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La Participation des Acteurs d'un Processus de Reforme de la Politique Forestière: de la Promotion de la Démocratie, à la Redistribution du Pouvoir. Etude théorique sur le cas du KirghizistanKouplevatskaya, Irina 25 April 2007 (has links) (PDF)
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Transformer la ville par la démocratie participative et délibérative : l'exemple des conseils de quartier décisionnelsDurand Folco, Jonathan 13 December 2024 (has links)
Les enjeux entourant la ville, la participation et la délibération démocratique occupent une place grandissante au sein de la philosophie politique contemporaine, mais ces idées sont rarement articulées dans une réflexion critique et normative commune pour formuler une alternative viable et désirable aux institutions représentatives actuelles. L’objectif de cette thèse consiste à proposer la création de conseils de quartier décisionnels qui pourraient décentraliser les pouvoirs au sein de la ville afin de favoriser la délibération et la participation citoyenne à l’échelle locale. Pour tracer les modalités du design institutionnel de cette innovation démocratique, notre argumentation procède en trois temps. Premièrement, il faut déterminer les fondements normatifs du concept de « participation », ses principes institutionnels et les obstacles qui peuvent éventuellement nuire à l’engagement citoyen. Deuxièmement, il faut préciser la notion de « décentralisation » pour repenser le partage des compétences et des responsabilités dans un contexte de gouvernance multi-niveaux. Troisièmement, il faut dégager les multiples enjeux de la « délibération » afin de concevoir des conseils qui soient réellement inclusifs. Par ailleurs, une théorie normative doit également tenir compte de la spatialité propre à la ville, de la dynamique de métropolisation et de la dimension du quartier pour bien ancrer la démocratie participative dans cet espace particulier. Enfin, pour surmonter les contraintes pratiques liées à la délibération au sein des assemblées ouvertes, il est possible d’envisager le recours à des technologies numériques et des dispositifs participatifs complémentaires, dans le but de favoriser le pouvoir citoyen au sein d’un système délibératif élargi. / The city, citizen participation and deliberative democracy are taking a larger place in contemporary political philosophy debates, but these ideas are rarely articulated in a common critical and normative frame in order to formulate a viable and desirable alternative to actual representative institutions. The objective of this thesis is to propose the creation of decision-making neighborhood councils that could decentralize power in the city, and foster deliberation and citizen participation at the local level. To outline the institutional design of this democratic innovation, the argument proceeds in three steps. First, we determine the normative foundations of « participation », its institutional principles and the potential obstacles that might limit citizen engagement. Second, we analyze the concept of « decentralization » in order to rethink the sharing of jurisdictions and responsabilities in a context of multi-level governance. Third, we draw the different issues of « deliberation » in order to conceive councils that are really inclusive. Moreover, a normative theory must take into account the spatiality of the city, the dynamic of metropolization and the size of the neighborhood to anchor participatory democracy in this particular place. Finally, to overcome the practical constraints related to deliberation in open assemblies, it could be possible to use digital technologies and complementary participatory mechanisms, to foster citizen power in a larger deliberative system.
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Les conditions juridiques de l'effectivité de la participation du public dans les examens de projets de pipelines interprovinciauxBach, Raphaëlle 12 December 2024 (has links)
Le présent mémoire porte sur l’analyse des conditions juridiques de l’effectivité de la participation du public dans les régimes juridiques canadien et québécois dans les examens de projets de pipelines interprovinciaux. Les mécanismes et les processus de participation mis en œuvre par le gouvernement fédéral, dans le cadre de l’examen des projets par l’Office national de l’énergie, ceux développés par la Couronne dans le cadre de son obligation constitutionnelle de consultation des Premières Nations ainsi que ceux intervenant lors des audiences du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement au Québec seront à l’étude. L’hypothèse de ce mémoire est que malgré leur apparence participative, les mécanismes mis en œuvre à cette fin par les différents ordres de gouvernement s'apparentent davantage à une consultation qu'à une véritable participation. L'analyse des conditions juridiques de l'effectivité de la participation du public permettra de déceler les éventuelles lacunes des processus participatifs. Il sera alors possible de proposer de pistes de réflexion sur la façon de garantir une meilleure participation du public en droit fédéral et québécois, tout en s’inscrivant dans le contexte de réforme que traverse actuellement le pays. / This paper focuses on the analysis of the conditions of the effectiveness of public participation in the Canadian and Quebec legal regimes when examining interprovincial pipeline projects. Participation mechanisms and processes implemented by the federal government, as part of the National Energy Board's review of projects, those developed by the Crown as part of its constitutional obligation to consult First Nations and those participating in the hearings of the Bureau of Public Hearings on the Environment in Quebec will be under consideration. The assumption in this essay is that despite their appearance as participatory, the mechanisms implemented by the various levels of government for this purpose are more akin to consultation than to true participation. The analysis of the legal conditions for the effectiveness of public participation will make it possible to identify potential gaps in participatory processes. It will then be possible to propose ways of thinking about how to guarantee better public participation in federal and Quebec law, while taking into account the current reforms in the country.
