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Entre histoire et analyse : le progrès selon David Hume et Adam Smith / Between history and analysis : progress according to David Hume and Adam Smith

Okan, Ecem 04 December 2018 (has links)
Cette thèse porte sur la relation entre histoire et analyse dans les considérations de Hume et de Smith sur le progrès. Son objectif est double. En premier lieu, elle vise à montrer que ces deux auteurs écossais articulent une approche historique, dite conjecturale, avec une autre approche historique qui relève de leur analyse de l’émergence de la société civile. Tandis que Hume rassemble ces deux approches historiques distinctes dans sa philosophie politique, Smith fait émerger son analyse économique de sa philosophie politique, qui est une histoire conjecturale de la société civile. Selon les deux auteurs, le gouvernement naît d’une inégalité de richesse au sein de la société et son but principal est de sécuriser la propriété privée. L’analyse économique de la Richesse des Nations dérive de cette théorie du gouvernement et de la justice. En second lieu, ce travail a pour but de souligner que Smith donne un moindre rôle à l’histoire dans sa théorie économique que Hume. Les attitudes divergentes de Hume et Smith vis-à-vis du problème de la dette publique britannique en témoigne. Tandis que Hume met en avant le danger provenant de la politique belliqueuse de la Grande Bretagne en traçant un parallèle avec l’Empire romain, Smith privilégie les effets économiques de la dette, qui, malgré leur nocivité, sont compensés par l’épargne privée. Une telle comparaison explique l’émergence ultérieure de l’école classique qui privilégie une analyse économique purement théorique, dépourvue de contexte historique. / This dissertation examines the relationship between history and analysis in Hume’s and Smith's considerations on progress. Its objective is twofold. First, it aims to show that these two Scottish thinkers bring together an historical approach, i.e. conjectural history, with another historical approach stemming from their analysis of the rise of civil society. Hume conflates these two distinct historical approaches in his political philosophy, whereas Smith separates gradually his economic analysis of from his political philosophy ― which is a conjectural history of civil society. According to both of them, the government originates from the inequality of wealth within society and its main purpose is to secure private property. The economic analysis of the Wealth of Nations derives from this theory of government and justice. Secondly, this study aims to emphasize that Smith’s economic theory is less historical than Hume. This is illustrated by the difference between Hume’s and Smith’s stance on the problem of the British public debt. While Hume points out the danger proceeding from Great Britain's aggressive international politics ― by drawing a parallel with the Roman Empire ―, Smith brings to the fore the economic effects of public debt, which, despite their harmfulness, are offset by private savings. Such a comparison explains the subsequent emergence of the classical school which deploys a purely theoretical economic analysis that lacks historical context.
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La société de l'amélioration : le renversement de la perfectibilité humaine, de l'humanisme des Lumières à l'humain augmenté

