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Demise of equitable principles and the rise of relevant circumstances in maritime boundary delimitationLee, Ki Beom January 2012 (has links)
The tension between the Equidistance-Special Circumstances rule (articulated in the 1958 Geneva Convention on the Continental Shelf) and the Equitable Principles-Relevant Circumstances rule (declared in the 1969 North Sea Continental Shelf cases of the International Court of Justice) prevented the 1982 United Nations Convention on the Law of the Sea from stipulating a specific method for the delimitation of the EEZ or the continental shelf. For this reason, the role or status in maritime delimitation of the equidistance method, equitable principles, and relevant circumstances must generally be determined by reviewing the decisions of international courts and tribunals. The equidistance method has been employed in international case-law as a means of constructing a ‘provisional’ line. Analysis of international case-law also shows that the current rule governing maritime delimitation is the ‘achievement of an equitable solution’ in and of itself. The concept of equity in maritime delimitation is therefore only relevant to the equitability of the ‘result’ to be reached. Thus, the argument that equitable principles applicable to the examination of relevant circumstances are ascertainable and meaningful in maritime delimitation should be dismissed. Guaranteeing the equitability of principles or processes does not necessarily lead to the achievement of an equitable result. The remaining concept of significance to the delimitation process is that of ‘relevant circumstances’, which must be taken into account in order to reach an equitable result. The patterns or processes involved when the delimitation rule is applied by taking account of relevant circumstances are not predictable. The achievement of an equitable solution in maritime delimitation is preceded by the flexible consideration of relevant circumstances. The increasing importance of relevant circumstances to the delimitation of maritime boundaries is proven by two practical instances. One is the establishment of a single maritime boundary, which constitutes one typical maritime boundary; the other is the delimitation of the outer continental shelf, which has recently been included in international case-law. In brief, this thesis will show how best to arrive at an equitable solution by drawing attention to the demise of equitable principles and the dominant role of relevant circumstances. The clarification of taking into account relevant circumstances enables us more clearly to understand what is entailed in the task of achieving an equitable solution.
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Les îles dans la délimitation maritime / Islands in maritime delimitationSefrioui, Sarra 10 December 2011 (has links)
S’intéresser aux îles dans la délimitation maritime impose de se démarquer de quelques développements doctrinaux qui explicitent l’évolution du droit de la mer par une posture concrète qui s’inscrit dans le cadre d’un droit évolutif. Les îles interviennent fort dans le partage des espaces maritimes. C’est au niveau de la fixation des limites des zones maritimes (mer territoriale, zone contiguë, plateau continental, zone économique exclusive) et au niveau de la détermination de la frontière maritime entre États côtiers qu’on discerne leur influence. Les îles constituent un facteur d’extension de la ligne de base lorsqu’elles se situent à proximité immédiate et à une distance de la côte continentale. Les îles sont un facteur de projection vers le large de la limite extérieure des zones maritimes lorsque l’île est assez éloignée de la côte. La situation est plus compliquée lorsque l’île se trouve au-delà de la ligne hypothétique d’équidistance où les zones maritimes de l’île créent un empiètement sur les zones maritimes de l’autre État côtier. Dans ce cadre, la thèse pose la problématique, d’une part de l’influence des îles dans l’appropriation nationale des zones maritimes susceptibles de faire l’objet d’une délimitation maritime entre deux ou plusieurs États côtiers (Partie I). D’autre part, dans le tracé de la frontière maritime entre deux ou plusieurs États en présence d’une île dans la zone à délimiter, la délimitation maritime, qui revient essentiellement à l’application de la règle : équidistance-circonstances pertinentes, identifie le plus souvent les îles comme des circonstances pertinentes et détermine son effet inéquitable sur la ligne provisoire d’équidistance. Cependant, l’effet accordé aux îles dans l’ajustement de la ligne d’équidistance n’est pas uniforme, il peut être un plein