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« Si, però no pas així » : mobilisations citoyennes contre les parcs éoliens dans l'Alt Empordà (Catalogne, Espagne)Bougie, Sabrina 13 December 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 26 juillet 2023) / Ce mémoire porte sur les mobilisations citoyennes ayant émergé en réponse à l'annonce de plusieurs propositions de parcs éoliens dans la région de l'Alt Empordà (Catalogne, Espagne). L'analyse puise conceptuellement dans les écrits de l'anthropologie de l'énergie et de l'écologie politique. Dans la continuité des auteurs et autrices qui contribuent au renouvellement de ces champs, cette recherche vise à illustrer comment les discours émanant de ces mobilisations participent à remettre en question l'imaginaire et entourant la transition énergétique et les énergies renouvelables. Le contexte de crise climatique mondiale, les législations précipitant une transition énergétique urgente ainsi que les incitatifs économiques sont quelques-uns des facteurs ayant mené à l'émergence d'un contexte favorable à un déferlement de propositions de parcs éoliens à partir de 2020. Face à cette situation et les possibles transformations majeures qu'induiraient les parcs éoliens sur le territoire, les populations et l'environnement, divers groupes citoyens ont émergé. Conjointement à des groupes écologistes et citoyens déjà établis, ceux-ci s'organisent pour freiner l'implantation des parcs éoliens. Par l'examen des craintes, des aspirations et des actions des personnes mobilisées, cette recherche permet de porter un regard critique sur la transition énergétique en cours dans la région, et ce, en montrant les rapports de pouvoir en son centre ainsi que les visions différenciées du territoire qui s'y rencontrent. Les luttes sociales en cours en Alt Empordà -- et les analyses qui en découlent -- mettent en lumière le caractère destructeur de la transition énergétique lorsqu'elle est menée par les États, élaborée sans la participation des populations, faite sous un modèle grande échelle et centralisé, en priorisant les intérêts de grandes entreprises. Les observations et les entretiens effectués laissent entrevoir des désirs alternatifs concernant le futur de la région et de la production énergétique. / This dissertation focuses on the citizen mobilizations that emerged in response to the announcement of several wind farm proposals in the Alt Empordà region (Catalonia, Spain). The analysis draws conceptually from the writings of the field of anthropology of energy and political ecology. Following authors who participate in the renewal of these fields, this research aims to illustrate how the discourses emanating from these struggles contribute to questioning the imaginaries surrounding the energy transition and renewable energies. The global climate crisis, legislations precipitating an urgent energy transition, and economic incentives are some of the factors that have led to the emergence of a favorable context for a proliferation of wind farm proposals starting in 2020. Faced with this situation and the major transformations that wind farms could induce on the territory, the populations and the environment, various citizen groups have emerged. Together with already established environmental and other citizen groups, they are organizing to stop their implantation. By examining the fears, aspirations and actions of the people mobilized, this research allows to take a critical look at the energy transition underway in the region, by showing the power dynamics at its center as well as the different visions of territory that intersect. The current social struggles in Alt Empordà -- and the analyses that arise from them -- highlight the destructive character of the energy transition when it is led by States, elaborated without the participation of its inhabitants, made under a large-scale and centralized model, prioritizing the interests of large companies. The observations and interviews conducted reveal the presence of alternative desires for the future of the region and of energy production. / Esta tesis se centra en las movilizaciones ciudadanas surgidas a partir del anuncio de varias propuestas de parques eólicos en la comarca del Alt Empordà (Cataluña, España). El análisis se inspira conceptualmente en los escritos de la antropología de la energía y la ecología política. En la continuidad de los autores que participan en la actualización de estos campos teóricos esta investigación se propone ilustrar cómo los discursos que emanan de estas luchas participan en el cuestionamiento del imaginario en torno a la transición energética y las energías renovables. El contexto de la crisis climática global, la legislación que precipita una transición energética urgente y los incentivos económicos son algunos de los factores que han propiciado en la aparición de un contexto favorable a una avalancha de propuestas de parques eólicos a partir de 2020. Confrontadas a esta situación y las posibles grandes transformaciones que los parques eólicos provocarían en el territorio, las poblaciones y el medio ambiente, han surgido diversos colectivos ciudadanos. Junto con grupos ecologistas y grupos ciudadanos ya establecidos, se están organizando para frenar su implantación. Examinando los temores, las aspiraciones y las acciones de las personas movilizadas, esta investigación permite mirar de manera