthens the links between woman and care when they put forward policies on gender equality (chap. 3). This logic of difference is actually closely linked to their notion of gender. Indeed, in distinguishing the socially constructed gender from the biological sex, their constructionist approach has the effect of confirming natural sexual differences (chap. 4). Man still being the norm and woman the «difference» under this view, women come to internalize the idea of a difference located in their own bodies (chap. 5). Finally, I bring to attention the very limited conception of care of these theorists, defined as care for the most vulnerable (infants, the sick, the old and the handicapped persons). This reductive conception actually contributes to invisibilize the largest part of the work done daily by women in support of those whose dependency doesn’t come under the most «extreme» form: the care of independents, that is, all the services (domestic, caring, reproductive and sexual services) devalued by their recipients while they constitute the condition for their «independence». As caring for «independents» remains invisible, women are ascribed to traditional roles and the most «powerful» are free to keep on dominating both institutions and the knowledge produced about it. Making this «invisibilized» part of caring visible, and replacing our common vulnerability at the heart of the political reflection on justice, are the first steps towards a radical democratic society, that is, a society freed from gender domination. / Thèse réalisée en cotutelle avec l'Université catholique de Louvain
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Jean-Jacques Rousseau et la science politique de son temps.

Derathé, Robert. January 1950 (has links)
Thèse. Lettres. Paris. 1950.
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Communauté et révolution chez Gustav Landauer / Community and revolution in Gustav Landauer

Lucet, Anatole 15 December 2018 (has links)
Il y a plus d’un siècle, le penseur et anarchiste Gustav Landauer (1870-1919) était considéré comme « l’agitateur le plus important du mouvement révolutionnaire radical » en Allemagne. Si l’on se souvient parfois de sa participation à la République des conseils de Bavière et de son assassinat par les troupes contre-révolutionnaires, l’écho suscité par son œuvre s’est rapidement estompé. Son corpus hétéroclite connaît pourtant un vif regain d’intérêt aujourd’hui.Sa génération fit les frais – et la critique – de rapides transformations sociales, économiques et culturelles. Sur fond d’un sentiment de déprise individuelle, Landauer dénonça la massification des structures sociales et chercha à concevoir – dans la pensée et dans l’action – le modèle d’une nouvelle alliance, non autoritaire, articulant les aspirations individuelles et l’esprit de solidarité présent en chacun. Dans la vie politique et intellectuelle de l’Allemagne wilhelmienne, l’auteur se signale par son opposition à l’organisation impériale comme à la social-démocratie d’obédience marxiste. Contre la politique de la table rase et contre la croyance en un progrès nécessaire de l’humanité, Landauer estime que le changement doit être impulsé par l’intervention des individus et des groupements dans le cours de l’histoire. Plus que la simple insurrection individuelle, Landauer explore le potentiel révolutionnaire de la communauté vécue tout en théorisant la nécessité des révolutions pour faire communauté. Son « socialisme culturel » est une tentative pour susciter, ici et maintenant, la création de nouveaux rapports entre les êtres humains.Ses analyses constituent une entrée privilégiée dans les problématiques majeures de son époque, qu’elles soient politiques, sociales, littéraires ou philosophiques. Cette monographie resitue la réflexion de Gustav Landauer dans les débats de son temps et discute de ses implications pour une pensée et une action émancipatrice jusqu’à nos jours. / More than a century ago, thinker and anarchist Gustav Landauer (1870-1919) was considered as “the most important agitator of the radical revolutionary movement” in Germany. Nowadays, Landauer is sometimes remembered for his role in the Bavarian Council Republic and for being murdered by counter-revolutionary troops, but the echo of his work has faded away. However, his heterogeneous work currently meets with a vivid renewed interest.His generation criticised the quick social, economic and cultural transformations, while bearing their costs. Landauer’s feeling of individual disentanglement founded his criticism of the massification of all social structures. He tried to conceive – both in thought and action – the model for a new and non-authoritarian alliance, one which could combine the personal yearnings and the spirit of solidarity found in every individual. In the political and intellectual life of Wilhelmine Germany, Landauer opposed both the imperial organisation and the Marxist social-democracy. In opposition with politics willing to make a clean slate of the past and against the belief in a necessary progress of humanity, Landauer believed that change had to stem from the intervention of individuals and small groups in the course of history. More than mere individual insurrection, Landauer explored the revolutionary potential of experienced community, and he theorised the necessary role of revolutions in bringing community together. His “cultural socialism” is an attempt to trigger, here and now, the creation of new relationships between human beings.His analyses offer valuable insight into the major issues of his time, be they political, social, literary or philosophical. This monography places Gustav Landauer’s thought back in the debates of his time. It also discusses its consequences for emancipatory thought and action up to the present day.
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La société de l'amélioration : le renversement de la perfectibilité humaine, de l'humanisme des Lumières à l'humain augmenté