effet, partiel ou un nul effet. Le cas de l’enclavement de l’île est un procédé spécifique à une catégorie d’îles notamment celles situées « au mauvais côté de la ligne d’équidistance ». Ce travail analyse en effet, la détermination de l’effet concret des îles dans le processus de délimitation maritime (Partie II). / Focusing on islands in maritime delimitation leads us to be distinguished from certain doctrinal development which explicit the evolution of the law of the sea by a concrete study which belongs to the framework of analysis of an evolving law. Islands strongly intervene in separating maritime spaces. Their influence is to be regarded in the establishment of maritime limits (of the territorial sea, the contiguous zone, the continental shelf and the exclusive economic zone) and in the maritime delimitation as well. The present thesis studies the role of islands in maritime delimitation in general, meaning the two operations of fixing the limits and separating the overlapping areas where legal titles compete. Islands as a geographical factor are able to extend the baseline further depending on the position of the island in relation to the continental coast of the coastal state to which it belongs. They play an important role in generating claims to maritime jurisdiction and have potential impacts on the determination of the outer limits of maritime zones when they are situated in a considerable distance from the coast and in the “wrong side” of the hypothetical equidistance line. In this framework of analysis, the study, on one hand, deals with the problematic of the effect of islands in the national appropriation of maritime zones which can eventually generate an overlapping of the legal titles between two or more states over the same maritime space and call for a maritime delimitation (Part I). On the other hand, in the delimitation of the maritime boundary between coastal states which maritime zones overlap the process of maritime delimitation consists of identifying the islands as relevant circumstances and the determination of their potential distortion over the maritime provisional equidistance boundary. The adjustment of the equidistance line, in the application of the equidistance-relevant circumstances rule gives variable effects to islands over the maritime boundary so as to obtain an equitable result. Islands may have full effect, partial or no effect. Islands may is some situations be enclaved. The thesis examines the practical effect of islands in the maritime delimitation process (Part II).
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De aequitate in delimitatione maritima : l’équité dans la délimitation maritime : essai sur une théorisation de la jurisprudence internationale en matière de délimitation maritime équitable / De aequitate in delimitatione maritima : equity in maritime delimitation : essay on the theorisation of the international jurisprudence in the matter of equitable maritime delimitationHeisten, Laurent 02 May 2016 (has links)
Dès le premier arrêt rendu en matière de délimitation du plateau continental et de la zone économique exclusive, la jurisprudence internationale se fonde sur le concept de l’équité en vue de tracer les frontières maritimes. Elle a progressivement développé des règles gouvernant la délimitation maritime équitable et qui peuvent être classées en quatre catégories de normes, qui sont la norme fondamentale requérant la recherche d’un résultat équitable, les principes équitables, les méthodes de délimitation maritime et les circonstances pertinentes qui permettent d’adapter une ligne de délimitation provisoirement arrêtée aux circonstances de l’espèce. Ces règles devraient toutes contribuer à l’obtention d’un résultat équitable.Les règles visées ont peu à peu accédé à la normativité, ce qui permet de distinguer entre quatre degrés de normativité dans l’évolution du droit relatif à la délimitation maritime équitable. Au degré zéro de normativité, le droit était réduit à la norme fondamentale et, par la suite, les principes équitables et les méthodes de délimitation ont accédé à la normativité. Leur normativisation permet de distinguer entre les degrés premier et deuxième de normativité. Le degré supérieur de normativité serait qualifié par la normativité de tous les facteurs de délimitation, y compris les circonstances pertinentes.La détermination de ces règles se fonde sur l’idée d’équité. Comme cette équité est requise par la norme fondamentale, il faut parler d’une équité juridique. Elle est un moyen autonome qui permet de compléter le droit de la délimitation maritime. Avec le développement progressif de ce droit, l’équité juridique (aequitas iuridicia) perd en influence et est remplacée par