crítica a la transición energética actual en la región, mostrando las relaciones de poder en su centro, así como las visiones diferenciadas del territorio que confluyen en ella. Las luchas sociales actuales en el Alt Empordà -- y los análisis que surgen de ellas -- evidencian el carácter destructivo de la transición energética cuando es conducida por los Estados, desarrollada sin la participación de la población y basada en un modelo centralizado y de gran escala, priorizando los intereses de las grandes empresas. Las observaciones y entrevistas realizadas sugieren deseos alternativos para el futuro de la región y de la producción energética. / Aquesta tesi se centra en les mobilitzacions ciutadanes sorgides com a resposta a l'anunci de diverses propostes de parcs eòlics a la comarca de l'Alt Empordà (Catalunya, Espanya). L'anàlisi es basa conceptualment en els escrits de l'antropologia de l'energia i l'ecologia política. En la continuïtat dels autors que participen en la renovació de coneixement en aquests àmbits disciplinaris, aquesta recerca pretén demostrar com els discursos emanats d'aquestes lluites contribueixen a qüestionar la imaginació al voltant de la transició energètica i les energies renovables. El context de crisi climàtica mundial, la legislació que precipita una transició energètica urgent i els incentius econòmics són alguns dels factors que han propiciat l'aparició d'un context favorable per a un augment de propostes de parcs eòlics a partir del 2020. aquesta situació i les possibles grans transformacions que el vent les explotacions agràries induirien sobre el territori, les poblacions i el medi ambient, han sorgit diversos col·lectius ciutadans. Juntament amb grups ecologistes i ciutadans establerts, s'estan organitzant per frenar el seu establiment. Mitjançant l'examen de les pors, aspiracions i accions de les persones mobilitzades, aquesta recerca ens permet fer una mirada crítica a la transició energètica en curs a la regió, mostrant les relacions de poder al seu centre així com les visions diferenciades del territori que es reuneixen. allà. Les lluites socials en curs a l'Alt Empordà -- i les anàlisis que se'n deriven -- posen de manifest el caràcter destructiu de la transició energètica quan és liderada pels Estats, elaborada sense la participació de les poblacions, realitzada sota un model a gran escala i centralitzat, prioritzant els interessos de les grans empreses. Les observacions i entrevistes realitzades suggereixen desitjos alternatius pel que fa al futur de la regió i de la producció d'energia.
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La construction discursive de l'identité : le cas de la question linguistique dans le débat sur l'immigration au Québec en 2007-2008Bernard Barbeau, Geneviève 17 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2009-2010 / En février 2007, à la suite d'un important débat sur l'immigration, le gouvernement québécois a annoncé la mise sur pied de la Commission de consultation sur les pratiques d'accommodement reliées aux différences culturelles (Commission Bouchard-Taylor). Bien que ce ne soit pas l'élément central du débat, la question linguistique a été mise de l'avant à plusieurs reprises. Dans le cadre de notre mémoire, nous nous sommes intéressée à la construction identitaire lorsque le thème de la langue est abordé dans le débat sur rimmigration au Québec. Pour ce faire, nous avons analysé le contenu d'un forum de discussion en nous inscrivant dans la perspective interactionniste de l'analyse de discours. Plus précisément, en mettant au jour le fonctionnement de trois phénomènes discursifs, soit la concession, la définition et les actes de langage, nous avons voulu présenter la façon dont se construit l'identité des individus prenant part au débat.
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L'influence du secteur des affaires sur la politique commerciale des pays latino-américains : le cas du secteur agricole au MexiqueFoucras, Nicolas 12 April 2018 (has links)
L'étude a pour objectif de mieux comprendre la manière dont s'élabore la politique commerciale mexicaine dans le domaine agricole et ceci à partir d'une analyse qualitative et inductive auprès d'un échantillon représentatif des différents acteurs participant de près ou de loin au processus décisionnel. L'intérêt est principalement porté sur la capacité dont dispose le secteur des affaires agricoles pour orienter les décisions prises dans le cadre de cette politique. L'étude de terrain a clairement montré qu'au cours des dernières années l'ancienne structure corporatiste verticale, et dominée par un exécutif fort, a progressivement disparu pour laisser place à des relations entre acteurs beaucoup plus autonomes. Il s'avère que le nouveau contexte politique offre d'importantes opportunités aux nouveaux acteurs du secteur privé agricole suffisamment bien organisés et désireux de défendre leurs préférences pour participer à l'élaboration de la politique. Par conséquent, l'analyse des données met en relief la concentration du processus décisionnel entre les mains de ceux qui sont aptes à faire face à l'autonomie vis-à-vis de la structure gouvernementale. Dans ce nouveau cadre, l'étude met en avant deux réalités distinctes. D'une part, il existe les petits producteurs agricoles traditionnels, regroupés au sein d'organisations de masse créées sous le régime corporatiste mis en place