Le Dévédec, Nicolas 04 December 2013 (has links)
Du dopage sportif à l’usage de psychotropes pour accroître les capacités intellectuelles ou mieux contrôler les émotions, du recours aux nouvelles technologies reproductives permettant une maîtrise croissante des naissances, au développement d’une médecine anti-âge qui oeuvre à l’effacement de toute trace du vieillissement, jamais il n’a été autant question d’améliorer l’être humain et ses performances par le biais des avancées technoscientifiques et biomédicales contemporaines. Cette étude interroge cette aspiration à un humain augmenté à la lumière de l’idéal humaniste et politique de la perfectibilité humaine systématisé par les philosophes des Lumières au 18ème siècle, en particulier dans l’oeuvre et la pensée de Jean-Jacques Rousseau. À la différence du modèle politique et humaniste de la perfectibilité, qui valorise l’amélioration de la condition humaine dans et par la société, au coeur de l’imaginaire démocratique moderne, la société de l’amélioration contemporaine paraît, elle, promouvoir un modèle de perfectibilité dépolitisé, axé sur l’adaptabilité technoscientifique de l’être humain et la transformation de la vie en elle-même. À travers une excursion au sein l’histoire de la pensée sociale, l’objectif de cette étude est de comprendre comment un tel renversement et une telle dépolitisation de la perfectibilité ont pu avoir lieu. De Jean-Jacques Rousseau à Karl Marx, de Auguste Comte à Francis Galton, despenseurs postmodernes au mouvement transhumaniste, cette thèse offre une généalogie synthétique de la société de l’amélioration dans laquelle nous entrons, seule à même d’éclairer de manière critique des transformations sociales et technoscientifiques trop souvent présentées sous le masque de l’inéluctabilité / Whether we speak of doping in sport, the use of psychoactive drugs to improve man’s intellectual performance or better check his emotions, new reproductive technologies allowing more efficient birth control, or anti-aging medicine to erase the effects of time, there is no denying that enhancing humans through the use of technoscientific and biomedical means has grown more pervasive in our contemporary societies. This study questions today’s quest for human enhancement under the light of the humanist and political ideal of perfectibility defined by 18th century Enlightenment philosophers, particularly in the work and thought of Jean-Jacques Rousseau. In contrast to the humanist andpolitical model of perfectibility, which promotes the improvement of the human condition by and through society, at the core of the democratic ideal, today’s enhancement society seems to champion a depoliticized model of perfectibility focused on human technoscientific adaptability and the transformation of life itself.Offering a journey through the history of social thought, the objective of this study is to understand how such a reversal and depoliticization of the concept of perfectibility may have been possible. From Jean-Jacques Rousseau to Karl Marx, Auguste Comte and Francis Galton, from postmodern thinkers to the transhumanist movement, this thesis presents a synthetic genealogy of the enhancement society we are entering, which allows for a critical analysis of socialand technoscientific transformations that have too often been presented behind the mask of ineluctability
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De l'idée de crimes contre l'humanité en droit international

Danlos, Julien 26 October 2010 (has links) (PDF)
Cette thèse a pour objet d'explorer les différents problèmes philosophiques posés par le concept juridique de crimes contre l'humanité. Son propos se situe au croisement du droit international, de la philosophie du droit, de l'histoire, de la philosophie de l'histoire et de la philosophie morale et politique. Le premier chapitre examine la notion d'humanité telle qu'elle fait sens en droit international humanitaire. De fait, le concept de crimes contre l'humanité trouve son origine dans ce champ juridique. Le second chapitre s'attache au processus réflexif qui aboutit à la création proprement dite du concept et qui explique l'évolution de sa définition. Les grands textes du droit international relatifs au concept sont disséqués. Le troisième chapitre vise à élucider les apories qui sous-tendent le concept envisagé comme objet philosophique. À partir de ce moment, il est en effet question de l'« idée » de crimes contre l'humanité. Il s'agit de déterminer dans quel cadre théorique une telle idée peut être pleinement conséquente. Dans la continuité de ces conclusions intermédiaires, le quatrième chapitre cerne l'essence des crimes contre l'humanité à travers une définition originale de leur inhumanité spécifique.
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Le fédéralisme proudhonien comme contribution à la reconfiguration de la pensée socialiste

Hurteau, Philippe 04 1900 (has links) (PDF)
En ce jeune 21e siècle, l'espoir de changer le monde semble se dissiper à mesure que se renforce le jugement négatif par rapport aux expériences du communisme réel. L'étude des pratiques révolutionnaires du 20e siècle a de quoi laisser perplexe: dogmatisme idéologique, sectarisme militant et adoration de l'État comme outil d'émancipation. Ce mémoire propose une relecture critique des travaux de Pierre-Joseph Proudhon afin d'explorer certains chemins bloqués par l'orthodoxie marxiste. La confrontation de l'oeuvre proudhonienne avec les apports critiques de théoriciens post-totalitaires (Arendt, Abensour, Rancière) permet de voir en quoi le développement d'une pensée socialiste se doit de prendre comme pierre d'assise le respect de la pluralité et donc de l'indétermination du politique. Plus concrètement, il est démontré en quoi l'antidogmatisme et l'antiétatisme proudhonien sont les deux volets d'une même médaille permettant à notre philosophe d'avancer une proposition politique positive: le fédéralisme libertaire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Proudhon, Arendt, Abensour, Rancière, pluralisme, fédéralisme, dogmatisme, étatisme, socialisme
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L'êthos politologique, généalogie des régimes du dire-vrai dans la science politique québécoise

