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Dimensions spirituelles de la poésie de Léopold Sédar Senghor et de Mohamed Al Faytouri / Spiritual dimensions of the poetry of Lépold Sédar Senghor and Mohamed Al-Faytouri

Alguiz, Yassin 20 January 2012 (has links)
Cette thèse est une étude comparative entre L. S. Senghor, poète sénégalais d’expression française, et Mohamed Al-Faytouri, poète soudano-libyen d’expression arabe. Elle consiste à révéler et comparer les dimensions spirituelles de leurs poésies. Elle vise également à mettre en évidence la multivalence de la quête qui est indissociable de leur écriture. Leurs œuvres s’articulent sur les rapports féconds et ambigus entre l’humain et le divin, le matériel et le spirituel, les vivants et les morts, le visible et l’invisible. La démarche critique suit les deux poètes dans leur aventure poético-spirituelle qui correspond à la trajectoire du mystique à la recherche du surréel et de l’absolu. La poésie senghorienne se nourrit du souffle animiste et de l’esprit chrétien. La poésie faytourienne est marquée par la spiritualité soufie et par la mystique africaine. Elle renferme aussi des allusions animistes et chrétiennes.Quel que soit le degré d’originalité propre à chacun d’eux, ils ont en commun des thèmes qui forment un ensemble cohérent. Leurs poèmes sont intrinsèquement imprégnés du mysticisme africain qui se manifeste dans l’omniprésence des Esprits et des Ancêtres. Les deux poètes ont le même désir de retourner aux origines, de réintégrer l’innocence originelle et d’entrer en communion avec le sacré ; ils ont la même aspiration à une pureté qu’ils cherchent dans une voie jalonnée de difficultés. Ils s’efforcent de sonder le sens de l’existence et de vivre en harmonie parfaite avec le cosmos. Ils recourent à la médiation de la femme, de la musique, de la nuit et de la nature afin d’établir la communication avec l’univers intime et secret de l’invisible. / This thesis concerns a comparative study between Senghor; a Senegalese poet who writes in French and Mohamed AL-Faytouri, half Sudanese half Libyan poet who writes in Arabic. It targets comparing the spiritual dimensions of their poems. Furthermore, it aims to show the multiple meanings of the quest that cannot be separated from their poems. Their writings describe the search of unity between human and divine, material and spiritual, the living and the dead and finally visible and invisible. Our critical approach would follow the poetic and spiritual adventure of both poets regarding their search for the surreal and the absolute. Senghor's poetry is influenced by the animist and Christian spirituality, while Faytouri’s poetry is inspired by the Sufi spirituality and by African mysticism.In spite of their different origins, they use the same themes that complete each other in establishing a coherent form. The two poets have the same desire to return back to the origins, find the original innocence and have the mystical union. Their search for “purity” in human nature is surrounded by danger. They aim to emphasis on the idea of living in perfect coherence with the Universe. Last but not least, the poets refer to woman’s mediation, music, night and nature to communicate with the intimate and the secret of the invisible.