par le Parti révolutionnaire institutionnel. Ces derniers avaient toujours été inclus au sein du processus politique au travers d'un pacte social établi suite à la Révolution mexicaine. Cependant, ils se trouvent dorénavant exclus de la nouvelle structure d'élaboration de la politique. En effet, l'analyse montre qu'ils ne disposent pas de ressources suffisantes, tant sur le plan politique que sur le plan économique ou organisationnel, pour défendre leurs idées de manière efficace. De plus, le travail met en relief le fait que le législatif reste quasiment absent de l'élaboration de la politique commerciale agricole, ce qui empêche ces petits producteurs de pouvoir pénétrer la sphère décisionnelle. Pour cette raison, l'étude apporte une grande contribution sur les tensions qui ont pu surgir entre cette base sociale et les politiques commerciales adoptées dans la mesure où il est apparu une rupture radicale plus particulièrement suite à l'entrée en vigueur de l'ALENA. D'autre part, l'analyse met en évidence l'importante influence dont dispose l'élite agricole principalement regroupée au sein de l'agro-industrie et ceci grâce à la possibilité de compter sur des ressources internes et externes. En outre, le constat est établi que l'idéologie entretenue au sein de l'administration mexicaine depuis le gouvernement Salinas dans les années 1990 coïncide avec celle de cette élite agricole dont les affaires sont principalement orientées vers l'extérieur et liées à des groupes transnationaux. Le travail de recherche montre donc que l'appui dont dispose l'exécutif auprès de ces grands producteurs lui permet de mener à terme ses objectifs d'ouverture commerciale tout en bénéficiant d'une légitimité relative, mais suffisante. Finalement, les résultats montrent que le schéma élitiste et paternaliste, qui a bien souvent caractérisé les relations sociales, politiques et économiques au Mexique, se reproduit du fait de l'exclusion de facto de l'ensemble de la petite paysannerie du processus décisionnel.
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Pratiques associatives et construction d'un espace social citoyen à Trou du Nord (Haïti)Brutus, Nora 11 1900 (has links)
Ce mémoire traite de la construction d’un espace social citoyen à partir de l’analyse du travail d’intervention de deux organismes locaux situés à Trou du Nord (Haïti). Il s’agit d’explorer les manières dont les membres se représentent et s’approprient leur statut de citoyen. Pour mettre l’emphase sur les mécanismes associatifs et sociaux qui interviennent dans la construction de ce que nous nommons "espace social citoyen", nous avons mené une recherche qualitative dont la charpente interprétative est conçue avec l’aide des outils théorico-pratiques de la politique de participation (Barber, 1997) et l’intervention sociale collective (Lamoureux, 1991). Nous avançons l’hypothèse centrale que les pratiques associatives sont le vecteur de la construction d’un espace social citoyen à Trou du Nord. Cette hypothèse centrale est soutenue par deux hypothèses opératoires portant sur les conditions d’exercice de citoyenneté et l’affirmation individuelle de l’appartenance des membres à l’espace commun.
Nous avons recueilli quatorze entretiens semi-directifs effectués avec les membres de l’Assemblée Populaire Veye Yo Trou du Nord (APVT) et du Rassemblement des Militants Solidaires de Trou du Nord (RAMSO). Les résultats de la recherche indiquent que les membres de ces deux organisations manifestent une grande volonté de contribuer au développement de leur localité et au «mieux-être» de la population. Leur implication directe dans les affaires politiques et sociales s’accompagne des exigences pour que l’État prenne en charge ses responsabilités vis-à-vis de ses citoyens. Cette liberté d’action repose sur le partage de leurs expériences individuelles et sur une grande connaissance des divers aspects des réalités locales auxquelles sont confrontés quotidiennement les citoyens. Ces deux groupes sont conçus comme des espaces de sociabilité, des lieux publics et dynamiques issus de l’activité commune et des divers types d’interactions au niveau local.
Toujours d’après l’analyse, les membres de ces deux groupes interviennent sur un problème d’ensemble collectif au niveau local sans pour autant négliger leurs propres intérêts. Ils s’inscrivent dans le jeu de marchandage électoral et apprennent à leurs membres à se comporter comme une communauté d’intérêts et d’actions, elle-même inscrite dans l’ensemble des interactions, des processus et des dynamiques de résolution des problèmes au niveau local. Un tel constat vient à la fois valider certaines de nos hypothèses tout en révélant les limites de l’idée de la construction d’un espace social citoyen. D’une part, la volonté de contribuer au «mieux-être» de la population, la nécessité de prendre la parole, d’exprimer les problèmes collectifs et individuels, le souci d’avoir un contrôle sur l’action des dirigeants élus sont autant d’enjeux qui leur ont permis de passer de leur vécu particulier à une vision plus large des intérêts collectifs et à la définition des tâches qu’ils estiment correspondre au rôle citoyen qui leur incombe. D’autre part, leur positionnement dans le champ politique notamment au moment des élections les fait apparaître comme des groupes partisans, c'est-à-dire qu’ils ne sont pas toujours dans la construction de l’intérêt général.