Boivin-Deschênes, Jean-Michel 08 1900 (has links) (PDF)
Quel est le rôle d'une discipline comme la science politique? Comment en faire l'histoire? Cette recherche, en partant de ces deux questions, se donne pour objectif d'édifier un portrait historique de la science politique québécoise francophone. Parmi les diverses perspectives historiques possibles, nous nous sommes arrêté sur la généalogie des savoirs du philosophe et historien Michel Foucault. Plus précisément c'est avec la méthode aléthurgique, mise au point dans son dernier cours au Collège de France, que nous proposons de comprendre l'expérience politologique québécoise. Nous dégageons trois différents « régimes aléthiques » (régime du dire-vrai) qui ont traversé la discipline depuis ses débuts. Ces régimes sont la combinaison de pratiques discursives et d'êthos, qui dans leur dynamique, constituent une relation savoir/pouvoir particulière. Ainsi, un chapitre sera consacré aux premiers pas de la science politique québécoise qui, fortement influencée par la pensée catholique de l'époque, se constitue en politikè epistémè. Un autre chapitre tâchera de démontrer comment ce savoir s'est « disciplinarisé » selon des critères de modernité et de progrès technologique pour constituer une politikè tekhnê. Enfin, nous nous efforcerons de présenter dans un dernier chapitre, la scienza politika, c'est-à-dire, une science politique désirant s'affranchir de ses cadres institutionnels par une éthique de l'engagement. Ces régimes forment ce que nous appelons un triptyque discursif. Mais tout d'abord, dans un premier chapitre, nous présenterons l'orientation théorique et les avenues qui nous ont amenés à choisir cette perspective. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Michel Foucault, généalogie, alèthurgie, régime aléthique, science politique québécoise francophone.
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Autonomie et reconnaissance

Ricard, Laurence 07 1900 (has links)
La notion d’autonomie personnelle joue un rôle central dans les théories politiques contemporaines et, plus spécifiquement, dans les théories de la justice. Or, dans le paradigme libéral dominant, elle est définie par une compréhension rationaliste de l’agent individuel. La présente étude défend la nécessité de redéfinir ce concept d’autonomie à la lumière des développements philosophiques et psychologiques qui ont complexifié notre compréhension de la subjectivité. L’emploi du concept d’autonomie relationnelle développé par certains auteurs féministes et par certains théoriciens de la reconnaissance semble pour ce faire prometteur. En passant par une critique du libéralisme politique rawlsien, cette étude cherche à montrer qu’une compréhension relationnelle de l’autonomie est nécessaire pour expliquer la motivation à la coopération sociale et pour redéfinir la justice et l’injustice de façon à ce qu’elles correspondent à l’expérience sociale vécue. / The notion of personal autonomy plays a central role in contemporary political theories and especially in theories of justice. Generally speaking, the dominant liberal paradigm defines individual agency in a purely rationalistic manner. Against this tradition, the present study argues for the necessity of rethinking and redefining this rationalistic concept of autonomy in light of psychological and philosophical developments that have complicated our understanding of subjectivity. For this purpose, the concept of relational autonomy, developed by feminist authors and some theorists of recognition, is most promising. This study proceeds via a critique of Rawlsian political liberalism, and aims to show that a relational understanding of autonomy is necessary to explain motivations for social cooperation and to understand justice and injustice in a way that corresponds to lived social experience.
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Gouvernance cosmopolite à l'ère de la société de l'information

Martin, Dominic January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Il pensiero politico di Pierre Clastres / Pierre Clastres’s political thought / La pensée politique de Pierre Clastres

