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Hegel/Levinas et le problème de la reconnaissance / Hegel/Levinas and the problem of recognition

Balbontin-Gallo, Cristobal 26 June 2015 (has links)
Notre thèse vise donc à confronter la pensée de Levinas à celle d’Hegel autour du problème de la reconnaissance. Elle a pour but non seulement de faire une lecture critique de la pensée de Levinas à la lumière de la pensée de Hegel, mais de mener également une lecture critique du problème de la reconnaissance chez Hegel à la lumière des exigences de Levinas. Le propos est d’envisager une relecture du problème de la reconnaissance qui permette de surmonter l’ensemble des critiques. Ainsi, nous projetons de faire une relecture de l’ensemble de la philosophie hégélienne en donnant une portée post-métaphysique à son œuvre. Cela implique aussi d’élaborer une interprétation systématique du problème de la reconnaissance qui porte non seulement sur la Phénoménologie de l’esprit, mais aussi sur trois autres versions de la dialectique de la reconnaissance dans la periode de Francfort, la periode d’Iéna et l’Encyclopédie de Heidelberg. Notre thèse est que les deux philosophes adressent réciproquement l’un à l’autre une critique radicale qui risque vraisemblablement de changer le visage du problème de la reconnaissance, et qui a des conséquences normatives et politiques. / Our thesis therefore aims to confront the thought of Levinas to that of Hegel around the problem of the recognition. It is designed not only to make a critical reading of the thought of Levinas in the light of the thought of Hegel, but to carry out also a critical reading of the problem of hegel’s recognition theory in the light of the requirements of Levinas. The purpose is to explore a new lecture of the problem of recognition which allows us to overcome all the criticism, as well as intending to do a replay of the whole of the hegelian philosophy in giving a post-metaphysical scope of its implementation. This also implies to develop a systematic interpretation of the problem of recognition which is to be focused not only on the Phenomenology of the spirit, but also on three other versions of the dialectic of the recognition in the Frankfurt writings, the Jena writings and the Encyclopedia of Heidelberg. Our thesis is that the two philosophers directed conversely one to the other a radical criticism that is likely to change the face of the problem of recognition, and which has normative and political consequences.
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Réprimer les crimes, reconnaître les torts : la fonction normative de la peine / Repressing crimes, recognizing wrongs : the normative function of punishment

