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Religion et modernité : la réactualisation d'un mouvement millénariste du Brésil méridional

Désilets, Maude January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Quid sit christianum esse? A batalha pela memória cristã no adversus arrianos libri de Hilário de Poitiers (séc. IV) / Quid sit christianum esse? La bataille pour la mémoire chrétienne adversus arrianos libri de Hilaire de Poitiers (séc. IV)

Moura, Fernando Divino Teodoro 14 February 2017 (has links)
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Le premier point développé cherche à montrer comment les traces/vestiges du passé judéochrétien ont été (re)resignifiés et (ré)utilisés comme éléments de validation/structuration d’une proposition politico-ecclésiastique. Parallélemment, dans un deuxième moment, nous analysons la manière dont Hilaire s’est servi, à rebours, d’une lettre du Prêtre alexandrin Arius pour valider cette proposition. Et enfin, dans un dernier moment, nous étudions la façon dont les deux étapes antérieurement citées ont pris forme et ossature à travers les utilisations d’éléments de la rhétorique gréco-romaine. Le fil conducteur qui relie ces trois points, développés au cours des trois chapitres, s’explicite dans le télos ( but) de notre hypothése, selon laquelle Hilaire aurait eu pour projet d’établir une unité symbolique entre la politique religieuse romaine et celle du christianisme. Nous conjecturons que cela se serait fait via la constitution d’une identité chrétienne unique qui offrait une reception singulière à la légitimité de l’empereur devant les communautés chrétiennes alors en conflit. Dans ce travail, ces questions sont analysées sur base de l’utilisation des traces qui composent l’image du passé biblique tel que (ré)utilisé par Hilaire dans une forme qui monumentalise/sacralise, par ses éléments mémorialistiques, tant l’orthoxie chrétienne alors souveraine que la légitimité du pouvoir impérial romain. / A presente dissertação possui três eixos centrais, nos quais buscamos pesquisar os livros IVVII do Adversus arrianos libri (Contra os arianos) de Hilário de Pictavium (310-320/367-368). A problemática central que colocamos visa compreender como Hilário, a partir de um gerenciamento temporal plasmado por uma narrativa outorgada por uma memória bíblica fundante de estruturas conectivas, buscou produzir laços identitários dentre os cristãos e o poder imperial romano. Em nosso primeiro ponto buscamos evidenciar como os traços/vestígios do passado judaico-cristão foram (res)significados e (re)empregados enquanto subsídios validativos/estruturantes de uma proposta político-eclesiástica. Junto a isso, em um segundo momento, analisamos como Hilário utilizou-se, a contrapelo, de uma carta do Presbítero alexandrino Ário para validar essa proposta. E, por último, de qual maneira essas duas etapas supracitadas ganharam forma e musculatura por meio dos usos de elementos extraídos da retórica greco-romana. O fio condutor que encadeia esses três pontos, desenvolvidos ao longo dos três capítulos, é o telos (meta) de nossa proposta, a qual Hilário teria almejado estabelecer um tipo de unidade simbólica entre a política religiosa romana e a cristã. Conjecturamos que isso se daria por meio da constituição de uma única identidade cristã que ofertaria uma singular recepção à legitimidade do imperador perante as conflitantes comunidades cristãs. Neste trabalho, tais questões são analisadas por meio dos usos de traços que compõem a imagem do passado bíblico (re)empregado por Hilário em uma forma que monumentalizada/sacralizada, por seus elementos memorialísticos, tanto uma então reinante ortodoxia cristã, quanto a legitimidade do poder imperial Romano.