l’équité qui est une composante des normes (aequitas elementum iuris). Cette dernière dirige l’interprétation des normes de délimitation en vue de parvenir à un résultat équitable. Une pratique jurisprudentielle abondante a contribué à cette évolution qui se caractérise par la mise à l’écart de l’équité juridique. / Since the first decision related to the delimitation of the continental shelf and the exclusive economic zone, the international jurisprudence is founded on the concept of equity. The international jurisprudence has progressively developed rules governing the equitable maritime delimitation, which can be classified in four categories of norms: the fundamental norm requiring the adoption of an equitable result, equitable principles, delimitation methods and relevant circumstances that contribute to adapt the provisional delimitation line on the concrete circumstances of the case. All those rules should contribute to the adoption of an equitable result.The rules mentioned above acceded progressively on normativity, which permits to distinguish four degrees of normativity in the evolution of the law applicable on equitable maritime delimitation. On degree zero of normativity, law was reduced on the fundamental norm and, thereafter, equitable principles and delimitation acceded on normativity. Their normativisation permits to distinguish between the first and the second degree of normativity. The superior degree of normativity is qualified by the normativity of all delimitation factors, even the relevant circumstances.The determination of these rules is based on the idea of equity. As the fundamental norm requires this equity, it should be called juridical equity. It is an autonomous tool, which completes the law applicable on maritime delimitation. Through the progressive development of the law, juridical equity (aequitas iuridicia) looses its influence and is replaced by equity that is a part of the norms (aequitas elementum iuris). This one guides the interpretation of the delimitation norms in order to obtain an equitable result. An abundant juridical practice has contributed to this evolution characterised by the rejection of juridical equity.
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Lietuvos Respublikos jūros erdvių delimitavimas / Maritime delimitation of the republic of lithuaniaKeniausytė, Aušra 24 November 2010 (has links)
Darbe nagrinėjamas Lietuvos Respublikos jūros erdvių delimitavimas po nepriklausomybės atkūrimo. Pirmiausia pateikiamos jūros erdvių sąvokos, jų delimitavimo principai, nustatyti atitinkamose konvencijose ir Tarptautinio Teisingumo Teismo praktikoje. Po to yra analizuojamos Lietuvos derybos dėl jūros erdvių delimitavimo su kaimyninėmis valstybėmis – aptariama derybų eiga, pateikiamos pozicijos atitinkamais klausimais, jų pagrindimas, derybų rezultatai. Derybų pozicijos bei rezultatai yra vertinami pagal konvencijas, nustatančias jūros erdvių delimitavimą, ir pagal teismų praktiką. / The object of this work is the analysis of maritime delimitation of the Republic of Lithuania after the independence reestablishment. Firstly it is presented maritime definitions, principles of the maritime delimitation established in the conventions and in the case of law. Latter in the work it is analyzed Lithuanian negotiations with the neighbourhood states on the maritime delimitation. It is discussed the processes of the negotiations, presented the positions on the respective questions, the substantiation of the mentioned positions, the results of the negotiations. The positions and outcomes of the negotiations are estimated according to the conventions on the maritime delimitations and according to the case of law.
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日本的東海政策 / Japan's East China Sea Policy呂建良, Lu, Chien-Liang Unknown Date (has links)
日本的東海政策將對台灣的主權與主權權利造成明顯而立即的影響,因此,日本的東海政策值得深入研究,以維護國家海洋權益。
目前,日本與台灣、中國圍繞在東海的爭端,主要區分為以下三大部分。首先,海域爭端:日本與台灣、中國在東海出現了專屬經濟海域重疊狀況,引發海域劃界糾紛。其次,島嶼爭端:台灣、中國與日本皆主張擁有釣魚台列嶼的主權。第三、油氣爭端:台灣、中國、日本均面臨石油短缺問題,都很重視東海石油的開發與利用。所以,本文選定以日本對於東海的海域政策、釣魚台政策,以及油氣田政策三個息息相關且不可分割的海洋政策面向,來研究日本的東海政策。
本論文從歷史研究途徑的角度,輔以國際海洋法的觀點來探討日本的東海政策,共分為六章:第一章「緒論」說明研究背景、研究動機、研究目的、研究方法,與研究面向。第二章「東海的地緣環境」介紹東海的地緣範疇、經濟價值,與戰略地位。第三章「海域政策」探討日本在東海的海域政策,包括領海、專屬經濟海域、大陸礁層,並說明日本與中國的海域劃界主張。第四章「釣魚台政策」整理歷次釣魚台主權爭議的經緯,並論述爭端國各方主權主張的法理依據,然後指出日本對於釣魚台的政策實踐。第五章「油氣田政策」回顧周圍國家在東海的探採活動,其次討論春曉油氣田事件中,中國的探採經過與日本的因應對策,接著分析中日東海油氣田爭端造成的影響。第六章「結論」歸納主要論點,根據研究結果指出影響日本東海政策的國內外因素,以及日本的東海政策之特點,俾使台灣事先研擬相關對策,進而爭取最大之國家利益與海洋權益。 / Japan's East China Sea policy has a clear and present influence on Taiwan's sovereignty and sovereign rights. Therefore it is important for us to study Japan's East China Sea policy in order to protect our nation's sea rights and interests.