Chassaing, Olivier 06 October 2017 (has links)
La peine est une institution paradoxale des démocraties libérales contemporaines : les excès et les effets de sur-pénalisation qu’entraînent certaines politiques sécuritaires sont critiqués, mais l’impunité de certains crimes fait scandale et l’on appelle à ce que justice soit faite ; l’abolition de certaines peines (de prison par exemple) ou l’introduction de formes alternatives de régulation (telles les mesures de justice restaurative) sont revendiquées, mais l’on bute sur la difficulté à donner force au droit sans sanctions dissuasives. La présente thèse porte sur les raisons qui font passer l’institution pénale pour indépassable. Elle soutient qu’au-delà de son statut d’instrument afflictif ou de véhicule au ressentiment collectif, la justice pénale est investie d’un troisième rôle, que l’on propose de nommer la fonction normative de la peine. Cette fonction se manifeste à plusieurs égards : l’institution pénale affirme le caractère fondamental de certains interdits et participe à reconnaître les torts subis par les individus, parfois au rebours de la morale dominante ; elle contribue à déplacer les normes sociales et à distinguer les infractions qui importent à l’État et celles qui demeurent invisibles ; elle modèle le contenu et les formes de la conflictualité sociale en mettant en scène les demandes de justice face à l’autorité publique. L’examen de cette fonction normative et de ses répercussions sur la justification de la peine constitue les deux versants de ce travail. La première partie montre qu’au nom du rôle de reconnaissance des torts et des injustices dont l’institution pénale peut être investie, son emploi peut délibérément accroître la souffrance et l’exclusion sociale des condamnés. La deuxième partie cherche plus fondamentalement à comprendre si et comment l’État peut imposer des repères pratiques et des critères d’évaluation aux individus par la menace, malgré la généralité de la loi et le désaccord qui peut affecter les décisions des tribunaux. La troisième partie évalue les ambiguïtés de l’identification des condamnations à la reconnaissance d’un tort. Indexer la sévérité de la peine à la demande de la victime tout en tenant compte du châtiment mérité par le coupable revient à confier à la justice la tâche d’évaluer avec justesse les motifs des différends entre individus et groupes. Le problème est qu’elle le fait dans un cadre défini a priori par trois opérations : la qualification des infractions, l’imputation de la responsabilité et l’individualisation de la sentence. L’enquête conclut que la peine ne se réduit pas à un instrument auxiliaire de dissuasion ou de neutralisation. Elle contribue à trancher les conflits et à transformer la vie morale d’une société, ce qui explique en partie sa résistance face aux arguments de l’abolitionnisme ou de la justice restaurative. Elle demeure néanmoins une institution ambivalente, dont la justification est insatisfaisante : à la fois point d’appui à l’expression des demandes de justice, et, en raison de son caractère étatique, source de déception pour ces mêmes demandes. / Punishment is a paradoxical institution of contemporary democratic societies: the abuses and over-penalisation consequences of security policies are criticized, but the impunity of certain crimes remains scandalous and people urge for justice; the abolition of specific kinds of punishments (for instance prison) or the introduction of alternative forms of regulation (such as practices of restorative justice) are claimed, but the difficulty of enforcing law without deterrent sanctions seems inextricable. This dissertation deals with the reasons why such an institution as criminal justice is considered as unavoidable. It advocates that punishment assumes a third role in society, beyond its use as an afflictive instrument or as a vehicle for collective indignation. I call it the normative function of punishment. This function is manifested through various phenomena: penal institutions affirm the fundamental character of certain prohibitions and take part in recognizing wrongs suffered by individuals, even sometimes against the dominant morality; they help renew social norms and distinguish offenses that matter to the state from those that stay invisible; they shape the content and the forms of social conflictuality by raising demands for justice in front of the public authority. The study of this normative function and its consequences regarding the justification of punishment form the two sides of this dissertation. In the first part, I claim that in order to recognize wrongs and injustices, criminal justice can deliberately increase the social suffering and the exclusion of those who are punished. In the second part, I try to understand more fundamentally how penal institutions provide direct practical guides and evaluation criteria to individuals, despite the generality of legal norms and the disagreement that may affect courts’ decisions. In the third and final part, I assess the difficulty to identify criminal conviction with wrongs recognition. If the severity of sentences is indexed to the request of victims, and if judges still intend to limit deserved punishment to one’s culpability, criminal justice is entrusted with the task of accurately assessing the reasons of conflicts between individuals or groups. The problem is that it does so within a framework based (a priori) on three practices: the legal definition of offenses, the imputation of criminal responsibility and the individualization of sentence. This work concludes that punishment cannot be defined as a secondary instrument of deterrence or neutralization. Punishment contributes to resolve conflicts and transform societies’ moral life, which partly explains its resistance to claims of abolitionism or to restorative justice theory. However, criminal justice remains an ambivalent institution, of which justification is unsatisfactory: it is both a mean to express demands for justice and, as it remains in the hands of the state, a source of disappointment regarding these same demands.
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Le tyran grec, genèse et représentations d'un contre-modèle, Ve-1er siècle av. J.-C. / The Greek tyrant, genesis and representations of a counter-model, 5th century-1st century B. C.