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A atuação político-religiosa do imperador Teodósio II na controvérsia entre Cirilo de Alexandria e Nestório de Constantinopla (428-450 d.C.) / The political-religious role of the emperor Theodosius II in the controversy between Cyril of Alexandria and Nestorius of Constantinople (AD 428 – 450)

Figueiredo, Daniel de 16 March 2018 (has links)
Submitted by Daniel de Figueiredo null (dd66fig@gmail.com) on 2018-03-24T10:55:18Z No. of bitstreams: 1 TESE_DANIEL_DE_FIGUEIREDO.pdf: 17866175 bytes, checksum: 6674e2b4c6e440c8bfb103848fcc4347 (MD5) / Approved for entry into archive by Jacqueline de Almeida null (jacquie@franca.unesp.br) on 2018-03-26T13:36:43Z (GMT) No. of bitstreams: 1 Figueiredo_D_te_fran.pdf: 17866175 bytes, checksum: 6674e2b4c6e440c8bfb103848fcc4347 (MD5) / Made available in DSpace on 2018-03-26T13:36:43Z (GMT). No. of bitstreams: 1 Figueiredo_D_te_fran.pdf: 17866175 bytes, checksum: 6674e2b4c6e440c8bfb103848fcc4347 (MD5) Previous issue date: 2018-03-16 / Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP) / Cette recherche a pour but d’analyser le rôle politique, religieux et administratif de l’empereur Théodose II (401-450 ap. J.-C.) dans la gestion de la Controverse nestorienne, conflit qui est apparu dans la hiérarchie ecclésiastique de l’Empire romain d’Orient pendant la seconde moitié de son gouvernement (428-450 ap. J.-C.). Dans le domaine théologique, cette controverse était liée aux divergences entretenues par les évêques Cyrille d’Alexandrie et Nestorius de Constantinople à propos de la compréhension de l’interaction entre les natures humaine et divine dans le Christ incarné. Conformément à leurs respectifs imaginaires politiques et religieux, Cyrille, originaire de la région d’Egypte, défendait une union (ἕνωσις) entre ces natures, alors que Nestorius, originaire d’Antioche, dans la province de Syrie I, défendait une conjonction (συνάφεια) entre elles. Telles divergences ont abouti à une polarisation de la société romaine orientale autour de ces idées, parce qu’il y avait un étroit entrelacement des questions religieuses et politiques dans l’Antiquité tardive. L’étendue du conflit peut être vérifiée par la participation de différents segments de fonctionnaires de l’administration impériale qui s’alignaient aux factions formées, puisque les conflits de cette nature dans ce contexte étaient aussi liés à des constructions idéologiques qui ont contribué pour soutenir et donner de l’unité au pouvoir impérial. Cette adhésion des fonctionnaires nous indique que Théodose II n’a pas arbitré seulement un conflit théologique entre les membres de la hiérarchie ecclésiastique, mais que son intervention a nécessité qu’il négocie sa propre position dans la topographie du pouvoir avec des segments des aristocraties qui ont formé ces cadres de personnel. À partir de là, nous caractérisons le conflit non seulement comme théologique, mais aussi comme politique et administratif. Cette perception a été possible à travers notre catalogage des lettres impériales et épiscopales consultées, ce qui nous a permis de visualiser la formation de réseaux de sociabilité entretenues entre les évêques et les fonctionnaires impériaux. Les informations recueillies dans ces documents, en particulier en ce qui concerne les données prosopographiques des auteurs ou des personnes mentionnées dans les lettres, ont été comparées aux oeuvres Livre d’Heraclide, de Nestorius, et Contre Nestorius, de Cyrille, afin de renforcer la perception de la synergie entre les évêques et les fonctionnaires pour la défense de leurs intérêts politico-religieux communs. Ainsi, nous avons travaillé sur l’hypothèse que Théodose II et les auxiliaires qui ont contribué à l’élaboration de ses stratégies d’action n’ont pas négocié seulement l’unité doctrinale autour d’une orthodoxie religieuse avec les membres de la hiérarchie ecclésiastique. Telles négociations visaient également à maintenir l’unité impériale autour de la diversité des éléments culturels, politiques, administratifs et territoriaux avec d’autres groupes détenteurs du pouvoir, c’est-à-dire, les fonctionnaires impériaux qui contribuaient à légitimer la position centrale de Théodose II en tant que gouverneur. Le jeu de concessions établi par l’empereur à travers l’alternance de soutien entre les factions cyrillienne et nestorienne, qui peut être perçu à l’occasion du Concile d’Éphèse I (431), de la Formule de Réunion (433), au Synode de Constantinople (448) et du Concile d’Éphèse II (449), ne nous indique pas l’incapacité politique de Théodose de conduire le conflit, comme l’historiographie a fréquemment signalé à ce sujet. Dans notre perspective analytique, les mouvements impériaux comprenaient des négociations stratégiques visant à accommoder les intérêts et à contrebalancer des pouvoirs avec les aristocraties