Nous concluons que ce double aspect s’avère nécessaire aussi bien à la construction de l’espace social citoyen qu’au fonctionnement démocratique au niveau local. Car, en plus de se définir comme citoyens et d’affirmer leur appartenance communautaire, les membres développent les capacités critiques face aux gestes et actes posés autant par les dirigeants locaux que par l’État haïtien lui-même. Ils acquièrent aussi les habilités de participer, même dans les interstices, aux jeux sociopolitiques faisant partie du processus de renforcement de la citoyenneté et d’un système démocratique en construction. / This master thesis focuses on the construction of a social citizen from the analysis of the intervention of two local agencies located in "Trou du Nord" (Haiti). It is exploring ways in which members will represent their ownership and represent their citizenship status. We put emphasis on the social mechanisms and associations involved in building what we call "citizen social space". We have conducted a qualitative research from the works of Barber (1997) on practical policy participation and those of Lamoureux (1991) on collective social action. We assume, as central hypothesis, that associative practices are the main vector for construction of a citizen social space in "Trou du Nord". This central hypothesis is supported by two secondary one interested on the operating conditions for the exercise of citizenship and the affirmation of individual members belonging to the common area.
We have made fourteen semi-structured interviews conducted with members of the "Assemblée Populaire Veye Yo Trou du Nord (APVT)" and the "Rassemblement des militants solidaires de Trou du Nord (RAMSO)". The results indicate that members of both organizations show great willingness to contribute to the development of their locality and "wellbeing" of the population. This freedom of action is based on sharing their individual experiences and their extensive knowledge of the local realities faced daily citizens. Both groups are designed as spaces of sociability, as public and dynamics places reflecting the various types of local interaction.
According to the analysis, members of both groups get involved in resolving collective problems at the local level without neglecting their own interests. They are part of the game of electoral bargaining and teach their members to behave as a community of interests and action, itself contained in all interactions, processes and dynamic resolution of problems local level. Those findings validate some of our hypothetical assumptions and reveal at the same time their limits. On the one hand, the willingness to help with the wellbeing on the population, with the need for the people to speak out and to express their collective and individual problems, with the desire to have control over the elected leaders actions, are all issues that allowed the groups to pursue broader collective interest and to define themselves as a citizen social space. On the other hand, their position in the political arena especially at election time makes them appear as groups of supporters, that is to say they are not always in the construction of the general interest.
We conclude this dual aspect is necessary both for the construction of a citizen social space and that of democratic citizen at the local level. In addition, those two groups help citizen to assert their sense of belonging to a local community. They help them also to develop capacities to criticize actions taking by both local and national leaders. They help them also to acquire the skills to participate – even though in the interstices – at the sociopolitical games as part of the process of building citizenship and a democratic system under construction.
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Pratiques associatives et construction d'un espace social citoyen à Trou du Nord (Haïti)Brutus, Nora 11 1900 (has links)
Ce mémoire traite de la construction d’un espace social citoyen à partir de l’analyse du travail d’intervention de deux organismes locaux situés à Trou du Nord (Haïti). Il s’agit d’explorer les manières dont les membres se représentent et s’approprient leur statut de citoyen. Pour mettre l’emphase sur les mécanismes associatifs et sociaux qui interviennent dans la construction de ce que nous nommons "espace social citoyen", nous avons mené une recherche qualitative dont la charpente interprétative est conçue avec l’aide des outils théorico-pratiques de la politique de participation (Barber, 1997) et l’intervention sociale collective (Lamoureux, 1991). Nous avançons l’hypothèse centrale que les pratiques associatives sont le vecteur de la construction d’un espace social citoyen à Trou du Nord. Cette hypothèse centrale est soutenue par deux hypothèses opératoires portant sur les conditions d’exercice de citoyenneté et l’affirmation individuelle de l’appartenance des membres à l’espace commun.
Nous avons recueilli quatorze entretiens semi-directifs effectués avec les membres de l’Assemblée Populaire Veye Yo Trou du Nord (APVT) et du Rassemblement des Militants Solidaires de Trou du Nord (RAMSO). Les résultats de la recherche indiquent que les membres de ces deux organisations manifestent une grande volonté de contribuer au développement de leur localité et au «mieux-être» de la population. Leur implication directe dans les affaires politiques et sociales s’accompagne des exigences pour que l’État prenne en charge ses responsabilités vis-à-vis de ses citoyens. Cette liberté d’action repose sur le partage de leurs expériences individuelles et sur une grande connaissance des divers aspects des réalités locales auxquelles sont confrontés quotidiennement les citoyens. Ces deux groupes sont conçus comme des espaces de sociabilité, des lieux publics et dynamiques issus de l’activité commune et des divers types d’interactions au niveau local.