Bouyssou, Gerbert-Silvestre 05 December 2014 (has links)
Cette thèse d'histoire culturelle propose de réfléchir à la genèse et aux évolutions des représentations grecques du tyran, en lien avec les transformations des formes de pouvoir, du Ve au Ier siècle avant J.-C. La recherche porte sur l’ensemble du monde hellénique et s'appuie sur un corpus de sources variées, littéraires, historiques et philosophiques, épigraphiques ou numismatiques. L'enjeu est en effet de comprendre l'évolution des interactions entre, d'une part, les approches juridiques, politiques ou historiques des tyrans, et, d'autre part, leurs représentations philosophiques et littéraires. À l'époque classique les considérations politiques, institutionnelles ou juridiques s'articulèrent aux représentations d'ordre éthique exprimant des jugements de valeur condamnant la cruauté et la tryphè du tyran. Puis, à partir du IVe siècle, les lieux communs à l’oeuvre dans ses représentations le transformèrent en une figure du mauvais souverain caractérisé par l'hybris et la souillure qu'il répand au sein de la cité. Ce processus amena à faire progressivement du tyran un contre-modèle absolu, opposé à la cité classique comme à la figure du roi idéal de l'époque hellénistique. Figure de l'altérité et la marginalité, le tyran tient ainsi, paradoxalement, une place centrale dans les représentations politiques et philosophiques grecques : il représente l'ennemi contre lequel se soude la communauté politique / The present doctoral thesis in cultural history considers the genesis and evolutions of the Greek representations of the tyrants in relation to changes in the actual forms of power, from C5th to C1st B. C. The research includes the whole Greek area and is based on varied sources : literary, historical, philosophical, epigraphic or numismatic. The purpose is indeed to understand the evolution of the interactions between legal, political or historical approaches of the tyrants, and their literary and philosophical representations. During the Classical Age, The political, institutional or legal considerations were combined with the ethical representations condemning the cruelty and the tryphè of the tyrant. Then, from C4th onward, the stereotypes found in literature led to view the tyrant as a bad sovereign, characterized by hybris and by the blemish he spreads over the city. This process would progressively turn the tyrant into the absolute counter-model, as opposed to the Classical city as to the ideal Hellenistic monarch. A figure of otherness and marginality, the tyrant becomes the paradoxical focal point of the Greek political and philosophical representation : he embodies the enemy the political community unites against.
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Comment penser le politique ? Les tâches contemporaines de la philosophie politique selon Raymond Geuss, Chantal Mouffe et Pierre Manent

Brown, Étienne January 2011 (has links)
Cette thèse concerne la pensée de trois auteurs qui s’interrogent quant à la manière dont les philosophes politiques devraient procéder pour en arriver à comprendre et à juger les phénomènes politiques de manière adéquate : Raymond Geuss, Chantal Mouffe et Pierre Manent. Plus spécifiquement, elle se propose d’étudier les critiques que ces derniers dirigent à l’endroit de l’approche dominante en philosophie politique contemporaine et qui est à leur avis le mieux exemplifiée par l’œuvre de John Rawls. Aux yeux de ces derniers, cette approche, qui consiste essentiellement à s’engager dans une réflexion abstraite sur la nature de la justice définie comme l’ensemble des droits politiques dont les citoyens devraient légitimement pouvoir jouir, souffre d’un important manque de réalisme, c’est-à-dire qu’elle reflète très peu la délibération dans laquelle les citoyens et les hommes politiques doivent concrètement s’engager pour faire face aux problèmes politiques réels. Dans un premier temps, l’auteur expose les objections que Geuss, Mouffe et Manent formulent contre la philosophie rawlsienne et il présente les fondements de la pensée de ces trois auteurs. Il s’efforce ensuite de vérifier si leur critique du normativisme abstrait en philosophie politique nous permet toujours de penser un certain fondement aux jugements politiques.
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L'éducation libérale entre contrainte et émancipation