Le Dévédec, Nicolas 09 1900 (has links)
No description available.
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Exemples et modèles politiques : fonction critique de l'Antiquité chez Jean-Jacques Rousseau / Reassessing Rousseau's Representation of Antiquity

Champy, Flora 06 July 2018 (has links)
Si la forte présence des personnages illustres et des cités antiques dans les œuvres politiques de Jean-Jacques Rousseau a été remarquée dès leur parution, leur fonction a trop longtemps été interprétée comme celle d'exemples à imiter. L'étude des multiples sources de Rousseau nous permet de mettre en lumière la complexité de ses références à l'Antiquité. Loin de présenter les grandes figures et les cités antiques comme des exemples monolithiques que le lecteur serait invité à faire revivre ou à regretter, Rousseau construit des modèles dynamiques, afin d'établir et d'explorer les « principes du droit politique», selon les termes du sous-titre du Contrat social. A partir de l'admiration pour les grands héros de Plutarque découverts dans son enfance, cette représentation se déplace dès le Discours sur les sciences et les arts vers l'étude des cités antiques, dont la réussite politique tient à ce qu'elles ont pleinement compris et exploité l'articulation fondamentale entre anthropologie et politique. C'est donc uniquement en observant comment les institutions politiques antiques prennent en charge la formation morale de l'homme que l'on peut pleinement établir les critères de fondation d'un corps politique légitime. La pensée politique antique joue ainsi un rôle considérable dans l'établissement de la distinction fondamentale entre souveraineté (pouvoir législatif) et gouvernement (pouvoir exécutif). L'étude de ces deux parties essentielles du corps politique met en évidence que la prégnance du modèle romain, plus fort que le modèle spartiate, permet à Rousseau de penser non seulement la fondation, mais encore la durée et le devenir du cor ps politique. / This dissertation conducts a systematic examination of Jean-Jacques Rousseau 's representation of Antiquity and provides a new interpretation of its meaning. Rousseau's lifelong interest in ancient Greece and Rome has so far been interpreted mainly as a personal myth, rooted in his emotional identification with examples of civic virtue. Challenging this interpretation, I analyze Rousseau's vision of Antiquity as a carefully constructed representatio n that seeks to answer key questions of early modern political thought. As he constructs his political system, Rousseau considers ancient material through a complex web of mediations, which alter his representation of Antiquity . The admiration for great men inherited from his childhood reading of Plutarch quickly turns into the construction of dynamic political models. Rousseau draws on ancient historical examples, as weil as on Plato's and Aristotle's political philosophy, to articulate his own definition of key modern political concepts such as sovereignty and body politic. In Rousseau's view ancient cities were politically successful because they fully understood the fundamental connection between anthropology and politics, placing the moral education of the citizens at the core of political action. Studying examples of ancient cities thus becomes indispensable not only to define a truly legitimate political structure, but also to design methods and practices to make it last over ti me. In this respect, the Roman Republic, whose institutions more successfully faced the challenge of history, serves as a more significant political model than Sparta. Reassessing Rousseau's representation of Antiquity thus allows usto reevaluate the place of government in his political system.
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L'idée weilienne de l'état mondial: un procès de légitimation d'un ordre social supranational

Kabisa Bular Pawen, Jean-Baptiste January 1997 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Retour dans la caverne. Philosophie, religion et politique chez le jeune Leo Strauss / Return to the Cave. Philosophy, Religion and Politics in Leo Strauss' Early Thought