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Génèse de la critique arabe moderne / Genesis of modern Arab Poetry critic

Khalifa, Tarek 20 November 2018 (has links)
Cette recherche porte sur l'évolution de la critique poétique arabe moderne, elle combine deux volets, l'un diachronique et l'autre analytique. D'une part, elle exAmīne l'histoire de cette évolution qui en l'espace d'un siècle a été impressionnante et d'autre part elle analyse ce phénomène qui dans l'histoire littéraire mondiale ne s'est jamais produit sur une durée aussi courte. La période de la nahḍa a commencé durant la deuxième moitié du XIXème siècle et a duré jusqu'aux années trente du XXème siècle. La littérature arabe a été ébranlée par une multitude de mouvements à la fois conservateurs et modernistes , mouvements qui ont tantôt cohabité et tantôt se sont opposés ; la poésie, en particulier a comblé un retard de cinq siècles, comme en témoignent le nombre de poèmes et de recueils publiés et la multiplication des styles et des écoles littéraires.Durant un siècle et souvent pendant la même période, nous pouvons découvrir des poètes classiques, néoclassiques, romantiques, symboliques et réalistes. La production poétique a aussi été très variée et a respecté les règles classiques relatives à la mesure et aux rimes tout en affichant un retour vers la forme classique pour affirmer la maîtrise. Puis, l'inspiration du "muwaššaḥ" a fait son apparition et s'est détourné de l'exigence de la forme traditionnelle avec quelques tentatives pour écrire de la poésie libre et en prose avec de nouvelles mesures et enfin l'arrivée de la poésie blanche...etc.Toutes ces tentatives pour se rattacher à un courant n'ont pas échappé à la critique qui a parfois ouvert la voix aux poètes et a parfois précédé la production poétique et qui a subi la pression moderniste en essayant de la rejoindre; la critique a puisé dans les écrits anciens et en même temps une ouverture sur la critique occidentale. La révolution contre le traditionalisme est lancée avec des écoles qui ont revendiqué une coupure avec l'héritage des classiques. D'autres courants vont résister à l'influence européenne en prenant pour prétexte le combat contre le colonialisme occidental. Ces courants très résolus ont défendu l'attachement à l'ancienne école en invoquant la pureté de la langue du Coran, la richesse de cet héritage et le fait que cette modernisation peut susciter des théories inadaptées à la réalité sociale et culturelle. Nous tentons dans cette étude de présenter et d'analyser les quatre étapes que la poésie et la critique poétique ont traversées durant cette période :- L'étape de l'imitation médiocre. - L'étape de l'imitation cohérente et éloquente.- L'étape de l'innovation liée à la ferveur nationaliste.- L'étape de l'innovation liée à un sentiment de liberté individuelle. / The research work presented in this manuscript focuses on the evolution of the modern Arab poetry critic. The work is two fold: one diachronic and the other analytical. We detail on one hand the history of such evolution, which, in the space of a century, has been quite impressive, and on the other hand,we analyze this phenomenon, which has never occurred in the world literacy history over such a short time span. The period of the nahda started in the second half of the XIXth century and lasted up to the last years of the XXth century. The history of the Arab literature has been shattered by numerous events, at the same time conservative and modernist. Those events were at times contiguous and at times opposite: poetry in particular, has caught up with a major delayof nearly five centuries, as witnessed by the number of poems and collections published,and as well asby the multiplication of styles and literacy schools.Over the span of a century, and often within the same period, one may discoverand study classical, neoclassical, romantic, symbolic as well as realist poets. Furthermore, the poetry production has also been diversein styles, but at the same time addressed the classical rules related to the measure and the rhymes, while displaying a reversal movement towards the classical form, mainly to show and prove mastering skills. Then, the inspiration of the "muwaššaḥ" appeared and has strayed away from the requirements of the traditional form, with a few attempts to write free poetry as well as prose with new measures, and eventually came to the birth of white poetry,… etc.All those various efforts attempting atreclaiming a main historic literacy flow has definitely not been overlooked by the critic, which at times has brought forward poets, and at times has even preceded the poetic production which has undergone through the modernistic pressure by trying to join that same flow; the critique has drawn in the ancient scripts and at the same time in the opening into the occidental critic. The revolution against traditionalism has been launched with various schools who have claimed a split with the inheritance of the classics.Other currents have resisted to the European influence by pretexting a fight against occidental colonialism. These very resolute currents have defended the attachment to the ancient school by invoking the purity of the language of the Koran, the richness of this heritage and the fact that this modernization can produce ill-adapted theories to the social and cultural reality.We attempt in this work to present and analyze the four stages, through which poetry and the poetry critic have gone through during the past century:1) The stage of mediocre imitation 2) The stage of coherent and eloquent imitation, 3) The stage of innovation linked to a nationalist fervor4) And eventually the stage of innovation linked to a feeling of individual freedom.