Héon, Arthur-Friso 12 1900 (has links)
Ce mémoire a pour objet les théories libérales de l’éducation, et en particulier les théories issues de la tradition analytique anglo-américaine. Il s’intéresse à la manière dont ces théories tentent de concilier leur visée émancipatrice, nourrie par l’attachement historique du libéralisme à la valeur de liberté individuelle, avec la nature contraignante de la scolarisation. Notre prémisse veut en effet qu’il existe une tension normative entre d’une part la visée émancipatrice de ces éducations, et d’autre part les méthodes de la scolarisation contemporaine, laquelle consiste en une intervention planifiée dans la vie d’une personne, visant à façonner ses connaissances, compétences, valeurs et conceptions du monde en recourant notamment à la coercition et à la discipline. Les théories de l’éducation se voulant émancipatrices affichent ainsi une volonté paradoxale : elles souhaitent libérer par la contrainte, produire chez l’élève un gain de liberté grâce à une privation initiale de liberté. Nous soutenons que, bien qu’il ne s’agisse pas d’une contradiction insoluble, il s’agit néanmoins d’un problème que ces théories doivent considérer, au risque de contredire leurs fins par leurs moyens ou de s’appuyer sur une conceptualisation inconséquente. Dans notre développement, nous étudions trois des courants théoriques aujourd’hui dominants dans la pensée libérale de l’éducation : l’éducation libérale « classique » inspirée de l’humanisme, l’éducation citoyenne visant à façonner une société libérale respectueuse et démocratique, et enfin l’éducation appliquant le principe libéral de neutralité et se limitant à l’instruction factuelle. Chacune de ces éducations nous paraît échouer à traiter adéquatement notre tension normative, et cela principalement en raison de leur attachement au modèle curriculaire d’éducation. La thèse principale de ce mémoire veut que la planification curriculaire d’une éducation, prédéterminant ses fins, contenus et méthodes, soit forcément incompatible avec une visée émancipatrice, puisqu’elle constitue d’emblée un déni des volontés et valorisations autonomes des élèves. Nous concluons d’ailleurs ce mémoire en esquissant un modèle non-curriculaire d’éducation qui selon nous parvient à concilier avec succès visée émancipatrice et interventionnisme pédagogique. / This master’s thesis is about liberal theories of education, and particularly those from the analytical tradition. It studies the way these theories try to accommodate an end of emancipation, resulting from liberalism’s historical attachment to the value of individual liberty, with the authoritarian nature of schooling. Our premise states that there is a normative tension between such an end of emancipation and the methods of contemporary schooling, which consists in a planned intervention in the life of another person, aiming to model their knowledge, skills, values and understandings of the world while using coercion and discipline. The emancipatory theories of education therefore display a paradoxical will : they wish to free by coercion, to produce a gain of liberty through an initial loss of liberty. We argue that, though it is not an inescapable contradiction, the emancipatory theories of education need to address this tension, in order not to contradict their ends with their means or to rely on an inconsistent conceptualization. Our three chapters each study one the main theoretical currents in contemporary liberal philosophy of education : the « classical » liberal education, inspired by humanism, the civic education aiming to produce a respectful and democratic liberal society, and the factual education applying the liberal principal of neutrality. These educations all seem to fail to address our normative tension, mainly because of their attachment to the curricular model of education. Our main thesis states that the curricular planning of an education, prescribing its ends, contents and methods, is necessarily inconsistent with an end of emancipation, since it already constitutes a negation of the student’s autonomous will and valorizations. Hence, we conclude this thesis by outlining a non-curricular model of education, which could accommodate better an end of emancipation with the authoritarian intervention that is schooling.
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De la propriété à l'autonomie :la propriété privée est-elle une institution démocratique?

Fabri, Eric 18 October 2019 (has links) (PDF)
Voir infra / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Premiers signes d'une société relocalisée. Éléments pour une philosophie sociale des circuits courts alimentaires

Nasr, Clémence 23 April 2021 (has links) (PDF)
Cette thèse propose une analyse, en philosophie sociale, de la relocalisation alimentaire qui prend corps, depuis une trentaine d’années environ, dans les sociétés industrialisées. Ce phénomène est fait des initiatives coopératives qui, à l’échelle locale, visent à rapprocher consommateurs et producteurs de denrées alimentaires. Notre recherche ambitionne de mettre au jour la filiation de la relocalisation alimentaire et du socialisme. Surtout, elle entend travailler la signification profonde de cette parenté :la relocalisation alimentaire préfigure ce qu’une société relocalisée pourrait être. En effet, le lien rattachant la relocalisation alimentaire au socialisme génère la proposition normative suivante :la relocalisation alimentaire altère le socialisme en confrontant son projet de société à une exigence spatiale que sa matrice doctrinale contient sans lui donner l’envergure qu’elle devrait avoir. Cette exigence spatiale renvoie à la dimension locale de la coopération économique véritable. Elle indique que, si cette dimension est prise en compte, elle affecte nécessairement – dans le sens d’une diminution – la taille du territoire recouvert par la société dans la mesure où celle-ci est aussi une forme matérielle. Cette proposition normative s’édifie sur deux chantiers. Le premier est théorique :on y montre comment le socialisme peut prendre en charge la dimension spatiale de l’intégration du social en une société. Le deuxième est heuristique ;il s’attache à déceler, au niveau des initiatives alimentaires locales, les signes de ce qu’une représentation différente de la société est en train d’émerger, et qu’elle accorde une saillance particulière au territoire. / This thesis proposes an analysis, in social philosophy, of the food relocalization that has been taking shape, over the last thirty years or so, in industrialized societies. This phenomenon is made up of cooperative initiatives which, at the local level, aim to bring consumers and food producers closer together. Our research aims to uncover the link between food relocalization and socialism. Above all, it intends to work on the deep meaning of this link: food relocalization prefigures what a relocalized society could be. Indeed, the relation of food relocalization to socialism generates the following normative proposal: food relocalization alters socialism by confronting its project of a society with a spatial requirement that its doctrinal matrix contains without giving it the scope it should have. This spatial requirement refers to the local dimension of genuine economic cooperation. It indicates that, if this dimension is taken into account, it necessarily affects – in the sense of a decrease – the size of the territory covered by society insofar as it is also a material form. This normative proposal is based on two areas of work. The first is theoretical: it shows how socialism can take charge of the spatial dimension of the integration of the social into a a society. The second is heuristic; it seeks to detect, at the level of local food initiatives, the signs that a different representation of society is emerging and that it gives a particular salience to territory. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Perspectives féministes sur les préférences adaptatives