de fonctionnaires issus de différentes régions de l’Empire qui s’associaient aux évêques dans le conflit théologique. / Essa pesquisa tem por objetivo analisar a atuação político-religiosa e administrativa do imperador Teodósio II (401-450 d.C.) no gerenciamento da Controvérsia Nestoriana, conflito que emergiu na hierarquia eclesiástica do Império Romano do Oriente, durante a segunda metade do seu governo, de 428 a 450 d.C. Na esfera teológica, tal controvérsia esteve relacionada às divergências mantidas pelos bispos Cirilo de Alexandria e Nestório de Constantinopla no que se refere ao entendimento da interação entre as naturezas humana e divina no Cristo encarnado. Consoantes aos respectivos imaginários político-religiosos em que se inseriam, Cirilo, originário da região do Egito, advogava uma união (ἕνωσις) entre aquelas naturezas, ao passo que Nestório, oriundo de Antioquia, na província da Síria I, defendia apenas uma conjunção (συνάφεια) entre elas. Tais divergências resultaram em uma polarização da sociedade romana oriental em torno daquelas ideias, tendo em vista o estreito entrelaçamento que as questões religiosas e políticas eram percebidas na Antiguidade Tardia. A amplitude do conflito pode ser verificada pela participação de diferentes segmentos de funcionários da administração imperial que se alinharam às facções formadas, pois os conflitos dessa natureza, naquele contexto, estavam, também, relacionados a construções ideológicas que contribuíam para dar sustentação e unidade ao poder imperial. Essa adesão dos funcionários nos indica que Teodósio II não arbitrou apenas um conflito teológico entre membros da hierarquia eclesiástica, mas que sua intervenção necessitou que ele negociasse a sua própria posição na topografia do poder com segmentos das aristocracias que formavam esses quadros de funcionários. A partir daí, caracterizamos o conflito não somente como teológico, mas, também, como político-administrativo. Essa percepção foi possível por meio da catalogação e mapeamento das cartas imperiais e episcopais consultadas, que nos permitiram visualizar a formação das redes de sociabilidade mantidas entre bispos e funcionários imperiais. As informações colhidas nesses documentos, sobretudo no que se refere aos dados prosopográficos dos missivistas, ou daqueles indivíduos citados nas cartas, foram cotejadas com as obras Livro de Heraclides, de Nestório, e Contra Nestório, de Cirilo, no sentido de reforçar a percepção de sinergia entre bispos e funcionários na defesa dos seus interesses político-religiosos comuns. Assim, trabalhamos a hipótese de que Teodósio II, e aqueles auxiliares que contribuíam na elaboração das suas estratégias de atuação, não estavam negociando somente a unidade doutrinal em torno de uma ortodoxia religiosa com membros da hierarquia eclesiástica. Tais negociações também visavam a manutenção da unidade imperial em torno da diversidade de elementos culturais, políticos, administrativos e territoriais, com outros grupos detentores de poder, ou seja, os funcionários imperiais que contribuíam para legitimar a posição de centralidade de Teodósio II como governante. O jogo de concessões estabelecido pelo imperador por meio da alternância de apoio entre as facções ciriliana e nestoriana, que pode ser percebido por ocasião do Concílio de Éfeso I (431), da Fórmula da Reunião (433), do Sínodo de Constantinopla (448) e do Concílio de Éfeso II (449), não nos indica uma inabilidade política de Teodósio II em conduzir o conflito, conforme frequentemente registrou a historiografia sobre o assunto. Em nossa perspectiva de análise, tais movimentos abarcavam negociações estratégicas que visavam acomodar interesses e contrabalancear poderes com as aristocracias de funcionários oriundas de diferentes regiões do Império e que se associavam aos bispos na disputa teológica. / This research aims to analyze the political-religious and administrative performance of the emperor Theodosius II (401–450 A. D.) related to the management of the Nestorian Controversy, conflict that emerged in the ecclesiastical hierarchy of the Eastern Roman Empire during the second half of his rule, from 428 to 450 A. D. In the theological sphere, this controversy was related to the disagreements maintained by the bishops Cyril of Alexandria and Nestorius of Constantinople regarding the understanding of the interaction between the human and the divine nature of Christ incarnate. Consistent with the respective political-religious imaginary to which each one belonged, Cyril, a native of that region in Egypt, advocated a union (ἕνωσις) between those two natures, whereas Nestorius, a native of Antioch, in the province of Syria I, defended only a conjunction (συνάφεια) between them. Such divergent opinions resulted in a polarization of the Eastern Roman society regarding those ideas, considering that religious