Toujours d’après l’analyse, les membres de ces deux groupes interviennent sur un problème d’ensemble collectif au niveau local sans pour autant négliger leurs propres intérêts. Ils s’inscrivent dans le jeu de marchandage électoral et apprennent à leurs membres à se comporter comme une communauté d’intérêts et d’actions, elle-même inscrite dans l’ensemble des interactions, des processus et des dynamiques de résolution des problèmes au niveau local. Un tel constat vient à la fois valider certaines de nos hypothèses tout en révélant les limites de l’idée de la construction d’un espace social citoyen. D’une part, la volonté de contribuer au «mieux-être» de la population, la nécessité de prendre la parole, d’exprimer les problèmes collectifs et individuels, le souci d’avoir un contrôle sur l’action des dirigeants élus sont autant d’enjeux qui leur ont permis de passer de leur vécu particulier à une vision plus large des intérêts collectifs et à la définition des tâches qu’ils estiment correspondre au rôle citoyen qui leur incombe. D’autre part, leur positionnement dans le champ politique notamment au moment des élections les fait apparaître comme des groupes partisans, c'est-à-dire qu’ils ne sont pas toujours dans la construction de l’intérêt général.
Nous concluons que ce double aspect s’avère nécessaire aussi bien à la construction de l’espace social citoyen qu’au fonctionnement démocratique au niveau local. Car, en plus de se définir comme citoyens et d’affirmer leur appartenance communautaire, les membres développent les capacités critiques face aux gestes et actes posés autant par les dirigeants locaux que par l’État haïtien lui-même. Ils acquièrent aussi les habilités de participer, même dans les interstices, aux jeux sociopolitiques faisant partie du processus de renforcement de la citoyenneté et d’un système démocratique en construction. / This master thesis focuses on the construction of a social citizen from the analysis of the intervention of two local agencies located in "Trou du Nord" (Haiti). It is exploring ways in which members will represent their ownership and represent their citizenship status. We put emphasis on the social mechanisms and associations involved in building what we call "citizen social space". We have conducted a qualitative research from the works of Barber (1997) on practical policy participation and those of Lamoureux (1991) on collective social action. We assume, as central hypothesis, that associative practices are the main vector for construction of a citizen social space in "Trou du Nord". This central hypothesis is supported by two secondary one interested on the operating conditions for the exercise of citizenship and the affirmation of individual members belonging to the common area.
We have made fourteen semi-structured interviews conducted with members of the "Assemblée Populaire Veye Yo Trou du Nord (APVT)" and the "Rassemblement des militants solidaires de Trou du Nord (RAMSO)". The results indicate that members of both organizations show great willingness to contribute to the development of their locality and "wellbeing" of the population. This freedom of action is based on sharing their individual experiences and their extensive knowledge of the local realities faced daily citizens. Both groups are designed as spaces of sociability, as public and dynamics places reflecting the various types of local interaction.
According to the analysis, members of both groups get involved in resolving collective problems at the local level without neglecting their own interests. They are part of the game of electoral bargaining and teach their members to behave as a community of interests and action, itself contained in all interactions, processes and dynamic resolution of problems local level. Those findings validate some of our hypothetical assumptions and reveal at the same time their limits. On the one hand, the willingness to help with the wellbeing on the population, with the need for the people to speak out and to express their collective and individual problems, with the desire to have control over the elected leaders actions, are all issues that allowed the groups to pursue broader collective interest and to define themselves as a citizen social space. On the other hand, their position in the political arena especially at election time makes them appear as groups of supporters, that is to say they are not always in the construction of the general interest.
We conclude this dual aspect is necessary both for the construction of a citizen social space and that of democratic citizen at the local level. In addition, those two groups help citizen to assert their sense of belonging to a local community. They help them also to develop capacities to criticize actions taking by both local and national leaders. They help them also to acquire the skills to participate – even though in the interstices – at the sociopolitical games as part of the process of building citizenship and a democratic system under construction.