Lemay, Marie-Pier 08 1900 (has links)
No description available.
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Le conservatisme comme épistémologie : le cas de la tradition conservatrice canadienne

Choquette, Éléna 08 1900 (has links)
Nous chercherons à nous enquérir du statut de la relation à la fois délicate et complexe du conservateur avec la connaissance politique rendue possible par l’entremise de sa raison, théorique et pratique. Nous travaillerons d’abord à faire ressortir les dispositions épistémologiques du conservateur qui débouchent typiquement sur l’antirationalisme et le scepticisme. Nous procèderons ensuite à l’examen des conséquences, sur le plan de l’action politique, de la conception conservatrice de la connaissance, conséquences qui amènent souvent ses partisans à adopter une posture politique distinctement pessimiste. Nous parcourrons finalement la lecture conservatrice de l’histoire politique canadienne dans l’objectif d’éclairer notre étude subséquente d’un certain nombre d’attitudes épistémologiques et politiques conservatrices particulières, dont ont tour à tour fait preuve diverses figures de proue de la tradition conservatrice canadienne. Au terme de notre enquête, nous espérons proposer un nouvel angle d’étude du conservatisme, celui de l’épistémologie, capable d’améliorer notre compréhension, et notre évaluation, des entreprises politiques et morales du mouvement conservateur canadien. / By way of an analysis of sections of its oral and written discourse, this thesis aims at investigating Canadian and Western conservatism in order to shed light on the definition, role and limits that conservatives attach to political knowledge, political reason and thus, to the faculty of judgment in politics. We shall first inquire into the conservative universe to underline the epistemological dispositions its adherents distinctively exhibit and which, more often than not, determine their non-rationalism and epistemological agnosticism. We shall consequently explore the political consequences of the conservative conception of political knowledge, which often command their political pessimism. After we briefly explore the conservative reading of Canadian political history, we proceed to the illustration of conservative epistemology and politics in showing how certain Canadian conservatives have exemplified some of the principles we highlighted in previous sections of the study. As we shall show, this particular scholarly exercise is a key to a better understanding and evaluation of Canadian conservatism, as well as its political and moral enterprises.
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Autonomie et reconnaissance

Ricard, Laurence 07 1900 (has links)
La notion d’autonomie personnelle joue un rôle central dans les théories politiques contemporaines et, plus spécifiquement, dans les théories de la justice. Or, dans le paradigme libéral dominant, elle est définie par une compréhension rationaliste de l’agent individuel. La présente étude défend la nécessité de redéfinir ce concept d’autonomie à la lumière des développements philosophiques et psychologiques qui ont complexifié notre compréhension de la subjectivité. L’emploi du concept d’autonomie relationnelle développé par certains auteurs féministes et par certains théoriciens de la reconnaissance semble pour ce faire prometteur. En passant par une critique du libéralisme politique rawlsien, cette étude cherche à montrer qu’une compréhension relationnelle de l’autonomie est nécessaire pour expliquer la motivation à la coopération sociale et pour redéfinir la justice et l’injustice de façon à ce qu’elles correspondent à l’expérience sociale vécue. / The notion of personal autonomy plays a central role in contemporary political theories and especially in theories of justice. Generally speaking, the dominant liberal paradigm defines individual agency in a purely rationalistic manner. Against this tradition, the present study argues for the necessity of rethinking and redefining this rationalistic concept of autonomy in light of psychological and philosophical developments that have complicated our understanding of subjectivity. For this purpose, the concept of relational autonomy, developed by feminist authors and some theorists of recognition, is most promising. This study proceeds via a critique of Rawlsian political liberalism, and aims to show that a relational understanding of autonomy is necessary to explain motivations for social cooperation and to understand justice and injustice in a way that corresponds to lived social experience.

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