and political aspects used to be perceived as being narrowly interlaced in Late Antiquity. The extent of the conflict can be verified by the participation of officials from various segments of the imperial administration who aligned with the formed factions, as such conflicts, in that context, were also related to ideological constructions that contributed to provide support and unity to the imperial power. The adherence of the officials indicates that Theodosius II not only did manage a theological conflict between members of the ecclesiastic hierarchy but also that his intervening in the conflict demanded him to negotiate his own position on the topography of power with segments of the aristocracy that composed these groups of officials. Therefore, we characterize the conflict not only as a theological one, but also as a political-administrative one. This perception was made possible through the cataloging and mapping of the imperial and episcopal letters analyzed, which allowed us to visualize the formation of the sociability networks kept between imperial officials and bishops. Data extracted from those documents, particularly those referring to the prosopographical data of the letters’ authors, or from those individuals mentioned in the letters, were analyzed in contrast with Nestorius’s work entitled Book of Heraclides, and Cyril’s work entitled Against Nestorius, in order to reinforce the perception of synergy between the bishops and officials in the defense of their common political-religious interests. Thus, we study the hypothesis that Theodosius II and those who assisted him in elaborating his strategies of action, were not only negotiating the doctrinal unity around a religious orthodoxy with members of the ecclesiastical hierarchy. Such negotiations also aimed at keeping the imperial unity regarding cultural, political, administrative, and territorial elements, with other groups that had the power, i.e. imperial officials that used to contribute to legitimate the position of centrality of Theodosius II as a ruler. The concessions game established by the emperor by alternating support between cyrillian and nestorian groups, which can be observed during the Council of Ephesus I (431), the Formula of the Reunion (433), the Synod of Constantinople (448), and the Council of Ephesus II (449) do not indicate a political inability of Theodosius II to conduct the conflict, as frequently recorded in the historiography on the subject. From our standpoint, such moves included strategic negotiations that aimed at accommodating interests and balancing powers with the aristocracies of officials from various regions of the empire and that joined the bishops in the theological dispute. / 13/24320-4
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Islam et Chiisme politique / le cas du Liban

Wehbe, Rabih 07 March 2018 (has links)
Dans un essai qui aurait tout aussi bien pu s'intituler « L'islam chiite entre la politique et la religion, le cas du Liban », une analyse de l'islam politique demeure nécessaire pour mettre la lumière sur la différence entre islamisme et religion musulmane. Avec un peu moins de deux milliards de musulmans dans le monde, la religion musulmane est devenue la première religion pratiquée dans le monde actuel. Le dynamique de cette religion a permis la création d'un immense empire aux populations hétérogènes. Ainsi que, la coexistence entre religion et régime politique a provoquée de véritables luttes armées entre les grandes familles politico-religieuses, notamment le sunnisme et le chiisme. Le sunnisme ayant souvent l'étiquette d'orthodoxie a gardé cette aspect alors que le chiisme devint autres chose ce qu'il était à l'origine, lorsqu'on y voyait seulement le parti qui s'était rassemblé autour d'Ali ibn Abî Tâlib, cousin et gendre du prophète Mohammad. Dans ses quelques traitements de la doctrine islamique nous constatons que ces familles politico-religieuses, tant sunnites que chiites, proliférèrent les unes à côté des autres en même temps qu'elles se combattirent et souvent se condamnèrent réciproquement. Ceci est dû au fait qu'en l'islam, il n'y a jamais eu de pouvoir interprétatif qualifié, individuel ou collégial capable de s'imposer sans conteste.L'effondrement de l'Empire Ottoman donna l'occasion à la France et la Grande-Bretagne de partager le monde arabe sur la base des fameux accords Sykes-picot. La France va restructurer les territoires syrien et libanais, elle établit la structure constitutionnelle confessionnelle complexe du Liban, faisant du pays de Cèdre le plus grand laboratoire du communautarisme. Dans le Liban d'après-guerre, le communautarisme va de soi, il reflète l'état de la société et celle de la conciliation entre spécificités confessionnelle et principe fondamental de l'Etat nation. Le communautarisme libanais va évoluer à travers