Quélennec, Bruno 19 February 2016 (has links)
Le travail de thèse entreprend une reconstruction critique de la philosophie politique de Leo Strauss (1899-1973) en partant de ses écrits de jeunesse allemands, replacés dans leur contexte politique et philosophique d’émergence et particulièrement dans les mouvements de la « renaissance juive » des années 1920. Au lieu de comparer son œuvre à celle d’autres grands classiques de la philosophie politique du XXe siècle ou d’analyser ces textes de jeunesse à la lumière de sa réception aux États-Unis, où lui et ses disciples sont souvent associés au mouvement néoconservateur américain, il s’agit ici de voir comment son positionnement politico-philosophique spécifique se construit dans la confrontation au « dilemme théologico-politique » dans lequel la pensée juive-allemande est prise face à la radicalisation de l’antisémitisme allemand pendant et après la Première Guerre Mondiale : judaïsme national ou judaïsme religieux ? Dans ses premiers écrits des années 1920, Strauss transforme cette opposition en celle entre Lumières et orthodoxie, entre athéisme et théisme, opposition qu’il ne cessera de vouloir dépasser à travers la construction d’un « athéisme biblique ». Nous montrons que ce n’est cependant que dans les années 1930, après son « tournant platonicien », que Strauss trouvera, par l’intermédiaire d’une nouvelle interprétation de Maïmonide, sa solution au « dilemme théologico-politique », sur des bases philosophiques pré-modernes. Avec le retour à ces Lumières platoniciennes, Strauss tente d’harmoniser Lumières et anti-Lumières, la défense du rationalisme et la justification d’un ordre théologico-politique autoritaire, projet paradoxal qui forme le cœur de son néoconservatisme philosophique. / My thesis undertakes a critical reconstruction of the political philosophy of Leo Strauss (1899-1973) on the basis of his early writings, which I contextualize in the political and philosophical frame of the Weimar Republic and the “German-Jewish Renaissance” of the 1920s. My main hypothesis is that his concept of ”political philosophy” emerges from a confrontation with the “theological-political dilemma” that German-Jewish thought faced after the First World War, the radicalization of German Anti-Semitism and the problem of being torn between national and religious Judaism. I argue that in his early writings of the 1920s, Strauss transforms this dilemma into the opposition between Enlightenment and orthodoxy, atheism and theism that he tries to overcome in the form of an “biblical atheism”. In the 1930s, after his “Platonic turn”, Strauss finds another solution to the “dilemma”, now on pre-modern philosophical grounds, through a new interpretation of Maimonides. With the return to this “platonic” Enlightenment, Strauss tries to harmonize anti-Enlightenment and Enlightenment, pre-modern rationalism and the justification of authoritarian theological-political order. My argument ist that this paradoxical project is the core of his philosophical neo-conservatism.
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De la fiction constituante. Contribution à la théorie du droit politique / On constituent fiction. A contribution to the theory of "droit politique"

Raynal, Pierre-Marie 21 November 2014 (has links)
Inspiré par une démarche de droit politique, le présent travail se propose d’envisager la fiction en droit à travers le prisme inédit de la légitimité, afin d’étudier sous un angle théorique son utilité dans la constitution de la réalité juridique, c’est-à-dire dans les fondations du droit en vigueur. Caractérisée en référence à la réalité politique, la fiction constituante est une technique justificative dont la fonction relève soit de la connaissance, soit du gouvernement. En tant qu’instrument de connaissance, la fiction constituante se trouve au coeur de l’épistémologie du positivisme juridique, et sert à reléguer la légitimité en son sens le plus profondément politique à une simple affaire de "Sein", c’est-à-dire « extra-juridique » ; tel est notamment l’objet de la "Grundnorm" de Kelsen. Le propos de la première partie de ce travail est de montrer que cet isolement de la chose juridique empêche d’approfondir la connaissance de ses fondations ; ce faisant, il s’agira de poser les bases de ce que pourrait être une épistémologie de droit politique. En tant qu’instrument de gouvernement, la fiction constituante se trouve au coeur de l’État, et sert à légitimer l’exercice du pouvoir politique par le biais de la représentation. En s’appuyant sur des auteurs classiques tels que Hobbes, Locke et Rousseau, le propos de la seconde partie de ce travail est de montrer que ce sont les caractéristiques de ce système d’organisation politique, quelle que soit au demeurant la forme de gouvernement retenue, qui rendent nécessaire le recours au registre fictionnel "lato sensu" ; celui-ci étant en effet susceptible de s’inscrire dans trois catégories discursives distinctes : la fiction "stricto sensu", le mensonge ou le mythe. / Following an approach inspired by "droit politique", this work aims at considering legal fiction through the unexplored prism of legitimacy in order to study from a theoretical perspective its utility in creating legal reality, i.e. in founding the law in force. Defined through its relation to political reality, constituent fiction is a technique of justification and its function is either a matter of knowledge or of government. As an instrument of knowledge, constituent fiction is at the core of the epistemology of legal positivism. It is used to relegate legitimacy, in its most political sense, to a simple matter of "Sein, i.e". to an “extra legal” matter, as it is notably the case of Kelsen’s "Grundnorm". The first part of this work aims at showing that this isolation of law prevents a deeper understanding of its foundations. In doing so, we will try to lay the grounds for what could be an epistemology of "droit politique". As an instrument of government, constituent fiction is at the core of the State. It is used to legitimize the exercise of political power by the means of representation. Relying on the classical works of Hobbes, Locke and Rousseau, the second part of this study aims at identifying the characteristics of this system of political organization that makes recourse to fiction a necessity; whatever the form of government chosen. This recourse to fiction, considered here in its broadest sense, can relate to three distinct discursive models: fiction in its strictest sense, falsehood, or myth.

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