At present, the main conflicts between Japan, China and Taiwan in the East China Sea are as follows: First, the maritime delimitation disputes between Japan, China and Taiwan in the East China Sea. Second, Japan, China and Taiwan all declared territorial sovereignty to Tiaoyutai Islands. Third, Japan, China and Taiwan all have oil shortage problems, so they pay much attention to the exploration and the use of petroleum in the East China Sea. Then this thesis selects Japan's sea policy, Tiaoyutai Islands policy, as well as oil and gas fields policy, three closely linked and inalienable sea policy dimensions, to study Japan's East China Sea policy.
The thesis discusses Japan's East China Sea policy from the perspective of historical approach and international law of sea. There are six chapters in this thesis: Chapter One makes a description of the background of the study, the purpose of the study, the objective of study, the methodology of the study, and the dimensions of the study. Chapter Two gives an introduction to the East China Sea's surroundings, economic value and strategic position. Chapter Three probes Japan's sea policy, includes territorial sea, exclusive economic zone, continental shelf, and discusses the claims of the maritime delimitation made by Japan and China. Chapter four looks back on the sovereign dispute history of Tiaoyutai Islands, and exhausts the legal basis of the claims made by Japan, China and Taiwan, then points out the practices of Japan in Tiaoyutai Islands. Chapter Five reviews the exploration of the petroleum made by the countries situated around the East China Sea, then discusses China's exploration of Chunxiao oil and gas fields, and the countermeasures of Japan, then analyzes the impact of disputes between China and Japan in the East China Sea oil and gas fields. Chapter Six concludes the main issues, points out the domestic and foreign factors which affect Japan's East China Sea policy, and the characteristics of Japan's East China Sea policy. Thus Taiwan can plan the related countermeasures and strives for our national interests and the sea rights in the future.
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L'extension artificielle des côtes vers le large et ses conséquences en droit international/Coastal artificial extension and its consequences in international lawThang, Nguyen Toan 05 December 2005 (has links)
La thèse aborde une question originale et d'actualité: l'extension artificielle des côtes. Afin de mieux comprendre ce phénomène dans son actualité, la thèse attache une importance à la description de la pratique des États en fournissant les informations aussi précises, aussi actuelles et aussi concrètes que possible. C'est à partir de cette pratique que la thèse répond à la question de savoir comment les règles de droit répondent aux exigences de la pratique.
En ce qui concerne la pratique des États, la thèse explique, dans une première partie, que l'extension artificielle des côtes est destinée, tantôt, à protéger les côtes contre l'élévation du niveau de la mer, tantôt à gagner des terres pour diverses fins: habitat humain, agricoles, développement des ports et de leurs infrastructures pour les besoins des navires modernes et du commerce international. Mais parallèlement, cette extension entraîne des effets négatifs pour l'écosystème côtier (chapitre I). Des travaux de ce genre ont été menés, ou vont l'être, en Europe (Pays-Bas, Allemagne, Belgique, France, R.-U., etc), aux États-Unis, en Asie (Bahreïn, Malaisie, Hong Kong, Singapour, Japon), en Australie, et sur certains archipels du Pacifique (chapitre II).