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La poésie arabe contemporaine : métaphore et traduction : Adonis, Abdelwahab Al Bayati, Mahmoud Darwich, Badr Chaker Es-Sayyâb / Contemporary Arabic poetry : Metaphor and translation : Adonis, Abdelwahab Al Bayati, Mahmoud Darwich, Badr Chaker Es-Sayyâb

Kamoun, Besma 08 December 2014 (has links)
L'objectif de ce travail de recherche est de mettre en lumière, à travers ces deux entrées que sont la métaphore et la traduction, l'universalité dont se réclame la poésie arabe contemporaine. Nous étudierons à cet effet les recueils traduits en français de Badr Chaker Es-Sayyâb, d'Abdelwahab Al Bayati, de Mahmoud Darwich et d'Adonis, poètes qui demeurent fidèles à un héritage métaphorique remontant à la poésie arabe traditionnelle mais qui s'inspirent dans le même moment de métaphores appartenant à l'imaginaire occidental pour renouveler le "vivier métaphorique" de la poésie arabe. Nous nous intéresserons également aux mécanismes grâce auxquels ces métaphores sont traduites de l'arabe au français car si le poète arabe se donne pour tâche d'atteindre l'universalité, son traducteur doit veiller à ce que transparaisse dans le texte cible ce désir d'unité et de totalisé qui anime la poésie arabe contemporaine. / The objective of this research is to highlight, through the meticulous study of metaphor and translation, the universality of contemporary Arabic poetry. The study will dwell on the French translations of the poetry collections of Badr Chaker Es-Sayyâb, Abdelwahab Al Bayati, Mahmoud Darwich and Adonis, poets who remain faithful to the metaphoric heritage of traditional Arabic poetry and yet, at the same time, seek inspiration from metaphors pertaining to the western imagination as to renew the "metaphoric pond". This research will equally draw on the mechanisms through which these metaphors were translated from Arabic to French for if the Arab poet does not aim at reaching universality, his translator must ensure that the target text convey the desire for unity which animates contemporary Arabic poetry.
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Entre soufisme et savoir islamique : l'oeuvre de ῾Abd al-Karīm al-Qushayrī (376-465 / 986-1072) / Between Islamic Knowledge and Sufisme : The Work of ῾Abd al-Karīm al-Qushayrī (376-465/ 986-1072)

Chiabotti, Francesco 12 December 2014 (has links)
La présente étude veut représenter un essai de synthèse des aspects les plus remarquables de la production littéraire et du rôle dans l'histoire du soufisme du maître soufi et théologien khorassanien Abū l-Qāsim ῾Abd al-Karīm b. Hawāzin al-Qushayrī (376-465/ 986-1072). Trois axes principaux sont développés : la vie de Qushayrī et la dynamique de diffusion de son oeuvre, l'analyse du corpus qushayrien (étude des manuscrits et état de l'édition), les aspects les plus remarquables de sa doctrine. L'idée principale qui guide ce travail est la saisie de la relation qu'on aperçoit, dans l'oeuvre de Qushayrī, entre le soufisme et les différents savoirs islamiques. Quelle est la véritable nature de cet « effet miroir » que Qushayrī opère entre le savoir exotérique et la connaissance ésotérique propre au soufisme ? Dans quelle mesure Qushayrī innove et dans quelle mesure peut-on le considérer comme un « transmetteur fidèle » d'un patrimoine à la fois spirituel et savant dont il se veut l'héritier ? Après la redéfinition de la relation soufisme-savoir, notre deuxième objectif est de jeter une nouvelle lumière sur «Qushayrī le maître», un maître que les sources plus anciennes appellent ustādh imām, savant et religieux à la fois. Par delà le souci normatif qui traverse l'oeuvre qushayrienne, n'en demeure pas moins un appel au voyage et au dépassement vers la connaissance de Dieu. Comme le dit le maître soufi Dhū l-Nūn l'Egyptien d'après la Risāla de Qushayrī, « tout ce que tu peux concevoir dans ton imagination, Dieu est différent de cela ». / This dissertation is the first monograph on the life and work of the immensely influential Nishapuri Sufi and theologian ʿAbd al-Karīm b. Hawāzim al-Qushayrī (376-465/986-1072). On