Mogno, Clara 20 April 2018 (has links)
Le travail que nous présentons ici se compose principalement de deux parties. En premier lieu, nous proposons un chemin de reconstruction et de problématisation de la pensée politique de Pierre Clastres, qui constitue le travail de thèse au sens propre ; en second lieu, une série de matériaux d’archive inédits (Appendice I) et de textes clastriens jamais traduits en langue italienne jusqu’à présent (Appendice II).La première partie, intitulée Il pensiero politico di Pierre Clastres (La pensée politique de Pierre Clastres), s’articule en trois chapitres, dont le premier consiste en une reconstruction de la trajectoire intellectuelle de l’auteur à travers sa mise en contexte par rapport aux débats politico-intellectuels parisiens des années 1960-1970. Ce travail historique nous a permis de mieux saisir la spécificité de la pensée clastrienne et les références, explicites et implicites, présentes dans ses textes. Nous avons analysé, notamment, ses rapports avec le PCF, avec les projets intellectuels et politiques de Socialisme ou barbarie et Libre, ses relations avec Claude Lévi-Strauss, Claude Lefort, Alfred Métraux et Lucien Sebag entre autres. Le deuxième chapitre, Contre, est dédié à l’analyse de la thèse clastrienne des sociétés primitives conçues comme des sociétés qui s’organisent contre l’apparition de l’État. Nous avons ici reconstruit la genèse de la proposition clastrienne, en étudiant en particulier son interprétation de la théorie échangiste proposée par Lévi-Strauss. En effet, c’est à partir d’une mise en question de l’échange au niveau de la chefferie et à la lumière de l’observation du phénomène guerrier que l’auteur a construit son anthropologie politique. Ensuite, nous avons essayé de problématiser la notion d’ « État » utilisée par Clastres dans la perspective de l’histoire conceptuelle (Begriffsgeschichte), en nous focalisant sur les théories du contractualisme et du pacte social propres à la tradition philosophique moderne.Le troisième et dernier chapitre est une reconstruction de la réception de la pensée clastrienne en philosophie politique contemporaine et en anthropologie. Nous avons analysé ici les dialogues de Clastres avec Deleuze, Guattari et Foucault d’une côté et, en suite, certaines reprises et critiques de ses thèses dans le débat contemporain. La deuxième partie rend compte des résultats du travail d’archive qui a été fait pendant les années de notre recherche. En Appendice I nous présentons des transcriptions des entretiens que nous avons consultés en format audio et vidéo à l’INA (Institut National de l’Audiovisuel) à la BnF (Bibliothèque Nationale de France). Ensuite, nous présentons une série de textes jamais traduits en italien, dont un certain nombre n’étaient même pas signalé par la bibliographie de référence (le Cahier Pierre Clastres, édité par Miguel Abensour et Anne Kupiec) ni par le catalogue du fond IMEC – comme, par exemple, l’entretien avec Raymond Bellour dans Le livre des autres. / The work is composed of two sections. The first part is a reconstruction and a problematization of Pierre Clastres’s political thought, which constitutes the dissertation; the second part is a collection of unpublished documents (Appendice I) along with the translation of some Clastrian texts, never translated into Italian before (Appendice II).The first section Il pensiero politico di Pierre Clastres (Pierre Clastres’ political thought) consists of three chapters. In the first one, I propose a study of the author’s intellectual trajectory, through an analysis of contexts and a discussion of political and intellectual debates going on in those years (Paris, ’60-’70). This historical approach allowed me to understand the specificity of Clastres’s thought and references, both implicit and explicit, contained in his texts. I have analysed his relations with PCF, with intellectual and political projects such as Socialisme ou barbarie and Libre and his acquaintance with Lévi-Strauss, Lefort, Métraux, Sebag among others. The second chapter, Contre, is consecrated to the analysis of Clastres’s hypothesis that state-less societies are organised against the rising of the State. I have here reconstructed the evolution of Clastres’s proposal by analyzing in particular how the author relates to the theory of exchange proposed by Lévi-Strauss. Indeed, it is through a redefinition of the notion of exchange at the level of chieftainship and war that the author has constructed his political anthropology. I have then tried to problematize the notion of “State” used by Clastres through studies on contractualism and the social pact in modern political theory related to the approach of conceptual history (Begriffsgeschichte). In the third chapter, I have studied the reception of Clastrian thought in contemporary political philosophy and anthropology: on the one hand, I have addressed Clastres’s dialogues with Deleuze, Guattari and Foucault and, on the other, I have carried out a mapping of the most relevant readings of Clastres in the contemporary debate. The second part reports on the results of the archival work that I have done during these years of research. In Appendice I, I present some transcripts of interviews I have made at INA (Institut National de l’Audiovisuel). Lastly, in Appendice II I propose the Italian translation of some texts, a number of which were not even mentioned in the bibliography of reference (Cahier Pierre Clastres by Miguel Abensour and Anne Kupiec) or in the catalogue of Pierre Clastres’s archive – like, for example, the interview with Raymond Bellour in Le livre des autres. / Il lavoro che presentiamo qui si compone principalmente di due parti. In primo luogo proponiamo un lavoro di ricostruzione e di problematizzazione del pensiero politico di Pierre Clastres, lavoro di tesi vero e proprio; in secondo luogo, una serie di materiali d’archivio inediti (Appendice I) e di testi clastriani mai tradotti in italiano fino ad ora (Appendice II). La prima parte, intitolata Il pensiero politico di Pierre Clastres, si articola in tre capitoli. Il primo consiste in una ricostruzione della traiettoria intellettuale dell’autore attraverso un’analisi del contesto rispetto ai dibattiti politici e intellettuali parigini degli anni 1960 – 1970. Questo lavoro storico ci ha permesso di cogliere la specificità del pensiero clastriano e i riferimenti, impliciti ed espliciti, presenti nei suoi testi. Abbiamo analizzato, ovviamente, i suoi rapporti con il PCF, con progetti intellettuali e politici quali Socialisme ou barbarie e Libre, le sue relazioni con Lévi-Strauss, Lefort, Métraux, Sebag e altri. Il secondo capitolo, Contre (Contro), è dedicato all’analisi della tesi clastriana delle “società primitive” concepite come delle società che si organizzano contro la comparsa dello Stato. Abbiamo qui ricostruito la genesi della proposta clastriana, analizzando in particolare la sua interpretazione della teoria dello scambio proposta da Lévi-Strauss. Infatti è a partire da una messa in questione dello scambio al livello della chefferie e alla luce dell’osservazione del fenomeno guerriero che l’autore ha costruito la sua antropologia politica. In seguito, abbiamo provato a problematizzare il concetto di “Stato” utilizzato da Clastres nella prospettiva della storia concettuale (Begriffsgeschichte), focalizzandoci sulle teorie del contrattualismo e del patto sociale proprie della tradizione filosofica moderna.Il terzo e ultimo capitolo è una ricostruzione della ricezione del pensiero clastriano in filosofia politica contemporanea e in antropologia. Abbiamo qui analizzato i dialoghi di Clastres con Deleuze, Guattari e Foucault da una parte e, in seguito, alcune riprese e critiche delle sue tesi nel dibattito contemporaneo. La seconda parte rende conto dei risultati del lavoro d’archivio che abbiamo svolto durante questi anni di ricerca. In Appendice I delle trascrizioni di interviste, che abbiamo consultato in formato audio e video all’INA (Institut National de l’Audiovisuel) alla BNF (Bibliothèque Nationale de France). Infine presentiamo una serie di testi mai tradotti in italiano, alcuni dei quali non erano segnalati dalla bibliografia di riferimento (il Cahier Pierre Clastres, curato da Miguel Abensour e Anne Kupiec) né dal catalogo del fondo IMEC – come, per esempio, l’intervista con Raymond Bellour in Le livre des autres.
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Empire et sécularisme : les théologies politiques de l'orientalisme : des Lumières à Marx / Empire and secularism : political theologies and orientalism : from the Enlightenment to Marx