des mutations économiques, sociales et politiques, notamment chez la communauté chiite. Nous présenterons l'évolution de la communauté chiite dans cet environnement, ainsi que le rôle fondamental joué par Moussa el-Sadr dans la libération de la communauté chiite. Son objectif étant une réaction à la conscience politique du «Metwali». Sa première action était la lutte contre les inégalités sociales et devait s'engager avec l'Etat libanais dans une série d'affrontements qui couvraient souvent un aspect spectaculaire: grève générale en 1970, avertissement au gouvernement et à la réunion de 1974 à Baalbeck que Moussa-El -Sadr a annoncé la naissance du mouvement AMAL. Ce mouvement joue un rôle essentiel dans la vie politique libanaise. Enfin, nous consacrons une partie de ce travail à l'émergence d'une milice radicale pro-iranienne chiite, le Hezbollah, qui a pénétré le système politique libanais. Sa place est privilégiée à cause de ses succès dans la résistance contre Israël, de ses actions sociales et humaines et de ses organisations. La timide participation du « parti de Dieu » au parlement libanais constituait un premier pas vers la « libanisation » du parti. En 2012, le parti chiite annonce sa participation aux combats en Syrie à côté de l'armée de Bachar el-Assad, freinant ainsi le processus de libanisation. Le Hezbollah devient un des acteurs incontournables de la géopolitique du Moyen Orient et retourne en force sur la scène politique libanaise pour s'inscrire dans le cadre d'un chiisme politique international. / In an essay that might as well have been entitled "Shia Islam between politics and religion, the case of Lebanon", an analysis of political Islam remains necessary to shed light on the difference between Islamism and religion Muslim. With just under two billion Muslims in the world, the Muslim religion has become the first religion practiced in the world today.The dynamics of this religion allowed the creation of an immense empire with heterogeneous populations. As well as, the coexistence between religion and political regime provoked real armed struggles between the big politico-religious families, notably Sunnism and Shiism.Sunnism often had the label of orthodoxy, but Shiism became something else that it was originally when one saw only the party that had gathered around Ali ibn Abi. Tâlib, cousin and son-in-law of the prophet Mohammad. In his few treatments of Islamic doctrine we find that these politico-religious families, both Sunni and Shiite, proliferated alongside each other at the same time that they fought each other and often condemned each other. This is due to the fact that in Islam there has never been a qualified, individual or collegiate interpretative power capable of imposing itself unquestionably.The collapse of the Ottoman Empire gave France and Britain the opportunity to share the Arab world on the basis of the famous Sykes-picot agreements. France will restructure the Syrian and Lebanese territories, it establishes the complex confessional constitutional structure of Lebanon, making the country of Cedar the largest laboratory of communitarianism. In post-war Lebanon, communitarianism is self-evident, reflecting the state of society and the reconciliation of confessional specificities with the fundamental principle of the nation-state. Lebanese communitarianism will evolve through economic, social and political changes, especially among the Shia community.We will present the evolution of the Shiite community in this environment, as well as the fundamental role played by Moussa el-Sadr in the liberation of the Shia community. His goal is a reaction to the political conscience of "Metwali". Its first action was the fight against social inequalities and was to engage with the Lebanese State in a series of clashes that often covered a spectacular aspect: general strike in 1970, warning to the government and to the 1974 meeting in Baalbeck that Moussa-El -Sadr announced the birth of the AMAL movement. This movement plays a vital role in Lebanese politics. Finally, we devote part of this work to the emergence of a radical pro-Iranian Shiite militia, Hezbollah, which has penetrated the Lebanese political system. His place is privileged because of his successes in the resistance against Israel, his social and human actions and his organizations. The timid participation of the "party of God" in the Lebanese parliament was a first step towards the "libanization" of the party. In 2012, the Shiite party announced its participation in the fighting in Syria next to the army of Bashar al-Assad, thus curbing the process of Lebanization. Hezbollah becomes one of the key players in the geopolitics of the Middle East and returns in force on the Lebanese political scene to be part of an international political Shiism.

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