La seconde partie de la thèse examine le droit applicable au phénomène d'extension artificielle des côtes. Sont ainsi passées en revue: les règles relatives à la navigation (chapitre III), les règles relatives aux lignes de base (chapitre IV), les règles relatives aux hauts-fonds découvrants (chapitre V), les règles relatives aux îles et aux rochers (chapitre VI) et enfin les règles relatives à la protection de l'environnement marin (chapitre VII).
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L’équidistance dans la délimitation des frontières maritimes. Etude de la jurisprudence internationale / The role of equidistance in the delimitation of maritime borders. A study of international case lawVon Mühlendahl, Paul 26 November 2012 (has links)
La délimitation des frontières maritimes revêt une importance capitale pour un grand nombre États, que cela soit d’un oint de vue symbolique, culturel, stratégique ou économique. Néanmoins, le droit international conventionnel reste au mieux largement ambigu, au pire entièrement silencieux sur la question de savoir quelles sont les méthodes précises pour résoudre les éventuels différends entre États pouvant surgir lors de la délimitation de leurs espaces maritimes. Face à ces ambiguïtés et silences conventionnels et face aussi à une pratique étatique incohérente et dépourvue d’une opinio juris, c’est principalement dans leur propre vision que les juridictions internationales ont puisé la règle de l’équidistance/circonstances pertinentes, en vertu de laquelle toute délimitation maritime décidée, quel que soit l’espace maritime considéré, y inclus le plateau continental étendu, et quelle que soit la configuration côtière, débute par la construction d’une ligne d’équidistance provisoire. Cette ligne pourra éventuellement être modifiée pour tenir compte descirconstances particulières de chaque affaire dans une deuxième phase de la délimitation. En dépit de la consécration claire et – une première dans l’histoire de la CIJ – unanime de la règle de l’équidistance/circonstances pertinentes dans l’affaire de la Délimitation maritime en mer Noire en 2009, de nombreuses zones d’ombre et difficultés d’ordre technique existent dans sa mise en œuvre pratique par les cours et tribunaux internationaux, notamment en ce qui concerne le risque d’une part trop importante de subjectivité, voire d’arbitraire, particulièrement en ce qui concerne le choix des points de base et le rôle joué par la proportionnalité. De même, afin de garantir une « matérialisation » efficace de la frontière maritime décidée sur le « terrain », une collaboration étroite entre le juriste d’une part et le cartographe, l’hydrographe, le géologue et le géographe d’autre part s’impose. / The delimitation of maritime boundaries is of utmost importance for many states, whether on a symbolic, cultural, strategic or economic level. Nevertheless, international treaty law is at best largely ambiguous, at worst entirely silent as to what the precise methods for resolving possible disputes that might surface during the delimitation process are. Confrontedwith these ambiguities and silences, but also with incoherent state practice devoid of any opinio juris, it is primarily from their own vision that international jurisdictions have drawn the equidistance/relevant circumstances rule, according to which, regardless of the maritime zone concerned, including the extended continental shelf, and regardless of the coastalconfiguration, every decided maritime delimitation begins with the establishment of a provisional equidistance line. This line can later be modified in a second phase of the delimitation to take into account the particular circumstances of each case. In spite of the unequivocal and – a premiere in the history of the Court – unanimous consecration of theequidistance/relevant circumstances rule by the ICJ in the Delimitation in the Black Sea case in 2009, numerous unsettled areas and technical difficulties remain in the delimitation process, notably regarding the risk of too great a degree of subjectivity, if not arbitrariness, particularly regarding the choice of the base points and the role to be played by proportionality. Likewise, in order to guarantee a smooth “materialisation” of the border on the “ground”, a close collaboration between the jurist on the one hand and the cartographer, geologist, hydrologist and geographer on the other hand is indispensable.