Amer-Meziane, Mohamed Aït 19 May 2017 (has links)
L'Occident se serait sécularisé lorsque l'islam aurait échoué : cette frontière organise les discours de l'Occident séculier. L'islam y apparaît sous la figure d'une impossible sécularisation, comme un processus dont l'échec historique enfanterait une Loi religieuse. Faire l'histoire de cette frontière est l'objet de cette enquête. Le tracé de cette frontière a permis à la sécularisation de s'énoncer comme un mot d'ordre bien avant que ce mot ne désigne le processus d'émergence des sociétés modernes. Le concept de sécularisation est saisi comme l'effet d'une géographie des religions mondiales qui les compare et les hiérarchise. L'histoire de cette frontière commence avec l'Expédition d’Égypte et se formalise à Berlin, au croisement de l'hégélianisme et de l'orientalisme savant. Elle se déploie ensuite à travers le républicanisme français et structure son rapport à l'Afrique en même temps qu'elle infiltre les réformes culturelles qui mèneront à l'Empire allemand. A travers l'histoire de cette frontière et de ses déplacements, c'est un processus d'enchevêtrement permanent des modèles dits de « sécularisation » et de «laïcité» qui apparaît. Sécularisme est le nom de cet enchevêtrement qui semble être indissociable des circulations impériales qui s'effectuent au XIXe siècle. / How did the boundary between a secular West and a theocratic Islam emerge? When did Islam appear as an impossible secularization, as a religious Law supposed to stem from its historical failures? This work is a history of this boundary of secular reason. It shows how the very concept of secularization emerged from a religious geography through a study of Nineteenth Century French and German Imperial Thought. It begins with the Enlightenment and the French Expedition in Egypt and studies Hegelianism as an early form of Secularism. It studies the mutations of this boundary through French Republicanism in its relation to Africa and through the German Imperial tradition in its relation to the Ottoman Empire.
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Une généalogie de la raison d'État : les racines médiévales de la pensée politique moderne / A Genealogy of Reason of State : The Medieval Foundations of Modern Political Thought