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La parole en action : dissensus sur les accommodements raisonnables lors des auditions en commission parlementaire au Québec (2010-2011)Ben Romdhane, Samar 11 July 2024 (has links)
La question du pluralisme religieux est au Québec, l’objet de désaccords et de variations dans son mode de régulation et ses instruments d’action publique. La consultation publique sur le projet loi n° 94, Loi établissant les balises encadrant les demandes d’accommodement dans l’Administration gouvernementale et dans certains établissements, est au cœur de ceux-ci. En se basant sur l'analyse des séances d’auditions publiques en commission parlementaire qui ont eu lieu au Québec entre mai 2010 et janvier 2011 sur le projet de loi n° 94, cette thèse vise à interroger les enjeux liés à la publicisation des prises de positions et de l’échange d’arguments entre différents acteurs. À partir d’une méthodologie par théorisation enracinée et d’un cadre conceptuel qui se rattache à la communication publique, cette thèse cherche à mettre en évidence quelques-unes des propriétés des interactions verbales et non verbales qui composent et incarnent cette activité délibérative. Elle approche ces interactions du point de vue de leur publicisation en s’appuyant sur deux principes : la participation publique en tant qu’un instant de la construction du problème public et l’audition publique en commission parlementaire comme maillon d’un réseau dialogique qui participe à la publicisation du désaccord sur les accommodements raisonnables. Mettant l’accent sur l’usage du langage (verbal, non verbal et para verbal), l’objectif de cette thèse est de mieux comprendre comment des groupes minoritaires et majoritaires, engagés dans une arène publique où les points de vue par rapport aux accommodements raisonnables sont confrontés et mis en visibilité, gèrent leur situation de parole publique. La démarche de recherche a combiné deux stratégies d’analyse : la première stratégie d’inspiration conversationnelle, qui observe chaque séquence comme objet indépendant, a permis de saisir le déroulement des séances d’audition en respectant le caractère séquentiel des tours de parole La deuxième stratégie reviens sur les principaux résultats de l’analyse des séances d’auditions pour valider les résultats et parvenir à la saturation théorique pour élaborer une modélisation. L’exploitation des données selon cette approche qualitative a abouti au repérage de trois dynamiques. La première fait état des contraintes discursives. La seconde met en évidence le rôle des dimensions motivationnelles et socioculturelles dans la construction des positionnements et dans l’adoption d’un registre polémique. La troisième souligne la portée de la parole publique en termes d’actualisation des rapports de pouvoir et de confirmation de son caractère polémique. La modélisation proposée par cette thèse représente le registre polémique comme un élément constitutif de l’engagement argumentatif des acteurs sociaux mais qui est considérablement enchâssé dans d’autres éléments contextuels et motivationnels qui vont orienter sa portée. En tant qu’elle est exprimée dans un site dialogique, la parole publique en situation d’audition publique en commission parlementaire est en mesure de créer de nouvelles intrigues et d’une possibilité de coexister dans le dissensus. Le principal apport de cette thèse est qu’elle propose une articulation, concrète et originale entre une approche de la parole publique en tant que révélatrice d’autre chose que d’elle-même (nécessaire à tout éclaircissement des points de vue dans cette controverse) et une approche de la parole publique en tant que performance conduisant à la transformation du monde social. D’où, le titre de la thèse : la parole en action. Mots clefs : parole publique, discours, arène publique, pluralisme religieux, accommodements raisonnables, controverses, dissensus, théorisation enracinée / Quebec's religious pluralism brings a firestorm of controversy to the foreground as well as a various styles of regulation and a numerous public action instruments. The public consultation of the Bill No. 94, an Act that establishes guidelines for governing accommodation requests within the Administration and certain institutions, is in the corner stone of this phenomenon. Based on the analysis of public hearings sessions of the parliamentary committee that took place in Quebec between May 2010 and January 2011, within the framework of public consultations on Bill 94, this thesis aims to examine issues related to the publicization of antagonistic positions. It endeavors to explore properties of the verbal and nonverbal interactions embodied in this deliberative activity by using the grounded theory methodology and the conceptual framework related to the domain of public communication. It approaches these interactions in terms of their publicization, based on two principles: the public participation as a moment of the public issue construction and the public hearings as a bond in a dialogic network participating in the publicization of the dissensus regarding the reasonable accommodations. By focusing on the use of the language (verbal and nonverbal), the goal of this thesis is to explain how minority and majority groups manage the situation of public speaking once they are engaged in a public arena where points of views about reasonable accommodations are confronted and visibilized, The research approach combined two analytical strategies: the first strategy is inspired by the conversational analysis that consists on observing every sequence independently. In fact, it has allowed understanding the progress of auditing sessions by respecting the sequential nature of speaking slots. The second strategy is directed to the main results of the analysis of hearing sessions. The main goal is to validate results and to achieve the theoretical saturation that will develop a modeling. According to this qualitative approach, the use of data led to the identification of three features of talk: the first reports discursive constraints; the second notices the role of motivational and sociocultural dimensions in adopting a positioning and in choosing the discursive register; the third one highlights the range of public speaking in terms of updating the relations of power and in terms of confirmation of its polemical form. The modeling proposed by this thesis represents the polemical register as a fundamental element of the social actor’s argumentative commitment. At the same time, this register is significantly embedded in other contextual and motivational elements that influences its outcome. As it is expressed in a dialogical site, public speaking during parliamentary committee hearings is able to create a new intriguers and a possibility to coexist in the dissensus. The main contribution of this thesis, is that it offers a practical and original dual approach combining between a perspective approaching public speech as indicator of many things other than itself (necessary for the positions and opinions explanation) and a perspective approaching public speaking as performance leading to the transformation of the social world. Hence, the title of the thesis: the speaking in action. Keywords: public speaking, public arena, religious pluralism, reasonable accommodations, controversies, discourse, grounded theory, dissensus.