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La Mer caspienne et le droit international / The Caspian sea and the international lawGuliyev, Khagani 08 February 2013 (has links)
La mer Caspienne qui est devenue l’objet du droit international depuis le XVIIIe siècle n’a jamais connu un statut juridique précis. Cet espace dont la nature aquatique fait l’objet de divergence était dominé par l’URSS jusqu’en 1991. Cependant, à la suite de la disparition de l’URSS, la mer Caspienne - désormais entourée de cinq États riverains (Azerbaïdjan, Iran,Kazakhstan, Russie et Turkménistan) – a fait sa réapparition sur la scène internationale, surtout en raison de ses riches ressources naturelles. C’est précisément dans ces conditions que la question de la situation juridique de la mer Caspienne au regard du droit international s’est posée à la fin du XXe siècle. Il convient donc de former un régime juridique de la mer Caspienne adéquat et durable à long terme et de trouver des solutions pour le règlement desdifférends juridiques entre les États caspiens. / The Caspian Sea which has become the object of international law since the eighteenth century has never had a clear legal status. This space of which the aquatic nature is not defined was dominated by the Soviet Union until 1991. However, following the collapse of the USSR, the Caspian Sea - now surrounded by five littoral States (Azerbaijan, Iran, Kazakhstan, Russia and Turkmenistan) - has re-emerged on the international scene, especially because of its rich natural resources. It is precisely in these circumstances that the question of legal status of the Caspian Sea under international law arose in the late twentieth century. Therefore, it is necessary to form an adequate and sustainable long-term legal regime of theCaspian Sea and to find solutions for the settlement of legal disputes between the Caspian States.
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Consistency in the international law of maritime delimitation : towards a set of common principles for the judicial establishment of maritime boundariesLando, Massimo Fabio January 2017 (has links)
This thesis examines the process applied by international tribunals for delimiting Exclusive Economic Zone (EEZ) and continental shelf boundaries under international law. Maritime delimitation is governed by articles 74 and 83 of the 1982 UN Convention on the Law of the Sea (UNCLOS), which are customary international law. However, owing to the vagueness of such legal provisions, international tribunals have been developing a standard process for delimiting maritime boundaries. The delimitation process has evolved significantly since the 1969 judgment of the International Court of Justice (ICJ) in North Sea Continental Shelf. The ICJ re-stated this process in its 2009 Black Sea judgment as being constituted of three stages: first, an equidistance line is provisionally drawn; second, this line is adjusted should relevant circumstances so require; third, the overall equitableness of the boundary is evaluated by assessing the proportionality between the length of the relevant coast and the marine areas appertaining to each state. This thesis analyses each stage of the delimitation process as re-stated in Black Sea. By way of introduction, chapter 1 outlines the relevant legal provisions and the historical evolution of the delimitation process through the jurisprudence of international tribunals. Chapter 2 discusses both the notions of the relevant coast and of the relevant area, and the practical methods for their identification. Since Black Sea, international tribunals have tended to identify the relevant coast and the relevant area prior to establishing a provisional equidistance line. Chapter 3 discusses the issues concerning the drawing of the provisional equidistance line. Chapter 4 examines relevant circumstances and the methods for adjusting an equidistance line. Chapter 5 discusses proportionality. Using doctrinal legal research methodologies, this thesis aims to assess the degree of consistency in the international tribunals’ application of the three-stage delimitation process. It argues that, while great leaps forward have been made since 1969, there is still a number of unresolved issues, in relation to which this thesis endeavours to provide some workable solutions.