the basis of unpublished manuscripts and textual marginalia (isnāds, ijāzas and colophons) as well as recently published critical editions, the present study has three primary research nodes: 1) Qushayrī's formation as a thinker and the dynamics that made for the successful diffusion of his work; 2) the Qushayrian corpus (a survey of extant manuscripts, editions and secondary scholarship); and 3) the most important aspects of Qushayrī's project. A number of important questions will be pursued, including: How should we understand the interplay between exoteric and esoteric knowledge that pervades Qushayrī's writings? To what extent does Qushayrī redefine the spiritual and scholarly traditions he inherited, and how does he conceive of his role as transmitter? Finally, this study addresses the role of Qushayrī as a spiritual master. Questioning previous assumptions as to the ways in which Qushayrī's spiritual influence was propagated, I demonstrate that Qushayrī emerged as a charismatic spiritual master in his own lifetime, directly establishing a Sufi-scholarly tradition that our sources term Qushayriyya.
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Se faire poète : le champ poétique dans les premières années du califat abbasside d’après le Livre des chansons

Hoorelbeke, Mathias 27 November 2013 (has links)
Ce travail porte sur le champ poétique dans les premières décennies de l’époque abbasside, en se concentrant non pas sur les trajectoires individuelles des poètes, mais sur les contraintes et les logiques collectives auxquelles ils sont soumis. Il s’appuie sur l’analyse de près de 70 notices du Livre des chansons d’al-Iṣbahānī (m. ca. 360/970). La première partie porte sur la contrainte la plus évidente et la plus étudiée : le rapport du poète au prince. Elle postule que la force du verbe poétique dérive d’un lien plus vaste, celui du walā’, qui implique des devoirs réciproques, inscrits dans le temps. La parole poétique n’est dès lors qu’une modalité particulière de la négociation de la distance entre le patron et son protégé. Cette négociation permanente influe sur les déplacements et les modes d’expression du poète.La seconde partie examine comment les poètes se positionnent face à la multitude d’acteurs qui prétendent dire ce que la poésie doit être. Elle analyse comment les rapports des poètes avec leurs pairs ou avec les savants sont déterminés par l’histoire cumulée du champ. L’accent est ensuite mis sur les modalités de ces multiples positionnements : comportements précodés, mise en scène et en texte de l’être social et charnel du poète, autant de coups dont le Livre des chansons est non seulement le témoin mais aussi le théâtre. / This study deals with the poetic field in the first decades of the Abbassid era. It does not focus on the poets’ individual biographies but on the logics they obey and the constraints that weigh on them as a group. It is based on the analysis of about 70 chapters taken from the Book of Songs by al-Iṣbahānī (d. ca 360/970). The first part examines the most conspicuous and most studied constraint: the connection between the poet and the prince. It assumes that the strength of the poetic word derives from a wider relation: the walā’, which implies enduring mutual obligations. Poetic speech is therefore just a particular aspect of a negotiation of the distance between the patron and his protégé. This negotiation affects the poets’ moves and modes of expression.The second part investigates how poets position themselves when interacting with the multitude of protagonists that claim the right to say what poetry should be. It analyses how the poets’ relations with their peers or with scholars are determined by the cumulated history of the field. Emphasis is then laid on how poets position themselves in the field by playing precoded roles, by “staging” their personae and giving the episodes of their lives a textual expression. As a result, the Book of Songs cannot be seen as a neutral record of these struggles ; it is also the battlefield where they take place.

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