Le Mauff, Julien 16 September 2015 (has links)
La raison d’État, concept clé de la modernité politique et de la pensée étatique du XVIIe siècle, est approchée à rebours dans cette étude, afin de mieux en saisir les origines, et de comprendre les conditions qui en permettent l’émergence. Par l’adoption d’une méthode généalogique, ce travail vise aussi à concilier l’école historique française des Annales et la tradition anglo-américaine de l’histoire des idées, et à traiter les théories politiques comme un objet historique à part entière. Chaque texte et chaque auteur est donc intégré dans un enchaînement d’influences et de relations sans dénier à chacun son individualité intellectuelle. Parmi les notions principales qui structurent toutes les définitions de la raison d’État, la nécessité, l’utilité publique, l’exception à la loi connaissent des évolutions profondes dès le XIIe siècle, sous l’effet de la redécouverte des Anciens par Jean de Salisbury et plus encore Thomas d’Aquin, du travail des juristes, tant en droit canonique que romain, ainsi que dans la pratique fiscale des XIIIe et XIVe siècles. Les progrès de l’idéologie royale, l’affirmation d’une nécessité spécifique à l’action politique chez Guillaume d’Ockham, et l’essor du concept d’État souverain sous l’influence particulière de Marsile de Padoue, participent aussi de cette élaboration à l’œuvre, notamment dans l’Italie des cités-États. Le parcours s’achève par l’exposition de trois différentes définitions de la raison d’État qui, d’abord chez Machiavel et Guichardin, puis chez Botero, puis enfin chez les juristes dont Ammirato et Canonhiero, ouvrent la voie au triomphe de l’étatisme et au renouvellement des questionnements politiques, à l’aube des Lumières. / This survey attempts to draw a new understanding of reason of State, as a key concept in modern politics and in 17th century State-centered thought. It is therefore studied backwards, in order to better describe its origins, and to understand what conditions enabled its formulation. The genealogic method is chosen as a way to conciliate the French school of the Annales and the anglo-american tradition of history of ideas, and to handle political ideas as historical artefacts. Every text and author is therefore apprehended as a part of a chain of influences and relationships, while intellectual singularities are preserved. Among the main concepts that participate in defining reason of State, necessity, public utility and legal exception evolve deeply from the 12th century, as a result of the rediscovery of ancient authors by John of Salisbury and still more by Thomas Aquinas, of recent developments in canon and roman law, and of new fiscal policies during the 13th and 14th centuries. The improvements of royal ideology, the new necessity specifically applied to political action in William of Ockham’s thought, and the rise of the concept of a sovereign State under the primary influence of Marsilius of Padua, also participate in this preparation, now centered on Italian city-states. The account ends with a view on three different definitions of reason of State, that correspond first to Machiavelli and Guicciardini, then to Botero, and finally to the legal thought of Ammirato and Canonhiero. This outcome paves the way to the triumph of Statism, and to the new developments of political theory during the Enlightenment.

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