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Évolution et adaptation des industries sucrière et rhumière en Guyane, XVIIe-XXe siècle / The sugar industry in French Guiana, from the 17th century to the 20th centuryCazelles, Nathalie 24 June 2016 (has links)
Dès ses débuts, l'aventure sucrière en Guyane est l’objet d’une oscillation permanente entre fascination et désespoir, la luxuriance trompeuse de la forêt ayant longtemps donné l’illusion d'un bel avenir sucrier. Cette aventure s'inscrit naturellement dans l’histoire des industries sucrières des Amériques. Cette dernière, en tant que thématique de recherche, n'a pourtant que récemment attiré l'attention des historiens en France, et ceci bien qu'elle soit partie intégrante de l’histoire de la colonisation de l’Amérique. Une des causes de ce retard peut probablement s’expliquer par un sentiment « douloureux » et « honteux » lié à cette période du passé. La subjectivité des archives, qui restent muettes sur une grande partie de l’histoire — quotidien des colons et des esclaves, stratégies d’installation, évolution des paysages, peut avoir également masqué l'intérêt que présente l'industrie sucrière dans la compréhension du phénomène colonial. Au travers de l'analyse des difficultés rencontrées par les colons pour implanter de manière rentable une industrie sucrière puis rhumière en Guyane, le présent travail vise à montrer l’importance et le rôle fondamental que doit tenir et jouer l’archéologie coloniale en Guyane dans l'élaboration d'une vision plus complète et précise de ce territoire. Dans un premier temps, la très forte contrainte que le milieu amazonien exerce sur l’installation des hommes est analysée ; une deuxième partie met en évidence la contrainte à la connaissance du territoire et de son passé imposée par les conditions de la recherche archéologique en Guyane. Enfin, la présentation des résultats des travaux archéologiques de l'auteur permet d'insister sur l'ingéniosité des hommes à s’adapter en continu au milieu. / The history of the sugar industry in French Guiana has fluctuated since its beginnings between fascination and despair, because of the misleading luxuriant forest which seemed to imply a prosperous future to it. This adventure is naturally related to the history of the sugar industries of the Americas, but has only recently been considered as a research subject by the French historians, even if it is totally involved in the colonial history of America. A cause of such a delay may be due to a “painful” and “shameful” feeling regarding these years of the past. Archives are subjective and silent about a great part of the history (daily life of the settlers and their slaves, settlement strategies, evolution in the landscapes,…). This fact may have hidden all the interest that brings the sugar industry to understand the colonial phenomenon. The present work lies on an analysis of the difficulties met by the settlers who wanted to establish a profitable sugar- then rum-industry in French Guiana, and aims to show the importance and prominent role that colonial archaeology in French Guiana must play in the elaboration of a more exhaustive and consistent vision of this territory. A first part deals with the high constraint of the Amazonian environment upon a human settlement; a second part will bring to the fore how imperative it is to know the territory and its past due to the conditions of an archaeological research in French Guiana. Eventually, the presentation of the author’s archaeological works allows to insist on the human ingenuity to continuously adapt to the environment.
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L'extension artificielle des côtes vers le large et ses conséquences en droit international/Coastal artificial extension and its consequences in international lawThang, Nguyen Toan 05 December 2005 (has links)
La thèse aborde une question originale et d'actualité: l'extension artificielle des côtes. Afin de mieux comprendre ce phénomène dans son actualité, la thèse attache une importance à la description de la pratique des États en fournissant les informations aussi précises, aussi actuelles et aussi concrètes que possible. C'est à partir de cette pratique que la thèse répond à la question de savoir comment les règles de droit répondent aux exigences de la pratique.
En ce qui concerne la pratique des États, la thèse explique, dans une première partie, que l'extension artificielle des côtes est destinée, tantôt, à protéger les côtes contre l'élévation du niveau de la mer, tantôt à gagner des terres pour diverses fins: habitat humain, agricoles, développement des ports et de leurs infrastructures pour les besoins des navires modernes et du commerce international. Mais parallèlement, cette extension entraîne des effets négatifs pour l'écosystème côtier (chapitre I). Des travaux de ce genre ont été menés, ou vont l'être, en Europe (Pays-Bas, Allemagne, Belgique, France, R.-U., etc), aux États-Unis, en Asie (Bahreïn, Malaisie, Hong Kong, Singapour, Japon), en Australie, et sur certains archipels du Pacifique (chapitre II).
La seconde partie de la thèse examine le droit applicable au phénomène d'extension artificielle des côtes. Sont ainsi passées en revue: les règles relatives à la navigation (chapitre III), les règles relatives aux lignes de base (chapitre IV), les règles relatives aux hauts-fonds découvrants (chapitre V), les règles relatives aux îles et aux rochers (chapitre VI) et enfin les règles relatives à la protection de l'environnement marin (chapitre VII).
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L'extension artificielle des côtes vers le large et ses conséquences en droit internationalThang, Nguyen Toan 05 December 2005 (has links)
La thèse aborde une question originale et d'actualité: l'extension artificielle des côtes. Afin de mieux comprendre ce phénomène dans son actualité, la thèse attache une importance à la description de la pratique des États en fournissant les informations aussi précises, aussi actuelles et aussi concrètes que possible. C'est à partir de cette pratique que la thèse répond à la question de savoir comment les règles de droit répondent aux exigences de la pratique.<p><p>En ce qui concerne la pratique des États, la thèse explique, dans une première partie, que l'extension artificielle des côtes est destinée, tantôt, à protéger les côtes contre l'élévation du niveau de la mer, tantôt à gagner des terres pour diverses fins: habitat humain, agricoles, développement des ports et de leurs infrastructures pour les besoins des navires modernes et du commerce international. Mais parallèlement, cette extension entraîne des effets négatifs pour l'écosystème côtier (chapitre I). Des travaux de ce genre ont été menés, ou vont l'être, en Europe (Pays-Bas, Allemagne, Belgique, France, R.-U. etc), aux États-Unis, en Asie (Bahreïn, Malaisie, Hong Kong, Singapour, Japon), en Australie, et sur certains archipels du Pacifique (chapitre II).<p><p>La seconde partie de la thèse examine le droit applicable au phénomène d'extension artificielle des côtes. Sont ainsi passées en revue: les règles relatives à la navigation (chapitre III), les règles relatives aux lignes de base (chapitre IV), les règles relatives aux hauts-fonds découvrants (chapitre V), les règles relatives aux îles et aux rochers (chapitre VI) et enfin les règles relatives à la protection de l'environnement marin (chapitre VII).<p> / Doctorat en droit / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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