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Analyse sociologique des causes de la marginalisation des communautés locales et examen des conditions et conséquences de leur capacitation dans la gouvernance forestière au CamerounNlend V, Georges Boniface 13 December 2024 (has links)
La plupart des travaux réalisés depuis une vingtaine d’années sur la gouvernance forestière au Cameroun ont [exhaustivement] analysé l’économie forestière camerounaise, en en relevant particulièrement les dimensions problématiques et les aspects dysfonctionnels que Greenpeace (2007) résume en parlant d’un authentique échec. Ces travaux présentent un tableau détaillé qui indique entre autres constats rémanents, que le pouvoir de décision et les compétences de conduite des affaires sont plus que jamais confisqués dans les logiques néo-patrimoniales portées par les autorités étatiques et les élites, au détriment des populations indigènes et des communautés villageoises dont les diverses incompétences chroniques (intellectuelles, techniques, citoyennes et politiques) sont cependant atténuées par l’action de veille déployée par les organisations de la société civile. Cependant, ces travaux ne produisent pas un cadre général d’explication dans lequel l’ensemble des dysfonctionnements relevés s’articulent et se structurent. C’est cette omission théorique fondamentale de la recherche que vise à combler la présente thèse consacrée à l’analyse sociologique des causes de la marginalisation des communautés locales dans la gouvernance forestière au Cameroun, notamment à travers l’opérationnalisation d’une perspective d’explication socio-historique et d’une approche conceptuelle qui s’inscrivent dans la profondeur de la théorie critique et de l’économie politique. En effet, le souci de cette thèse –non monographique et essentiellement théorique –est de débusquer les logiques opératoires incarnées par les différents Régimes des forêts qui ont été pratiqués au Cameroun depuis l’époque coloniale allemande jusqu’à la Réforme dite environnementale et participative de 1994, avec l’objectif d’identifier les déterminants sous-jacents qui structurent la marginalité endémique des communautés locales, tout en favorisant aujourd’hui l’éclosion de dynamiques non étatiques de capacitation des communautés villageoises. Construite sur le concept de “contraintes structurelles”, notre thèse suggère une analyse novatrice dont la préoccupation est de proposer une explication générale des “trends séculaires” (Immanuel Wallerstein, 2000) qui soutendent l’exploitation industrielle des ressources forestières telle qu’elle s’est déployée jusqu’ici dans la modernité politique camerounaise. De l’analyse des données, il apparait qu’au regard du passage factice du régime colonial de la collectivité politique camerounaise au statut d’État indépendant, l’ouverture de l’activité industrielle forestière aux indigènes n’a jamais été concluante, notamment à cause de la rupture paradigmatique manifestée par l’irruption d’une modernité capitaliste dont les indigènes n’avaient jamais ni élaboré le projet, ni tenu les leviers opérationnels, autrement dit de l’opposition structurelle originaire qui plaçait la propriété des institutions, du pouvoir, du capital, bref toute la structure de l’économie forestière capitaliste et tout le système de la production forestière industrielle aux mains des Européens et des élites indigènes qui leur succèdent. En d’autres termes, la manifestation de dysfonctionnements irréductibles –dont la marginalisation des communautés villageoises semble être l’une des expressions les plus emblématiques –dans la mise en oeuvre des réformes trouve ultimement son explication dans l’abstraction historique des réformes du contexte dans lequel elles sont destinées à s’appliquer. Fondée sur la réflexivité critique et développée en examinant la structure de déploiement de l’histoire, l’originalité de notre thèse est de proposer une démarche radicale d’analyse de ce phénomène constamment établi par la littérature scientifique des vingt dernières années, en en révélant sa structuration complexe ainsi que son articulation à l’historicité problématique de la collectivité politique africaine moderne. En effet, à cause du caractère total de la violence coloniale et des conditions exogènes de naissance de l’État africain moderne, mais également de la cristallisation des modes arbitraires de conduite des affaires publiques et de gestion des ressources collectives et de l’enracinement structurel de la corruption, l’exploitation industrielle de la forêt va se déployer au détriment de la biodiversité et des systèmes écologiques, et surtout sur l’exclusion des communautés indigènes qui, au-delà de la profonde déstabilisation dont elles sont victimes du rapport colonial et capitaliste à la forêt, ne bénéficient d’aucune retombée substantielle et durable, tant sur le plan politique et de la participation citoyenne que sur le plan de la viabilité matérielle et des conditions socio-économiques de vie.
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