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Entre création et réception la poésie amérindienne publiée au Québec et ses prismes de lecture (1995-2008)

Létourneau, Jean-François January 2010 (has links)
La diffusion des oeuvres littéraires des Premières Nations publiées au Québec demeure limitée. La marginalité dans laquelle sont confinés ces écrits est exacerbée par le fait que ces derniers sont souvent perçus comme de simples témoignages culturels dépourvus de valeur esthétique. Dans ce contexte, la question de la réception critique de la littérature amérindienne se pose. En s'appuyant sur les notions propres aux théories de la réception critique et des théories postcoloniales, ce mémoire présente une analyse interne et externe de trois recueils de poésie écrits par des auteurs des Premières Nations : Eshi uapataman nukum (1995) de Rita Mestokosho, L'avenir voit rouge (2008) de Jean Sioui ainsi que Fou, floue, fléau (2008) de Mélina Vassiliou. Il vise à mettre en dialogue une lecture interne de textes poétiques d'auteurs amérindiens avec leur réception critique afin de vérifier l'adéquation entre les deux, et éventuellement, d'identifier les hiatus possibles, surtout sur le plan du traitement des stéréotypes identitaires. L'analyse révèle que les oeuvres à l'étude sont plus complexes que ce qu'une première lecture - ou une lecture trop empêtrée par plusieurs prismes - peut laisser entrevoir. En effet, la richesse des textes se dévoile aux lecteurs qui parviennent à abandonner une posture basée uniquement sur l'opposition manichéenne entre Indiens et Blancs, interprétation féconde en préjugés et stéréotypes de toutes sortes qui limitent la portée et la résonance des écrits. Certes, une telle conception binaire des relations entre autochtones et allochtones est présente dans les poèmes; elle apparaît comme une critique de l'ordre établi de la société dominante. Le lecteur ne peut donc faire totalement abstraction de cette dynamique, mais il est réducteur de ne retenir que cette seule dimension. En effet, l'intérêt des écrits de Mestokosho, de Sioui et de Vassiliou ne réside pas uniquement dans l'esprit de révolte qui y est véhiculé, trait compréhensible compte tenu de l'histoire des communautés amérindiennes; il se trouve également dans l'hybridité qui marque leur univers poétique, fondé par l'influence qu'exerce la civilisation occidentale sur leur écriture et par l'imaginaire hérité du référentiel ancestral de leur nation respective.
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Le territoire dans les veines: Étude de la poésie amérindienne francophone (1985-2014)

Létourneau, Jean-François January 2015 (has links)
À travers le rapport au territoire qu’elles convoquent, les œuvres poétiques des Premières Nations nous invitent à repenser les fondements des sociétés américaines, québécoise dans notre cas, à partir de la perspective autochtone. En effet, la poésie amérindienne requiert une double compétence pour le lecteur québécois : d’une part, les œuvres de ce corpus lui font connaître des sensibilités qui s’enracinent dans l’histoire millénaire de l’Amérique, dont fait malheureusement partie l’expérience du colonialisme subie par les Premières Nations; d’autre part, s’accroît au fil des pages l’impression que ces textes convoquent une vision du monde, celle des premiers occupants du continent, qui renvoient aux non-dits qui grèvent sa propre culture, sa propre histoire. En s’appuyant sur le croisement entre les notions d’américanité, telle qu’entendue par René Lapierre dans son essai Écrire l’Amérique (1995), d’américité, développée par l’historien wendat Georges Sioui, et d’américanité première, selon Louis-Edmond Hamelin, cette thèse s’intéresse aux formes de territorialité que convoque le continent américain à partir d’une perspective amérindienne. Le postulat sur lequel se règle le présent travail est qu’une réflexion sur la territorialité québécoise, fondatrice de notre identité, ne peut faire l’économie de l’expérience autochtone. L’analyse du corpus poétique des Premières Nations, depuis la publication du premier recueil de poésie francophone (Andatha [1985] d’Éléonore Sioui) jusqu’aux parutions les plus récentes, révèle que les territorialités mises en forme par les poètes obligent le lecteur à revoir sa conception de l’histoire de l’Amérique en tant que « Nouveau Monde ». La richesse du patrimoine oral autochtone, très influente sur la production littéraire actuelle, montre bien le problème qui se pose lorsque l’on réduit l’Amérique à son histoire « européenne ». Pour retrouver la réalité historique et géographique que le concept de « Nouveau Monde » a pu effacer, il importe de comprendre ce qu’est le territoire et ce qu’il représente, sur le plan de la mémoire comme sur celui de l’expérience américaine contemporaine. Et c’est exactement là que se trouve toute la pertinence des œuvres des poètes amérindiens étudiées dans cette thèse. Ces derniers, en revendiquant une appartenance à une culture millénaire, révoquent d’emblée le concept de « Nouveau Monde ». Ils nous donnent à lire les traces d’une ancienne Amérique que l’on croyait disparue mais dont l’écho résonne dans les textes d’Éléonore Sioui, de Joséphine Bacon, de Rita Mestokosho, de Naomi Fontaine et de tous les autres. En ce sens, ils convoquent des formes de territorialités inspirantes, qui reconnaissent la fragilité des écosystèmes et l’importance des liens qui s’établissent entre tous les êtres vivants qui en dépendent.

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