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Analysis of the main elements of the International Court of Justice Judgment in the maritime dispute (Peru v. Chile) in the light of the parties positions / Análisis de los principales elementos de la sentencia de la Corte Internacional de Justicia en el caso de la controversia marítima (Perú c. Chile) a la luz de las posiciones de las partesMoscoso de la Cuba, Pablo 10 April 2018 (has links)
On January 27, 2014 the International Court of Justice, principal judicial organ of the United Nations ruled in the case of the maritime dispute (Peru v. Chile), being Peru the one that brought forth the case in January 2008. During the proceedings in Court, the parties presented fundamentally different positions on the existence of a maritime boundary between them and how the Court should proceed solving the dispute. The Court should have considered the multiple legal reasonings presented by the States parties over the years to arrive to its ruling. Particularly, some of the legal reasonings presented by Peru were accepted by the Court and considered in the ruling, beginning from the interpretation given to the proclamations of Peru and Chile in 1947, going through the reasonings Peru presented about the 1952 Santiago Declaration (It was the main topic presented by Chile, which was discarded by the Court) until the reasoning presented by Peru saying that the 1954 Special Maritime Frontier Zone Agreement didn’t create a zone of tolerance that extends to 200 nautical miles. However, the Court considered that in the 1954 agreement the parties accepted the existence of a tacit agreement, but this existence was not presented by them in the Court even though it has a legal support in the jurisprudence of the International Court of Justice. Then, the Court had to determine the extent of the tacit agreement, a very difficult duty because the parties hadn’t considered the existence of that situation and its extension. After establishing the implied legal agreement was for 80 nautical miles along a parallel of latitude, the Court proceeded to establish a maritime boundary applying thoroughly the rules and principles of maritime delimitation presented by Peru, which applied to the case determine the presence of an equidistant line. In relation to the starting-point of the maritime boundary, the Court didn’t use the point presented by Peru but, in a correct way, made it clear that the starting-point of the maritime boundary and the starting-point of the land boundary don’t have to match necessarily. Finally, the way how the Court established the maritime boundary recognizes, with no doubt, that the area previously named “outer triangle” belongs to Peru, as this country claimed and as Chile opposed repeatedly over the years. In summary, it is a decision based on International Law and adopted under the evidence presented in Court. The Court applied and confirmed various legal arguments presented by Peru during the process, in spite of the opposing position of Chile. / El 27 de enero de 2014, la Corte Internacional de Justicia (CIJ), órgano judicial principal de la organización de las Naciones Unidas, dio su sentencia en el caso de la controversia marítima (Perú c. Chile), el cual el Perú presentó ante ella en enero de 2008. Durante el proceso ante la Corte, las partes presentaron posiciones fundamentalmente distintas sobre la existencia de un límite marítimo entre ellas y sobre cómo la Corte debía proceder para resolver este caso. Para llegar a su fallo, la Corte debió evaluar esos múltiples argumentos legales planteados por ambos Estados a lo largo de años. En particular, varios de los argumentos legales planteados por el Perú fueron aceptados por la Corte y acogidos en el fallo, desde la interpretación que dio a las proclamaciones de Perú y Chile de 1947, pasando por los argumentos que planteó el Perú sobre la Declaración de Santiago de 1952 (que había sido el núcleo del caso argumentado por Chile, el cual fue descartado por la Corte), hasta el argumento peruano en el sentido de que el Convenio sobre Zona Especial Fronteriza Marítima de 1954 no creó una zona de tolerancia que se extienda por doscientas millas marinas. Sin embargo, la Corte consideró que en ese tratado de 1954 las partes reconocieron la existencia de un acuerdo tácito, figura que no argumentaron las partes ante la Corte, pero que tiene su fundamentación legal en jurisprudencia previa de la CIJ. La Corte luego tuvo que determinar la extensión de ese acuerdo legal tácito, labor sumamente difícil ya que las partes no habían contemplado la existencia de esa figura ni argumentado hasta dónde se habría extendido la misma. Luego de establecer que el acuerdo legal tácito se extendía por ochenta millas marinas a lo largo de un paralelo de latitud, la Corte procedió a establecer un límite marítimo siguiendo exactamente las normas y principios sobre delimitación marítima planteados por el Perú, los cuales aplicados al caso determinan el establecimiento de una línea equidistante. Con relación al punto de inicio del límite marítimo, la Corte no empleó el punto planteado por el Perú pero, correctamente, dejó en claro que el punto de inicio del límite marítimo y el punto de inicio del límite terrestre no tienen necesariamente que coincidir. Finalmente, la manera como la Corte estableció el límite marítimo reconoce sin lugar a duda que el área antes llamada «triángulo exterior» corresponde exclusivamente al Perú, como ese Estado argumentó y Chile se opuso repetidas veces a lo largo de los años. En resumen, se trata de una decisión ajustada al derecho internacional y tomada sobre la base de la evidencia a disposición de la Corte, en la que esta emplea y confirma diversos de los argumentos legales planteados por el Perú durante el proceso, a pesar de todo lo que Chile argumentó contrariamente.
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